18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 21:47

24 mai 2011 : Sortie terrain Ka'ena Point, O'ahu, Hawaii (USA)

Sortie sur le terrain guidé par l'ethno-botaniste et naturaliste Ron FENSTEMACHER et avec Naomi HOFFMAN (Forster Botanical Garden, Honolulu) à la "Ka'ena Point Natural Area Reserve" (NAR gérée par le "Hawai'i Department of Land and Natural Resources" DLNR) située à l'extrême ouest de l'île de O'ahu. Cet écosystème dunaire est l'un des rares encore existant dans les îles habitées de l'archipel de Hawai'i et fait l'objet d'un programme de restoration active (http://restorekaena.org/project.html) pour la préservation de sites de nidification d'oiseaux marins nicheurs (puffins et albatros), de ponte de tortues vertes et de la seule population de phoques endémiques ("Hawaiian monk seal" Monachus schauinslandii) sur l'île. Anciennement terre sacrée pour les hawaiiens, on y trouve le grand rocher "Pohaku o Kaua'i", départ des esprits des morts vers l'île de Kaua'i située à l'est.

PHOTO 1 à 4 (cliché : JYM). vue de la zone sud de la pointe protégée par une clôture mise en place en avril 2011 et du sommet "Pu'u Pueo" (littéralement mont de la chouette endémique). La végétation naturelle littorale sur dunes de sable ("Coastal Dry Shrubland") dominée par l'arbuste indigène Scaevola taccada (Goodeniaceae) avec plus rarement l'arbuste endémique Myoporum sandwicense (Myoporaceae),  les herbacées indigènes Sida fallax (Malvaceae), Heliotropium anomalum (Boraginaceae) et l'herbacée crassulescente et rampante Lycium sandwicense (Solanaceae), la liane rampante endémique Jacquemontia ovalifolia subsp. sandwicensis (Convolvulaceae, en photo) et l'arbrisseau endémique Chamaesyce celastroides var. kaenana (Euphorbiaceae, en photo).

Oahu-Kaena-22 mai 2011-view fence  Oahu-Kaena-22 mai 2011-coastal vegetation

 

 

  

 Oahu-Kaena-22 mai 2011-Jacquermontia

Oahu-Kaena-22 mai 2011-Chamaesyce 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Entrée avec sas coulissant de la zone clôturée pour y exclure les animaux prédateurs (chats, chiens, mangoustes) et les ongulés.

Oahu-Kaena-22 mai 2011-gate

 

 

 

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Panneau illustrant la prédation des oiseaux de mer par les chiens.

Oahu-Kaena-22 mai 2011-panneau dogs kill birds

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Fleurs de l'arbuste Sesbania tomentosa (Fabaceae), appelé "'Ohai" en hawaiien, et au port caractéristique, rampant et prostré sur les plages de sable ventées de Ka'ena.

Oahu-Kaena-22 mai 2011-Sesbania tomentosa fleurs  Oahu-Kaena-22 mai 2011-Sesbania Scaevola on sandy beach

 

 

 

 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Vitex rotundifolia (Verbenaceae) également rampant et prostré.

Oahu-Kaena-22 mai 2011-Vitex rampant 

 

  

  

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Santal endémique Santalum ellipticum ("Coast sandalwood", Santalaceae).

Oahu-Kaena-22 mai 2011-Santalum on beach

PHOTO 7 (cliché : JYM). Infrutescence dressée de l'arbrisseau endémique Achyranthes splendens var. rotundata (Amaranthaceae) aux feuilles recouvertes d'une pubescence lui conférant un aspect "velouté".

Oahu-Kaena-22 mai 2011-Achyranthes infrut

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Panneau de signalisation et terrier de puffin du Pacifique.

Oahu-Kaena-22 mai 2011-panneau shearwater & terrier

 

 

 

 

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Puffin du Pacifique Puffinus pacificus ("Wedge tailed Shearwater" appelé en 'ua'u kani en hawaiien)

Oahu-Kaena-22 mai 2011-Shearwater Puffinus

 

 

 

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Poussin de l'Albatros de Laysan Diomedea (Phoebastria) immutabilis ("moli" en hawaiien).Oahu-Kaena-22 mai 2011-Albatross Laysan poussin

PHOTO 11 (cliché : JYM). Tunnel à empreintes pour détecter la présence de petits mammifères.

 Oahu-Kaena-22 mai 2011-trap flag & fence  

PHOTO 12 (cliché : JYM). Trappe à rongeurs.

Oahu-Kaena-22 mai 2011-fence & trap 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Panneau d'information installé lors de la construction de la clôture.

Oahu-Kaena-22 mai 2011-panneau fence

 

26-28 mai 2011 : Conférence "Evolution of Life on Pacific Islands", East-West Center, Honolulu, Hawai'i (USA)  & Field trip Kahuku Training Area (US Army)

Invitation à participer à la conférence "Evolution of Life on Pacific Islands and Reefs: Past, Present and Future " qui s'est déroulée au "East-West Center" sur le campus de l'University of Hawaii à Honolulu (http://botany.si.edu/events/2011_pacific/overview.htm). Plus de 200 participants d'une quinzaine de pays (Australie, Canada, Chili, Fidji, France, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Philippines, Suisse, Thaïlande, Royaume-Uni et USA) ont présenté les résultats de leurs études menées dans la région Pacifique en bio et phylo-géographie, génétique des populations, biologie de l'évolution, biologie de la conservation, paléo-écologie et archéologie.

PHOTO 1 (cliché : JYM). Chant d'ouverture ("Hawaiian oli wehe") par Sam 'Ohukani'ohi'a GON III, également biologiste de renom travaillant pour "The Nature Conservancy", Honolulu.

Oahu-East-West Center-27 mai 2011-Sam Gon 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Inauguration par Warren L. WAGNER, "Chair of Botany" et conservateur de l'herbier du Smithsonian National Museum of Natural History, Washington.

Oahu-East-West Center-27 mai 2011-conference room 

PHOTO 3 et 4 (cliché : JYM). Interventions remarquées du professeur de biogéographie Randy THAMAN (University of the South Pacific, Suva, FIDJI) sur l'ethno-biodiversité dans les îles du Pacifique et du botaniste de terrain Steve PERLMAN (National Tropical Botanical Garden, Lanai, Kaua'i, Hawai'i) sur la sauvegarde des plantes gravement menacées de disparition dans les îles hawaiiennes (en photo, "critical fence" clôture autour d'un Cyanea sp., Campanulaceae Lobelioidae).Oahu-East-West Center-27 mai 2011-Randy & talk

 

 

Oahu-East-West Center-26 mai 2011-Steve & fenced Lobelia  

PHOTO 5 (cliché : JYM). Sortie sur le terrain dans la "Kahuku Training Area", une zone militaire de plus de 3800 ha située au sud de la chaîne montagneuse "Koolau Mountain Range" (http://www.garrison.hawaii.army.mil/sustainability/NaturalResources.aspx) gérée par l'armée américaine. Cette forêt mésophile dominée par les grands arbres endémiques Acacia koa (Fabaceae), Metrosideros polymorpha (Myrtaceae), Diospyros spp. (Ebenaceae) et Pleomele halapepe (Asparagaceae) a été fortement perturbée par les activités militaires, les cochons sauvages et l'invasion par de nombreuses plantes introduites : arbres Chrysophyllum oliviforme (Sapotaceae), Leucaena leucocephala (Mimosaceae), Melaleuca quinquernervia (Myrtaceae), Psidium cattleianum (Myrtaceae), Spathodea campanulata (Bignoniaceae), Syzygium cumini et S. jambos (Myrtaceae) et arbustes  Clidemia hirta (Melastomataceae) et Pluchea carolinensis(Asteraceae) (http://manoa.hawaii.edu/hpicesu/dpw.htm).

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Pleomele

PHOTO 6 & 7 (cliché : JYM). L'équipe du "O'ahu Army Natural Resource Program" : de gauche à droite Matt KIER, Jobriath ROHRER, ?, Stephanie JOE, Scott HEINZMANN et William WEAVER pour le recensement et le suivi de la phénologie des espèces endémiques menacées sur le site, ainsi que de la lutte manuelle (coupe) et chimique (pulvérisation 'un herbicide) contre les plantes envahissantes (principalement Clidemia hirta, Melastomataceae).

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-briefing

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-team in action

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Eugenia koolauensis (Myrtaceae), grand arbre endémique devenu extrêmement rare, génétiquement proche de l'arbuste indigène dans le Pacifique Jossinia reinwardtiana (sy. Eugenia reinwardtiana).

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Eugenia koolauensis

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Arbre endémique Pittosporum floculosum (Pittosporaceae) en fruits.

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Pittosporum





 

 

 

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Fleur de Scaevola gaudichaudiana (Goodeniaceae) endémique. 

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Scaevola gaudichaudiana flower

PHOTO 11 (cliché : JYM). Stephanie JOE-KRUSHELNYCKY en action.

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Steph Jamie & Scott Heinzmann



 

 

 

 

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Tâches folaires sur Eugenia koolauensis causée par le champignon pathogène Puccinia psidii (http://www.hear.org/species/puccinia_psidii/) qui s'attaque aux plantes de la famille des Myrtacées, notamment les genres Syzygium, Eucalyptus, Psidium, Metrosideros et Eugenia.

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-leaf Puccinia psidii 

 

 

 

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Les bâtiments du "Oahu Army Natural Resource Program" basé sur le site du "US Army Schofield Barracks".

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-panneau Oahu Army Natural Resource

PHOTO 14 (cliché : JYM). Pépinière du "Oahu Army Natural Resource Program".

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-green house

 

 

 

 

 

PHOTO 15 (cliché : JYM). Eugenia koolauensis en culture en pépinière avant réintroduction.

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Eugenia koolauensis in pot 

 

PHOTO 16 (cliché : JYM). Fleur d'Hibiscus brackenridgei (Malvaceae), arbuste endémique, en culture en pépinière.

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Hibiscus brackenridgei subsp

 

 

 

PHOTO 17 (cliché : JYM). Inflorescence de Schiedea obovata (Caryophyllaceae) en culture en pépinière.

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Schiedea hookeri flowers

 

 

 

 

 

PHOTO 18 (cliché : JYM). Fleur et fruits d'Abutilon menziesii (Malvaceae) en culture en pépinière.

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Abutilon fl & fr

 

6-10 juin 2011 : CEPF Meeting, Suva & Field-trip Mabualau Island (FIJI)

Participation à la conférence d’évaluation à mi-parcours du "Critical Ecosystems Partnership Funds", http://www.cepf.net/Pages/default.aspx) consacrée au "Polynesia-Micronesia Hotspot" et organisée par le programme de « Conservation International » dans le Pacifique, ainsi qu’à la réunion du groupe technique consultatif ("Technical Advisory Group") évaluant les projets soumis pour le quatrième appel ("4th round") à financement. Le CEPF est un fond mondial consacré à la conservation des écosystèmes (principalement terrestres) et à la sauvegarde des espèces menacées dans les 34 points-chauds de la biodiversité et destiné à la société civile (ONG, associations…). Les 6 principaux "donateurs" de ce fond d’un montant de 7 millions de dollars US sont la "World Bank", l’Agence française pour le Développement (AFD), Conservation International (CI), le "Global Environment Funds" (GEF), la Fondation John D. et T. MacArthur et le Gouvernement du Japon.

PHOTO 1 (cliché : JYM). Le site de la conférence (Hotel Novotel Suva) est situé dans la baie de Lami, près du port de Suva, avec une vue magnifique sur des îlots recouvert d'une forêt littorale dense avec des draperies de la liane ligneuse indigène Entada phaseoloides (Mimosaceae)...et des carcasses de bateaux échoués lors du dernier cyclone.

FIJI-Suva-7 juin 2011-islets

PHOTO 2 (cliché : JYM). Ouverture de la conférence par le ministre de l'environnement fidjien... le Colonel Samuela SAUMATUA !

FIJI-Suva-5-6 juin 2011-Opening session

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Les participants quittant la salle de réunion flottante... et mouvante en fonction de la houle.FIJI-Suva-5-6 juin 2011-meeting room

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). John WATKIN (CEPF, Washington) décrivant le financement CEPF. 

FIJI-Suva-5-6 juin 2011-John Watkin & CEPF

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Greg SHERLEY (UNEP, Apia) et président du TAG démontrant le mécanisme du Global Environment Fund pour les îles du Pacifique. 

FIJI-Suva-7 juin 2011-Greg & money

 

 

 

 

 

PHOTO 6 et 7 (cliché : JYM). Présentation des posters sur les espèces envahissantes dans les différents pays et territoires du Pacifique par les participants.

FIJI-Suva-5-6 juin 2011-poster session

 

 


 

FIJI-Suva-5-6 juin 2011-stop



 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Sortie sur le terrain en bateau à moteur.

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-Sia David Butler

PHOTO 9 (cliché : JYM). Vue de Mabualau, une île inhabité de 3.3 ha (390 m de long sur 130 de large) située à environ 7 km de la pointe Est de Viti Levu (Kamba Pt) mais occasionnellement fréquentée par les pêcheurs des villages voisins et de touristes  (l'hotel de luxe  "Toberua Island Resort" voisin y organise des visites).

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-view island



 

 

 

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). L'île est formée de calcaire soulevé pouvant atteindre 4-5 m de hauteur avec une forêt littorale de type "makatea". Au premier plan Karen AZEEZ et le Dr. Valerie HICKEY, Environmental Scientist de la "World Bank".

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-makatea forest-copie-1

PHOTO 11 (cliché : JYM). Panneau indiquant le programme de dératisation (contre Rattus exulans)  mené par "BirdLife Fiji" depuis 2008, financé par le CEPF avec la collaboration technique du Department of Conservation de Nouvelle-Zélande (DOC), le Pacific Invasive Initiative (PII)  et "Island Conservation" (http://www.pacificseabirdgroup.org/GrantReports/Seniloli_EradicationReportMabualauIsland.pdf).

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-panneau

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Site de nidification important pour les noddis Anous tenuirostris (environ 20 000 individus), les fous à pied rouge Sula sula (en photo) et les roussettes (Pteropus tonganus), l'île a été désignée comme un "Site of National Significance" aux îles Fidji.

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-fous pied rouge

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). La petite herbacée littorale Boerhavia tetrandra (Nyctaginaceae) aux fruits collants disséminés par les oiseaux marins d'île en île.

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-Boerhavia sp 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Sous-bois de la forêt littorale dominée par Pisonia grandis (Nyctagniaceae) et Neisosperma oppositifolia (Apocynaceae) avec Terminalia sp. (Combretaceae), Ficus spp. (Moraceae), Barringtonia edulis (Lecythidaceae), Dysoxylum (Meliaceae) et le très urticant Dendrocnide (Urticaceae) !

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-understorey makatea forest

PHOTO 15 (cliché : JYM). Serpent marin Laticauda colubrina ("Yellow-lipped sea krait", Hydrophiidae ou Elatidae) appelé également "Tricot rayé" en Nouvelle-Calédonie, devenu très commun sur l'îlot depuis l'éradication des rats. Prédateur de poisson extrêmement vénimeux mais pas agressif et plutôt craintif avec l'homme, cette espèce généralement nocturne s'accouple en mer mais vient pondre ses oeufs sur terre.

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-sea snake

 

 

26-30 juin 2011 : Expertise sur les Espèces Exogènes, Société minière Vale-NC & sortie terrain Chutes de la Madeleine, Province Sud (Nouvelle-Calédonie)

Participation à l'expertise du "Plan Opérationnel de Maîtrise des Espèces Exogènes" de la société minière Vale-NC, en collaboration avec Yohann SOUBEYRAN (Initiative "Espèces Exotiques Envahissantes" du Comité français de l'UICN http://www.especes-envahissantes-outremer.fr/) et d'un groupe de travail composé d'experts de la Direction de l'Environnement de la Province Sud (http://www.province-sud.nc/environnement/direction-de-lenvironnement-denv), IRD (http://www.ird.nc/), du SIVAP-DAVAR (http://www.davar.gouv.nc/portal/page/portal/davar/propos_davar/sivap), WWF (http://nouvelle-caledonie.wwf.fr/),  Institut Agronomique Calédonien (http://www.iac.nc/), Centre de Régulation des Gros Gibiers (http://www.biodiversite.nc/AICA-CREG-Centre-de-Regulation-des-gros-Gibiers_a181.html), Société Calédonienne d'Ornithologie (http://www.sco.asso.nc/) et de l'Observatoire de l'Environnement de Nouvelle-Calédonie (http://www.oeil.nc/observatoire/missions).

PHOTO 1 (cliché : JYM). "L'Usine du Grand Sud Vale-NC", anciennement appelée "Goro-Nickel" puis "Vale-INCO" (une usine pilote construite en 1999). "Vale" est un groupe brésilien, 2ème société minière au monde et 2ème plus grand  producteur mondial de nickel, employant 4000 employés en Nouvelle-Calédonie dont 1000 emplois directs et 250 entreprises en sous-traitance pour un investissement de 4,5 milliards de dollars US. L'objectif 2013 est de produire 60 000 t de nickel sous forme d'oxyde et 4500 t de cobalt sous forme de carbonate.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-panneau

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). vue de l'usine avec au premier plan Dacrophyllum verticillatum (Ericaceae), herbacée dressée endémique aux longues feuilles rassemblées au sommet de la tige. Environ 840 espèces de phanérogames ont été recensées sur l'aire d'emprise du projet et les bassins environnants comprenant la Plaine des Lacs et Prony avec un taux d'endémisme de 95% !

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-vue usine & e

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Explications données par le technicien Benoît NYIKEINE sur les mesures de quarantaine au port international de Prony construit en 2005 spécifiquement pour l'usine et recevant depuis 2007 des navires en provenance des Philippines, Thailande et Brisbane en Australie. 

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-visite port 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Essais de revégétalisation des talus par ensemencement hydraulique ("hydro-seeding") avec des graminées allochtones et des cypéracées endémiques.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-revégétalis

 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Test de rhizocompostage des boues d'épuration avec l'herbacée endémique Flagellaria neocaledonica (Flagellariaceae) afin de la substituer au ""roseau" Phragmites australis (Poaceae) potentiellement envahissante dans les zones humides.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-Flagellaria 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Pluchea odorata (Asteraceae), plante introduite très envahissante en Nouvelle-Calédonie, planté ou maintenu près du réfectoire de la base-vie !

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-Pluchea réfe 

 

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Fougère arborescente Cyathea cf. cooperi (Cyatheaceae), potentiellement envahissante en Nouvelle-Calédonie, plantée comme ornementale près des baraquements.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-Cyathea 

 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Rainette verte et dorée Litoria aurea ("green and golden swamp frog", Hylidae) cachée dans une Broméliacée cultivée. Cette grenouille originaire de la côte sud-est d'Australie -où elle est considérée menacée- aurait été introduite en Nouvelle-Calédonie au 19ème siècle (présente sur la Grande Terre, l'île des Pins et les îles Loyauté) ainsi qu'en Nouvelle-Zélande et au Vanuatu. Carnivore ayant un régime alimentaire large (dont le scinque endémique Caledoniscincus austrocaledonicus), son impact sur la biodiversité néo-calédonienne est encore peu documenté.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-grenouille da

PHOTO 9 (cliché : JYM). Groupe de travail sur une zone complètement déboisée et faisant l'objet de tests de revégétalisation.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-team

 

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Vue des bassins de rétention des sédiments après extraction des minéraux. L'emprise totale du projet sur 30 ans est de 1900 ha dont 700 pour la mine. Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-Bassin de ré

 

 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Le Dr. Stephan McCOY en charge de la restauration écologique à Vale-NC. Créée en 1996, la pépinière a déjà produit 320 000 plants en 2009 avec l'objectif de produire 500 000 plants chaque année.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-Stephan

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Germination de graines de ? (Myrtaceae), l'une des 190 espèces multipliées en pépinière. 

 Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-plantations p

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). La Réserve naturelle provinciale de la Madeleine couvre 400 ha de "maquis minier" (sols latéritiques ultrabasiques riches en métaux comme le Fer, Chrome, Nickel et pauvres en éléments nutritifs) comprenant 168 plantes vasculaires appartenant à 53 familles botaniques différentes.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-entréeNlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-panneau réserv 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Les chutes avec au premier plan Neocallitropsis pancheri (Cupressaceae) dont le bois contient une huile essentielle fixatrice de parfum, ce qui lui valut d'être surexploités entre les deux guerres.  L'espèce est actuellement protégée.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-Chutes Madelein

PHOTO 15 (cliché : JYM). Amemya scandens (Loranthaceae), plante hémi-parasite.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-Amemya scandens

 

PHOTO 16 (cliché : JYM). Inflorescence de Megastylis gigas (Orchidaceae) commune.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-orchidée

 

 

 

 

PHOTO 17 (cliché : JYM). Nepenthes vieillardii (Nepenthaceae), liane carnivore à urne. Une autre plante endémique carnivore, Drosera neocaledonica (Droseraceae) est inféodée aux milieux marécageux.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-plante carniv 

PHOTO 18 (cliché : JYM). Fruits verts de Tabernaemontana cerifea(Apocynaceae).

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-Ochrosia

 

 

 

 

 

 

PHOTO 19 (cliché : JYM). Scaevola beckii (Goodeniaceae)

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011- Scaevolaa beck

 

 

 

PHOTO 20 (cliché : JYM). Leptecophylla (syn. Styphelia) longistylis (Ericaceae)

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-Styphelia longi

 

 

 

 

 

PHOTO 21 (cliché : JYM). Bikkia campanulata (Campanulaceae).

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-Bikkia campanul

 

PHOTO 22 (cliché : JYM). Lichens Cladia retipora (Cladoniaceae) formant des tapis blancs sur le sol du maquis.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-champignon

 

 

 

 

 

PHOTO 23 (cliché : JYM). Panneau indiquant le programme de restauration du site initié en 1998 avec plus de 10 000 plants d'espèces endémiques.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-panneau zone de 

 

PHOTO 24 (cliché : JYM). Parmi les espèces replantées, Dacrydium guillauminii (Podocarpaceae), restreinte aux abords des rivières et des lacs.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-Dacrydium

 

 

 

 

PHOTO 25 (cliché : JYM). "Bois bouchon" Retrophyllum minor (Podocarpaceae) - au tronc épaissi à la base et au bois léger autrefois utilisé pour la confection des bouchons - se développant les pieds dans l'eau et extrêmement sensible aux feux. 1200 individus ont été replantés dans la réserve en 1999.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-bois bouchon 

 

 

 

 

 

PHOTO 26 (cliché : JYM). Plantation d'Araucaria columnaris (Araucariaceae) effectuée par la Direction du Développement Rural de la Province Sud en 2008 avec régénération de pin des Caraïbes Pinus caribaea provenant de peuplements voisins. L'autre espèce communémment plantée en sylviculture est le "kaori" Agathis lanceolata (Araucariaceae).

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-Araucaria plant

  

06 et 12 juillet 2012 : Sorties terrain Pic Vert & mont Marau, Tahiti Nui (Société)

Sorties sur le terrain avec Miakoti KELETOLONA, étudiante en Licence 3 "Sciences de la Vie et de la Terre" à l'Université de Polynésie française, en stage pour une étude sur le système de reproduction des espèces du genre Melicope (Rutaceae) endémiques de Tahiti et des Marquises, décrites comme étant dioïques, monoïques ou à fleurs bisexuées.

PHOTO 1 (cliché : JYM) : vue sur l'une des crêtes à fougère Dicranopteris linearis (Gleicheniaceae) menant au mont Marau à partir de la vallée de Tipaerui, et des vallons boisés envahis par le miconia et le tulipier du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae).

Tahiti 6 juillet-2011-vue crête

PHOTO 2 (cliché : JYM) : sous-bois de forêt naturelle ombrophile ("forêt de nuages") vers 1100 m d'altitude, relativement intacte.

Tahiti 6 juillet-2011-sous-bois forêt nuages 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 3 (cliché : JYM) : Graines de Gahnia schoenoides (Cyperaceae), grande herbacée endémique de la Société communément trouvée en zone ouverte comme pionnière héliophile. 

Tahiti 6 juillet-2011-Gahnia 

PHOTO 4 (cliché : JYM) : Plantule de Coprosma taitensis var. taitensis (Rubiaceae), petit arbre endémique de la Société, aux feuilles fortement attaquées par les charançons endémiques Rhyncogonus sp. (Curculionidae). 

Tahiti 6 juillet-2011-Coprosma

 

PHOTO 5 (cliché : JYM) : Tuberolabium papuanum (syn. Trachoma societatis), une petite orchidée indigène épiphyte aux populations parfois importantes mais très localisée à Tahiti.

Tahiti 6 juillet-2011-Tachoma societatis Tuberolabium papun

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM) : Fleurs (hermaphrodites ou fonctionnellement femelles à 4 étamines courtes) et fruits verts d'un Melicope cf. bracteata (Rutaceae) endémique de la Société (Tahiti, Bora Bora, Raiatea ?) et des Australes (Raivavae), échantillonné au mont Marau vers 850 m d'altitude.

Tahiti-Mont Marau-12 juillet-2011-Melicope fleurs femelles 

  Tahiti-Mont Marau-12 juillet-2011-Melicope fruits verts

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM) : Miakoti prélevant des fleurs sur une branche collectée sur un grand arbre de Melicope cf. bracteata pouvant atteindre 10 à 12 m de hauteur dans les vallons humides.

Tahiti-Mont Marau-12 juillet-2011-Miakoti & Melicope 

PHOTO 9 (cliché : JYM) : Fleurs (à 8 étamines, 4 antésépales et 4 antépétales) et fruits verts de Melicope cf. tahitensis, espèce aux inflorescences, pétioles et dessous de feuilles à pilosité prononcée (ce qui la distingue deM. lucida aux feuilles glabres), sur crête ouverte et ventée au mont Marau vers 1300 m d'altitude. Les deux taxons morphologiquement proches peuvent présenter des feuilles unifoliées ou trifoliées, parfois coriaces à bordure du limbe révolutée, et avec des petites auricules à la base des feuilles. Tahiti-Mont Marau-27 janv 2006-Melicope sp. infl 

PHOTO 10 (cliché : JYM) : invasion progressive des bords de route menant au mont Marau par l'herbacée lianescente et épineuse Mimosa diplotricha var. diplotricha (syn. M. invisa, Mimosaceae), introduite dans les années 50 à Tahiti, aujourd'hui observée jusqu'à 900 m d'altitude.

Tahiti-Mont Marau-12 juillet-2011-Mimosa invisa diplotricha 

 

 

 

 

 

 

 

 

14-15 juillet 2011 : Sortie terrain piton de Pirae, Tahiti Nui (Société)

Sortie sur le terrain avec les membres de l'association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati a Taua a Hiti Noa Tu" (Elie et Zaza POROI, Christian MALINOVSKI, Frère Maxime CHAN, Théo GUILLOUX, Ravahere TAPUTUARAI), l'entomologiste David HEMBRY et la "fire ecologist" Erica NEWMAN (doctorants, Université de Californie à Berkeley), avec une nuit passée dans la "cabane" d'Henri JAY, située à 735 m d'altitude en haut du col du Tahara'a (commune de Mahina).

PHOTO 1 (cliché : JYM) :  vue sur le mont Orohena (2241 m) et les hauts plateaux de Faufiru situés en contrebas et au fond de la vallée de la Tuauru, depuis la crête sommitale menant au piton de Pirae (1479 m) et au mont Aorai (2066 m).

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-vue Orohena

PHOTO 2 (cliché : JYM) : grand arbre Hernandia moerenhoutiana subsp. campanulata (Hernandiaceae) partiellement défolié, devenu extrêmement rare dans des vestiges de forêt naturelle mésophile à hygrophile de moyenne altitude à Tahiti comme Alphitonia zizyphoides (Rhamnaceae) et Zanthoxylum nadeaudii (Rutaceae), endémique de la Société, également trouvés sur le site en zone semi-ouverte vers 850 m d'altitude.

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Hernandia défolié

PHOTO 3 (cliché : JYM) :  Fruits verts de Psychotria tahitensis (Rubiaceae), arbuste endémique de Tahiti encore relativement commun en sous-bois de forêt hygrophile à ombrophile entre 600 et 800 m à Neonauclea forsteri (Rubiaceae), Weinmannia parviflora (Cunoniaceae), Cyathea spp. (Cyatheaceae)  non envahie par Miconia calvescens (Melastomataceae), le tulipier du Gabon Spathodea campanulata ou le petit arbre Tecoma stans (Bignoniaceae).

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Psychotria fruits ver

 

PHOTO 4 (cliché : JYM) : (ré-)ouverture du sentier sur une crête à fougère indigène Dicranopteris linearis (Gleicheniaceae) entre 900 et 1000 m d'altitude, avec de rares petits arbres ou arbustes Metrosideros collina (Myrtaceae), Glochidion taitense (Euphorbiaceae), Coprosma taitensis (Rubiaceae) et Vaccinium cereum(Ericaceae).

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Rava sur crête anuhe

PHOTO 5 (cliché : JYM) : sous-bois d'un vallon sous-crêtal humide et frais vers 935 m d'altitude, à fougères arborescentes Cyathea spp. (C. affinisC. medullaris et C. epaleata) et grande fougère Asplenium australasicum(Aspleniaceae), dominé par les petits arbres endémiques Astronidium sp. (Melastomataceae), Ascarina polystachya (Chloranthaceae) et Ixora cf. orohenensis (Rubiaceae).

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-sous-bois vallon fore 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM) : Inflorescence de Octarrhena (syn. Phreatiamyosorus (Orchidaceae), petite orchidée indigène épiphyte en vestige de forêt mésophile à Fagraea berteroana (Loganiaceae), Allophyllus rhomboidalis,Pisonia tahitensis (Nyctaginaceae) et rare Zanthoxylum nadeaudii (Rutaceae). 

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Phreatia fleurs 

PHOTO 7 (cliché : JYM) : Mousse épiphyte en sous-bois sombre de ravin humide.

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-bryophytes

 

PHOTO 8 (cliché : JYM) : Boutons de Psychotria speciosa (Rubiaceae), une variété de cette espèce endémique de Tahiti à inflorescence pauciflore, grandes fleurs blanches sessiles à calice foliacé, nouvellement découverte vers 1150 m en sous-bois de forêt de nuages envahie par miconia.

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Psychotria speciosa b

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM) : Fruits verts de Psychotria cf. grantii (Rubiaceae), petit arbuste endémique de Tahiti rare en sous-bois de forêt ombrophile vers 1100 m d'altitude.Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Psychotria cf. granti 

PHOTO 10 (cliché : JYM) : Petite fougère indigène Tmesipteris gracilis (Tmesipteridaceae ou Psilotaceae), parfois très commune en épiphyte sur stipe de fougère arborescente Cyathea sp. (Cyatheaceae).

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Tmesipteris dense

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM) : Diplazium ellipticum (Dryopteridaceae), grande fougère terrestre endémique de Tahiti et Moorea.

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Diplazium sp.

 

 

 

 

 

 

 

 

 PHOTO 12 (cliché : JYM) : Fruits ouverts de Geniostoma astylum (Loganiaceae), arbuste à petit arbre endémique de Tahiti et Moorea, rare sur crête ouverte.

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Geniostoma fruits ouv

 

PHOTO 13 (cliché : JYM) : Meryta cf. lanceolata (Araliaceae), petit arbre endémique de Tahiti et Moorea, très rare sur crête et vallon suspendu vers 1140 m d'altitude.

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Meryta sp. 

 

 

 

 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM) : Grevillea robusta (Proteaceae) planté sur la crête sommitale vers 1180 m d'altitude près d'une ancienne "cabane" construite par Maurice JAY dans les années 1950 !

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Grevillea robusta

 

 

 

PHOTO 15 (cliché : JYM) :  Vue sur la "piste des 1000 Sources" tracée sur le flanc Est de la vallée de la Tuauru et pente sous-crêtale colonisée par les fougères arborescentes Cyathea spp. (Cyatheaceae) au premier plan. 

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-pente à Cyathea

 

 

17-21 juillet 2011 : Sortie terrain mont Fairurani, Mo'orea (Société)

Sortie sur le terrain avec Elie POROI (Association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati"), David HEMBRY (entomologiste, doctorant à l'University of California at Berkeley) et Erica NEWMAN ("fire ecologist", doctorante à UC Berkeley) au mont Fairurani (741 m) situé sur la côte nord-est de l'île de Mo'orea afin d'y étudier la succession végétale après l'incendie de novembre 2008 qui a détruit environ 200 ha de végétation entre 500 et 720 m d'altitude. Il s'agit de notre 5ème ascension (la première en septembre 1997 avec le botaniste Jacques FLORENCE et Teva MARUHI de l'IRD, puis en janvier 2005 avec Jean-François BUTAUD et Ravahere TAPUTUARAI, en août 2006 avec Jacques, Teva, Ravahere et Sylvain MARTINEZ pour l'installation de placettes permanentes, et en août 2009 avec Ravahere et Marie FOURDRIGNIEZ pour la prospection des sommets et des vallons suspendus dans le cadre du programme "Moorea Biocode") ayant permis un inventaire floristique approfondi du site avant et après cette perturbation anthropique exceptionnelle et de grande ampleur.

PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue sur le mont Te Arai (772 m) et le fond de la vallée de Maharepa (rivière Papeahi) à partir de la crête menant au Fairurani, avec en arrière plan à droite le mont Rotui (899 m), et à gauche le mont Mou'aputa (830 m), le Tohi'e'a (1207m) accrochant les nuages, qui constituent les trois plus hauts sommets de l'île.

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-vue sur Mt Tearai, Moua

 

PHOTO 2 et 3 (cliché : JYM). Vue du sommet vers 720 m d'altitude avec son antenne parabolique en 1997, et comparaison avec 2011 : les arbres endémiques Glochidion nadeaudii (Euphorbiaceae) et indigènes Crossostylis biflora (Rhizophoraceae) abritant la seule population connue de l'orchidée indigène Tuberolabium papuanum de l'île de Mo'orea ont complètement brûlé. 

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-antenneMoorea antenne Fairurani & station Tuberolabium sept 1997

 

 

 

 

PHOTO 4, 5 et 6 (cliché : JYM). Comparaison entre 2006 (avant l'incendie), 2009 (un an après) et 2011 (trois ans après) de la végétation de crête encerclant un vallon boisé et humide en contrebas du sommet avec l'antenne 

Moorea-Fairurani-10 août 2006-vue vallon Miconia et MahareMoorea-Fairurani-3-4 aout 2009-crête brûlée & vallon 

 

 

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-vue vallon Corymborkis

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Colonisation de la crête brûlée par l'herbacée pérenne stolonifère indigène Dianella intermedia (Hemerocallidacceae) auparavant rare dans les formations à fougère indigène Dicranopteris linearis(Gleicheniaceae) et petit arbre indigène Metrosideros collina (Myrtaceae). 

Moorea-j19-21uillet-2011-Fairurani-Dianella recolonisation

 

 

 

PHOTO 8 et 9 (cliché : JYM). Jeune plant de Pittosporum taitense (Pittosporaceae) dans une lande herbeuse dominée par Emilia spp. (Asteraceae) et quelques touffes de la grande graminée Miscanthus floridulus (Poaceae). Parmi les autres rares espèces ligneuses endémiques ayant colonisé la zone brûlée figure également Macaranga attenuata (Euphorbiaceae) et Commersonia bartramia var. tahitensis (Malvaceae).

 Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-plantule Pittosporum 

 

 

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-Commersonia fl & fr 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Fruit mûr (baie) de Melastoma malabathricum (syn. M. denticulatum, Melastomataceae), un petit arbuste aux graines activement disséminées par les passeriformes introduits Zosterops lateralis, seuls oiseaux frugivores sur le site.

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-Melastoma denticulatum

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). David et Erica dans l'une des sept placettes d'étude de 100 m² installée en zone anciennement brûlée, estimant le recouvrement des herbacées (principalement les fougères indigènes Dicranopteris linearis et Nephrolepis hirsutula) et la régénération des ligneux dans des quadrats de 1 m².

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-David & Erica quadrat

 

 

 

 

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Crosse et jeunes frondes de la grande fougère indigène Blechnum capense(Blechnaceae) ayant apparemment survécu au feu grâce à son rhizome persistant. 

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-Blechnum capense

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Inflorescence de Machaerina bidwillii (Cyperaceae) une herbacée indigène pérenne formant de petites touffes, très rare sur le site. 

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-Machaerina infl

 

 

 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Rejets de souche d'un petit arbre brûlé d'Ixora mooreensis (Rubiaceae), également observés chez les petits arbres indigènes et endémiques Metrosideros collina (Myrtaceae), Astronidium sp. (Melastomataceae), Weinmannia parviflora (Cunoniaceae), Alstonia costata (Apocynaceae) ou Tarenna sambucina (Rubiaceae), qui se révèlent être de bons "resprouters". Les arbres comme Fagraea berteroana(Loganiaceae), Meryta lanceolata (Araliaceae) et les fougères arborescentes Cyathea affinis (Cyatheaceae) n'ont eux pas survécu. Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-Ixora sp. reprise  

PHOTOS 15 (cliché : JYM). Inflorescence du santal Santalum insulare var. raiateense (Santalaceae), petit arbre endémique des îles de Raiatea et Moorea (Société) présentant de nombreux rejets de souches après l'incendie. Ce taxon serait apparemment adapté aux feux d'origine naturelle (espèce dite "pyrophile" ou "pyrophyte").

 Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-Santalum insulare fleur 

 

 

 

 

PHOTO 16 (cliché : JYM). Capture d'un "Cent-pied" Scolopendrina subspinipes (Myriapodes) sous la bâche ayant servi de campement pour les 3 jours de mission. Ce prédateur d'insecte est particulièrement commun dans les souches d'arbres brûlés et sous les branches mortes au sol. Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-cent pied & Elie 

 

 

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 19:28

janvier 2011 : exposition Théodore Monod, Muséum national d'Histoire naturelle, Paris (France)

Exposition en hommage à Théodore MONOD, éminent professeur du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, dont le dixième anniversaire de sa disparition en 2010 (voir mon propre hommage sur http://www.li-an.fr/jyves/Meyer_2002_Plant_Talk_Theodore_Monod.pdf) a coïncidé avec "l'Année internationale pour la Biodiversité". Le panneau explicatif de l'exposition indique que "tout au long de sa carrière et au-delà, il a énormément contribué aussi bien à la connaissance qu'à la défense de la biodiversité. Méhariste bien connu, on sait parfois moins qu'il est avant tout un naturaliste, docteur en sciences naturelles, spécialiste des crustacés, entré au Museum comme préparateur stagiaire en mars 1922 et nommé professeur en 1942 dans le laboratoire des pêches et productions animales d'origine coloniale". 

PHOTO 1 (cliché : JYM). L'exposition qui s'est tenue entre le 27 octobre 2010 et le 17 janvier 2011 dans l'espace exposition du Cabinet d'Histoire du Jardin des Plantes se voulait être une "évocation de quelques unes des facettes de son activité précoce et multiforme de sa passion du monde vivant". Nous y avons découvert la facette humoristique du célèbre scientifique et humaniste...

France-Paris-janvier 2011-affiche Th Monod 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Parmi les dons faits par sa famille et issus de ses archives scientifiques et personnelles figure ce carnet de "Notes d'un Naturaliste" écrit à l'âge de 15 ans ! 

France-Paris-janvier 2011-carnet Th Monod  

PHOTO 3 (cliché : JYM). Un aperçu de son matériel de terrain (microscope optique -et antique-, marteau de géologue, filet à papillons pour la capture des insectes) et les passeports successifs de la très longue (80 années !) carrière du naturaliste et voyageur.

France-Paris-janvier 2011-matériel Th Monod 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Flacons contenant les spécimens de quatre espèces de crabes collectés et décrits par Théodore MONOD entre 1946 et 1956.

France-Paris-janvier 2011-specimens Th Monod 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Journal de bord satyrique écrit en 1948 lors de la mission -longue et ennuyante- de plongée en bathyscaphe au large de Dakar avec le célèbre professeur Auguste PICCARD, explorateur et inventeur.

France-Paris-janvier 2011-chronique Th Monod 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Dessin (aquarelle et encre sur papier) réalisé par son frère Samuel MONOD sous le pseudonyme de Maximilien VOST, illustrant de façon humoristique et particulièrement critique envers les institutions académiques, la soutenance de thèse de Théodore MONOD, intitulé "Et l'on dit qu'il n'y a pas de progrès"...

France-Paris-janvier 2011-dessin Th Monod 

 

16 février 2011 : sortie terrain "A l'Ecole de la Forêt", vallée Opunohu, Mo'orea (Société)

Sortie sur le terrain organisée sur l'île de Mo'orea dans le cadre du séminaire "A l'Ecole de la Forêt" avec environ 90 enseignants de SVT, Histoire-Géographie, Technologie, conseillers pédagogiques et directeurs d'école du premier et du second degré. Ce séminaire fait suite à celui sur la biodiversité organisé en 2010, toujours sous l'impulsion du Ministère de l'Education, l'Enseignement Supérieur et la Recherche avec la collaboration de la Direction des Enseignements Primaires (DEP) et Secondaires (DES) et de la Délégation à la Recherche. Pour 2011, déclarée "Année internationale des Forêts" par les Nations Unies (http://www.un.org/en/events/iyof2011/), les conférences plénières et ateliers de travail qui se sont déroulés à l'Ecole Normale Mixte (15-17 février) ont porté sur les forêts du monde, le cycle du carbone (flux et stock), les services et produits de la forêt, la dynamique forestière (succession, colonisation, dissémination), la description des forêts naturelles en Polynésie française, la sylviculture et la gestion forestière, la conservation des plantes et de leurs habitats, l'analyse spatiale des paysages et l'érosion et les risques naturels, avec des intervenants du département Forêt et Gestion de l'Espace Rural (FOGER) du Service du Développement Rural, du Service de l'Urbanisme, de la Direction de l'Environnement, de l'IRD et de l'Université de Polynésie française.

PHOTO 1. La pochette du séminaire avec au dos la carte du domaine territorial d'Opunohu géré par le SDR.

Ecole Forêt 2011  

PHOTO 2 (cliché : Matai DEPIERRE, Direction de l'Environnement). "El Commandante" donnant les consignes à l'un des deux groupes de 45 participants sur le parking du Belvédère pour les deux heures de découverte des forêts naturelles ("primaires") et anthropisées ("secondaires") le long du sentier du "Col des Trois Cocotiers".

JYM & Rava (Matai) 

PHOTO 3 (cliché : Matai DEPIERRE, Direction de l'Environnement). Analyse du paysage par Ravahere TAPUTUARAI, "guide" pour l'un des trois sous-groupes. Parmi les thèmes abordés, l'étagement des séries de végétation dans les îles volcaniques hautes en fonction des facteurs abiotiques, les principaux types d'habitats naturels et anthropiques, la structure (ou physionomie), composition et dynamique de la forêt et des exemples d'interactions plantes-animaux.

Rava & participants 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : Matai DEPIERRE, Direction de l'Environnement). Les deux autres "guides" Robin POUTEAU (Université de Polynésie française) et Marie FOURDRIGNIEZ lors de la visite de la scierie privée de M. NARDI, illustrant les difficultés de la filière bois en Polynésie française (exploitation locale versus importation d'essences actuellement plantées comme le Pin des Caraïbes Pinus caribaea, le teck Tectona grandis ou les acajous Swietenia spp.).

Robin & Marie (Matai) 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Présentation de l'association "Te Pu 'Atiti'a" (http://moorea.berkeley.edu/outreach/atitia/) qui vise à promouvoir  et préserver le patrimoine bioculturel de l'île de Mo'orea, par Hinano MURPHY au "fare pote'e" (maison de réunion) situé près de la station de recherche biologique Richard Gump, antenne de l'University of California at Berkeley, et en présence de quelques anciens "tahu'a" (experts traditionnels) locaux.

Hinano Murphy (Matai) 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Les "séminaristes" très attentifs à l'exposé sur les valeurs culturelles des plantes et leurs utilisations traditionnelles et les relations entre éducation et recherche.

participants Te Putiatia (Matai) 

 

 

 

 

 

1-3 mars 2011 : Moorea Biocode Annual Meeting, San Francisco (USA)

Réunion annuelle des principaux participants au programme de recherche "Moorea Biocode Project" (2008-2011), financé par la "Fondation Moore" à hauteur de 5,4 millions de dollars USD. Ce programme vise à faire l’inventaire de toutes les espèces animales et végétales, terrestres et marines, non microbiennes, de l’île de Moorea, et de fournir une séquence génétique servant d’identifiant pour l’ensemble des taxons collectés. Environ 300 scientifiques américains, français et locaux ont participé à ce programme entre 2007 et 2010, afin de prospecter les récifs coralliens jusqu’aux plus hauts sommets des montagnes, et alimenter la base de données génétique (http://www.mooreabiocode.org/). Le bilan provisoire (plus de 32 700 échantillons collectés) révèle que la biodiversité terrestre et marine de l'île de Mo'orea dépasse les 6 000 espèces, dont 250 algues, plus de 300 mousses, 800 vertébrés et invertébrés terrestres, 777 vertébrés marins, 1077 plantes vasculaires et au moins 3 000 invertébrés marins dont l'inventaire est encore loin d'être terminé ! 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Les participants à cette réunion annuelle ("Biocode investigators and invited guests") devant le bâtiment de la "Gordon and Betty MOORE Foundation" à Palo Alto, avec la présence de Moana GREIG, Ministre de l'Education, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche et de Priscille Tea FROGIER, Déléguée à la Recherche du gouvernement de Polynésie française.

California-mars 2011-Moorea Biocode Participants Annual Mee 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Gustav PAULAY (Natural History Museum of Florida) révélant à la fois la grande diversité des invertébrés marins et les difficultés pour réaliser un inventaire complet (seul 50% des espèces auraient été échantillonnées).

California-mars 2011-Gustav & Chris 

 

PHOTO 3  (cliché : JYM). Craig MORITZ (UC Berkeley) présentant les données génétiques sur les geckos et reptiles de Moorea,  notamment que l'espèce Gehyra oceanica (le lézard jaune ou "mo'o-rea") est vraisemblablement composée de deux taxons à partir des résulats obtenus sur l'ADN mitochondrial.

California-mars 2011-Craig Moritz 

 

PHOTO 4  (cliché : JYM). Russ SCHMITT du "Moorea Coral Reef LTER" (le complexe récifal et lagonnaire de Moorea est devenu le depuis 2004 le 26ème site du réseau "Long Term Ecologial Research" mis en place par la "National Science Foundation" pour  étudier des processus écologiques sur de longues périodes) présentant les études menées sur la résilience des écosystèmes coralliens à Mo'orea face aux perturbations liées au changement globaux et locaux (augmentation de la température et acidification des océans, invasion par les macro-algues et l'étoile de mer carnivore Acanthaster planci).

California-mars 2011-Russ  

PHOTO 5 (cliché : JYM). Hannah STEWART (Fisheries and Oceans Canada, Marine Ecosystems & Aquaculture Division) expliquant comment l'algue brune proliférante Turbinaria ornata (Phaeophyceae) servirait de refuge et vecteur de dispersion de vertébrés et invertébrés marins associés à ses radeaux flottants ("sea rafts").

California-mars 2011-Hannah & Turbinaria 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Discours de bienvenue du "Vice-Chancellor for Research" de l'Université de Californie à Berkeley.

California-mars 2011-Vice-Chancellor 

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Le projet "One Cubic Foot" financé par la "National Geographic Society" a permis au photographe David LITTSCHWAGER d'étudier deux sites à Moorea (l'un sur la barrière récifale, l'autre en forêt humide de moyenne altitude) en 2010 (http://ngm.nationalgeographic.com/2010/02/cubic-foot/wilson-text).

California-mars 2011-One Cubic Foot 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Chris MEYER (Smithsonian Institution, Washington) et ? transportant  le panneau illustrant la diversité en organismes marins dans le "One Cubic Foot" au siège de Google ("Google Headquarters") à Mountain View dans la célèbre "Silicon Valley".

California-mars 2011-Chris & poster 

 

 

 

 

   

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Affiche annonçant l'exposition au siège de Google : entre art, science et dîner convivial !

California-mars 2011-Art of Barcoding 

 

 

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Le ministre de l'Education, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en compagnie de l'artiste Joseph ROSSANO devant ses oeuvres (http://www.ontariogenomics.ca/JosephRossano/bold-moorea).

California-mars 2011-Moana & Joseph Rossano 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). L'une des nombreuses scultures des jardins fleuris du siège de Google à allure de campus universitaire, représentant apparemment une chaîne alimentaire assez inhabituelle !

California-mars 2011-Food chain

 

4 mars 2011 : Field trip Point Lobos State Reserve, California (USA)

Sortie sur le terrain à la Réserve d'Etat de la Pointe Los Lobos (originellement appelée en espagnol "Punta de los Lobos Marinos" soit "la pointe des loups de mer") situé au sud de la Baie de Monterey et de la ville de Carmel à 2h30 de voiture de San Francisco, guidé par Erica SPOTSWOOD et David HEMBRY (à l'origine de l'identification de toutes les espèces végétales et animales observées), étudiants en thèse de doctorat à l'University of California at Berkeley (USA), et le Dr. Issei OHSHIMA, post-doctorant au "National Institute for Basic Biology" de Okazaki (Japon).

PHOTO 1 (cliché : JYM). Considéré comme le joyau des parcs de l'Etat de Californie ("Jewel of California State Park System"), Point Lobos attire chaque année plus de 300 000 visiteurs ! Le site acheté dès 1898 par un certain A.M. ALLAN pour sa protection a été intégré dans le système des parcs en 1933. En 1960, 775 acres de surface maritime y ont été rajoutés pour en faire actuellement l'une des réserves maritimes la plus importante des Etats-Unis, la "Point Lobos State Marine Reserve".

California-mars 2011-Point Lobos 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Petit centre d'information de la réserve avec ses guides bénévoles ("volunteers") de la "Point Lobos Association" (http://www.pointlobos.org/), une ONG travaillant en collaboration avec le "California Department of Parks and Recreation" gérant le site.

California-mars 2011-information 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Baie et falaise maritime de Whalers Cove (ancienne station de chasse à la baleine entre 1862 et 1879), avec au premier plan l'arbrisseau Baccharis pilularis ("Coyote bush", Asteraceae), espèce très commune en Californie, et au second plan une relique de forêt naturelle à Pin de Monterey Pinus radiata (Pinaceae). Les roches sédimentaires datent d'au moins 55 millions d'années. California-mars 2011-vue baie 

 

California-mars 2011-pine & sea cliff 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Le phoque Phoca vitulina ("Harbor seal") fait partie des mammifères marins facilement observables dans les eaux de la réserve, avec la loutre de mer Enhydra lutris nereis ("Southern sea otter") et le lion de mer Zalophus californianus ("California sea lion"), anciennement chassés dans la baie. Les baleines à bosse Megaptera novaeangliae et baleines bleues Balaenoptera musculus sont visibles au printemps et en été.

California-mars 2011-phoques sea lions 

California-mars 2011-seal furs 

 

 

 

 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Geai buissonnier Aphelocoma californica ("Western scrub-jay"), l'un des nombreux oiseaux terrestres (colibri, passereau, faucon, vautour, héron) et marins (goëlands, cormorans, pélicans, échassiers, canards) fréquentant le site. Parmi les insectes figurent également le papillon monarque ("Monarch butterfly") aux ailes orangées abondant entre octobre et mars.

California-mars 2011-Blue jay 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Ceanothus sp. (Rhamnaceae) aux inflorescences à fleurs bleu iridescent. Ce genre nord-américain comprend environ 50 espèces avec un centre de diversification dans la Province floristique de Californie. 

California-mars 2011-blue flowers 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Forêt de Cyprès de Monterey ("Monterey Cypress" Cupressus macrocarpa, Cupressaceae), conifère endémique de la côte californienne, dont seules deux populations naturelles existent sur la péninsule de Monterey. Leur répartition s'est fortement réduites avec les changements climatique des dernières 15 000 années. 

California-mars 2011-Cypress sous-boisCalifornia-mars 2011-Cypress fruits 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). "Poison Oak" Toxicodendron diversilobum (Anacardiaceae), arbrisseau extrêmement irritant pour la peau en raison d'huiles volatiles allergisantes.

California-mars 2011-Posion Oak 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Tapis de l'herbacée crassulescente aux feuilles bleu-argentées Dudleya cf. caespitosa ("Bluff lettuce", Crassulaceae) sur falaise rocheuse. La couleur orangée sur les pins est du à la présence d'une algue verte aux pigments carotènoïdes.

California-mars 2011-cliff plant 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Erigeron glaucus ("Seaside daisy", Asteraeae) avec au second plan Bird Island.

California-mars 2011-Asteraceae & bird island 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Eschscholzia californica ("California poppy", Papaveraceae), fleur symbole de l'Etat de Californie.

California-mars 2011-orange flower 

 

 

 

 

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Mimulus aurantiacus ("Sticky monkey flower", Scrophulariaceae).

California-mars 2011-sticky monkey flower 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Iris douglasiana (Iridaceae), autre espèce indigène.

California-mars 2011-purple flower 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM).

California-mars 2011-flower 1 

 

PHOTO 15 (cliché : JYM). Rosette de Dudleya sp. (Crassulaceae) en végétation littorale ("coastal strand") caratéristique des côtes californiennes.

California-mars 2011-succulent 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 16 (cliché : JYM). Invasion par Carpobrotus edulis ("iceplant" ou "griffe de sorcière") sur les falaises maritimes.

California-mars 2011-Carpobrotus 

PHOTO 17 (cliché : JYM). Plage de sable blanc (d'origine granitique !) et eau turquoise de China Cove avec au premier plan une forêt de pins dominée par le "Monterey pine" Pinus radiata (Pinaceae), une espèce avec une aire naturelle de distribution très restreinte : seules trois populations sur la côte californienne et deux autres sur les îles de Cedros et Guadalupe au large de la Côte du Pacifique de Baja (Mexique).

California-mars 2011-baie bleu lagon 

 

PHOTO 18 (cliché : JYM). Algues mortes échouées sur la plage (dont le "Bull kelp" Nereocystis lutkeana au stipe en forme de longs tubes creux). Ces "wracks" hébergent une communité de crustacés et d'insectes qui servent de nourriture aux oiseaux terrestres insectivores.

California-mars 2011-tube algae  

 

 

 

 

PHOTO 19 (cliché : JYM). Issei, David et Erica comparant les illustrations et identifications des oiseaux d'Amérique du Nord sur deux guides sur les oiseaux de l'Amérique du Nord ("Peterson, 1990" et "Sibley, 2000"). Une liste complète des plantes vasculaires de Los Lobos est accessible sur le site du "Monterey Bay Chapter of the California Native Plant Society (http://www.montereybaycnps.org/lists/PointLobosStateReserve.pdf).

California-mars 2011-Erica & Dave bird guides comparison 

 

 

6 avril 2011 : sortie terrain mont Marau, Tahiti Nui (Société)

 

Sortie sur la route menant au mont Marau (culminant à 1493 m) pour l'étude des taxons endémiques de Tahiti appartenant au genre Psychotria (Rubiaceae) particulièrement diversifié en Polynésie française avec 27 espèces décrites (et une demi-douzaine restant à décrire !), notamment du "groupe speciosa à grandes fleurs" : collecte de fleurs pour l'étude morphologique, d'échantillons de feuilles pour une analyse phylogénétique et suivi de la phénologie (floraison et fructification). Le botaniste Jean NADEAUD avait distingué, dans sa flore de Tahiti publiée en 1873, quatre variétés de P. speciosa (var. A. calyx foliaceus, var B. calyx integer,  var C. calyx subinteger breviter dentatus et var. D. cymosa = Uragoga trichocalyx Drake ?) dont la validité n'a pas été encore confirmée. De plus, le type de P. speciosa découvert en 1773 par Johann Georg FORSTER lors de la second expédition de James COOK et décrit en 1786 (parfois mentionné sous le nom de P. grandiflora ou de P.involucrata) n'est pas correctement décrit et les spécimens de références (isotypes) disséminés dans les grands herbiers européens sont de mauvaise qualité (British Museum au Royaume-Uni,  Gotha en Allemagne), ou n'ont pas été retrouvés (Paris) ce qui rend difficile la typification !

 

PHOTO 1 (cliché : JYM) : Boutons floraux et fruits mûrs du taxon à "inflorescence sessile et pauciflore (5-10 fleurs), fleurs à calice tronqué à denté, et fruits ronds à obovales", les plus rarement observé à Tahiti.

Tahiti-Marau-6 avril 2011-Psychotria speciosa calice tronqu 

 

PHOTO 2 & 3 (cliché : JYM) : Inflorescence et infrutescence du taxon à "inflorescence multiflore (10-15 fleurs), fleurs à pédicelle court (< 1 cm) et calice lobé et fruits mûrs en forme de poire".

Tahiti-Marau-6 avril 2011-Psychotria speciosa  Tahiti-Marau-6 avril 2011-Psychotria speciosa calice lobé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 & 5 (cliché : JYM) : Inflorescence et infrutescence du taxon "à inflorescence multiflore (15-20 fleurs), fleurs à pédicelle long (> 1 cm) glabre ou poilu, à calice lobé à campanulé et fruits mûrs en forme de poire", trouvé en sympatrie avec le précédent.

Tahiti-Marau-6 avril 2011-Psychotria speciosa calice campan  Tahiti-Marau-24 avril 2008-Psychotria speciosa fruits mûrs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 & 7 (cliché : JYM) : Le vallon à Psychotria "groupe speciosa" est situé vers 950 m d'altitude en forêt de nuages à Weinmannia parviflora (Cunoniaceae), avec Cyathea affinis (Cyatheaceae), Alstonia costata (Apocynaceae), Astronidium sp. (Melastomataceae), Ixora sp. (Rubiaceae), Myrsine spp. (Myrsinaceae) et Cyrtandra sp. (Gesneriaceae en photo) sévèrement envahi par les arbres introduits Spathodea campanulata (Bignoniaceae), Psidium cattleianum (Myrtaceae) et Miconia calvescens (Melastomataceae) fortement attaqué par le champignon pathogène de lutte biologique (en photo), et en sous-bois la ronce Rubus rosifolius (Rosaceae) et la progression en lisière forestière de Sphagneticola (Wedelia) trilobata (Asteraceae), herbacée rampante arrivée avec les aménagement successifs de la route dans les dix dernières années.

Tahiti-Marau-6 avril 2011-Cyrtandra & Wedlia  Tahiti-Marau-6 avril 2011-micona attaque Cgm

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM): Parmi les nombreuses épiphytes (fougères et orchidées notamment) sur les grands Weinmannia parviflora structurant la forêt ombrophile d'altitude figure Procris pedunculata var. pedunculata (Urticaceae), herbacée charnue habituellement terrestre ou trouvé en saxicole en bordure de ruisseau. Cet individu pendant dépasse 1,5 m de longueur et possède une tige ramifiée subligneuses à la base.

Tahiti-Marau-6 avril 2011-Elatostema sessile 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM) : Inflorescence de Dichorysandra thyrsiflora (Commelinaceae), grande herbacée dressée subspontanée en bordure de route vers 950 m. D'autres plantes ornementales comme Odontonema strictum (syn. O. cuspidatum, Acanthaceae) sont localement naturalisées entre 1000 et 1200 m.

Tahiti-Marau-6 avril 2011-Dichorisandra thyrsifolia infl 

PHOTO 10 (cliché : JYM) : Bosquet de Falcataria moluccana (syn. Paraserianthes falcataria, Fabaceae) vers 1100 m d'altitude, originellement planté dans les années 1970 par les forestiers du Service de l'Economie Rurale en bordure de la route avec Cryptomeria japonica (Taxodiaceae) et Pinus caribaea (Pinaceae), avec en sous-bois le "wedelia" et des massifs des arbustes Lantana camara (Verbenaceae) et petits arbres Tecoma stans (Bignoniaceae) particulièrement envahissants.

Tahiti-Marau-6 avril 2011-Falcata Wedelia Lantaa & Tecoma 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 11 & 12 (cliché : JYM) : Antenne-radar de l'Aviation civile construite en 2008 après déforestation d'une partie de forêt primaire, et découverte en 2011 en bordure de clôture de Neurolaena lobata (syn. Pluchea symphytifolia, Asteraceae), un petit arbuste connu pour être envahissant dans les atolls (Moruroa ou Hao par exemple), les motu et parfois les sommets des îles hautes de la Société (Bora Bora, Maupiti par exemple) et déclarée "espèce menaçant la biodiversité". L'arrivée accidentelle de cette espèce à plus de 1100 m d'altitude suppose un transport de terre ou de sable contaminé lors de la construction de l'antenne, malgré les recommandations de nettoyage obligatoire des engins de construction afin de limiter le risque d'introduction de graines de "mauvaises herbes" dans tous les chantiers publics.

Tahiti-Marau-6 avril 2011-antenne radar  Tahiti-Marau-6 avril 2011-Pluchea rejet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM) : recolonisation de la zone déforestée autour de l'antenne-radar et en bordure de route par la graminée envahissante Melinis minutiflora et le "wedelia", au détriment des cypéracées Gahnia schoenoides et des fougères Dicranopteris linearis et Blechnum capense recolonisant les glissements de terrain d'origine naturelle à cette haute altitude.

Tahiti-Marau-6 avril 2011-succession végétale wedelia & m

8 avril 2011 : sortie terrain sentier du mont Aorai et col Hamuta, Tahiti Nui (Société)

 

Suivi phénologique des arbustes endémiques de Tahiti du genre Psychotria (Rubiaceae) appartenant au groupe "speciosa" à grandes fleurs. Le taxon le plus rare, "à inflorescence pauciflore (1-3 fleurs) aux fleurs à calice lobé à campanulé et à long pédicelle (> 1 cm), glabre ou poilu, et à fruits à long pédoncule (> 1,5 cm) et de forme allongée" a été découvert en 1999 aux abords du sentier menant au mont Aorai et est en cours de description sous le nom de P. paulae.

 

PHOTO 1 (cliché : JYM) : jeune inflorescence et infrutescence de P. paulae, dont seuls quatre grands individus fertiles sont connus entre 950 et 975 m d'altitude !

Tahiti-Col Hamuta-8 avril 2011-Psychotria paulae glabre Tahiti-Col Hamuta-8 avril 2011-Psychotria paulae fruits mû

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

PHOTO 2 (cliché : JYM) : Petite colonie de l'orchidé Microtatorchis paife découverte sur tronc du petit arbre endémique Glochidion cf. taitense (Euphorbiaceae) vers 975 m d'altitude. Cette épiphyte rare est endémique de la Société (Tahiti, Moorea et Raiatea) et des Australes (Tubuai).

Tahiti-Col Hamuta-8 avril 2011-Taeniophyllum 

PHOTO 3 (cliché : JYM) : Grand tulipier du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae) déraciné et tombé sur le sentier de l'Aorai vraisembablement après le cyclone Oli de février 2010. La fragilité aux vents violents de cette espèce introduite ayant envahie les pentes et vallons entre 200 et 1200 m à Tahiti a des répercussions importantes sur la dynamique de la succession forestière et la composition et structure du sous-bois forestier dans ces "novel ecosystems".

Tahiti-Col Hamuta-8 avril 2011-Spathodea déraciné 

PHOTO 4 & 5 (cliché : JYM) : l'arbre endémique de la Société Pittosporum taitense (Pittosporaceae) menacé par l'invasion lente mais progressive du "jambosier" Syzygium jambos (Myrtaceae) formant localement des massifs denses monospécifiques dans les zones les plus humides de la côte sous le vent entre 600 et 900 m où il a été planté (Fautaua, Pic Vert).

Tahiti-Col Hamuta-8 avril 2011-Pittosporum fleurs  Tahiti-Col Hamuta-8 avril 2011-invasion Syzygium jambos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 & 7 (cliché : JYM) : Invasion des crêtes mésophiles à Rhus taitensis (Anacardiaceae), grand arbre indigène, par le "faux-poivrier" Schinus terebinthifolius (Anacardiaceae), en bordure du sentier menant du restaurant du Belvédère (Fare Rau Ape) vers 600 m jusqu'à environ 800 m d'altitude. Les petits fruits charnus en grappes, appelés "baies roses", sont consommés par les petits oiseaux passériformes Zosterops lateralis qui disséminent activement cette plante introduite à Tahiti et cultivée au jardin botanique Harrison Smith dès 1927 (comme le tristement célèbre "miconia")...

Tahiti-Col Hamuta-8 avril 2011-invasion Schinus 

  Tahiti-Col Hamuta-8 avril 2011-Schinus fruits

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM) : Inflorescence de Clerodendron macrostegium (Verbenaceae), petit arbre naturalisé dans un vallon en bordure de route, en contrebas de la "propriété Maclet" située vers 400 m d'altitude, où cette espèce a été introduite comme plante ornementale et y avait été collectée en 1984 par le botaniste Jacques FLORENCE. L'espèce avait déjà été notée comme abondamment naturalisée dans la basse-vallée de Aivaro sur la presqu'île de Tahiti en 2008 (http://jymeyer.over-blog.com/ext/http://www.li-an.fr/jyves/Fourdrigniez_&_Meyer_2008_Contribution_Biodiversite_Liste_&_Caracteristiques_Plantes_envahissantes.pdf).

Tahiti-Col Hamuta-8 avril 2011-Clerodendron

15 avril 2011 : Sortie terrain plateau de Taravao et mont Atara, Tahiti Iti (Société)

 

Sortie sur le terrain au plateau de Taravao et sur le sentier montant au mont Atara (1197 m), sur la presqu'île de Tahiti Iti. Comme pour le mont Marau (Tahiti Nui), la biodiversité de ce site a été - et est toujours actuellement- fortement impactée par les activités humaines depuis les années 70, en raison d'un accès facile grâce à une route goudronnée jusqu'au lac artificiel de Vaiufaufa vers 600-650 m d'altitude puis une piste plus ou moins entretenue et fréquentée montant jusqu'à 800 m.

 

PHOTO 1 (cliché : JYM) : le sentier de crête vers 850 m d'altitude, en forêt ombrophile ("forêt de nuages") dominée par le grand arbre endémique Weinmannia parviflora var. parviflora (Cunoniaceae), avec en sous-bois les fougères arborescentes Cyathea spp. (Cyatheaceae) et les arbustes endémiques Cyrtandra spp.(Gesneriaceae), complètement envahie par le petit arbre Miconia calvescens (Melastomataceae), introduit sur le plateau de Taravao dans les années 1940. De grands "ti" Cordyline fruticosa (Lomandraceae) d'introduction polynésienne sont retrouvés tout le long de la crête, indiquant une ancienne piste.

Tahiti-Taravao-15 avril 2011-sentier de crête 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM) : Arbuste endémique de Tahiti Psychotria tahitensis (Rubiaceae) en fruits verts, espèce rare en sous-bois de forêt envahie par le miconia. Plusieurs individus fertiles suivis entre 1998 et 2006 ont disparu le long de ce sentier de crête.

Tahiti-Taravao-15 avril 2011-Psychotria tahitensis fruits v 

PHOTO 3 (cliché : JYM) : Arbuste endémique Psychotria franchetiana (Rubiaceae) en fruits verts, trouvé en sympatrie avec l'espèce précédente. Des populations de cette espèce endémique de Tahiti (et de Moorea ?), uniquement connue sur ce site de la presqu'île, sont retrouvées à plus haute altitude, entre 900 et 950 m.

Tahiti-Taravao-15 avril 2011-Psychotria franchetiana fruits 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM) : La liane grimpante et envahissante Mikania scandens (syn. M. micrantha, Asteraceae) a fortement progressée dans les forêts denses de miconia, partiellement défoliées par la sénéscence naturelle des vieux individus (les "forêts de miconia" ont été observées  sur le plateau de Taravao dès 1973), par les vents fréquents sur le plateau, et par le champignon pathogène Colletotrichum gloeosporioides forma specialis miconiae introduit comme agent de lutte biologique en 2000.

Tahiti-Taravao-15 avril 2011-Mikania micrantha 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM) : L'arbuste épineux Solanum torvum (Solanaceae), une "mauvaise herbe" introduite naturalisée jusqu'à 830 m d'altitude en bordure de piste, ouverte en 2008, et dont les fruits charnus sont consommés par les oiseaux frugivores comme le petit passereau introduit Zosterops lateralis ("vini à lunette" ou "Silvereye"), commun à cette altitude.

Tahiti-Taravao-15 avril 2011-Solanum torvum fl & fr 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM) : Dissotis rotundifolia (Melastomataceae), petite herbacée rampante abondamment naturalisée en bordure de piste à la multiplication exclusivement végétative (absence de production de fruits), ce qui limite sa vitesse de colonisation.

Tahiti-Taravao-15 avril 2011-Dissotis rotundifolia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 7 (cliché : JYM) : Grand figuier indigène Ficus prolixa var. prolixa (Moraceae) isolé après déforestation massive sur le haut du plateau de Taravao en 2010 pour "le nettoyage des forêts de miconia" par des propriétaires privés. Seuls quelques grands arbres comme Weinmannia parvifloraFagraea berteroana(Loganiaceae) et les tulipiers du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae) envahissants ont été laissés sur place ! Les épiphytes (orchidées, fougères et mousses) auparavant trouvées sur les branches et troncs de ces arbres sont vouées à disparaître avec l'insolation brutale liée à cette ouverture du massif forestier...

Tahiti-Taravao-15 avril 2011-Ficus prolixa isolé 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM) : Recolonisation rapide de la zone ouverte et perturbée par le petit arbre pionnier envahissant Cecropia peltata (Cecropiaceae), l'herbacée Ludwigia octovalvis (Onagraceae) et de nombreuses graminées introduites (Paspalum scrobicularumAndropogon sp.), au détriment des quelques rares petits arbres indigènes pionniers comme Omalanthus nutans (Euphorbiaceae).

Tahiti-Taravao-15 avril 2011-Cecropia régénération 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM) : Parmi les arbres endémiques ayant disparu sur le site après la déforestation figure le grand arbre endémique de Tahiti Macaranga taitensis (Euphorbiaceae) considéré "Vulnérable" par les Listes Rouges des espèces menacées de l'UICN.

Tahiti-Taravao-15 avril 2011-Macaranga infl 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM) : Fruits du petit arbuste endémique de Tahiti Glochidion grayanum (Euphorbiaceae), une espèce également considérée "Vulnérable" mais pouvant se régénérer par rejet de souches coupées.

Tahiti-Taravao-15 avril 2011-Glochidion manono 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

01-11 mai 2011 : Mission 'Uvea et Alofi (Wallis et Futuna)

 

Mission à Wallis et Futuna afin de compléter l'inventaire de la flore vasculaire initié en 2007 et 2008 avec les botanistes de l'IRD-Nouméa et de préparer un guide illustré sur la flore et la végétation de l'archipel en collaboration avec le Service Territorial de l'Environnement. Elle a été également l'occasion d'assister une équipe de recherche en paléo-climatologie et géochimiede l'Université de Washington travaillant sur les changements climatiques dans les îles du Pacifique (http://faculty.washington.edu/jsachs/lab/www/Research/labhomepage.html).

 

PHOTO 1 & 2 (cliché : JYM). Le petit îlot rocheux de Nukufeta, isolé dans le vaste lagon de Wallis (environ 200 km²), avec l'un des rares fourrés connus à Pemphis acidula (Lythraceae) et la découverte de l'herbacée Hedyotis foetida (Rubiaceae) qui n'était pas connue de Wallis mais uniquement de Futuna selon l'article publié sur la flore de l'archipel par Ph. MORAT & J.-M. VEILLON (1985) basé sur des prospection et des récoltes effectuées lors de trois missions entre 1981 et 1982 avec M. HOFF de l'ORSTOM. Nous avons également retrouvé H. foetida sur l'île d'Alofi située à 2 km de Futuna.

Wallis-Faioa & Nukufetau-05 mai 2011- 378

  Alofi-07-09mai 2011- 151

 

  

 

 

 

 

 

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). "Roussettes" ("flying-foxes") Pteropus tonganus nichant dans un grand Pisonia grandis(Nyctaginaceae, arbre non cité par MORAT & VEILLON !) sur l'îlot sableux de Faioa, l'un des plus grands de la douzaine d'îlots volcaniques et coralliens entourant l'île d'Uvea. Ces chauve-souris frugivores ont un rôle écologique clef dans la dissémination des graines des espèces végétales à gros fruits, telles que les Syzygium(Myrtaceae), Diospyros (Ebenaceae), Dyzoxylum (Meliaceae) et Planchonella (Sapotaceae).

Wallis-Faioa & Nukufetau-05 mai 2011- 264

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Mangrove à Rhizophora mangle (Rhizophoraceae) localement présente à 'Uvea (parfois en mélange avec l'autre palétuvier Bruguiera gymnorhiza) mais complètement absente de l'île voisine de Futuna située à environ 200 km au sud-ouest de Wallis.

Wallis-Tufumalu & Mont Holo-04 mai 2011- 234

Wallis-Tufumalu & Mont Holo-04 mai 2011- 246

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Arbuste indigène Clerodendron inerme (Verbenaceae) en fleurs, découvert au pied des falaises maritimes du sud de la pointe Mata'ala, une espèce non récoltée à Wallis par MORAT & VEILLON (1985).

Wallis-Tufumalu & Mont Holo-04 mai 2011- 334

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Fruits verts du grand arbre indigène Pongamia pinnata (Leguminosae), autre espèce non répertoriée à Wallis par MORAT & VEILLON.

Wallis-Tufumalu & Mont Holo-04 mai 2011- 178

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Vue du lac de cratère Lalo Lalo et des bateaux pneumatiques arrimés de l'équipe de recherche américaine de l'University of Washington pour y effectuer des mesures physiques (salinité, pH, température, ratio entre isotopes d'Hydrogène et de Deutérium) et organiques (lipides des cyanobactéries et plantes vasculaires) ainsi que des prélèvements de sédiments afin de reconstruire les paléo-climats et les phénomènes ENSO dans la région de Polynésie occidentale.

Wallis-Lac Lalo Lalo-10 mai 2011- 069

 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Tapis de fougères Stenochlaena palustris (Blechnaceae) se développant en contrebas des falaises, une formation végétale unique à Wallis et Futuna.

Wallis-Lac Lalo Lalo-10 mai 2011- 251

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Feuilles de Capparis cordifolia (Capparidaceae), liane nouvellement découverte en 2007 sur les falaises entourant le lac Lalo Lalo, attaquées par des chenilles de papillons non identifiés.

Wallis-Lac Lalo Lalo-10 mai 2011- 112

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Inflorescence de Mucuna gigantea  (Fabaceae), liane grimpante trouvée en forêt de bas de falaise et bordure du lac de cratère.

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Fruits de Dyzoxylum samoense (Meliaceae), un arbre commun des forêts supralittorales et humides de basse altitude à Wallis et Futuna.

Wallis-Lac Lalo Lalo-10 mai 2011- 265

 

 

 

 

 

 

   

PHOTO 12 (cliché : JYM).Wallis-Lac Lalo Lalo-10 mai 2011- 278 Hoya australis (Asclepiadaceae), liane ligneuse grimpante (et pendante) trouvée du bord de mer jusqu'en forêt humide d'altitude à Wallis et Futuna.





 

 

 

 

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Forêt située en bas de falaise et en bordure de lac dominée par les arbres indigènes Barringtonia asiatica (Lecythidaceae), Ficus spp. (Moraceae), Dyzoxylum (Meliaceae), Hibiscus tiliaceus (Malvaceae) avec de rares Pandanus tectorius (Pandanaceae), Pisonia grandis (Nyctaginaceae), Neisosperma oppositifolia et Cerbera manghas (Apocynaceae), Calophyllum inophyllum (Clusiaceae), Guettarda speciosa (Rubiaceae), Inocarpus fagifer (Leguminosae) et Terminalia catappa (Combretaceae) et sur zone rocheuse Sapindus vitiensis (Sapindaceae), Diospyros spp. (Ebenaceae) et Elaeocarpus spp. (Elaeocarpaceae).Wallis-Lac Lalo Lalo-10 mai 2011- 234

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). La doctorante Ashley MALONE et le professeur Julian SACHS (University of Washington, School of Oceanography) prélevant de l'eau de pluie après une averse au dessus du lac pour analyse et comparaison avec l'eau du lac dont la salinité est de 6 pour mille (contre 30 pour mille en mer). La présence d'anguilles pourrait indiquer une connection ancienne du lac avec l'océan.

Wallis-Lac Lalo Lalo-10 mai 2011- 288





 

 

 

PHOTO 15 & 16 (cliché : JYM). Vue de la plage d'Alofitai à l'est et de la plage et des falaises maritimes de Vaika située au sud de cette île d'une surface d'environ 35 km² et temporairement habitée.

Alofitai 

 plage Vaika



 

PHOTO 17 (cliché : JYM). "Fale" maison traditionnelle au toit en feuille de cocotier sur la plage de Vaika et cochons domestiques en liberté.

Photos-14 0928



PHOTO 18 (cliché : JYM). La liane indigène Canavalia sericea (Fabaceae) nouvellement répertoriée à Alofi sur la plage de Vaika et de Sa'avaka. Espèce non collectée par MORAT & VEILLON (1985), elle avait été observée à Futuna en 2008 sur la pointe rocheuse d'Olu.

Alofi-07-09mai 2011- 033



PHOTO 19 (cliché : JYM). La petite herbacée saxicole indigène Ophiorrhiza rupestris (Rubiaceae) nouvellement découverte à Alofi était auparavant uniquement connue de Futuna (pointe Vele).

Alofi-07-09mai 2011- 040



PHOTO 20 (cliché : JYM). Orchidée terrestre indigène Corymborkis veratrifolia découverte à Alofi, espèce nouvelle pour l'archipel de Wallis et Futuna.

Alofi-07-09mai 2011- 076

PHOTO 21 (cliché : JYM). Petite fougère terrestre indigène Sphenomeris chinensis nouvellement citée pour Alofi (et Futuna en 2008).

Alofi-07-09mai 2011- 203



 

 

 

 

PHOTO 22 (cliché : JYM). Vue du mont Kolofau (417 m), plus haut sommet d'Alofi à partir de la crête sommitale menant au mont Malavai vers 300 m d'altitude.

Alofi-07-09mai 2011- 207 

 



 

 

 

 

PHOTO 23 (cliché : JYM). Plantule de Meryta cf. macrophylla (Araliaceae) observée dès 200 m d'altitude sur le versant sud du mont Kolofau. Ce petit arbre avait été observé sur la crête sommitale du mont Kolofau entre 350 et 410 m d'altitude. 

 

Alofi-07-09mai 2011- 183

 

PHOTO 24 (cliché : JYM). Cyrtandra futunae (Gesneriaceae), l'une des sept plantes endémiques de l'archipel de Wallis et Futuna (anciennement appelé "Horne Islands"). Cet arbuste encore relativement commun est trouvé du niveau de la mer sur falaise supralittorale à Futuna jusqu'en sous-bois de forêts hygrophiles d'altitude du mont Kolofai à Alofi vers 400 m d'altitude.

Alofi-07-09 mai 2011-Cyrtandra futunae

  

 

 

 

 

PHOTO 25 (cliché : JYM). Escargot arboricole endémique Partula subgonochila (Partulidae) découvert vers 300 m d'altitude. L'espèce est vraisemblablement éteinte à Futuna (non retrouvée en 2008) depuis l'introduction de l'escargot carnivore Euglandina rosea

Alofi-07-09mai 2011- 242

 

 

 

 

 

PHOTO 26 (cliché : JYM). Monarque Clytorhynchus vitiensis fortunae, forme endemique de Futuna et Alofi.

Alofi-07-09mai 2011- 126

 





 

 

 

PHOTO 27 (cliché : JYM). L'équipe de terrain à Alofi avec de gauche à droite Petelo Sanele MOEFANA, Falakiko TAKASI du Service de l'Agriculture et l'Environnement à Futuna, Carole MANRY du Service de l'Environnement à Wallis, JYM et Atoloto MALAU, chef du Service territorial de l'Environnement. 

Photos-14 1017

 

 

17 mai 2011 : Sortie terrain mont Aora'i, Tahiti Nui (Société)

 

Prospection le long du sentier menant au mont Aorai (2066 m) avec des membres de l'association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati" (Maxime CHAN, Elie POROI, Ravahere TAPUTUARAI) et de Tiffany LAITAME, étudiante en stage de Master 2 à l'Université de Bordeaux. L'un des objectifs de l'association était d'évaluer l'état des deux refuges construits en décembre 1989 par Henri JAY et les trois frères DAUPHIN, l'un vers 1410 m ("Fare Mato") et l'autre vers 1830 m d'altitude ("Fare Ata"). Notre première ascension remonte à juillet 1991 avec le botaniste Jacques FLORENCE de l'ORSTOM, Henri et Yannis JAY et Serge "Siki" PIHATARIOE.

 

PHOTO 1 & 2 (cliché : JYM). Crête sommitale vers 1600 m d'altitude et Weinmannia parviflora var. parviflora(Cunoniaceae) en fleurs et en fruits. Cet arbre endémique des îles de la Société est l'une des espèce dominantes des forêts ombrophiles ou "forêt de nuages", considérée comme "fonctionnellement dioïque" avec des arbres portant des fleurs fonctionnellement femelles aux étamines avortées  et des arbres aux fleurs fonctionnellement mâles à l'ovaire réduit. Des arbres "monoïques" portant à la fois des inflorescences à fleurs mâles et des infrutescences ont été néanmoins observés le long du sentier.Tahiti-Aorai-17 mai 2011-Weinmannia parviflora

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-crête nuageuse  

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Boutons floraux de Psychotria marauensis (Rubiaceae), un arbuste endémique de Tahiti, à tiges parfois lianescentes, originellement découvert sur le mont Marau (entre 800 et 1490 m d'altitude) et également présent le long du sentier de l'Aorai entre 900 (col Hamuta) et 1400 m (Fare Mato).

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-Psychotria marauensis bouton

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Chamaesyce atoto (Euphorbiaceae), petit arbrisseau endémique de Tahiti observé jusqu'à 1400 m. 

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-Chamaesyce atoto 

 



PHOTO 5 (cliché : JYM). Graines d'un fruit mûr de Glochidion cf. taitense (Euphorbiaceae).

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-fruit mûr Glochidion



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Infrutescence de Freycinetia cf. arborea (Pandanaceae) consommée par les rats.

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-Freycinetia fruits mangés 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Fruits mûrs d'Ilex anomala (Aquifoliaceae), un petit arbre indigène commun en forêt de nuages et zone subalpine entre 800 et 2200 m. 

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-Ilex fruits mûrs



 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Leptecophylla (Stypheliapomarae (Epacridaceae), un arbuste endémique de Tahiti trouvé uniquement au dessus de 900 m et jusqu'à 2200 m.

 Tahiti-Aorai-17 mai 2011-Leptecophylla pomarae 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Jeunes feuilles de Myrsine sp. (Myrsinaceae), petit arbre endémique de Tahiti.

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-jeunes feuilles Myrsine

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Escargot arboricole endémique de Tahiti Samoana cf. diaphana (Partulidae) observé sous feuille d'Ascarina polystachya (Chloranthaceae), un arbre endémique de la Société trouvé uniquement en forêt de nuages.

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-Samoana sous Ascarina



 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Coprosma (Nerteragranadensis (Rubiaceae), petite herbacée indigène rampante et prostrée, souvent saxicole,  trouvée en bordure de rivière vers 1750 m d'altitude.

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-Nertera

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Vallon boisé situé sous Fare Ata entre 1700 et 1800 m d'altitude.

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-vallon sous sommet

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Forme rabougrie de Melicope cf. lucida (syn. M. auriculata, Rutaceae), un petit arbre endémique de Tahiti aux feuilles entièrement glabres (ce qui le distingue de M. tahitensis), vers 1800 m d'altitude.

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-Rava & Melicope

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Fleurs "fonctionnellement femelles" de Melicope cf. lucida aux étamines courtes (4E antésépales et 4E antépétales) et style long avec stigmate réceptif, espèce considérée comme dioïque dans la littérature (HARTLEY, 2001).

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-Melicope fleurs femelle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 15 (cliché : JYM). Vue de l'intérieur du refuge de Fara Ata aux parois "taggées", vitres cassées, plancher brûlé et avec des détritus et des restes de nourriture laissés sur place, un spectacle désolant et jamais observé depuis les 20 dernières années...et poubelles débordant de déchets !

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-refuge

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-poubelle

  

 
 

 

 

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 11:12

Une galerie de mes livres préférés sur les sciences naturelles sensu lato (ceux de ma bibliothèque personnelle à la maison, pas de celle du bureau qui est déjà bien encombrée !) et ceux à lire pour ne pas rester ignare et mourir idiot (?) : ouvrages scientifiques et para-scientifiques (dit de "vulgarisation") mais également romans autobiographiques, historiques ou de science-fiction... et même BD, "bibliothèque verte" et livres pour enfants !

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les escargots (sans oser le demander) !

 

Pour tous ceux qui aiment les arbres et se battre pour la sauvegarde des forêts. Le grand prix de la littérature américaine 2018 et prix Pulitzer Fiction 2019, sans autre commentaire !

 

Le premier volume d'une oeuvre, véritable hymne à la Nature et des relations avec l'Homme, dont on ne connaîtra malheureusement pas la suite, son auteur-dessinateur-mangaka étant décédé le 11 février 2017...

 

Inspiré d'une histoire vraie...et récompensé par huit prix littéraires dont le Goncourt du premier roman en 2012. Le sauvage n'est pas toujours celui que l'on pense !

sauvage blanc

Comme l'écrit l'auteur (avec qui j'ai discuté des particularités biologiques et culturelles des îles du Pacifique tout en dégustant des crevettes dans un restaurant à Nouméa en août 2004 !) : "Le but de la science n'est pas de faire avancer l'économie ni de maximiser l'innovation technique. Il est de produire des connaissances pour une meilleure compréhension du monde et d'éclairer les sociétés dans les choix qu'elle fait..."

Blondel

 

Un chef-d'oeuvre de la S-F, où les impacts de la globalisation, l'industrialisation, les pollutions environnementales, les biotechnologies et les mesures de biosécurité sont poussés à l'extrême. Extrait :  "Les allées bruissent de Thaïs achetant de tout, depuis les versions piratées du riz U-Tex aux variantes vermillon de volaille. Mais toutes ces denrées sont de vieilles améliorations, issues des manipulations d'AgriGen, de PurCal ou de Total Nutrient Holding. Les fruits d'une science ancienne, élaborée dans les entrailles des labos de recherche de la Convention Midwest...".fille automate NEW  

A méditer... pour ne pas répéter les même erreurs dans l'atoll soulevé de Makatea aux Tuamotu.

Nauru NEW

 

 

 

 

 

 

 

Petites histoires de l'Histoire naturelle des îles Fidji par mon collègue Dick "Gandalf" WATLING, une réédition de cet ouvrage "culte" datant de 1986.

Watling NEW 

Un grand "classique" de la (crypto-)zoologie... publié dans la très respectueuse maison d'édition scientifique Dunod.rhinogrades NEW 

Un ouvrage pour tout savoir sur les "tepui", ces haut-plateaux ("tablelands" ou "table mountains" de 1500 m ou plus) des Guyanes, ayant inspiré Arthur Conan DOYLE pour son roman "The Lost World" (1912) et plus récemment "The Relic" de PRESTON & CHILD (1995), illustré de superbes photographies de paysages, de la végétation, des flore et faune endémiques.

lost worlds NEW

Un livre très poétique illustré par de magnifiques aquarelles dont l'histoire se déroule au Jardin des Plantes du Muséum national d'Histoire naturelle à Paris.

Kimiko et le botaniste

Un ouvrage de référence sur les théories écologiques et les "grandes figures" (essentiellement anglo-saxonnes !) de l'écologie historique : Aldo LEOPOLD, Eugène ODUM, Lynn WHITE, Henry THOREAU, Frederic CLEMENTS...pionnier écologie

No comment ! Rédigé par mon désormais célèbre collègue Franck COURCHAMP.

écologie pour les nuls

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout savoir sur le clonage, la reproduction et la bio-éthique sans se prendre (trop) la tête.

alice et clones

 

 

 

 

 

 

 

Un divertissant livre de (science-) fiction dans la (très) sérieuse maison d'édition Odile Jacob !

virus

Récit se déroulant sur l'île de Me'eti'a (Mehetia), basé sur une histoire vraie mais avec quelques libertés, notamment la descente de l'auteur dans le cratère. Trouvé lors de recherches biblio sur Internet !

Mon chien mon île et moi

 

 

 

 

Mieux que Robinson Crusoë et Koh Lanta : six ans sur une île déserte ! Il m'a été offert par Alice CIBOIS (Muséum d'Histoire naturelle de Genève) et Jean-Claude THIBAULT après notre mission dans les îles isolées et inhabitées de Eiao et Hatutu (Marquises).

Robinson mers Sud

 

 

 

 

 

 

 

Offert par mon collègue Don DRAKE de l'University of Hawaii : histoires incroyables et parfois tragiques des "découvreurs d'espèces" et autres systématiciens célèbres (Linné, Cuvier, Lamarck, Buffon, Darwin, Wallace...) ou moins inconnus avec un bonus à la fin : une nécrologie de ceux "morts pour la science" !Species Seeker

 

 île du dragonL'un de mes livres préféré, avec de magnifiques illustrations d'une flore et faune insulaire plutôt originales ! Le pitch qui n'est pas sans rappeler le voyage initiatique de Charles DARWIN : "Les pages de cet étonnant journal, écrit en 1819, sont les seuls témoignages d'une expédition entreprise par un lord anglais, sir Nathaniel Parker. Les fabuleuses découvertes consignées par l'explorateur dans ce cahier sont uniques en son genre. Les plantes et les animaux qu'il y décrit n'ont jamais été rencontrés ailleurs".

 

 

 

 

Beaucoup plus contemporain et bien réel, le récit des expéditions scientifiques auxquelles mon collègue Benoît FONTAINE du Muséum d'Histoire naturelle de Paris a participé, dont celle des îles Australes en 2002, 2003 et 2004. 

quête naturaliste

 

 

 

 

 

 

 

Une "vraie-fausse expédition scientifique" dans la forêt tropicale de Bornéo, entre Indiana Jones et Professeur Nimbus.

bornéo

 

Ouvrage du botaniste tropical Francis HALLE, à recommander à tous les biologistes métropolitains pour mieux comprendre l'outre-mer français des Tropiques ! 

condition tropicale

 

Offert par son auteur, mon collègue Neil EVENHUIS, entomologiste du Bernice Puahi Bishop Museum de Honolulu : ce journal du naturaliste anglais R. PERKINS est une fenêtre ouverte sur la nature aux îles Hawai'i à la fin du 19ème siècle.

barefoot 

 

 

Offert par l'un des deux auteurs, mon collègue Terry HUNT de l'University of Hawaii : la "véritable" histoire de Rapa Nui (île de Pâques), loin du cliché qu'en a fait Jared DIAMOND dans son ouvrage "Collapse" ("Effondrement").

rapa nui

 

 

 

 

 

Pour ceux que la botanique n'intéresse pas (encore) : histoires d'argent, de pouvoir, de guerre et de sexe ! Un "roman d'avion" acheté à l'aéroport de Sydney... 

sex & botany

 

Deux "classiques" de  la biologie insulaire.

song dodo

colorblind

 

 

 

 

 

 

 

 

Carnet de voyage (illustré de jolies aquarelles) aux îles Pitcairn sur les descendants des Révoltés de la Bounty, en passant par Tahiti et Mangareva. 

pitcairn carnet

Pour les plus petits (et leurs parents), par la fille de la célèbre Françoise DOLTO.

dolto 1

 dolto 2

 

 

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 16:18

Chapitre 6 : les grands naturalistes de Polynésie (et du Pacifique)

Comment ne pas rendre hommage en tout premier lieu à "Miss" L. Evelyn CHEESMAN (1881-1969), entomologiste anglaise qui a collecté quelques 70 000 spécimens d'insectes pour le Natural History Museum de Londres (http://www.nhm.ac.uk/nature-online/science-of-natural-history/biographies/evelyn-cheesman/index.html et http://www.nhm.ac.uk/discover/lucy-evelyn-cheesman.html) dans ses différents périples dans le Pacifique Sud, aux îles Salomons, Vanuatu (anciennes Nlles Hébrides), Papouasie Nouvelle-Guinée, Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française (Marquises, Société et Fakarava aux Tuamotu) lors de la fameuse "St George Pacific Expedition" (des Galapagos à Rapa aux Australes, en passant par l'archipel de Madère et les îles Caraïbes !) entre 1924 et 1925.

 

Elle publie notamment la première liste des fourmis de Polynésie française en 1928 (A Contribution towards the Insect Fauna of French Oceania-Part III. Formicidae. Ann. Mag. Nat. Hist. 2(10): 514-525) et relate dans le livre "Hunting Insects in the South Seas" publié en 1932 -l'un de ses 16 ouvrages de vulgarisation- son aventure à Nuku Hiva aux Marquises où elle a bien failli perdre la vie lors d'une ascension (seule !) au dessus de la cascade de Hakaui pour y collecter quelques précieux spécimens. 

couverture livre cheesman

Quelques extraits -rappellant si bien nos propres prospections aux Marquises !- : "The ground sloped steeply away on the other side down to the cliffs above the sea ; and was covered with a scanty grass, with belts of casuarina trees tossing their scarggy branches in the wind, which was blowing so strongly one did not like to remain near the edge of the cliffs. There were plenty of goats ; they had made a distinct path along the sandy ridge above the valley"..."There was one Metrosideros with its wonderful, vermilion flowers full of nectar that attracted all sorts of winged insects. Near the root of one of these I was lucky in finding a very little muddy water, and drank it thankfully, hoping that there were no beasties in it"...

PHOTO (cliché : JYM). Grands Metrosideros collina (Myrtaceae) isolés au dessus de la vallée profonde -véritable canyon- de Hakaui, et bordure sud du plateau de Toovii avec ses plantations actuelles de pins des Caraïbes...

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Metrosideros isolés au de

 

Toujours aux îles Marquises, le breton Guillaume LE BRONNEC (1884-1968) arrivé à Tahiti en 1909, y a laissé à la fois un héritage scientifique et une grande famille sur l'île de Hiva Oa où il s'était fixé. Naturaliste dans l'âme ("a great born-naturalist", "un remarquable self-made naturaliste" selon la botaniste franco-américaine Marie-Hélène SACHET qui le rencontre pour la première fois en 1963), il a guidé sur le terrain, informé et collaboré avec les nombreux scientifiques en mission aux Marquises : ceux de la "Bayard Dominick Expedition" en 1920-21, de la "Whitney South Sea Expedition" en 1920-23 et de la "Pacific Entomological Survey" en 1928-30, notamment l'entomologiste anglais Alastair Martin ADAMSON qui a soutenu sa thèse de doctorat en 1935 à UC Berkeley sur l'origine et les affinités de la faune des Marquises. Il a également collecté seul plusieurs centaines d'arthropodes et de plantes terrestres (son herbier a été déposé au Smithsonian Institution de Washington par M.-H. SACHET) lors de prospections avec une petite équipe de marquisiens dans l'ensemble de l'archipel et sur les plus hauts sommets accessibles. De nombreux taxons endémiques des Marquises portent désormais son nom, comme le petit arbre Lebronnecia kokioides décrit par F.R. FOSBERG & M.-H. SACHET en 1966 et l'arbuste Psychotria lebronnecii (devenu synonyme de P. marchionica), la guêpe parasitoïde Trichopria lebronnecii, les araignées Ariadna lebronneci et Lepthyphantes lebronneci, et même un acarien Austrotitia lebronneci ! Le suédois Bengt DANIELSSON qui l'a rencontré en 1951 écrivait : "sa bibliothèque, comprenant aussi bien des romans que des ouvrages scientifiques, en quatre langues, occupait une pièce entière. Sans aucune malice, je dirais qu'à juger de l'état dans lequel se trouvait sa plantation, l'heureux propriétaire d'une telle bibliothèque consacrait certainement plus de temps à cultiver son esprit que ses terres". Le Père Patrick O'REILLY lui rend un vibrant hommage posthumme dans le Journal de la Société des Océanistes (Tome 24, 1968, pp 127-128) : "Son intelligence, sa modestie, son intérêt passionné pour les choses de la nature, sa connaissance raisonnée et approfondie des Marquises, son étonnante mémoire, sa précision, sa bonne humeur et son esprit plein de malice m'avaient séduit"...

J'ai eu le grand privilège de visiter cette bibliothèque et de feuilleter ses carnets de notes chez son fils Alain LE BRONNEC, rencontré pour la première fois lors d'une mission à Hiva Oa en 1996.

PHOTO (cliché : JYM). Portraits de famille à Atuona (Hiva Oa) en octobre 2012 : au centre Alain LEBRONNEC (83 ans), plus jeune fils de Guillaume, à droite Robert LEBRONNEC, fils d'Alain avec un portrait peint de Guillaume, à gauche Teiki RICHMOND, neveu d'Alain avec une photographie de Guillaume et de sa première épouse.

Hiva Oa-Nuku Hiva 4-13 oct 2012-famille Lebronnec (2) 

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 11:20

Accepter que le monde change (par Bill Watterson)

calvin&hobbes everything changes 

Affronter ses peurs sans jamais désespérer (par Frazetta)

frazetta-01

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Respecter le monde qui nous a vu naître (par Moebius)

frazetta-02

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tenter parfois l'impossible (par Raoul Vitale)

raoul-vitale

 

Combler toutes les anciennes fractures (par JYM)

Réunion-17-18 décembre 2010-Maido-Sandjivi & crevasse cul

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 10:49

2001-2002 : Conservatoire Botanique National de Mascarin, île de La Réunion

Les membres de l'ancien "Service scientifique" du CBNM, associé à un groupe de missionnaires du "Mauritius Wildlife Foundation" en provenance des îles Maurice et Rodrigues (https://www.mauritian-wildlife.org/), avec de gauche à droite : Sonia FRANCOISE (chef du Service scientifique, CBNM), Frédéric PICOT (CBNM), Emmanuelle PICARD (CBNM), ? (stagiaire CBNM), Herman THOMAS (CBNM), Jennifer AH-KING (MWF), Christophe LAVERGNE (CBNM), Ashok KADHUN (MWF), ? (stagiaire MWF), JYM (Directeur scientifique, CBNM), Richard PAYENDEE (MWF, Rodrigues) et Jean-Marie PAUSE (CBNM).

Team cbnm mwf 2001

Sorties sur le terrain à Cap Noir (vers Dos d'Âne sur la côte ouest, à environ 1100 m d'altitude) avec à droite Christophe LAVERGNE (CBNM) et Daniel LUCAS (directeur du CBNM) et à gauche Dominique STRASBERG et Thierry PAILLER (Université de La Réunion) lors du projet de renforcement des populations du "Mazambron marron" (Aloe macra, syn. Lomatophyllum macrum, Asphodelaceae) dans un vestige de forêt semi-xérophile envahi par le "galabert" Lantana camara, le "faux-poivrier blanc" Rhus longipes, le "faux-poivrier" ou "baie rose" Schinus terebinthifolius, le "néflier du Japon" Eriobotrya japonica, le "choca" Furcraea foetida et la "liane papillon" Hiptage benghalensis (https://iucn-ctsg.org/wp-content/uploads/2018/01/RNews22_Jan03.pdf).

Cricri & Daniel  Dom & Thierry

 

 

 

 

 

 

 

 

"L'équipe de terrain" du CBNM à l'entrée du cirque de Mafate en novembre 2001 pour une étude préliminaire sur la régénération naturelle en forêt semi-xérophile dans la Réserve biologique de Bras des Merles-Bras Bémale et l'impact des plantes introduites envahissantes (http://www.li-an.fr/jyves/Meyer_2001_Rapport_mission_CBNM_Bras_Merles_&_Bemale.pdf), avec de gauche à droite : Hermann THOMAS, Emmanuelle PICARD, Jean-Marie PAUSE, Johnny FERARD et Christian FONTAINE.

team Mafate

1996-1997 : Post-doctorat, University of Hawaii at Manoa, Honolulu & Haleakala National Park, Maui

Couverture du numéro de janvier 1993 du magazine de bord de la compagnie aérienne "Aloha Airlines" (créée en 1946 et qui a cessé son activité en 2008) consacré à la protection de la nature, avec une photo du "montane (ou "alpine") bog" de Pepe'opae dans la Réserve de Kamakou sur l'île de Moloka'i : zone marécageuse à Metrosideros polymorpha (Myrtaceae) et Styphelia tameiameiae (Ericaceae) nains, fougères (Lycopodium, Dicranopteris, Schizaea) rabougries, coussinets ("tussocks") à Oreobolus furcatus (Cyperaceae) et touffes d'autres Cyperacées endémiques (Rhynchospora, Carex, Machaerina), rares Plantago (Plantaginaceae) et Argyroxiphium (Asteraceae, "Silversword"), une végétation basse orophile trouvée en 1400 et 2200 m sur les îles de Hawai'i, Maui, Moloka'i et Kaua'i.

aloha 

Les bâtiments du Haleakala National Park Field Station (http://www.hear.org/usgs-brd-pierc-hfs/) au petit matin, vers 2070 m d'altitude, avec au premier plan ses oies bernaches endémiques Branta sandvicensis ("nene" ou "Hawaiian goose") sauvegardées grâce à un programme de multiplication en captivité et de réintroduction dans la nature (de 30 oiseaux en 1952 à plus de 800 aujourd'hui). Le sommet du Hale-a-kala (littéralement la "maison du soleil" en hawaiien) culmine à 3055 m.

haleakala & nene

haleakala

 

 

 

 

 

Post-doctorat conduit sous le mentorat du Dr. Lloyd L. LOOPE (en photo avec un arbre reproducteur de Miconia calvescens planté comme espèce ornementale dans un jardin privé) et de Arthur C. MEDEIROS, deux biologistes de l'USGS-BRD "Pacific Island Ecosystems Research Center" (anciennement "National Park Service") spécialisés dans la gestion des invasions biologiques (plantes, vertébrés et invertébrés) et la préservation de la flore endémique dans l'île de Maui.

Lloyd & Miconia Maui

 

 

Chuck CHIMERA, Ellen VAN GELDER et Paul KRUSHELNYCKY, dans la Réserve naturelle scientifique de Kipahulu (http://www.nps.gov/hale/naturescience/forest-kipahulu.htm), située à l'est de Maui et accessible uniquement par hélicoptère, pour mener une étude sur l'invasion des forêts naturelles par la grande herbacée Hedychium gardnerianum (Zingiberaceae, "Kahili ginger"), le goyavier-fraise Psidium cattleyanum (Myrtaceae, "Strawberry guava") et l'arbrisseau Miconia crenata (syn. Clidemia hirta, Melastomataceae, "Koster's curse").

team Kipahulu 1997

 

 

 

 

 

 

 

Chuck et Paul, avec Stephanie JOE, dans le Parc National Historique de Kalaupapa sur l'île de Molokai (http://www.nps.gov/kala/index.htm) lors d'un recensement de la petite herbacée endémique insulaire Tetramolopium rockii (Asteraceae), en végétation littorale protégée du surpâturage par une clôture. Au second plan, les îlots rocheux de Huelo et 'Okala où survivent les dernières populations du palmier endémique Pritchardia hillebrandii (Arecaceae, "loulu lelo" en hawaiien) et la Lobéliacée succulente Brighamia rockii (Campanulaceae, "puaala") uniquement trouvée sur falaises maritimes à Molokai.team Kaulapapa

 

Se faire servir un Coca par un serveur lépreux aux mains atrophiées dans l'unique bar du village de Kalaupapa... une expérience très particulière et inoubliable pour moi !

kalaupapa

 

 

 

L'équipe de lutte contre les plantes envahissantes dans l'une des cinq "Special Ecological Areas" (couvrant un total de plus de 5000 ha) du Hawaii Volcanoes National Park sur l'île de Hawai'i ("Big Island"), formée principalement par des hawaiiens de souche ("kanaka maoli") et encadrée par Nicholas "Chris" ZIMMER. Ce système de gestion active est mené par les biologistes et écologues Charles STONE et Timothy TUNISON de la "Resource Management Division" depuis 1985 (http://www.botany.hawaii.edu/faculty/duffy/book/1992_chap/41.pdf).

Big island Chris & Bobby Dec 1996

 

 

 

 

 

1995-1996 : Volontaire à l'Aide Technique, Délégation à l'Environnement, Tahiti

La Maison de l'Environnement "Te Fare Natura" (ancienne maison du directeur de l'hopital colonial Vaiami construit en 1848 à Papeete) hébergeant la "Délégation à l'Environnement" depuis la création de ce service territorial en 1989...et jouxtant l'hôpital psychiatrique de Vaiami !

fare natura 

Dans les jardins du Musée de Tahiti et des Iles à Puna'auia (http://www.museetahiti.pf/) avec Michel GUERIN (ingénieur horticole, ancien agent du "Service de l'Economie Rurale" arrivé à Tahiti comme VAT en 1968, devenu directeur du "Jardin botanique Harrison Smith" de Papeari jusqu'en 1988, puis agent de la "Délégation à l'Environnement" dans les années 90, et enfin du Service du Tourisme avant une retraite bien méritée en 2005) devant un mûrier à papier Broussonetia papyfera (Moraceae, "aute" en tahitien), petit arbre introduit par les Polynésiens qui se servait de l'écorce des jeunes rameaux pour en faire une étoffe appelée "tapa", espèce devenue rare à Tahiti.

michel & JYM 1993 

1992-1994 : Thèse de doctorat , ORSTOM-Tahiti & CEFE-CNRS, Montpellier

Dessin de Li-An pour un T-shirt "de terrain" porté lors des deux années au Centre ORSTOM de Tahiti, actuellement Centre IRD (http://www.ird.fr/l-ird-dans-le-monde/pacifique). Celui-ci comprenait en 1990 une vingtaine de programmes de recherche impliquant 22 chercheurs, plus une dizaine de thésards et de VAT, dans des disciplines variées : océanographie biologique, géophysique, botanique, géographie, entomologie médicale, anthropologie et ethno-archéologique. 

thésard au travail

Calendrier dédicacé par Mareva GEORGES, ex miss Tahiti et miss France en 1991, et fièrement affiché dans la "salle des thésards et des VAT" au Centre ORSTOM. Un petit malin a rajouté une moustache...miss france

Le 4x4 de l'ORSTOM (un "Nissan double cabine" au châssis long, ayant remplacé l'antique "Peugeot Dangel") dans le fossé sur la route du Belvédère (Pirae) afin d'éviter un rocher tombé sur la route après de fortes pluies... la conséquence d'une conduite un peu trop "sportive" pour monter tous les jours, vers 5h du matin, et pendant plusieurs semaines d'affilée les 600 m de dénivellation conduisant au Belvédère afin d'y étudier la floraison du miconia (et pour une expérimentation sur l'autogamie).

4x4 Belvédère 1994

 

 

 

 

 

Le directeur de thèse Finn KJELLBERG du Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (http://www.cefe.cnrs.fr/coev/F_Kjellberg.htm) du CNRS de Montpellier, généticien des populations, grand spécialiste de la co-évolution entre figuiers (Ficus spp., Moraceae) et leurs insectes pollinisateurs, venu en mission en Polynésie française et posant près d'un pied isolé de miconia juvénile sur l'île de Moorea. finn & miconia

 

 

Soutenance de thèse fêtée au laboratoire de génétique des populations du CEFE-CNRS à Montpellier (http://www.cefe.cnrs.fr/), avec de gauche à droite : Marc GIBERNAU, Martine HOSSAERT-McKEY, John D. THOMPSON, Judith L. BRONSTEIN, Domenica MANICACCI, ?, Marie-Charlotte ANSTETT, François BRETAGNOLLES, Christophe PETIT, Joëlle RONFORT et ?.

cefe cnrs

 

 

 

 

 

L'affiche de la soutenance de thèse au CEFE-CNRS le 30 novembre 1994. 

cefe

1991-1992 : DEA "Evolution et Ecologie", Université des Sciences et techniques du Languedoc, Montpellier

La promotion composée d'universitaires, d'ingénieurs Agro et d'élèves d'Ecoles normale Sup. en provenance de toute la France et de pays étrangers (Algérie, Cameroun, Nigeria). La formation doctorale des "Sciences de l'Evolution et de l'Ecologie" était alors dirigée par le prof. Louis THALER (1930-2002) qui a créé en 1981 l'Institut des Sciences de l'Evolution de Montpellier (ISEM) intégrant paléontologues, généticiens des populations et biologistes, "berceau" de l'école montpelliéraine de biologie évolutive et de l'étude de la biodiversité. De gauche à droite en haut : Emmanuel DOUZERY, Théo ADAMA, JYM, Stéphane BOISSINOT, Jean-Marc REIFENBERG, Nicolas PIRAUD ; au deuxième rang Fabienne FEL, Evelyne GOURCY, Branka MEUNIER-STOJADINOVIC, Muriel FILLIT, Eve REDJIMI-CHAULET, Marie-Charlotte ANSTETT, ?, Christine CHEVILLON ; devant  Agnès LEGIONNET et Valérie MARINGUE.

dea moulis 

Avec l'ornithologue Jacques BLONDEL du Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE) du CNRS de Montpellier, lors d'une sortie au mont Ventoux.

blondel mont ventoux

Avec l'entomologiste Christian JUBERTHIE du CNRS, lors d'un séjour au "Laboratoire souterrain du CNRS de Moulis" (Ariège), devenu depuis 2007 "Station d'Ecologie Expérimentale" du CNRS (http://www.ecoex-moulis.cnrs.fr/index2.htm). De gauche à droite : Jean-Marc REIFENBERG, Muriel FILLIT, Fabienne FEL, Théophilus ADAMA.

juberthie moulis

 

 

 

 

 

Thierry THOMANN, technicien à l'antenne du CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation) de Montpellier creusant le sol gelé sur le Causse du Larzac près du village de la Cavalerie, pour une expérience de mortalité et prédation des graines de chardons Carduus nutans et C. polycephalus enfouies dans le sol, dans le cadre de mon stage de DEA.  L'équipe du CSIRO était dirigée par David BRIESE et comprenait les techniciens Alain CARRARA, Christophe ESPIAU, Yves JACOB, Janine VITOU, Marianne FISSIER,  les chercheurs Siraj HASSAN (phytopathologue), Andy SHEPPARD (entomologiste, responsable de stage), les étudiants Guy FORRESTER (doctorant), Valérie NOEL, Bruno SECHEZ, sans oublier la secrétaire Yvette. Hebergé en 1991 dans une "villa" louée et aménagée en laboratoire, l'antenne s'est déplacée en 1994 sur le Campus International d'Agropolis (CILBA)  à Montferrier-sur-Lez et est devenu le "CSIRO European Laboratory CSIRO-EL" (http://www.csiro.au/places/France.html). 

thierry larzac

 

1989-1991 : Licence et Maîtrise "Biologie des Organismes et des Populations", Université Henri Poincaré, Nancy 1

La promotion de Maîtrise BOP lors du séjour à la Station marine de Wimereux (http://sm-wimereux.univ-lille1.fr/). Assis au premier rang de gauche à droite : Francis GUYON, Gérard SIMONIN, Hervé GRYTA, David LAURENT, Stéphane THIRIET, Carole PAVANI et Sandro FALONE ; debout au second rang : Claire JUSNEL, ?, ?, Stéphanie BRUNEAUX, ?, ?, ?, ? et Jean-Michel COLIN. Troisième rang : prof ?, Betty KLEIN, Carole PETETIN, Jean-Dominique GILET, ?, Benoît GIGANT. Dernier rang : Jean-Paul GRANDJEAN, Pierre-André WAGNER, Nathalie FLAMMANG, JYM, Elise MARCANDELLA, Anne-Florence MICHAUD et Claudio WALZBERG.

bop wimereux 

Bain de soleil lors d'une sortie botanique sur les pelouses calcaires à orchidées de Génicourt-sur-Meuse dans le Parc Naturel Régional de Lorraine (http://www.pnr-lorraine.com/education/pdfs/dep_pelouse_calc_FA.pdf). Notre formation en écologie végétale était assurée par l'excellent prof. Jean DEXHEIMER et son -indescriptible- assistant en botanique M. CESAR (Université de Nancy 1, Faculté des Sciences, Laboratoire de Biologie forestière). De gauche à droite Carole PAVANI, JYM, David LAURENT, ?  et debout Jean-Dominique GILET.

bop prairie

Prise de notes studieuse dans un sous-bois ombragé de la forêt de Haye (6500 hectares de forêts domaniales) situé à environ 8 km de Nancy, lors d'une des nombreuses sorties sur le terrain : au premier plan de droite à gauche et de dos David LAURENT, Corinne FELIX, Carole PAVANI, Anne-Florence MICHAUD, Francis GUYON (couché), Benoît GIGANT et Claudio WALZBERG. Parmi les intervenants à notre formation en écologie forestière figurait le professeur Jean-Claude RAMEAU (1943-2005) de l'ENGREF-Nancy, célèbre botaniste et phyto-sociologue français, coordinateur de la "Flore forestière française" en trois volumes (https://www2.nancy.inra.fr/unites/lerfob/ecologie-forestiere/perso/jcr2.htm).

bop forêt

 

 

 

 

 

1986-88 : Prépa Agro (Bio Math Sup & Bio Math Spé), Lycée Henri Poincaré, Nancy

Dessin de Li-An pour le logo de la "Promotion 112" porté sur les sweat-shirts des internes. Cette ancienne "Prépa Agro" est actuellement appelée "filière BCPST-Véto", "Promotion 135" en 2010. 

Prépa Agro 1987-1988 Promo 112 

Dessin de Li-An pour la "Boum Agro" organisée le 30 octobre 1987 par le "GMO" et les internes dans la boîte de nuit "Le Métro" qui était située sur la célèbre place Stanislas à Nancy.

Boum Prépa Agro 1987 Promo 112

Dessin par JYM sur sa propre blouse blanche de laboratoire, librement inspiré de la bande-dessinée "Les Innommables" de YANN et CONRAD et du titre du film culte "Cobra" (1986) avec Sylvester STALLONE, représentant les trois pensionnaires de la chambre 252 de l'internat du Lycée Henri Poincaré (au centre avec sa machette, JYM, le  "Grand Maître des Orgies" en charge de l'organisation des sorties et festivités de la promotion, dit "GMO -prononcer Gémeaux"-, à droite avec son haltère et son bonnet le "Baigneur" en charge de faire respecter les règles de l'internat et de doucher les contrevenants, dit "Ben" (Christian HELL), à gauche avec sa sacoche Yann MALLET, dit le "poète", mais sans sa guitare). Parmi les internes, il y avait aussi le "Gardien du Harem" dit "Gèd" (Didier BASTIEN)... Noter les caricatures des professeurs sur les côtés de la blouse, dont le prof de mathématique, Mr. CARRE.

Tahiti-janvier 2011-Prépa Agro-JYM Ben &

 

Petite chanson écrite par les internes de cette "prépa Agro 112" (sur l'air de la chanson "Dès que le vent soufflera" de Renaud, 1983) :

A Poinca y'a des prépas,

j'te dis pas la vie de rat:

23 heures de boulot

et une heure de branle-bas.

Refrain :

Dès que le vent soufflera

je m'en ira

Dès que les vents tourneront

nous nous en allerons

Des taupins y'en a partout,

des bourins, des trous du coup.

Ils travaillent tous au noir

pour n'pas prendre des coups d'polars.

Refrain

Les vétos c'est pas la peine :

des scatos, des veaux, des chiennes.

Pour soigner ces pauv' bêtes,

ils vont mettre le doigt et la tête.

Refrain

Les Cyrards n'en parlons pas,

ils se prennent déjà pour des paras :

bottes à clous, crânes rasés

et les feuilles décollées.

Refrain

La promo de "Bio Math Spé C" avec ses nombreux "carrés" (redoublant leur année de Spé) et quelques "cubes" (triplant leur Spé)*. Le bizutage en Ecole Préparatoire était de rigueur à l'époque, comme la vente de papier-toilette sur la célèbre Place Stanislas de Nancy en chanson, le concours de remplissage des "bizuts" dans une cabine téléphonique, la baignade forcée dans l'eau glacée des fontaines publiques et autres activités hautement intellectuelles... Au premier rang, de gauche à droite : THIERY, Franck GENSER, Didier BASTIEN, BREGEOT*, Reynald SCHAICH, BERNOUX*, MAJCHRZAK* ; second rang : AMARIGLIO*, GANIER*, Nathalie DE JESUS, TERMINET, Christophe DOYON, RIBERT, Valérie LEBEAU, professeur de français ; troisième rang : KLETT, ROUSSEAU*, DORIDANT, Emmanuelle BASTIEN*, HEYLEN, Christophe PATE*, Valérie JEANNOT, Patrick CAZIN-BOURGUIGON, le professeur de biologie-géologie ; quatrième rang : PORCHERON, MANSUY, Savine BOCQUEL, Christian HELL, SAMSON, Patrick HOGNON, PIERLOT*, Olivier HOGNON ; dernier rang : Alain LERCHER*, BASSETTI, JYM, Jean-Pierre SIMUNIC, Eric SABOURET, Eric LEMOINE, Yann MALLET, Olivier LEBOUCHE.

prépa agro Spé C

 

1985-86 : Terminale C, Lycée Leconte de Lisle, Saint-Denis, île de La Réunion

Entourant notre (regretté) professeur de mathématique Roland GONTIER, debout, de gauche à droite : Hervé VIDAL, Eric LEMONNIER, JYM, Emmanuel ARNAUD, Erick  SINGAINY, Christophe DEDRICHE, Yves LEPERLIER, Thierry MENGUY, Arnaud GAUTIER, Jimmy CHANE-MING, Isabelle GONTIER, Thierry LAURENT ; assis de gauche à droite : Patrice BORDIER, Brynhild FIDEL, Valérie OZOUX, Clarisse SROUSSI, prof. GONTIER, Marielle COQUET, Anne Christelle LASSAUVAGERIE, Solange DUFLOS et Yann SALAUN. 

Photo classe Terminale C La Réunion 

1984-85 : Terminale D, Lycée Leconte de Lisle, Saint-Denis, île de La Réunion

Debout, de gauche à droite : Gilles RIEMENS, Jean-Michel JACOB, Didier SERNA, Xavier DAMBREVILLE, Stanislas JACQUES, Christophe MEZZINO, Guy GRONDIN, JYM, Bola ?, Emmanuel AUBRIL, Véronique RIVIERE, Patrick PATCHEZ, Laure GUYON, ?, Françoise WONG-PIN, Idriss AH-KOUHN ; assis au deuxième rang : Fabienne LEBIDAN, Alix HOARAU, Catherine ROBINSON, Corinne FOUILLAUD, prof. LANGEVIN, Andréa RASOLOHERY, Véronique LAVERGNE, Sylvie MONG-LEUN, Nicolas LAW YING ; accroupis au premier rang : Pierre MAZUER, Karine BOYER, Hervé PIRON, Nathalie MEVEL, ?, ?, ?, ?, Géraldine PAYET.

Photo classe Terminale D La Réunion

1982-83 : Seconde, Saint-Cyr l'Ecole, équipes cadets de basket-ball

Accroupis, cadets 1ère année, avec de gauche à droite : VERCOUTE, JYM, Olivier ESMILAIRE, François GARDEUX, Rémy BLAIN, BIDEAUX, LEFEUVRE ; débout, cadets 2ème année, avec de gauche à droite : entraîneur Adjudant BOUTILLIER, Philippe DUFFAUD, Loïc BRUNETON, ?, BEGUINI, Damien SIMON, François-Pierre LANI, Stéphane LECOULES, Olivier ANSTETT, ?.

St Cyr L'Ecole 1981-82

 

 

 

 

 

 

 

 

1977-78 : CM2, Ecole primaire privée St-Paul, Pirae, Tahiti

à part Steeve LIOU (au premier rang assis, troisième à partir de la gauche), je n'ai encore réussi à identifier personne et aucun ancien élève ne m'a encore contacté... Je me rappelle que nous faisions classe dans un préfabriqué et qu'il y a avait un aquarium dans la classe !

5ème Ecole St Paul 1977

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 10:38

Chapitre 5 : les mentors (et leurs fils spirituels) 

Mentor (n.m.). Guide attentif ; conseiller expérimenté (Le Petit Larousse, 1999)

Une carrière scientifique peut-elle se faire sans mentorat, ou en reprenant un mot très à la mode, « coaching » ? Un chercheur peut-il contribuer à la pyramide de la connaissance tout seul dans son coin ? Quelles grandes découvertes ont été faites par un seul homme ? Même le grand Charles DARWIN était entouré d’une équipe de collaborateurs et sa théorie de l’évolution n’aurait pas émergée sans l’émulation (et parfois la compétition) de ses contemporains comme le naturaliste-explorateur Alfred Russell WALLACE… et peut-être sans l’ornithologue John GOULD pour lui identifier ses célèbres « pinsons » ! Qu’aurait été Pierre CURIE sans Marie SKLODOWSKA, ou Albert EINSTEIN sans Mileva, son inconnue d’épouse. L’histoire des sciences a trop souvent oublié ces collaboratrices douées, dévouées -et aimantes- travaillant dans l’ombre de leur illustre mari.

Les mentors (ou plus pudiquement "tuteurs" dans le monde académique de la recherche et l'enseignement supérieur) sont comme les références bibliographiques, il est préférable d’en avoir consulté plusieurs pour se faire une bonne idée de la question que l'on se pose, et éviter par la même occasion l’endoctrinement et le mandarinat aveugle. J’ai eu la grande chance d’avoir été "inspiré", "parrainé" ou "cornaqué" par plusieurs scientifiques d’origine, de discipline, de culture et de caractère très différents -tous aujourd'hui (en 2016) malheureusement retraités- : parmi eux, Jean DEXHEIMER, professeur d'écologie végétale de l'Université de Nancy qui m'écrivait en 1998, dernière année avant sa retraite, que "les vieux naturalistes rêveurs et ringards ne sont plus écoutés" ; Jacques FLORENCE (1951-), l’un des derniers botaniste-systématiciens français encore capable de rédiger une diagnose d’espèce en latin, grand défenseur de la langue de Molière, qui m'a transmis un peu -beaucoup trop selon d'autres- de son esprit critique, son perfectionnisme et sa rigueur, et un certain sens de la non-compromission ; Lloyd L. LOOPE (1943-2017) et Art C. MEDEIROS (1955-), deux biologistes-naturalistes de Hawaii pour leur pragmatisme et réalisme -très américain-, leur multidisciplinarité associée à une grande ouverture d’esprit et curiosité ; Randy THAMAN (1943-), biogéographe et ethno-biologiste de l’University of South Pacific à Fidji, pour son enthousiasme et dynamisme contagieux, et son apprentissage du "Pacific Way of Life" et des "Cool Spots"; enfin l’ornithologue Jean-Claude THIBAULT (1949-) pour sa réactivité et sa productivité dans les publications, sa persévérance malgré les tourmentes et sa grande patience sur le terrain. De nombreux autres chercheurs, collègues et étudiants m’ont démontré que le travail en équipe était à la fois plus efficace et avec de meilleurs résultats, tout en évitant le syndrome de la « grosse tête » ou « des chevilles qui enflent » qui guettent le (pseudo-)scientifique trop isolé et rempli de certitudes.

Le rôle des mentors est à la fois de transmettre un « pool » de connaissances acquises, de conseiller et de guider les apprentis-chercheurs pour qu’ils partagent certaines valeurs, théories et idées, qu'ils poursuivent les voies tracées (qui sont parfois des sentiers à peine défrichés), mais aussi une façon de s'assurer d'une certaine « éternité scientifique ». La satisfaction du mentor est qu’un jour l’élève dépasse le maître, mais avec parfois le risque que le(s) fils spirituel(s) tue(nt) leur "père et pair" en reniant l’héritage transmis et en passant « du côté obscur »…

 

Angelheart Vial (Chippy)

("Angelheart Vial", dessin de Chippy)

 

Lloyd LoopeHommage L. Loope

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 07:05

13-17 septembre 2010 : mission GOPS & MNHN, Paris (France)

Participation à la première réunion du Comité scientifique du "Grand Observatoire de l'environnement et de la Biodiversité terrestre et marine du Pacifique Sud" (GOPS, créé en mars 2009) à l'Université Pierre et Marie Curie (UPMC) (www.upmc.fr/fr/salle_de_presse/communiques/grand_observatoire_gops.html) et rencontres avec les chercheurs du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris ayant accepté de contribuer au dossier de classement des Marquises au patrimoine mixte de l'UNESCO.

PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue sur la tour Eiffel (à gauche), la cathédrale Notre-Dame (à droite) et à l'horizon le quartier de la Défense depuis le 25ème étage de la tour Zamansky (dite "tour centrale") culminant à 90 m, située au centre du campus de Jussieu dans le 5ème arrondissement.

Paris-14-16 sept 2010-Paris

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). La dizaine de membres du Comité scientifique du GOPS, un Groupement d'Intérêt Scientifique créé en 2009, réunit pour évaluer des projets de recherche financés pour 2010 dans la région Pacifique.

Paris-14-16 sept 2010-salle GOPS

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Souche minéralisée d'un arbre (proche des Taxodiacées,Conifères) provenant d'une forêt fossile de Villejust (Essonne) datant du tertaire (33 millions d'années), devant la Galerie de Botanique et Géologie.

Paris-14-16 sept 2010-botanique géologie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Statue en bronze de Buffon, intendant du "Jardin du Roi" créé en 1635 et rebaptisé "Jardin des Plantes" à la Révolution, un domaine de 23,5 hectares au centre de Paris.

 

 

Paris-14-16 sept 2010-Buffon 

Paris-14-16 sept 2010-apetahi

PHOTO 5 (cliché : JYM). Grande Galerie de l'Evolution et carte de 400 m² au sol du Patrimoine Naturel de France métropolitaine et des collectivités françaises d'Outre-Mer (www.jardindesplantes.net/carte-de-france-du-patrimoine-naturel), dont la Polynésie française (photo de droite) illustrée par Apetahia raiateensis (Campanulaceae), plante endémique de Raiatea.

Paris-14-16 sept 2010-panneau biodiversité

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Panneau de l"Ecole de Botanique" sur les programmes de recherche pour la conservation des espèces menacées.

Paris-14-16 sept 2010-panneau conservation

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Bassins d'eau douce aménagés

Paris-14-16 sept 2010-bassins

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Parmi les plantes du Jardin des Plantes, Cestrum parqui (Solanaceae), un petit arbuste originaire d'Amérique centrale et du Sud, considéré envahissant dans la région du "New South Wales" au sud-est de l'Australie où il a été introduit comme ornementale sous le nom de "Green Cestrum". Cette espèce aux baies de couleur noir à maturité disséminées par les oiseaux frugivores est réputée toxique pour le bétail, tolérante à l'ombre et résistante aux gelées.

Paris-14-16 sept 2010-Cestrum parqui

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). La petite composée Erigeron karvinskianus (Asteraceae) ou "Mexican Daisy", envahissante en Australie, île Norfolk, Nouvelle-Zélande, Etats-Unis... et dans les montagnes des îles Hawai'i' et de La Réunion.

Paris-14-16 sept 2010-Erigeron

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). La Rénouée du Japon Reynoutria japonica ou Fallopia japonica  (Polygonaceae) appelé  "Japanese Knotweed" est une plante envahissante en Europe et aux Etats-Unis.

Paris-14-16 sept 2010-Reynoutria japonica

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Les "Grandes serres" rénovées en 2010 après 6 années de travaux !

Paris-14-16 sept 2010-serres

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Ambiance de sous-bois de forêt tropicale.

Paris-14-16 sept 2010-ambiance jungle

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Cecropia sp. (Cecropiaceae) comme exemple typique d'espèce pionnière des premiers stades de succession végétale lors de la régénération forestière.

Paris-14-16 sept 2010-Cecropia

Paris-14-16 sept 2010-regeneration 


PHOTO 13 (cliché : JYM). Quelques épiphytes (Bromeliaceae et Orchidaceae) en exposition.

Paris-14-16 sept 2010-épiphytes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Exposition sur la flore de Nouvelle-Calédonie, "joyau du Pacifique".

Paris-14-16 sept 2010-nouvelle-caledonie

Paris-14-16 sept 2010-entree nouvelle-caledonie 

 

 

PHOTO 15 (cliché : JYM). Visiteurs parisiens découvrant l'extraordinaire flore néo-calédonienne.

Paris-14-16 sept 2010-visiteurs nouvelle-caledonie

  

PHOTO 16 (cliché : JYM). Forêt sèche de la Grande Terre "recrée" sous serre !

Paris-14-16 sept 2010-plantations foret seche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 17 (cliché : JYM). L'arbrisseau épineux Lantana camara (Verbenaceae) dans la section consacrée aux "plantes invasives de Nouvelle-Calédonie".

Paris-14-16 sept 2010-lantana

 

PHOTO 18 (cliché : JYM). Paris-14-16 sept 2010-Laure & Psychotria Laure BARRABE, doctorante à l'IRD de Nouméa (UMR AMAP), travaillant sur la phylogénie des Psychotria (Rubiaceae) en Nouvelle-Calédonie et Polynésie française, dans l'herbier du Laboratoire de Phanérogamie en pleine rénovation.

 

 

  

 

 

 

 

 

PHOTO 19 (cliché : JYM). L'un des "types" de Psychotria (syn. Uragoga) lepiniana, espèce endémique de Tahiti collectée en 1847? par le pharmacien de la marine J. Lépine puis décrit par H. E. Baillon en 18??

Paris-14-16 sept 2010-type Psychotria lepiniana

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 20 (cliché : JYM). L'ichtyologue Philippe KEITH, directeur adjoint du  département Peuplements et Milieux Aquatiques Laboratoire au MNHN (www.mnhn.fr/mnhn/UMR5178/equipe4/keith.php) et une nasse de collecte de larves de gobies ("ina'a") fabriquée en tige de feuille de cocotier par un pêcheur de Moorea.

Paris-14-16 sept 2010-philippe keith & nasse

 

 

21 septembre 2010 : sortie terrain Opunohu avec la classe UCB, Mo'orea (Société)

 

Sortie sur le terrain à Mo'orea dans la vallée d'Opunohu avec la Classe 2010 des étudiants de UC Berkeley ("undergraduate students") poursuivant une formation pluridisciplinaire de 9 semaines à la station de recherche biologique R. Gump de Moorea intitulée  "Biology and geomorphology of Tropical islands" pour une initiation en archéologie, (ethno-)botanique et écologie tropicale avec les professeurs Patrick KIRCH et Brent MISHLER (UCB).

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Pat et Brent au milieu des  étudiants, sur l'un des nombreux sites archéologiques restaurés dans le domaine d'Opunohu, dans une forêt secondaire à "châtaignier polynésien" Inocarpus fagifer (Fabaceae), appelé "mape" en tahitien et d'introduction polynésienne, et de rares et grands figuier-banyan indigène Ficus prolixa var. prolixa (Moraceae) appelé " 'ora" en tahitien.

Moorea-21 sept 2010-UCB Class-Pat & Class

 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Blocs de coraux Acropora et Porites faisant partie de l'une des plate-formes lithiques appelées "marae" en tahitien. La datation des coraux (230Th/Uranium) a permis de dater avec précision l'âge de leur construction : entre 1620 et 1760 après J-C, soit moins d'un siècle à une dizaine d'année seulement avant l'arrivée des premiers Européens !

Moorea-21 sept 2010-UCB Class-blocs de coraux

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Fruits mûrs (drupe) de l'arbrisseau Jossinia reinwardtiana (Myrtaceae), une espèce indigène trouvée du niveau de la mer jusqu'à environ 500 m d'altitude sur calcaire soulevé aux Australes et Tuamotu, en forêt semi-xérophile et mésophile aux Marquises et dans la Société (ses petites feuilles coriaces sont vraisembablmenent une adaptation à la sécheresse). Sa présence autour des grands figuiers-banyan est vraisemblablement liée à la consommation de ses fruits (à couleur attractive pour les oiseaux frugivores) et leur dissémination par les ptilopes de la Société Ptilinopus purpuratus (Columbidae) appelés "'u'upa' en tahitien.

Moorea-21 sept 2010-UCB Class-Jossinia reinwardtiana fruits

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Petite fougère indigène Didymoglossum tahitense (syn. Trichomanes tahitense, Hymenophyllaceae ou "fimy fern") en épiphyte sur tronc de Neonauclea forsteri (Rubiaceae) appelé "mara" en tahitien, grand arbre indigène structurant les forêts humides des vallées ("lowland rainforests") dans les îles de la Société.

Moorea-21 sept 2010-UCB Class-filmy fern

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Pause-déjeuner au point de vue dit des "Trois Pinus" sur une crête avec un vestige de forêt mésophile à Pandanus tectorius (Pandanaceae), Pittosporum taitense (Pittosporaceae), Fagraea berteroana (Loganiaceae), Rhus taitensis (Anacardiaceae), Wikstroemia coriacea (Thymelaeaceae), et quelques grands Metrosideros collina (Myrtaceae), envahie par les lianes introduites Mikania scandens (Asteraceae) et Passiflora edulis (Passifloraceae), et où des plantules de Santalum insulare (Santalaceae) ont été récemment plantées.

Moorea-21 sept 2010-UCB Class-3 Pinus

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Brent en forêt marécageuse littorale de "submangrove" dominée par l'arbre indigène Hibiscus tiliaceus (Malvaceae) avec en sous-bois la grande fougère semi-aquatique Acrostichum aureum (Pteridaceae).

Moorea-21 sept 2010-UCB Class-Brent & Acrostichum

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Escargot arboricole endémique Partula taeniata (Partulidae) sous fronde d'Acrostichum. Il s'agit d'une des rares population de "partula" encore survivante à basse altitude sur l'île de Mo'orea où 7 espèces sur les 8 existantes (6 Partula et 2 Samoana) se sont éteintes en raison de l'invasion par l'escargot prédateur Euglandina rosea introduit sur l'île en 1977...population découverte pra hasard lors d'une sortie par un étudiant de la Classe UCB 2000 !

Moorea-21 sept 2010-UCB Class-Partula

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Palmier récemment introduit en bordure de route Antenna telephonus-mobili (Arecaceae) en expansion rapide dans les îles de la Société !

Moorea-21 sept 2010-UCB Class-unknow palm

 

 

03-07 octobre 2010 : conférence "Biocontrol for Nature", Northampton (USA)

 

Participation à la conférence internationale "Biological Control for Nature" sur les bénéfices de la lutte biologique pour la conservation de la nature (http://biocontrolfornature.ucr.edu/) ayant réunit plus de 130 participants, notamment du "Big Five" en matière de lutte biologique dans le monde : USA, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande et Afrique du Sud.

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). L'Hotel Northampton où s'est déroulé la conférence dans la petite ville de Northampton (Etat du Massachussetts) non loin du campus de l'University of Massachusetts à Amherts (www.umass.edu/). Construit en 1927, et classé "hôtel historique" aux Etats-Unis, il a eu comme visiteurs célèbres les présidents ROOSEVELT, J.F. KENNEDY, NIXON.

Northampton-3-8 octobre 2010-hotel Northampton 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Le sociologue Keith D. WARNER (Santa Clara University) au pupitre et le panel de discussion entre spécialistes de la lutte biologique, des invasions biologiques et biologistes de la conservation : de gauche à droite Mark HODDLE (University of California at Riverside), ? (The Nature Conservancy), Robert PEMBERTON (USDA-ARS, Fort Lauderdale), Roy VAN DRIESCHE (University of Massachussetts) et Dan SIMBERLOFF (University of Tennessee).

Northampton-3-8 octobre 2010-discussion panel

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Simon FOWLER de Landcare Research (Lincoln, NZ) présentant ses résultats sur la régénération des plantes indigènes suite à la lutte biologique contre l'herbacée envahissante Ageratina riparia (Asteraceae) en Nouvelle-Zélande avec un agent pathogène et une mouche causant des galles foliaires.

Northampton-3-8 octobre 2010-Simon Fowler

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Sortie sur le terrain au "Mount Sugarloaf State Reservation", un parc forestier situé près de la rivière Connecticut, géré par le "Massachusetts Department of Conservation and Recreation" (www.mass.gov/dcr/).

Northampton-3-8 octobre 2010-Massachussetts

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Sous-bois de forêt tempérée.

Northampton-3-8 octobre 2010-forest

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Affiche d'information sur l'interdiction de collecter et transporter du bois de chauffe en raison du risque d'infestation par le "Asian long-horned beetle" Anoplophora glabripennis (Coleoptera Cerambycidae), introduit dans le Massachusetts dans les années 1980 en provenance de Chine, et dont la larve attaque le coeur du bois.

Northampton-3-8 octobre 2010-Asian long beetle

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Dégâts causés par l'insecte Hémiptère Adelges tsugae (Adelgidae) appelé  "Hemlock woolly adelgid" (www.na.fs.fed.us/spfo/pubs/pest_al/hemlock/hwa05.htm) sur le conifère Tsuga caroliniana (Pinaceae). Originaire d'Asie et observé pour la première fois en 1951 dans l'état de Virginie, cet insecte s'est répandu dans plus de 16 états provoquant le déclin voire la mortalité des arbres, et fait l'objet d'un programme de lutte biologique.

Northampton-3-8 octobre 2010-scale insect

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Les participants à la conférence se réchauffant autour d'un feu improvisé lors de la sortie terrain pluvieuse !

Northampton-3-8 octobre 2010-team & fire 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Site de Holyoke, célèbre pour ses traces de dinosaures carnivores (datant de 190 millions d'années) ancêtres des Tyrannosaurus rex, et géré par le "Trustees of Reservations" (www.thetrustees.org/places-to-visit/pioneer-valley/dinosaur-footprints.html), réunissant plus de 100 000 volontaires dans l'état du Massachusetts.

Northampton-3-8 octobre 2010-team under rain

 

PHOTO 10 (cliché : JYM).  Parmi les deux mauvaises herbes envahissantes ("weeds") contrôlées sur le site de façon manuelle, mécanique et chimique, figurent l'herbe Alliaria petiolata (Cruciferae), appelée "Garlic mustard" et originaire d'Europe, et l'arbuste épineux Berberis thunbergii (Berberidaceae), appelé "Japanese Barberry", originaire du Japon et introduit comme plante ornementale.

Northampton-3-8 octobre 2010-wanted weeds

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Cynthia BOETTNER du "US Fish & Wildlife Service" montrant l'herbe pérenne lianescente et envahissante Vincetoxicum rossicum (syn. Cynchum rossicum,  Euphorbiaceae) appelée "Pale swallow wort" ou "Dog strangling vine", sur une ancienne piste de ski abandonnée ("Mt Tom Ski Slopes") faisant l'objet d'une lutte manuelle et chimique par le personnel du "Sylvio O. Conte National Fish & Wildlife Refuge" en attendant un éventuel contrôle biologique.

Northampton-3-8 octobre 2010-invasive weed & US Forest

Northampton-3-8 octobre 2010-treated area

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Fritzi GREVSTAD (Oregon State University) et l'herbacée envahissante Lythrum salicaria (Lythraceae) appelée "Purple loosestrife", un exemple de succès en matière de lutte biologique aux USA.

Northampton-3-8 octobre 2010-Fritzi & Lythrum salicaria

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Un aperçu de la diversité génétique des citrouilles ("pumpkins") dans le village historique de Deerfield datant de 1669 et reconstitué pour les touristes...

Northampton-3-8 octobre 2010-pumpkin diversity

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

18-20 octobre 2010 : Mission Atuona et mont Feani, Hiva Oa (Marquises)

 

Mission pluridisciplinaire sur l'île de Hiva Oa organisée par le "Centre Polynésien de Recherche et de Valorisation de la Biodiversité Insulaire" (CPRBI), récemment inauguré en septembre 2010 et réunissant des équipes de recherche de l'IRD, l'Institut Louis Malardé et l'Université de Polynésie française, ainsi que dans le cadre du programme de recherche "Patrimoine biologique des Marquises" (financé par le Contrat de Projet Etat-Pays), avec une équipe composée de botanistes, ethnobotanistes, ethnopharmacologues, chimistes et collecteurs de savoirs traditionnel...et montée sur la crête sommitale du Feani pour la 6ème fois en 15 ans (avec les botanistes Steve PERLMAN et Ken WOOD en 1995, avec l'ornithologue Jean-Claude THIBAULT et le naturaliste Jean-Pierre LUCE en juin 2000 puis seul au sommet du Temetiu en novembre 2000, avec Teiki RICHMOND du SDR et les botanistes Dave LORENCE, Steve PERLMAN, Ken WOOD, John PRICE et Liloa DUNN en 2003, et enfin avec les entomologistes américains Elin CLARIDGE, Curtis et Dave HEMBRY et Ravahere TAPUTUARAI en 2007 sous une pluie battante) !

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue du mont Temetiu (1227 m), plus haut sommet de Hiva Oa et des îles Marquises, depuis la pension de famille "Ozanne" (chez John ROHI & Tetua "Marie-Jo" TIAIHO) située dans le village principal d'Atuona.

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-vue Temetiu

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Christian MORETTI, représentant de l'IRD à Tahiti, chef de projet du CPRBI et ethnopharmacologue, présentant les résultats d'une étude sur l'utilisation traditionnnelle des plantes médicinales dans l'île de Tahuata et le village de Puamau (Hiva Oa) menée en 2010 par Cynthia GIRARDI pour un stage diplômant de la Faculté de Pharmacie à l'Université de Bordeaux II.  La mission réunissait aussi l'ethnobotaniste et géographe Geneviève MICHON de l'IRD-Montpellier, l'anthropologue Pierre-Yves LE MEUR de l'IRD-Nouméa et la juriste Sarah AUBERTIE de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB www.fondationbiodiversite.fr/) spécialiste des questions d'accès et partage des avantages et bénéfices liés à la biodiversité.

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-Christian

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Yamel EURITEIN et Alexandre TEVESOU de "l'Agence de Développement de la Culture Kanak" (ADCK-Centre Culturel Tjibaou, www.adck.nc/) exposant leur expérience de recueil des savoirs immatériels en Nouvelle-Calédonie, devant une assistance composée du maire de Hiva Oa Etienne TEHAAMOANA, du maire de la commune associée de Puamau, d'une délégation de Tahuata, des membres de l'Académie des langues marquisiennes Félicienne HEITAA et Tehaumate TETAHIOTUPA, de quelques  agents des services du Pays (Service de la Culture et du Patrimoine, Développement Rural, Urbanisme et Hygiène) et de tradipatricien(ne)s.

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-participants 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Tradipatricienne de Hiva Oa préparant dans un "'umete" en bois un "'apa'u", remède à base de fougères indigènes (Microsorum grossus appelé en marquisien "papa mo'o" et Davallia solida appelé en tahitien "ti'ati'a mou'a") et d'un bourgeon d'une variété de l'arbre à pain (Artocarpus altilis, Moraceae) écrasés à l'aide d'un pilon ("tuki") avec du jus de canne à sucre, pour soigner les fractures.

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-tradipraticienne 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Sentier de l'ancienne piste cavalière reliant le village d'Atuona à la vallée actuellement inhabitée de Hanamenu sur la côte nord de l'île parcourant, entre 200 et 500 m d'altitude, les collines recouvertes d'une lande à fougère indigène Dicranopteris linearis (Gleicheniaceae) et des touffes de la grande graminée d'introduction polynésienne Miscanthus floridulus, témoins d'anciens incendies dont le dernier a eut lieu en 2007.

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-lande fougère

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Denis MORETTI, médecin corse et photographe de la mission, Nadia ROBERT de "l'Institut Agronomique Calédonien" (IAC, www.iac.nc) et Nicolas INGERT, doctorant en chimie des substances naturelles dans l'équipe BIOTEM de l'Université de Polynésie française (www.upf.pf/-BIOTEM-.html) sur le sentier près de la source Vaiumete et du site de campement vers 1050 m d'altitude.

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-Denis Nadya & Nicolas

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Inflorescence de Scaevola marquesensis (Goodeniaceae), arbuste à petit arbre atteignant 4-5 m de hauteur, endémique des forêts de nuages des Marquises (Hiva Oa et Ua Pou).

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-Scaevola

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Psychotria marchionica (Rubiaceae), arbuste endémique des Marquises du sud (Hiva Oa, Tahuata et Fatu Hiva), en fleurs et fruits mûrs.

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-Psychotria

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Samoana sp. (Partulidae), petit escargot arboricole endémique, sous feuille de Glochidon hivaoaense (Euphorbiaceae ou Phyllanthaceae) petit arbre endémique trouvé sur la chaîne montagneuse du Feani et le mont Ootua entre 700 et 1100 m d'altitude.

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-Samoana 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Dégâts causés par les cochons sauvages en sous-bois de forêt de nuages à Scaevola (Goodeniaceae), Cheirodendron (Araliaceae), Oparanthus (Asteraceae) et Cyrtandra (Gesneriaceae).

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-degats cochons

 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Dégats sur la piste cavalière menant du Feani vers Hanamenu.

 Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-sente cochon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Fruits verts de Wikstroemia johnplewsii (Thymelaeaceae), arbrisseau endémique de Hiva Oa trouvé entre 600 et 1100 m sur la chaîne montagneuse du Feani et le sommet du mont Ootua.

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-Wikstroemia 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Vue sur la crête descendant dans la vallée de Hanamenu avec de grands arbres indigènes Metrosideros collina (Myrtaceae) et endémiques Weinmannia marquesana var. marquesana (Cunoniaceae).

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-sentier Hanamenu 

 

 

04 novembre  2010 : sortie terrain vallée Ahonu, Tahiti Nui (Société)

 

Sortie dans la vallée de Ahonu dans la commune de Mahina (nord de l'île de Tahiti) guidée par Maryline SIMON, Matai DEPIERRE et Christophe BROCHERIEUX de la Direction de l'Environnement, avec une équipe en provenance des îles Hawaii ("Maui Invasive Species Commitee" et University of Hawaii at Manoa" de Honolulu) afin de tourner un film sur l'invasion de la "petite fourmi de feu" ou "fourmi électrique" (Wasmannia auropunctata, "Little Fire Ant") à Tahiti et d'étudier ses impacts écologiques et socio-économiques.

 

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Entrée de la vallée de Ahonu avec vue au loin sur les deux plus sommets de Tahiti, les monts Pito Hiti (2110 m) et Orohena (2241m) et au premier plan le panneau d'information indiquant que le site est envahi par la petite fourmi de feu et que le transport de matériaux en provenance de cette zone est strictement interdit.

Tahiti-Mahina-04 novembre 2010-panneau LFATahiti-Mahina-04 novembre 2010-entree valle Ahonu 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). L'équipe en bordure de rivière avec une ripisylve dominée par l'arbre indigène Hibiscus tiliaceus (Malvaceae)avec un sous-bois dense dominé par la grande herbacée considérée indigène Etlingera cevuga (Zingiberaceae), fortement envahie par le tuliper du gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae) en mélange avec Miconia calvescens (Melastomataceae)

Tahiti-Mahina-04 novembre 2010-Matai & team LFA

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Maryline et Matai montrant une colonie de fourmi électrique avec ses ouvrières (absence de soldats), oeufs et reines (non ailées) sous une pierre retournée. L'une des autres caractéristiques de cette fourmi envahissante, identifiée pour la première fois à Tahiti en 2004 par le Service du Développement Rural, mais apparemment accidentellement introduite dans les années 1990, est qu'elle ne forme pas de "nid" bien individualisé avec une seule reine mais de multiples colonies contenant chacunes plusieurs reines et fonctionnant à l'échelle d'un territoire comme une "super-colonie".

Tahiti-Mahina-04 novembre 2010-Maryline & Matai colonie LFA

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Fourmis électriques (de couleur orange, entre 1 et 1,5 mm de long) élevant des cochenilles sur de jeunes feuilles de miconia (Miconia calvescens, Melastomataceae).

Tahiti-Mahina-04 novembre 2010-fourmi LFA & Miconia

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Partula hyalina (Partulidae), petit escargot arboricole endémique de Polynésie orientale (Polynésie française et îles Cook) sous feuille de la grande herbacée Etlingera cevuga (Zingiberaceae).

Tahiti-Mahina-04 novembre 2010-Partula hyalina

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Inflorescence de Nervilia aragoana, petite orchidée terrestre considérée indigène relativement commune en sous-bois de forêt humide des vallées de basse altitude, même anthropisées, appelée "pia-rau-tahi" en tahitien en raison de sa grande feuille unique.

Tahiti-Mahina-04 novembre 2010-Nervilia aragoana infl

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Fleurs de Cyrtandra biflora (Gesneriaceae), un arbuste endémique de Tahiti, devenu extrêmement rare en forêt humide supralittorale ou entrées des vallées de basse altitude dans l'île de Tahiti Nui en raison de la destruction et de la modification de son habitat naturel, et espèce protégée par la règlementation.

Tahiti-Mahina-04 novembre-Cyrtandra biflora fleurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Décharge sauvage d'ordures ménagères en bordure de piste au fond de la vallée de Ahonu malgré un panneau "respecter la nature" installé par les riverains.

Tahiti-Mahina-04 novembre 2010-décharge sauvage

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Eythrines Erythrina variegata (Fabaceae) plantés en bordure de route dans la basse-vallée habitée, fortement attaqués par Quadrastichus erythrinae, une guêpe provoquant des galles sur les feuilles et les fleurs des différentes espèces d'érythrines (dont E. tahitensis, endémique de Tahiti), un insecte très récemment introduit et dont les dégat sont observés à Tahiti et Moorea depuis juin 2010.

Tahiti-Mahina-04 novembre 2010-Erythrina attaqué gall wasp

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Une partie de l'équipe sur le terrain : de gauche à droite, assis, Masako CORDRAY (photographe et vidéographe), Matai DEPIERRE (DIRENV), Christophe BROCHERIEUX (DIRENV), Patrick VRAULT (traducteur français-tahitien-anglais, Papara) ; debout,  Lissa FOX ("Public relations & education specialist", MISC), jeune tahitien de Papara, Chris REICKERT (videographer), Maryline SIMON (DIRENV), Teyia PENNIMAN ("Manager", MISC) en charge de la mission à Tahiti afin de réaliser un film sur la petite fourmi de feu pour sensibiliser et faire participer les habitants de l'île de Maui où une seule petite zone envahie est actuellement connue et en cours d'éradication (www.fireantfreemaui.org/).

Tahiti-Mahina-04 novembre 2010-team LFA 1

 

09-19 novembre 2010 : Expédition scientifique Eiao et Hatuta'a (Marquises Nord)

 

Expédition scientifique pluridisciplinaire dans les îles isolées, inhabitées et protégées de Eiao et Hatuta'a (ou Hatutu) situées à une centaine de km au nord-ouest de Nuku Hiva (Marquises Nord), soit à 4-5 heures de bateau (à une vitesse de 16-19 noeuds) en fonction de la houle. Les objectifs principaux de cette mission étaient : (1) l'étude phylogénétique des rousserolles des Marquises Acrocephalus mendanae par l'ornithologue Jean-Claude THIBAULT, membre correspondant au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris et par la généticienne des populations Alice CIBOIS du Muséum d'histoire naturelle de Genève (Suisse) ; (2) l'inventaire des arthropodes terrestres par Peter OBOYSKI, doctorant à l'University of California at Berkeley (USA) ; (3) une évaluation de l'évolution et la dynamique des vestiges de formations végétales naturelles et des espèces indigènes de succession secondaire pour un futur projet de restauration/réhabilitation.

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue de la côte nord de l'île de Eiao.

Hatutaa-Nuku Hiva 19 nov. 2010-vue Eiao

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Baie de Vaituha et sa cocoteraie à flanc de falaise, vue de la bordure ouest du plateau central envahie par les petits arbres Acacia farnesiana (Mimosaceae), complètement défolié à cette période, et la pomme-cannelle Annona squamosa (Annonaceae), et recolonisé par l'arbuste indigène Dodonea viscosa(Sapindaceae).

Eiao-9-11 novembre 2010-vue forêt baie Vaituha

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Pisonia grandis (Nyctaginaceae), grand arbre indigène des forêts littorales et supralittorales isolé sur le plateau déforesté et soumis à une érosion des sols intense en raison du surpâturage par les moutons sauvages introduits au 19ème siècle.

Eiao-12-13 novembre 2010-impact du surpaturage moutons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Canyon profond et boisé de Opituha (forêt à Pisonia grandis, avec notamment l'arbre indigène Sapindus saponaria, Sapindaceae, et le petit arbre endémique Cordia lutea, Boraginaceae) et papayerCarica papaya découvert avec Elie POROI de l'association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati a Tau a Hiti Noa Tu" sur falaise inacessible pour les moutons et cochons sauvages.

Eiao-12-13 novembre 2010-Elie & découverte papayer sur fal

 

PHOTO 5 (cliché : JYM).  Chamaesyce sachetiana (Euphorbiaceae), un arbrisseau endémique des Marquises, découvert sur falaises abruptes dans le canyon de Opituha, et non observé depuis les premières collectes botaniques dans les années 1920 (E.H. QUAYLE en 1922). L'arbrisseau lianescent Abrus precatorius (Fabaceae) y a également été observé pour la première fois sur l'île malgré plusieurs prospections botaniques récentes en 1989 ("Fatu Hiva Expedition") et en 2007.

Eiao-12-13 novembre 2010-Chamaesyce sachetiana infl 1

 

PHOTO 6 (cliché : JYM).  Vue des falaises maritimes sur la côte nord-est avec des bosquets de Pandanus tectorius (Pandanaceae) et Hibiscus tiliaceus (Malvaceae) indigènes et de la petite péninsule de Motu Iti.

 Eiao-9-11 novembre 2010-vue pointe & falaise 1

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Oxalis gagneorum (Oxalidaceae), arbrisseau endémique des Marquises, uniquement trouvé sur falaises inaccessibles pour les ongulés comme Bidens beckiana (Asteraceae).

  Eiao-9-11 novembre 2010-Oxalis gagneorum sur falaise

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Rousserole (ou fauvette) des Marquises, appelé "komako" en marquisien, Acrocephalus mendanae aquilonis, forme endémique de Eiao, et seul oiseau endémique survivant avec la salangane des Marquises Aerodramus ocistus (le monarque pie  Pomarae fluxa endémique de l'île  ayant été noté pour la dernière fois en 1977).

Eiao-9-11 novembre 2010-Komako rousserolle des Mar-copie-1

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Pete collectant les insectes de nuit avec une lampe à UV alimentée par un groupe électrogène portatif.Eiao-9-11 novembre 2010-Pete capture d'insectes de nuit 

PHOTO 10 (cliché : JYM).  Larve attaquant un fruit mûr de Terminalia glabrata var. glabrata (Combretaceae), un grand arbre endémique des Marquises, très rare à Eiao.

Eiao-9-11 novembre 2010-larve dans fruit terminalia 1

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Plage de sable de Hatuta'a dans la baie située sur la pointe sud de l'île, et seul lieu de débarquement et de campement. 

Hatutaa 15-16 novembre 2010-plage sable

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Gallicolombe des Marquises Gallicolumba rubescens ("Marquesan Ground-Dove", Columbidae), espèce protégée en Polynésie française dont les deux seules populations survivantes sont trouvées sur Hatuta'a et Fatu Huku au large de Hiva Oa (Marquises Sud). 

Hatutaa 17 novembre 2010-Gallicolombe Marquises Gallicolumb

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Pétrel à poitrine blanche Pterodroma alba ("Phoenix petrel", Procellariidae, dont les colonies sont connues des îles Phoenix, Tonga, Kiribati, Tuamotu et Marquises et considéré comme EN par la Liste Rouge des espèces menacées de l'UICN) nichant sous les touffes de Leptochloa xerophila (Poaceae), graminée considérée endémique des Marquises.

Hatutaa 15-16 novembre 2010-pétrel poitrine blanche Pterod

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Capture à la tapette d'un rat du Pacifique Rattus exulans, seule espèce de rongeur présent sur l'île et dont les populations importantes semble coexister avec les nombreux oiseaux marins nicheurs et la gallicolombe.

Hatutaa 18 novembre 2010-Rattus exulans

 

PHOTO 15 (cliché : JYM). Fruits d'Abutilon sachetianum (Malvaceae), un petit arbre endémique des Marquises et espèce protégée par la règlementation en vigueur en Polynésie française. Une seule petite population d'une trentaine d'individus est connue sur l'île.

Hatutaa 17 novembre 2010-Abutilon sachetianum fruits 2 

 

PHOTO 16 (cliché : JYM). Boutons et fleurs de l'arbre d'introduction polynésienne Erythrina variegata Fabaceae), dont un grand arbre a été découvert pour la première fois dans l'île.

Hatutaa 17 novembre 2010-découverte arbre Erythrina varieg

 

PHOTO 17 (cliché : JYM). L'arbrisseau Bidens beckiana (Asteraceae) endémique de Eiao et Hatuta'a où il est commun, a été observé en fleurs et en fruits malgré la sécheresse, ainsi que l'herbacée crassulescente indigènePortulaca lutea (Portulacaceae).Hatutaa 15-16 novembre 2010-Bidens en fleurs zone désséch

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 18 (cliché : JYM). L'équipe (de gauche à droite), debout : Jean-Claude THIBAULT, Damas TAUPOTINI (artisan-sculteur et chasseur de cochons de Nuku Hivawww.lehman.cuny.edu/ile.en.ile/arts/taupotini_damas.html), Alice CIBOIS, Xavier CURVAT dit "Pipapo" (capitaine de la vedette "Makuita" et responsable du "Centre de plongées Marquises"www.marquises.pf/pagestour/page108.htm), assis : Elie POROI, Pete OBOYSKI et JYM.

Hatutaa-Nuku Hiva 19 nov. 2010-team Hatutaa 1

 

 

26 nov.-02 décembre 2010 : Atelier de travail "Espèces Exotiques Envahissantes dans le Pacifique", Poindimié, Province Nord (Nouvelle-Calédonie)

 

Participation à l'atelier de travail sur les "Espèces Envahissantes dans les Collectivités françaises du Pacifique" co-organisé par le Comité français de l'UICN, le Gouvernement de Nouvelle-Calédonie, les Provinces Nord et Sud, le Service de l'Environnement de Wallis et Futuna, avec le soutien du Ministère de l'Ecologie, le CIRAD, l'ONF et le Programme Régional Océanien pour l'Environnement (PROE). Cet atelier annuel depuis la création de l'initiative en 2005 (www.uicn.fr/Especes-envahissantes-d-outre-mer.html) s'est déroulé à Poindimié en Province Nord.

 

PHOTO 1 (cliché : Yohan SOUBEYRAN, Comité français de l'UICN). La soixantaine de participants, experts et acteurs en provenance de Nouvelle-Calédonie, des autres collectivités françaises ultramarines , de France métropolitaine et quelques représentants d'ONG du Pacifique Sud, devant la case du "Tiéti Tera Beach Resort", un établissement touristique récemment ouvert en 2008 (Tiéti étant le nom de la tribu où est implanté l'hôtel).

Atelier Nouvelle-Calédonie

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PHOTO 2 (cliché : JYM). Ouverture de la conférence par Caroline MACHORO, élue de la "Commission Environnement" de la Province Nord.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-inauguration

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Julien TRIOLO (ONF, La Réunion) présentant la cellule de veille et de détection mise en place à La Réunion.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Julien Triolo

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). L'assistance, parfois décontractée mais toujours attentive : Vanessa HEQUET (IRD), Anne-Claire GOARANT (Direction de l'Environnement, Province Sud), Maryline SIMON (Direction de l'Environnement, Polynésie française), Stéphane HENOCQUE (Programme Forêt Sèche), Julie CHAMPEAU (Société d'Ornithologie de Polynésie française "Manu"), Souad BOUDJELAS (Pacific Invasive Initiative), Fabrice CUGNY (Société Calédonienne d'Ornithologie).

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-assistance

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM).  Restitution par Ravahere TAPUTUARAI (Association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati," Polynésie française), Franck URTIZBEREA (DAF, Saint-Pierre et Miquelon) et Thomas LEBOURGEOIS (CIRAD, Montpellier) de l'un des trois groupes de travail concurrents ayant planchés successivement sur les thèmes de la "biosécurité", de la "détection précoce et réaction rapide", et de la "mobilisation des acteurs et gestion des espèces à conflit d'intérêt".

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Rava Frank & Tho

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Panneaux de l'exposition sur les espèces végétales et animales envahissantes réalisée par le "Groupe Espèces Envahissantes"  de Nouvelle-Calédonie.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-expo espèces en

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Sortie-terrain, avec un premier arrêt au col de Tango dans la chaîne centrale traversant la Grande Terre. Le plateau de Tango est caractérisé par de hautes collines à pentes fortes et thalwegs étroits sur sols ferralilitiques et avec une pluviométrie moyenne annuelle comprise entre 1800 et 2200 mm 

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-panneau col Tang

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Présentation par Van DUONG DANG, chef du "Service des milieux et Ressources naturelles" de la Province Nord (Sous-Direction de l'Environnement et des Ressources naturelles, DDE) en charge à la fois des travaux forestiers et de l'écotourisme.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-chef forestier p 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). L'arbuste épineux Lantana camara (Verbenaceae) et le pin des Caraïbes Pinus caribaea(Pinaceae), deux des principales espèces considérées envahissantes sur le plateau de Tango, avec l'arbre Albizia moluccana (syn. Paraserianthes falcataria) en cours de naturalisation

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Lantana & Pinus

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Deuxième arrêt sur le littoral à Pindaï, l'un des sites de nidification le plus important de puffins du Pacifique (Puffinus pacificus), menacés par les chats et chiens errants.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-4x4 garde-nature

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Anne-Claire GOARANT et Julika BOURGET ("Service des Milieux naturels terrestres", Direction de l'Environnement, Province Sud) avec les garde-natures de la Province Nord en uniforme (et  à droite Elodie, lycéenne de 1ère, en stage)

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-gardes-nature 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Explications de Stéphane HENOCQUE du programme de conservation "Forêt Sèche" (www.foretseche.nc).

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Stéphane & team

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Feuilles à forme bullée d'un Diospyros sp. (Ebenaceae), une adaptation pour lutter contre l'évapotranspiration et les périodes de sécherresse intense.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-feuille gaufrée 

 

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Coquilles vides de bulime (Placostylus, Bulimulidae) endémique et d'achatine introduite.New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-bulime & achatin

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Restauration d'habitat avec des plantes endémiques de la forêt sèche après élimination de Furcraea foetida (Agavaceae) et protégées avec un grillage contre les cerfs de Java Cervus timorensis.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Furcraea & resta

 

PHOTO 15 (cliché : JYM). Prolifération de la liane Passiflora suberosa (Passifloraceae) après l'élimination des cerfs de Java (Cervus russa)

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Passiflora suber

 

 

 

PHOTO 16 (cliché : JYM). "Team" guidé par Jean-Jérôme CASSAN ("Service impact environnement et conservation", Sous-Direction de l'Environnement et des Ressources naturelles, Direction du Développement Economique et Environnement, Province Nord)

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-team forpet sèc



 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 17 (cliché : JYM). Fruits mûrs de Trophis scandens (Moraceae) extrêmement attractifs pour les oiseaux frugivores !

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-endémique fruit


PHOTO 18 (cliché : JYM). Visite du parc zoologique et forestier, un domaine de 34 hectares, situé dans les hauteurs de Nouméa où l'on peut facilement observer des oiseaux, "roussettes", reptiles et plantes endémiques.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Parc zoologique 

 

PHOTO 19 (cliché : JYM). Cagou huppé Rhynochetos jubatus seul représentant d'une  famille endémique monospécifique (Rhynochétidés), oiseau-emblème de la Nouvelle-Calédonie. ses plus proches parents sont des oiseaux d'Amérique du Sud !

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-cagou

 

PHOTO 20 (cliché : JYM). Pittosporum coccineum (Pittosporaceae) endémique de la moitié nord de la Grande Terre, cultivé en pot comme plante ornementale. Plus de 45 espèces endémiques de Pittosporum dont le célèbreP. tanianum découvert en 1988 sur l'îlot Leprédour, supposé éteint en 1993 en raison du surpâturage par les cerfs puis finalement redécouvert !

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Pittosporum cocc 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 21 (cliché : JYM). Fleurs d'Oxera sulfurea (Lamiaceae), plante endémique des forêts sèches et mésophiles de la côte ouest de la Grande Terre, au port arbustif à lianescent, proposée comme plante ornementale de substitution.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Oxera sulfurea

 

PHOTO 22 (cliché : JYM). JYM et les "toons" d'un des panneaux d'information et de vulgarisation pour les enfants sur la richesse et la vulnérabilité des forêts néo-calédoniennes.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-JYM & toons

 

 

 

 

PHOTO 23 (cliché : JYM). Goyavier-fraise Psidium cattleianum (Myrtaceae), petit arbre très envahissant dans les forêts humides des îles océaniques tropicales et subtropicales, planté dans le parc forestier !

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Goyavier





 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 24 (cliché : JYM). La graminée Pennisetum cf. setaceum formant de grandes touffes, communément plantée comme ornementale dans la ville de Nouméa (ici à l'aquarium) et considérée envahissante aux îles Hawaii, Fidji, en Nouvelle-Zélande et en Australie.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Pennisetum aquar

PHOTO 25 (cliché : JYM). Ravahere TAPUTUARAI, Yohan SOUBEYRAN & Florian KIRCHNER (Comité français de l'UICN) devant le bandeau de l'exposition intinérante sur les "Espèces Envahissantes" au Parc Zoologique et Forestier de Nouméa.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Rava Florian & Y

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 26 (cliché : JYM). Inflorescence d'Hedychium gardnerianum (Zingiberaceae), grande herbacée originaire de l'Himalaya, extrêmement envahissante dans les sous-bois des forêts humides d'altitude aux îles Hawaii, Nouvelle-Zélande (Pacifique), La Réunion (Océan Indien) et dans les Açores (Atlantique)...et plantée comme ornementale dans les jardins de l'Hôtel Tiéti !

  New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Hedychium gardne

 

13-17 décembre 2010 : Conférence Flore menacée de l'Outre-Mer, Saint-Leu (île de La Réunion)

 

Participation à la conférence sur la "Conservation de la flore menacée de l'Outre-Mer français" qui s'est déroulée au Conservatoire Botanique National de Mascarin (www.cbnm.org) à Saint-Leu sur l'île de La Réunion, et qui a réunit une centaine de participants métropolitains et ultramarins en provenance des îles de l'Océan Indien (La Réunion, Maurice, Mayotte, Comores), du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis & Futuna), des Caraïbes (Martinique, Guadeloupe, Sainte-Lucie), de Saint-Pierre et Miquelon et de la Guyane française. La dernière conférence consacrée à la flore menacée de France métropolitaine et de l'Outre-Mer avait eu lieu au CBN de Brest...en 1997 !

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Organisée sous l’égide du Ministère de l’Ecologie & Développement Durable, du Ministère de l’Intérieur, de l’Outre-Mer & Collectivités Territoriales, et de la Fédération des Conservatoires Botaniques Nationaux, l'évènement a été coordonné par le CBNM en partenariat avec l’Université de La Réunion, la DIREN, le Parc National de La Réunion, le Conseil Régional, le Conseil Général, le Comité français de l’UICN, la SREPEN, l’ONF et le Conservatoire du Littoral.


confrence web

Réunion-13-17décembre 2010-chapiteau

Réunion-17-18 décembre 2010-affiche conférence


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). De gauche à droite, Christoph Kueffer (ETH, Zurich), Wendy STRAHM (IUCN, Gland), Claudia BAIDER (MSIRI, Mauritius) et Vincent FLORENS (University of Mauritius) sur les marches de l'entrée du CBNM situé au domaine des Colimaçons au dessus de la ville de Saint-Leu. Réunion-13-17décembre 2010-Christoph Vincent Claudia & We

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Exposition "en plein air" consacrée à la flore menacée de l'Outre-Mer français réalisée par le Centre Permanent d'Initiatives pour l'Environnement (CPIE) de Mascarin grâce aux contributions des différents experts dans les collectivités.

Réunion-17-18 décembre 2010-panneau exposition

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). L'affiche consacrée à la flore menacée de Polynésie française illustrant la diversité des habitats naturels et quelques espèces-phare en voie de disparition dans différents archipels ainsi que les principales menaces (Apetahia raiateensis dans la Société, Charpentiera australis aux Australes, Santalum insulare aux Marquises).

Réunion-17-18 décembre 2010-affiche Polynésie

 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Le poster sur les causes de disparition du "tiare 'apetahi"  (Apetahia raiateensis) sur les plateaux du Temehani à Raiatea par F. JACQ & J.-Y. MEYER, co-financé par la Direction de l'Environnement et la Délégation à la Recherche de Polynésie française.

Réunion-13-17décembre 2010-poster tiare apetahi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Christoph Kueffer du "Swiss Federal Institute of Technology ETH Zürich", anciennement en post-doctorat au laboratoire de botanique de l'Université de Hawaii (www.botany.hawaii.edu/staffpages/christoph_kueffer.htm), présentant une communication orale sur l'importance des études comparatives des flores insulaires.

Réunion-13-17décembre 2010-Christoph Kueffer

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Daniel LUCAS, directeur du CBNM en maître d'orchestre pour le départ des bus lors de la journée des sorties sur le terrain, avec Christophe LAVERGNE, Jean HIVERT, Marie LACOSTE et Frédéric PICOT du CBNM, comme animateurs et guides.

Réunion-13-17décembre 2010-Daniel aux commandes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Vue du "Pas de Bellecombe" et des cratères volcaniques.

Réunion-13-17décembre 2010-pas de bellecombe

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Explications de Jean HIVERT du CBNM ("le botaniste aux savates deux-doigts" !) au départ du sentier au "Pas des Sables" vers 2340 m d'altitude.

Réunion-13-17décembre 2010-Jean & panneau

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). "Branle blanc" (Stoebe passerinoides) et "branle vert" (Erica reunionensis) les deux espèces dominantes de la végétation éricoïde ("lande à bruyères") de haute altitude à La Réunion.

Réunion-13-17décembre 2010-branle blanc & vert

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYMHypericum lanceolatum subsp. angustifolium (Hypericaceae, "Fleur jaune des hauts") endémique des hauts-sommets de La Réunion.

Réunion-13-17décembre 2010-fleurs jaunes

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Psidia argentea (Asteraceae,) herbacée endémique de La Réunion et commune dans l'étage altimontain, caractérisée par la pubescence blancheâtre qui recouvre ses feuilles, une adaptation au froid et à l'insolation.

Réunion-13-17décembre 2010-Helichrysum

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Clematis mauritiana (Ranunculaceae, "Liane arabique"), herbacée endémique des Mascareignes, aux fleurs très parfumées.

Réunion-13-17décembre 2010-Clematis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Carex borbonica (Cyperaceae, "Laîche de Bourbon"), herbacée formant des touffes éparses, endémique stricte de La Réunion.

Réunion-13-17décembre 2010-Cyperaceae

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Vue sur le "Plateau des Basaltes" avec ses marches d'escalier et ses marécages de haute altitude temporairement asséchés.

Réunion-13-17décembre 2010-montagne en escalier

 

PHOTO 15 (cliché : JYMPolystichum ammifolium (Dryopteridaceae), une fougère terrestre endémique des Mascareignes et de "l'île-continent" voisine de Madagascar.

Réunion-13-17décembre 2010-Polystichum

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 16 (cliché : JYMHeterochaenia rivalsii (Campanulaceae), magnifique herbacée dressée endémique de La Réunion.

Réunion-13-17décembre 2010-Heterochaenia rivalsii

Réunion-13-17décembre 2010-Heterochaenia rivalsii fleurs

 

PHOTO 17 (cliché : JYMFuchsia magellanica  (Onagraceae, "Ti z'anneau") introduit et naturalisé, faisant l'objet d'une lutte active par les agents de l'ONF.

Réunion-13-17décembre 2010-Fuchsia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 18 (cliché : JYM). L'oratoire de Sainte-Thérèse vers 2412 m entouré de plantes ornementales cultivées dont certaines se sont "échappées" comme Hebe salicifolia (Plantaginaceae).

Réunion-13-17décembre 2010-oratoire sainte-thérèse

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Jean et une touffe de Anthoxanthum odoratum (Poaceae, "Flouve odorante"), graminée envahissante des sous-bois des "tamarinaies" à Acacia heterophylla (Fabaceae) endémique de La Réunion. De gauche à droite, assises dans la prairie à flouve : Monique PATERNOSTER (CBNM), Nathalie MACHON (MNHN, Paris), Marie FLEURY (MNHN, IRD Guyane) ; debout : Daniel MAZUE (DIREN-Réunion).

Réunion-13-17décembre 2010-Jean & team flouve odorante


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 20 (cliché : JYM). Vue sur la "Plaine des sables" et le "Rempart des sables"

Réunion-13-17décembre 2010-vue plaine des sables

 

 

PHOTO 21 (cliché : JYM). Sophie GONZALES (IRD-Herbier de Cayenne,Guyane) photographiant la flore dans un milieu naturel très éloigné des forêts tropicales humides de Guyane !

Réunion-13-17décembre 2010-Sophie plaine des sables

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 22 (cliché : JYM). Touffe de Cynoglossum borbonicum (Boraginaceae) aux fleurs blanches à bleues, endémique de La Réunion.

Réunion-13-17décembre 2010-Cynoglossum

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 23 (cliché : JYM). "Team" sur la Plaine des Sables devant les pitons volcaniques.

Réunion-13-17décembre 2010-team volcan

 

PHOTO 24 (cliché : JYM). Vue du Piton des Neiges, plus haut sommet de La Réunion et des îles de l'Océan Indien (3070 m) depuis le sommet du Maïdo (2200 m), et village (appelé localement "ilet") dans le cirque de Mafate.

Réunion-17-18 décembre 2010-vue Piton des Neiges & Mafate

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 25 (cliché : JYM). Panneau de l'ONF indiquant le programme de lutte active manuelle et chimique contre l'ajonc d'Europe Ulex europeaus sur le sommet du Maïdo, deuxième site le plus fréquenté à La Réunion après le volcan et situé dans le coeur du Parc National. Un incendie récent, en octobre 2010, a ravagé plus de 200 hectares de végétation éricoïde d'altitude.

Réunion-17-18 décembre 2010-Maido-panneau lutte Ajonc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 26 (cliché : JYM). Audrey COREAU (Bureau de connaissance et de la stratégie nationale sur la biodiversité, Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable) et Jean-Michel PROBST (conseiller écologie, Secteur Ouest, Parc National de La Réunion) en bordure de falaise rocheuse.

Réunion-17-18 décembre 2010-Maido-Audrey & Jean-Mi

 

 

 

 

 

PHOTO 27 (cliché : JYM). "Lézard vert des hauts" Phesulma (Gekkonidae), vraisemblablement un taxon endémique nouveau pour l'île dont les populations sont en déclin.

Réunion-17-18 décembre 2010-Phelsuma

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 28 (cliché : JYMSophora denudata (Fabaceae, "Petit tamarin des hauts") en fruits verts, petit arbre endémique de La Réunion et caractéristique de la végétation altimontaine où il forme des fourrés appelés "sophoraies" .

Réunion-17-18 décembre 2010-Maido-Sophora

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 29 (cliché : JYM). Jean-Paul ANTONIAMA, "médiateur patrimoine" du Secteur Ouest, Parc National de la Réunion, expliquant l'originalité de la colonisation humaine à La Réunion et les spécificités de la culture créole, notamment  l'histoire des esclaves marrons dans le cirque de Mafate.

Réunion-17-18 décembre 2010-Maido-Sandjivi

 

PHOTO 30 (cliché : JYM). Le dodo, emblème de l'extinction des espèces dans les îles...et marque de bière locale très populaire !

Réunion-17-18 décembre 2010-La Dodo Lé La

 

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 18:22

10-14 aôut 2010 : mission plateau Toovii et mont Tekao, Nuku Hiva (Marquises Nord)

Mission sur l'île de Nuku Hiva (archipel des Marquises, groupe Nord) avec Ravahere TAPUTUARAI (consultant en botanique et phyto-écologie "MaNature") pour l'échantillonnage des plantes endémiques appartenant aux genres Melicope (Rutaceae), Alyxia (Apocynaceae) et Wikstroemia (Thymelaeaceae), dans le cadre d'un programme de recherche ethno-botanico-pharmaco-chimique intitulé "Patrimoine biologique des Marquises" (financé par le contrat de projet Etat-Polynésie française 2009-2010) mené par l'IRD et l'Université de Polynésie française. Un projet intitulé "Déterminants de l'endémisme végétal" portant sur la systématique, la phylogéographie, l'écologie et le système de reproduction de ces plantes est développé en collaboration avec le botaniste Jacques FLORENCE et la généticienne Marie-Catherine BOISSELIER du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris.

PHOTO 1 (cliché : JYM). Le plateau de Toovii vu depuis la crête sommitale située au nord de la "Ferme de Toovii" et de la station du Service du Développement Rural, vers 1100 m d'altitude. Complètement déforesté, ce plateau d'altitude a été transformé en zone de pâturage pour les bovins et les chevaux et en plantations de pins des Caraïbes. 

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-vue ferme depuis crête

PHOTO 2 (cliché : JYM). Fleurs de Trimenia nukuhivensis (Trimeniaceae), petit arbre endémique dioïque des forêts de nuages de l'île de Nuku Hiva proche de T. marquesensis endémique des îles sud (Hiva Oa et Tahuata) affines avec Trimenia weinmannifolia des îles Fidji et de Samoa. La famille des Triméniacées (ordre des Timeniales), uniquement trouvée en Océanie, est considérée comme primitive chez les Angiospermes en raison de la structure particulière de ses vaisseaux conducteurs de sève. Des fossiles datant du Crétacé inférieur (100 milions d'années) ont été récemment découverts à Hokkaido au Japon.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Trimenia fleurs

PHOTO 3 (cliché : JYM). Alyxia stellata (Apocynaceae) en fleurs, arbrisseau lianescent aux feuilles disposées en verticille, observé et collecté vers 925 m d'altitude sur crête ouverte en lande à fougères Dicranopteris linearis, Histiopteris incisa, Marattia salicina avec les petits arbres Wikstroemia coriacea, Ilex anomala et Weinmannia parviflora var. marquesana.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Alyxia fleurs 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Carpophage des Marquises, Ducula galeata (Columbidae) se nourissant des gros fruits de Hernandia nukuhivensis (Hernandiaceae), un arbre endémique des Marquises, observé ici vers 1050 m d'altitude en bordure de la piste cavalière côté Terre Déserte.Les études paléo-archéologiques ont montré que cette espèce, considérée aujourd'hui comme endémique de Nuku Hiva et menacée de disparition, était auparavant présente non seulement dans d'autres îles marquisienne, mais aussi dans plusieurs îles de la Société et du Pacifique où elle vivait en sympatrie avec d'autres espèces de Ducula (notamment Ducula pacifica et D. aurorae dans la Société), d'où son appellation de "pseudoendémique" (STEADMAN, 2006). L'un des causes de son "extirpation" (extinction locale) est probablement la chasse par les premiers polynésiens.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Ducula galeata & Hernandia

PHOTO 5 (cliché : JYM). Metrosideros collina var. toovi (Myrtaceae) "suspendu" sur la crête sommitale entre le col de Toovii et le mont Tekao.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Metrosideros

PHOTO 6 (cliché : JYM). Astelia tovii (Liliaceae) en fruits mûrs, ici en "maquis sommital" vers 1000 m d'altitude, est une espèce caractéristiques des formations altimontaines endémique de Nuku Hiva et Ua Pou (groupe Nord) et de Fatu Hiva (groupe Sud) mais absente des forêts de nuages des autres îles (Hiva Oa, Tahuata et Ua Huka).

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Astelia tovii fruits

 

 

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Escargots arboricoles Philonesia spp. (Helicarionidae) (identification par Olivier GARGOMINY, MNHN, Paris) observés dans les vallons boisés et humides.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-escargot arboricole

 

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-escargots arboricoles verd

PHOTO 8 (cliché : JYM). Fruits verts de Melicope nukuhivensis (Rutaceae), arbrisseau lianescent à fruits aux carpelles soudés et feuilles quasi-sessiles. Cette espèce endémique de Nuku Hiva est la première à avoir été collectée (par QUAYLE en 1922) et décrite (par BROWN en 1935) aux Marquises, sous le nom de Pelea nukuhivensis.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Melicope nukuhivensis frui

PHOTO 9 (cliché : JYM). Melicope inopinata (Rutaceae), petit arbuste à arbrisseau aux fruits apocarpiques (carpelles libres) glabres, endémique de Nuku Hiva.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Melicope inopinata fruits

PHOTO 10 (cliché : JYM).Fruits verts de Melicope revoluta (Rutaceae), un grand arbre endémique de Nuku Hiva reconnaissable par ses grandes feuilles coriaces à bord révoluté, ses inflorescences pauciflores compactes à fleurs et fruits pubescents, dont les capsules ont des loges soudées basalement.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Melicope revoluta-copie-1

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Fruits verts de Melicope tekaoensis (Rutaceae), espèce endémique de Nuku Hiva la plus récemment décrite (HARTLEY en 2001), aux fruits à carpelles soudés.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Melicope tekaoensis fruits 

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Psychotria florencei (Rubiaceae), l'une des 13 espèces du genre aux îles Marquises (récemment décrite et dédiée au botaniste Jacques FLORENCE "whose enthusiasm and extensive knowledge of the Polynesian flora have been a constant inspiration to us", LORENCE & WAGNER, 2005), caractérisée par ses grandes inflorescences pouvant comporter entre 40 et 90 fleurs et strictement endémique de la chaîne montagneuse entre les monts Tekao et Ooumu entre 800 at 1170 m d'altitude.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Psychotria florencei

PHOTO 13 (cliché : JYM). Capitule d'inflorescence d'Oparanthus teikiteetini (Asteraceae), une composée arborescente pouvant atteindre 10-12 m de hauteur aux gros capitules de fleurs sur des longs pédoncules poilus, endémique de Nuku Hiva et protégée par la règlementation en Polynésie française.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Oparanthus teikit infl

PHOTO 14 (cliché : JYM). Oparanthus woodii (Asteraceae), espèce nouvellement décrite pour Nuku Hiva (dédiée au botaniste Kenneth WOOD du National Tropical Botanical garden) au port prostré (ci-dessous), aux capitules à pédoncules courts et glabres, et aux feuilles présentant des domaties sur sa face supérieure.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Oparanthus cf. woodii

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Oparanthus cf. woodii habi

 

 

 

 

 

 

 

 

24 août 2010 : sortie terrain mont Tohiea, Mo'orea (Société)

Ascension du mont Tohi'e'a (ou Tohive'a), plus haut sommet de l'île de Mo'orea (1207 m) avec Joel NITTA (UC Berkeley) et Ravahere TAPUTUARAI de la "Plant Tax Team", et Vetea LIAO, technicien de laboratoire à la Station de recherche biologique R. Gump, dans le cadre du programme "Moorea Biocode Project", et prospection seul de la zone de végétation comprise entre 600 et 800 m d'altitude.

PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue du village d'Afareiatu, de la passe Tupapaurau et du motu Ahi (à gauche), du village de Haumi et de la passe Teruaupu (à droite) depuis l'une des crêtes menant au Tohi'e'a, vers 800 m d'altitude.

Moorea-Tohiea-24 août 2010-vue baies du col

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Vue de la  crête sommitale avec le sommet du Tohi'e'a au second plan, vers 850 m d'altitude. La végétation arbustive est dominée par le petit arbre indigène Metrosideros collina var. collina (Myrtaceae), la liane ligneuse indigène Freycinetia impavida (Pandanaceae), la composée dressée endémique de la Société Bidens australis (Asteraceae), les arbustes indigène Alyxia stellata (Apocynaceae) et endémique Coprosma taitensis var. taitensis (Rubiaceae), avec quelques arbres endémiques Weinmannia parviflora var. parviflora (Cunoniaceae), Meryta lanceolata (Araliaceae) et Glochidion nadeaudii (Euphorbiaceae), l'arbre indigène Fagraea berteroana (Loganiaceae), et la fougère arborescente indigène Cyathea affinis (Cyatheaceae).

Moorea-Tohiea-24 août 2010-vue sommet

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Fruits du petit arbre Ixora moorensis (Rubiaceae), l'une de quelques espèces strictement endémiques de l'île de Moorea, commun en sous-bois de forêt humide de basse et moyenne altitude jusqu'à 600 m, mais absent en forêt montagnarde. 

Moorea-Tohiea-24 août 2010-Ixora fruits mûrs 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). La ronce Rubus rosifolius (Rosaceae), appelée localement "framboisier", est particulièrement envahissante en sous-bois de forêt naturelle et sur crête entre 500 et 1000 m d'altitude.

Moorea-Tohiea-24 août 2010-Rubus rosifolius 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Mousse Spiridens sp. (Calymperaceae) formant des "manchons" autour des troncs de fougère arborescente Cyathea, bon indicateur d'une hygrométrie forte et de la présence de forêt ombrophile d'altitude ou "forêt de nuages". 

 

Moorea-Tohiea-24 août 2010-mousse spiridens

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Feuille du petit arbre envahissant Miconia calvescens (Melastomataceae) fortement attaqué par le champignon pathogène Colletotrichum gloeosporioides f. sp. miconiae, agent de lutte biologique introduit à Tahiti en 2000 et 2002, et ayant colonisé Moorea sans y avoir été introduit. L'efficacité de cet agent de lutte biologique, hautement spécifique du miconia, augmente avec une altitude croissante.

Moorea-Tohiea-14 septembre 2006-Miconia feuille attaquée C

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Phaeoceros cf. laevis (identification par Brent MISHLER, UC Berkeley), une plante non-vasculaire appartenant aux Anthocerotophytes (auparavant classée parmi les Bryophytes ou mousses), appelée "horwort" : la partie plate est le gamétophyte et la partie fine et dressée le sporophyte.

 Moorea-Tohiea-24 août 2010-Hornwort 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Habitat (ici sur crête exposée et ventée) de Psychotria cf. mooreaensis (Rubiaceae), une espèce endémique de Moorea trouvée entre 400 et 1000 m, caractérisée par ses inflorescences à nombreuses petites fleurs blanches à calice campanulé (ou lobé) que l'on peut apercevoir sur les jeunes fruits verts.

Moorea-Tohiea-24 août 2010-psychotria cf. mooreeaensis hab

Moorea-Tohiea-24 août 2010-psychotria cf. mooreaensis

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Découverte en sous-bois humide et ombragé de forêt de nuages vers 800 m d'altitude (avec de rares Ascarina polystachya, Chloranthaceae, et Reynoldsia verrucosa, Araliaceae) d'une seconde population d'un Psychotria sp. nov. (Rubiaceae), espèce caractérisée par de grandes feuilles à nervures bien prononcées et des fleurs au calice tronqué. Cette espèce nouvelle pour la science avait été trouvée pour la première fois en 2009 dans un vallon sous le mont Mou'aputa vers 780 m, parfois en sympatrie avec la première espèce (ci-dessus).

Moorea-Tohiea-24 août 2010-Psychotria sp. nov. habitat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Moorea-Tohiea-24 août 2010-Psychotria sp nov

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

30 août-02 septembre 2010 : Mission d'expertise North Queensland (Australie)

 

Mission dans la région du North Queensland en Australie afin d'évaluer un programme national d'éradication de plantes introduites potentiellement envahissantes ("National Four Tropical Weeds Eradication Program" www.weeds.gov.au/weeds/lists/eradication.html) en collaboration avec le Dr. Rachel McFAYDEN (consultante, Vice-présidente de la "Queensland Weed Society" www.wsq.org.au , anciennement Chief Executive Officer of the CRC for Australian Weed Management, Brisbane) et le Dr. Samantha SETTERFIELD (Associate Professor, Charles Darwin University).

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). L'équipe du "4TWEP" (six personnes) travaillant pour "Biosecurity Qeensland" (structure créée en 2007 pour coordonner la biosécurité dans la région www.southwestnrm.org.au/ihub/biosecurity-queensland) est basée dans les locaux du "Centre for Wet Tropics Agriculture" du "Department of Primary Industries & Fisheries" (Gouvernement régional du Queensland) située dans la petite localité de South Johnstone, à environ 10 km au sud-ouest de la ville d'Innisfail, en plein milieu de vastes champs de canne à sucre et de bananeraies, principales productions agricoles de la région du "North Queensland" (2 milliards AUSD par an pour l'exportation de sucre roux, 200 millions AUSD par an pour la banane).

Queensland-30 aout-2 sept 2010-sign office

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). De droite à gauche : Martin, Samantha SETTERFIELD, Lindie PASMA  (Biosecurity Queensland), le Dr. Helen MURPHY (CSIRO, Atherton), Travis SIDES (Far North Queensland Regional Organisation of Councils), Simon BROOKS  (Biosecurity Queensland), Rachel McFAYDEN, Keith SMITH (Biosecurity Queensland) & Mick JEFFERY (Biosecurity Queensland), le coordinateur du programme 4TWEP.

Queensland-30 aout-2 sept 2010-team 

Queensland-30 aout-2 sept 2010-Limno MiconiaPHOTO 3 (cliché : JYM). Les six espèces (appartenant à 4 genres) concernées par ce programme d'éradication initié en 2005 sont : la plante aquatique  Limnocharis flava (Limnocharitaceae), la liane grimpante Mikania micrantha (Asteraceae), les arbrisseaux Clidemia hirta et Miconia nervosa, l'arbuste Miconia racemosa et le petit arbre Miconia calvescens, (Melastomataceae).



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM).  Bassins d'eau douce du jardin botanique de Cairns ("Flecker Botanic Gardens & Centenary Lakes") où Limnocharis avait été introduite comme plante aquatique ornementale et où des plantules issues de la germination des graines sont encore observées et régulièrement éliminées par l'équipe du 4TWEP en collaboration avec le "Cairns City Council's Pest Management Unit" (www.cairns.qld.gov.au/content/naturalResources/pmu_pests.htm).

Queensland-30 aout-2 sept 2010-cairns botanical garden

Queensland-30 aout-2 sept 2010-Limnocharis

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Nettoyage des chaussures après la visite d'un site infesté par Limnocharis (en haut) et du véhicule tout-terrain d'un site envahi par Miconia spp. (en bas). Ce protocole de biosécurité est utilisé par le 4WTEP dans tous les sites envahis par les 6 espèces-cible afin d'éviter une dissémination accidentelle dans des zones indemnes.

Queensland-30 aout-2 sept 2010-cleaning boots

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Queensland-30 aout-2 sept 2010-cleaning car

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Pépinière privée abandonnée où Miconia calvescens et Clidemia hirta, parmi les plus envahissantes des Mélastomatacées, ont été introduites volontairement. Les changements successifs de propriétaires rendent difficile les tentatives de retracer les dates et les modes d'introduction, et donc d'évaluer les dynamiques d'invasion.

Queensland-30 aout-2 sept 2010-green house 



PHOTO 7 (cliché : JYM). Plantule de Clidemia hirta (Melastomataceae) issue de la germination de graines dans le sol plusieurs années apès l'élimination des plants reproducteurs.

Queensland-30 aout-2 sept 2010-Clidemia

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Forêt secondaire en bordure de propriété privée où Clidemia s'est naturalisée, grâce à ses petits fruits charnus (baies) consommées et dispersées sur de longues distances par les oiseaux frugivores.

Queensland-30 aout-2 sept 2010-forest



 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Equipe de lutte du 4TWEP et de celle chargée de l'éradication de Chromoleana odorata (Asteraceae) appelée "Siam weed".

Queensland-30 aout-2 sept 2010-crew & smoko



PHOTO 10 (cliché : JYM). Tina ALDERSON du Queensland park & Wildlife Service (QPWS) et Pete LOGAN, Pest Management Officer au Cairns Regional Council.

Queensland-30 aout-2 sept 2010-Peter

Queensland-30 aout-2 sept 2010-plant nursery Daintree natio

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Jardin privé à Whyanbeel en lisière du Parc National de Daintree, d'où les premiers Miconia calvescens et Miconia nervosa introduits comme plantes ornementales se sont "échappés" dans la forêt tropicale humide dense.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Tiges épineuses du palmier Calamus australis (Arecaceae) appelé localement  "Hairy Mary", l'une des 8 espèces du genre en Australie. Avec Calamus radicalis ("Vicious Hairy Mary") ces deux palmiers communs en sous-bois des forêts tropicales humides constituent un élement contraignant pour les prospections sur le terrain.

Queensland-30 aout-2 sept 2010-spiny cane palm

 

 

 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Les sangsues (Annelidae, Hirundinea, Gnathobdellida) ou "jawed leech" sont également communes et voraces, sans toutefois être vecteurs de maladies !

Queensland-30 aout-2 sept 2010-Leech

 

PHOTO 15 (cliché : JYM). Mick et une plantule de Miconia racemosa (Melastomataceae). L'espèce présente une importante banque de graine dans le sol dont la longévité est encore inconnue. 

Queensland-30 aout-2 sept 2010-Mick & Miconia

Queensland-30 aout-2 sept 2010-Miconia nervosa seedlings

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 16 (cliché : JYM). "Visitor Information Center" du village de Kuranda, site hautement touristique pour la visite des forêts tropicales du "Wet Tropics World Heritage Site", où l'on retrouve les dépliants d'information sur Miconia calvescens ("Have you seen miconia") réalisés par le programme 4TWEP.

Queensland-30 aout-2 sept 2010-Information Center Kuranda

 

PHOTO 17 (cliché : JYM). Crâne de Crocodylus porosus appelé "salwater (ou estuarine) crocodile" exposé dans les bureaux du Queensland Park & Wildlife Service (QPWS), Department of Environment and Resource Management (www.derm.qld.gov.au/), à Mossman : ces crocodiles, pouvant atteindre 8 m de longueur, pullulent dans les rivières, embouchures et bords de mer de la région du North Queensland et du Northern Territory où l'on dénombre quelques attaques mortelles  !

Queensland-30 aout-2 sept 2010-Crocodile

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 crocodile

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 18:55

 

10-12 mai 2010 : Conférence française pour la biodiversité, Chamonix (France)

 

Participation à la conférence française sur la biodiversité à Chamonix-Mont-Blanc (France) intitulée "Quelle gouvernance pour demain ?" (www.biodiversite2010.fr/Conference-francaise-pour-la,358.html). Organisée par le Ministère de l'Ecologie, l'Energie, le Développement Durable et de la Mer (MEEDDM www.developpement-durable.gouv.pf) dans le cadre de l'Année Internationale pour la Biodiversité. Elle a réunit pendant 3 jours plus de 325 participants (scientifiques, associations et ONG, entrepreneurs, agriculteurs, collectivités et élus), dont 35 en provenance de l'Outre-Mer français, afin d'émettre des propositions pour la nouvelle stratégie nationale sur la biodiversité... et pour défendre la biodiversité ultra-marine !

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue du glacier des Bossons depuis la ville de Chamonix-Mont-Blanc (région Rhône-Alpes, département de Haute-Savoie), une commune d'environ 10 000 habitants située vers 1030 m d'altitude dans le massif montagneux des Alpes. Le glacier qui descend du Mont-Blanc (culminant à 4810 m) est la cascade de glace la plus grande d'Europe.

France-Chamonix-9-12 mai 2010-glacier Blosson 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Discours d'ouverture de Chantal JOUANNO, secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie (depuis janvier 2009) au centre des congrès "Le Majestic", un ancien palace construit dans les années 1900...

France-Chamonix-9-12 mai 2010-Chantal Jouannot

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). L'un des conférenciers, le professeur Gilles BOEUF, nouveau président du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris (depuis février 2009), présentant les principales causes de l'érosion de la biodiversité ou "pressions" : déforestation, surexploitation des ressources, invasions biologiques et changement climatique. Notons l'utilisation du miconia (Miconia calvescens) à Tahiti comme exemple d'une plante envahissante majeure !

France-Chamonix-9-12 mai 2010-Miconia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTOS 4, 5 et 6 (cliché : JYM). Atelier de travail sur les espèces exotiques envahissantes, animé par la société "Synapse" afin de susciter une plus grande réactivité et créativité des participants (sic !) : ci-dessous la table de travail animée par Audrey COREAU (ingénieur ENGREF, thèse de doctorat sur "les  futurs possibles en écologie des écosystèmes méditerranéens" au CEFE-CNRS de Montpellier en 2009) du bureau de la connaissance et de la stratégie nationale sur la biodiversité au MEEDDM ; et l'équipe très diversifiée (et très performante !) de la table de travail animée par JYM : debout de gauche à droite, Olivier GARGOMINY du MNHN de Paris, Nicolas POULET de l'ONEMA, François GARDE, secrétaire général du Gouvernement de Nouvelle-Calédonie, Doris JOSEPH du Service environnement communal de Martinique, Pascal SLIWANSKl du Ministère des Afffaires étrangères, Hélène MENIGAUX du MEEDDM, Laurent LAPCHIN de l'INRA, Louis NATTER de l'Union Nationale des Industries de Carrières et Matérieux de construction, et assis, Franck URTIZBEREA de St-Pierre et Miquelon.

France-Chamonix-9-12 mai 2010-Catherine

France-Chamonix-9-12 mai 2010-Audrey 

 

France-Chamonix-9-12 mai 2010-team EEE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Sortie sur le terrain à l'Aiguille du Midi, accessible en téléphérique à partir de Chamonix en une vingtaine de minutes !

France-Chamonix-9-12 mai 2010-panneau aiguille du midi

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). L'aiguille abrite le plus haut centre d'émission hertzien de France (3842 m) dont la construction s'est étalée sur plus de 30 ans (de 1909 jusqu'en 1940).

France-Chamonix-9-12 mai 2010-Aiguille du midi

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Chocard à bec jaune ou "Alpine chough" Pyrrhochorax graculus (Corvidés), un oiseau montagnard souvent confondu avec le choucas des plaines, caractérisé par son plumage noir et ses pattes rouges, et vue sur la chaîne montagneuse du Mont-Blanc.

France-Chamonix-9-12 mai 2010 Choucard

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Installations construites sur les falaises rocheuses vertigineuses et enneigées de l'Aiguille du Midi.

France-Chamonix-9-12 mai 2010-falaises enneigées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Une partie des ultra-marins en provenance des îles tropicales de Martinique, Guadeloupe, La Réunion, Nouvelle-Calédonie...et peu habitués aux températures glaciales du sommet !

France-Chamonix-9-12 mai 2010-team Outre-Mer

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Petit train en gare de Montenvers, mis en service en 1909 et électrifié en 1953, permettant d'accéder en 20 minutes au pied de la Mer de Glace au moyen d'une crémaillère en guise de troisième rail.

France-Chamonix-9-12 mai 2010-train

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). La Mer des Glaces, plus grand glacier français mesurant 11,5 km de long et d'une surface de 35 km². Etudié depuis 1870 et depuis les années 1960 par le Laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement de Grenoble (www-lgge.ujf-grenoble.fr), le glacier aurait perdu plus de 150 m d'épaisseur et 2,3 km de longueur.

France-Chamonix-9-12 mai 2010-Mer de Glace

 

 PHOTO 14 (cliché : JYM). Vue sur le Grand Hôtel de Montenvers "au charme chaleureusement rustique" construit en 1880 et le plus haut de la vallée de Chamonix car perché à 1913 m d'altitude.

France-Chamonix-9-12 mai 2010-Montenvers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 15 (cliché : JYM). Le restaurant "de cuisine traditionnelle" La Calèche et sa galerie de têtes de grand gibier (cerf, chevreuil, chamois) témoignant d'une grande tradition de chasse dans la région...

France-Chamonix-9-12 mai 2010-La Calèche

 

17-18 mai 2010 : Séminaire " A l'Ecole de la Biodiversité", Pirae, Tahiti

 

Ce séminaire a été organisé dans la cadre d'une série de manifestations pour l'Année Internationale de la Biodiversité en Polynésie française par le Ministère de l'Education, l'Enseignement supérieur et la Recherche de Polynésie française (MEE), en collaboration avec la Direction de l'Enseignement primaire, la Direction de l'Enseignement secondaire et la Délégation à la Recherche, et avec le soutien du Haut-Commissariat de la République en Polynésie française. Il s'est déroulé sur deux journées à l'Ecole Normale Mixte de la Polynésie française (Pirae). Un total de 80 enseignants du premier et second degré, directeurs d'école et conseillers pédagogiques des 4 archipels et 24 animateurs scientifiques, experts, gestionnaires et personnes-ressource en Polynésie française ont travaillé ensemble dans 15 ateliers sur des thèmes couvrant les écosystèmes terrestres, marins et lagonaires, les espèces végétales et animales endémiques ou introduites (plantes cultivées, plantes envahissantes), la gestion des ressources et des milieux terrestres et marins, la conservation des espèces en voie de disparition. ou la lutte contre les espèces introduites envahissantes.

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Couverture du "Kit du séminariste" contenant notamment la liste des organismes de recherche, des associations de protection de l'environnement et des personnes-ressources en Polynésie française et les principaux sites Internet des différentes organisations et initiatives sur la biodiversité en France métropolitaine et dans le monde (PNUE, MAB, CBD, Ramsar, CITES, CI, WWF, UICN, MEEDDM, FRB, MNHN, INRA, CNRS...).

affiche biodiversité 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM).  Discours d'ouverture et présentation des objectifs du séminaire par Manihi BECQUET, conseillère technique au MEE et organisatrice de l'évènement, en présence des conseillers du Ministère de la Santé et l'Ecologie, de la Déléguée à la Recherche, de la Directrice de cabinet du MEE et du représentant du Haut-Commissaire.

Tahiti-Séminaire Biodiversité & Education-17-18 -copie-1

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). L'ensemble des discours et conférences plénières a été filmé et sera gravé sur un DVD pour les participants, et toutes les présentations orales "power-point" des conférenciers et animateurs seront mises en ligne sur le site Internet pédagogique "Itereva" (www.itereva.pf).

Tahiti-Séminaire Biodiversité & Education-17-18 -copie-3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Conférences plénières sur les thèmes de l'origine et le maintien de la biodiversité, l'érosion et les menaces et la gestion et la conservation de la biodiversité, co-animées par Thierry LISON DE LOMA (CRIOBE-EPHE-CNRS) pour les écosystèmes marins et par JYM (Délégation à la Recherche) pour le volet terrestre.

Tahiti-Séminaire Biodiversité & Education-17-18 -copie-2

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Cécile GASPAR et Vie JOURDAN de l''association "Te Mana O Te Moana" (www.temanaotemoana.org) et leur (très lourde !) malle pédagogique sur les tortues marines contenant de nombreux jeux éducatifs.

Tahiti-Séminaire Biodiversité & Education-17-18 -copie-7

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Enseignants du premier et second degré en atelier de travail co-animé par un expert et un pédagogue afin de mettre au point des outils pédagogiques pour leurs futurs élèves.

Tahiti-Séminaire Biodiversité & Education-17-18 -copie-11

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Le généticien et malacologue Trevor COOTE (consultant privé membre du "Partula Species Global Management Programme" de la "Bristol Conservation and Science Foundation") animant un atelier sur les escargots terrestres afin d'illustrer à la fois les phénomènes de spéciation et radiation évolutive et d'extinction d'espèces suite à l'introduction d'un prédateur.

Tahiti-Séminaire Biodiversité & Education-17-18 mai 2010-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Arsène STEIN et Christophe MISSELIS du Service de la Pêche pour un atelier sur la reconnaissance des poissons des récifs et de la mer, et sur la pêche lagonaire et hauturière.

Tahiti-Séminaire Biodiversité & Education-17-18 -copie-12

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). L'un des nombreux posters ayant servi de support pédagogique aux ateliers ("La Vie du Corail" réalisé par le bureau d'étude PROGEM avec le soutien financier d'IFRECOR).

PROGEM-610x410

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Discours de clôture par le président de la Polynésie française, Gaston TONG SANG.

(www.tahitipresse.pf/wp-content/uploads/2010/05/180510-Discours-PR-Ecole-de-la-biodiversité.pdf)

Tahiti-Séminaire Biodiversité & Education-17-18 -copie-9

 

24-27 mai 2010 : Meeting Technical Advisory Group CEPF Polynesia-Micronesia, Apia (SAMOA) & Field-trip Nu'utele islands

 

Réunion au siège du Programme Régional Océanien pour l'Environnement (PROE/SPREP,www.sprep.org) à Apia (îles Samoa) du groupe technique d'évaluation ("Technical Advisory Group") des projets de conservation soumis par des ONG locales et régionales des îles de Polynésie et Micronésie pour une demande de financement au "Critical Ecosystem Partnership Fund (CEPF, www.cepf.netPolynesia-Micronesia Hotspot", géré par le Programme des Iles du Pacifique de l'ONG "Conservation International" (www.conservation.org).

 

PHOTO 1 (cliché : Nanette WOONTON, SPREP). Les membres du TAG, de gauche à droite : Leilani DUFFY (CI, Apia), Marika TUIWAWA (Institute of Applied Sciences, University of the South Pacific, Fidji), Greg SHERLEY (UNEP, Apia & chairman du TAG), James ATHERTON (CI, Apia), Siniva TUUAU-ENOSA (CI, Apia), Souad BOUDJELAS (Pacific Invasive Initiative, Auckland), Mark O'BRIEN (Birdlife Pacific Partnership, Fidji), Douglas KUSTO (Micronesia Conservation Trust, Pohnpei), Easter GALUVAO (SPREP, Apia) & JYM.

Samoa-24-27 mai 2010-team TAG

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Greg, James et Leilani en visio-conférence (entre deux coupures de courant !) avec John WATKIN et Laura JOHNSTON du siège de CI à Washington DC, USA.

Samoa-24-27 mai 2010-Greg Leilani & James

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Petite sortie dans le jardin botanique Vailima situé près du SPREP et panneau de signalisation indiquant le sentier menant à la tombe du célèbre écrivain Robert Louis STEVENSON et la réserve naturelle du Mont Vaea. Le jardin botanique, la réserve du Mont Vaea et le "Stevenson Memorial Reserve" ont été regroupé en 1978 pur former la "Tusitala Historic and Nature Reserve" gérée par le  "National Parks & Reserve Section" du "Ministry of Natural Resources and Environment" (www.mnre.gov.ws/biodiversity/).

Samoa-24-27 mai 2010-Vailima Botanical Garden

Samoa-24-27 mai 2010-sign Mont vaea

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Panneau d'information illustrant notamment la richesse en oiseaux indigènes et endémiques du site, comme le carpophage du Pacifique "Pacific pigeon" (Ducula pacifica) et le ptilope "Crimson-crowned fruit-dove" (Ptilinopus porphyraceus), mais on l'on peut également facilement observer le "Samoan fantail" endémique de Samoa (Riphidura nebulosa), le râle à bande "Banded rail" (Gallirallus philippensis) ou la poule sultane "Purple swamphen" (Porphyrio porphyrio). Un projet de restauration y est mené par le botaniste Taile FOLIGA du "National Parks & Reserve Section" avec l'élimination des deux arbres introduits envahissantsFuntunia elastica ("African Rubber tree", Apocynaceae) et Castilloa elastica ("Mexican rubber tree", Moraceae).Samoa-24-27 mai 2010-panneau Mont Vaea Scenic Reserve

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Intsia bijuga (Fabaceae), un grand arbre indigène commun dans les forêts littorales, de mangrove et humides de basse altitude aux îles Samoa dont le bois est utilisé pour la fabrication des bols traditionnels de kava (Piper methysticum (Piperaceae).

Samoa-24-27 mai 2010-Intsia jijuga

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Inflorescence de l'arbre Barringtonia samoensis (Lecythidaceae) endémique des îles Samoa.

Samoa-24-27 mai 2010-Syzygium flowers

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Vue de l'îlot inhabité de Nu'utele ("le grand village") situé à la pointe sud-est de l'île d''Upolu (Samoa) et faisant partie des 4 îles Aleipata, vestiges de cônes volcaniques extrêmement érodés  totalisant 1,7 km² de surface.

Samoa-24-27 mai 2010-view nu'utele & lighthouse

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Pulea et Nuutele, membres du comité local de gestion de la  "Aleipata Marine Protected Area" mise en place en janvier 2000 par le gouvernement de Samoa (Ministry of Natural Resources and Environment, MNRE www.mnre.gov.ws/biodiversity/) en collaboration avec les deux districts de Safata (9 villages) et Alaipata (11 villages) et le financement initial du "Global Environment Fund" puis du CEPF.Samoa-24-27 mai 2010-boat drivers

 

Samoa-24-27 mai 2010-biosecurityPHOTO 9 (cliché : JYM). Mesures de biosécurité avec l'inspection des sacs, chaussures et autres matériels par les membres du comité de gestion de la MPA avant d'embarquer.

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Souad et Mark débarquant sur l'île après franchissement parfois risqué en cas de forte houle d'une passe étroite.

Samoa-24-27 mai 2010-Souad & boat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Forêt littorale avec les grands arbres indigènes Calophyllum inophyllum (Clusiaceae),Erythrina variegata (Fabaceae), Ficus scabra (Moraceae), Hernandia nymphaeifolia(Hernandiaceae), Neisosperma oppositifolia (Apocynaceae), Pisonia grandis (Nyctaginaceae), Terminalia catappa(Combretaceae).

Samoa-24-27 mai 2010-coastal forest

Samoa-24-27 mai 2010-Dysoxylum forest 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Sous-bois de forêt humide dominée par les arbres Dysoxylum  spp. (Meliaceae) etDiospyros spp. (Ebenaceae), avec les arbustes Psychotria insularum (Rubiaceae), Polyscias samoensis(Araliaceae) et la fougère Asplenium nidus (Aspleniaceae). 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). James et Marika posant avec le panneau d'information de la MPA dans une zone anciennement habitée et cultivée (cocoteraie notamment).

Samoa-24-27 mai 2010-James & Marika Warning sign

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Moeumu UILI du "Department of Environment and Conservation" du MNRE inspectant l'un  des pièges à rat mis en place pour vérifier le succès de l'opération de dératisation financé par le CEPF pour la sauvegarde de la Gallicolombe "Friendly ground-dove" (Gallicolumba stairii). Nu'utele est également l'un des rares sites où survit le pigeon endémique de Samoa  "Tooth-billed pigeon" (Didunculus strigirostris) menacé de disparition.

Samoa-24-27 mai 2010-Moe & rat trap

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samoa-24-27 mai 2010-bait station

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 15 (cliché : JYM). Syzygium clusiifolium (Myrtaceae) en boutons floraux et fleurs, un arbre endémique de Polynésie occidentale formant des forêts denses au sous-bois sombre.Samoa-24-27 mai 2010-Syzigium clusiifolium  

PHOTO 16 (cliché : JYM). Vue sur l'îlot Nu'ulua à partir de la crête sommitale de Nu'utele vers 200 m d'altitude en forêt basse de bordure de falaise maritime dominée par l'arbre Hibiscus tiliaceus (Malvaceae) avec les arbustes Alyxia stellata (Apocynaceae), Randia cochinchinensis (Rubiaceae) et la liane Hoya australis(Apocynaceae).

Samoa-24-27 mai 2010-view Nu'ulua

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

25 juin 2010 : Sortie terrain vallons de Temae, Mo'orea (Société)

 

Prospection de vallons situés au dessus de l'aéroport et du lac de Temae, au nord-est de l'île de Mo'orea, dans la cadre du programme de recherche "Moorea Biocode Project", avec Ravahere TAPUTUARAI, consultant privé en charge de l'échantillonnage des plantes à fleurs indigènes et endémiques de l'île, et Robin POUTEAU, doctorant à l'Université de Polynésie française réalisant une cartographie de la végétation de Moorea à partir d'images satellites.

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue de l'extrémité Est de la piste d'aviation et de la zone humide de Temae, et au loin l'île de Tahiti. L'antenne de l'Office des Postes et Télécommunication près de la route principale est également visible.

Moorea-Temae-25 juin 2010-vue aéroport & Tahiti

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Vue du lac de Temae et du golf récemment construit (entre 2005 et 2006) après remblaiement d'une partie de la zone humide, un marécage dominé par la massette introduite Typha domingensis (Typhaceae) et avec la grande fougère aquatique Acrostichum aureum (Pteridaceae). 

Moorea-Temae-25 juin 2010-vue lac et golf

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). L'arbuste endémique de Polynésie française Wikstroemia coriacea (Thymelaeaceae) est l'une des rares espèces ligneuses autochtones avec Colubrina asiatica (Rhamnaceae) ayant réussi à coloniser la savane à graminée Rhynchelytrum repens, un "faciès de dégradation" de la forêt naturelle supralittorale, vraisemblablement après incendie.

Moorea-Temae-juin 2010-Wickstroemia lande à Rhynchelytrum

Moorea-Temae-25 juin 2010-Wikstroemia 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Chalcolepidius silbermanni (Coléoptères Elateridae, identification par Julie GRANDGIRARD, SDR) sur inflorescence de Crotalaria pallida (Fabaceae), une herbacée introduite naturalisée dans les milieux dégradés en zone ouverte. Ce "taupin" originaire d'Amérique aurait été introduit  aux Marquises à partir de 1975 et à Tahiti depuis 1980 (PAULIAN 1998).

Moorea-Temae-25 juin 2010-Staphylin

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). L'arbre Tabebuia heterophylla  (Bignoniaceae), originaire des Antilles, planté en bordure de route à Moorea et Tahiti comme plante ornementale en raison de ses fleurs roses, est abondamment naturalisé sur le site. Connu pour envahir les pâturages abandonnés et les forêts secondaires à Puerto Rico, et y former des couverts monospécifiques, il est devenu envahissant dans les zones sèches à l'île Maurice et et aux îles Hawaii où il a été introduit. Le botaniste américain F. R. FOSBERG cite, dans ses carnets de terrain du 11 juillet 1981  ("Temae, on steep slopes in Post Office Grounds"), une Bignonicaeae  "probably planted".

Moorea-Temae-25 juin 2010-Tabebuia arbre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 18:03

22 janvier 2010. Visite du "Beagle" et sortie terrain mont Mou'aputa, Mo'orea (Société)

Passage à Tahiti du voilier "Stad Amsterdam", parti le premier septembre 2009 de Plymouth en Angleterre pour refaire le voyage autour du monde de Charles DARWIN à bord du Beagle entre 1831 et 1836, et commémorer ainsi le bicentenaire de la naissance du "père de l'évolution" et les 150 ans de la publication de "l'Origine des Espèces". Cette expédition intitulée "Beagle, the future of the species", mobilisant scientifiques, écrivains, artistes, journalistes et équipe de tournage, est suivie au jour le jour par Internet (http://beagle.vpro.nl/). Comme lors de la visite de DARWIN à Tahiti en 1835, nous avons invité, avec l'association tahitienne de protection de la nature "Te Rau Ati Ati", les membres de l'équipe à une sortie en montagne, mais cette fois sur l'île de Mo'orea pour l'ascension du mont Mou'aputa (830 m).

PHOTO 1 (cliché : JYM). Le clipper "Stad Amsterdam" a été construit à Amsterdam (Pays-Bas) entre 1997 et 2000, en particulier par des chômeurs en réinsertion, www.stadamsterdam.com) et a été conçu dans la tradition des clippers rapides des années 1850-60. Trois-mâts à coque métallique de 76 m de longueur, 10,5 m de largeur, comportant 29 voiles et pouvant atteindre la vitesse de 17 noeuds, il transporte une cinquantaine de passagers dont 32 membres d'équipage.
Moorea-Mouaputa-22 janvier 2010-Stad Amsterdam

PHOTO 2 (cliché : JYM). Visite à bord du voilier avec une vue sur la machine manuelle, un prototype de l'époque, pour les nombreuses drisses. Outre sa timonerie également d'époque (barre à roue, boussole, cloche...), le navire comporte tout le matériel technologique moderne : deux antennes pour les liaisons satellites, des caméras vidéos sur les ponts, des studios de montage en cabine...

Moorea-Mouaputa-22 janvier 2010-visite bateau
PHOTO 4 (cliché : JYM). Vue de l'intérieur du voilier : "living room" et confortables bureaux des passagers où trône un "dodo", symbôle de l'endémisme et de la fragilité des espèces insulaires.
Moorea-Mouaputa-22 janvier 2010-bureau















PHOTO 5 (cliché : JYM). L'équipe (Ravahere TAPUTUARAI et Marie FOURDRIGNIEZ, membres de la "Plant TaxTeam" du programme de recherche "Moorea Biocode", Elie POROI, Frère Maxime CHAN et Christian MALINOWSKY de l'association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati") avec la reporter-radio Tjitske MUSSCHE (http://twitter.com/tjitskemussche) dans la vallée de Niuroa (sud de Mo'ore'a, près du village de Afareiatu) à l'entrée du sentier menant au mont Mou'aputa.
Moorea-Mouaputa-22 janvier 2010-team

PHOTO 6 (cliché : JYM). Interview avec Elie interrompue par le chant territorial du martin-chasseur vénéré, endémique de Tahiti et Moorea, Todiramphus (Halcyon) veneratus, en forêt hygrophile de fond de vallée vers 300 m d'altitude dominée par l'arbre indigène Hibiscus tiliaceus, Malvaceae, et la grande fougère indigène Angiopteris evecta, Marattiaceae, avec un sous-bois dense de Zingiber zerumbet, Zingiberaceae, en bordure de rivière et cascade, où sont également retrouvées de nombreuses plantes alimentaires d'introduction polynésienne (arbre à pain Artocarpus altilis, Moraceae, bananiers Musa x paradisiaca et Musa troglodytarum, Musaceae, et "Malay apple" Syzygium malaccence, Myrtaceae, naturalisé) et d'introduction européenne ancienne (manguiers, Mangifera indica, Anacardiaceae, avocatiers Persea americana, Lauraceae, orangers Citrus sinensis, Rutaceae).
Moorea-Mouaputa-22 janvier 2010-Elie & Frère
PHOTO 7 (cliché : JYM). Grand tulipier du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae) en fleur, naturalisé et envahissant en forêt de moyenne altitude vers 550 m, dans les zones anciennement perturbées (trouées forestières, petits glissements de terrain, défrichements).
Moorea-Mouaputa-22 janvier 2010-Spathodea

PHOTO 8 (cliché : JYM). Carpophore du champignon Geastrum sp.
Moorea-Mouaputa-22 janvier 2010-champignon Geastrum





PHOTO 9 (cliché : JYM). Astelia nadeaudii (Liliaceae), endémique de la Société (Tahiti, Moorea, Raiatea), caractéristiques des forêts de nuages, observée dès 750 m en bordure de sentier, alors qu'à Tahiti elle est plus commune à partir de 900 m. De nombreuses espèces "orophiles" des îles volcaniques hautes de la Société sont retrouvées à plus basse altitude à Mo'orea (comme Ascarina polystachya, Chloranthaceae), certainement en relation avec l'effet  "Massenerhebung", c'est-à-dire la contraction des zones de végétation en fonction de la taille et la masse des montagnes.



Moorea-Mouaputa-22 janvier 2010-Astelia nadeaudii

 
PHOTO 10 (cliché : JYM). Sous-arbrisseau Ophiorrhiza cf. subumbellata (Rubiaceae) endémique de Tahiti, avec une petite population trouvée sous le sommet du mont Mou'aputa vers 830 m d'altitude. Les analyses moléculaires dans le cadre du programme de recherche "Moorea Biocode" et avec la collaboration du généticien Koh NAKAMURA de l'University of the Ryukyus permettront de vérifier les affinités taxinomiques entre les deux taxons de Tahiti et Mo'orea.

Moorea-Mouaputa-22 janvier 2010-Ophiorrhiza fleurs

 

 

 

 

 

 

 

 

8-12 février 2010. Conférence "Island Invasive Eradication and Management", Auckland, New Zealand

Participation à la conférence internationale sur l'éradication et la gestion des espèces envahissantes dans les îles ("Island Invasives: Eradication and Management" www.cbb.org.nz/conferences.asp) qui s'est tenue au Tamaki Campus de l'Université de Auckland (http://www.tamaki.auckland.ac.nz/) en Nouvelle-Zélande du 8 au 12 février 2010, organisée par le groupe des experts sur les espèces envahissantes ("Invasive Species Specialist Group" ou ISSG) de l'UICN. La précédente édition avait eu lieu en 2001.


PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue de la ville d'Auckland, en bordure de mer sur l'île nord de la Nouvelle-Zélande, et du "Albert Park" (www.aucklandcity.govt.nz/whatson/places/parks/albertpark.asp), avec ses grands Ficus macrophylla (Moraceae) originaires des forêts tropicales du Queensland en Australie, un alignement de palmiers-dattier Phoenix dactylifera (Arecaceae), originaire d'Afrique du nord. Le palmier Washingtonia robusta, originaire du Mexique et de Californie, y est également planté. Cette espèce est naturalisée aux îles Hawaii et aux Canaries, et est considérée comme une espèce envahissante ("environmental weed") dans la région du New South Wales en Australie.
New Zealand-Auckland-11-12 février 2010-Albert Park

PHOTO 2 (cliché : JYM). Fougères arborescentes Cyathea sp. (Cyatheaceae) "suspendues" sur une terrasse d'un gratte-ciel en plein centre ville, témoignant de l'intérêt croissant des néo-zélandais pour leur flore indigène et endémique.
New Zealand-Waitakere-13 février 2010-building & -copie-1










PHOTO 3 (cliché : JYM). Session d'ouverture de la conférence avec certains membres du comité organisateur : David CHOQUENOT (Landcare Research, Auckland, assis), Mick CLOUT (University of Auckland, debout) et Peter BUCHANAN (Landcare Research), et un accueil traditionnel en langue maori par Koro TE PAANI, un "kaumatua" (ancien/aîné) et "tangata whenua" (gardien du marae) .
New Zealand-Auckland-8 février 2010-opening session

PHOTO 4 (cliché : JYM). Communication orale de James RUSSELL, post-doctorant à l'University of California at Berkeley (http://nature.berkeley.edu/~jrussell/), sur une expérimentation de dératisation menée sur l'atoll de Tetiaroa (archipel de la Société). Cette île au large de Tahiti avait été acheté par le célèbre acteur américain Marlon Brando en 1966 qui y avait construit un hôtel en 1972 sur l'un des 13 "motu" (îlots coralliens), et sur lequel le rat noir Rattus rattus a été accidentellement introduit.
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-talk James Russell T






PHOTO 5 (cliché : JYM). Pierre-Emmanuel CHAILLON réalisant un film sur Franck COURCHAMP du Laboratoire d'Ecologie Systématique et Evolution de l'Université Paris Sud (www.ese.u-psud.fr/epc/conservation/pages/Franck/index.html) et auteur d'un ouvrage de vulgarisation scientifique "l'Ecologie pour les Nuls" paru en 2009.
New Zealand-Auckland-8 février 2010-PE filmant Franck




 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Plus de 300 participants ont assisté aux 44 communications orales et  52 posters (http://www.issg.org/pdf/abstracts_book.pdf), dont une majorité de néo-zélandais, australiens et américains avec des délégations mexicaines, japonaises, françaises et quelques représentants des îles du Pacifique (Fidji, Kiribati, Samoa, Polynésie française), Caraïbes, Sri Lanka.
New Zealand-Auckland-8 février 2010-conference participant

PHOTO 7 (cliché : JYM). Pièges à mangoustes ("Small Indian Mongoose" Herpetes javanicus), un mammifère originaire d'Inde, envahissant dans de nombreuses îles des Caraïbes, de l'Océan Indien (Maurice) et du Pacifique (Fidji, Hawaii, Japon) où il a été souvent introduit comme prédateur des rats dans les plantations de canne à sucre. Il récemment atteint les îles Samoa, vraisemblablement transporté par voie maritime dans un container.
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-Mongose traps

 

 

 

 

 

PHOTO 8 & 9 (cliché : JYM). Rangitoto ("ciel sanglant" en langue maori), petite île de 2321 ha (5,5 km de diamètre) située à 30 minutes en ferry de la ville d'Auckland dans le Golfe de Hauraki, est issue d'une activité volcanique datant de seulement 650 ans. Elle comprend la plus grande forêt continue de Metrosideros excelsa ("pohutukawa") de Nouvelle-Zélande, en association avec Metrosideros robusta ("rata"), et plus de 200 espèces de plantes indigènes dont 40 fougères.
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-vue ile
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-crater & wharf

 

PHOTOS 10 & 11 (cliché : JYM). Panneaux d'information installés au débarcadère des bateaux de tourisme sur le programme actuel d'éradication de 7 espèces de mammifères introduits (souris, rat noir, rat surmulot, lapin, hermine, chat et hérisson) mené par le "Department of Conservation" en collaboration avec des volontaires. Les opposums introduits ("Common brushtail possum" Trichosurus vulpecula) et défoliateurs d'arbres indigènes, y ont été éradiqués dès 1986.
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-Treasure island 

New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-panneau d'informatio
PHOTO 12 (cliché : JYM). Jack "the rodent dog" entraîné à répérer les rongeurs (rats et souris) et son maître du DoC.
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-Jack & son maitre

PHOTO 13 & 14 (cliché : JYM). Vue de la ville d'Auckland depuis le sommet de l'île culminant à 259 m d'altitude et coulée de lave de type 'a'a.
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-view Auckland City &

 
















New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-lava flow & city 

 

PHOTOS 15 à 19 (cliché : JYM). Florilège de plantes de Rangitoto (identification par Ewen CAMERON, Auckland Museum Herbarium) : de haut en bas et de gauche à droite, grand arbre Metrosideros excelsa (Myrtaceae), inflorescence de Hebe stricta var. stricta (Plantaginaceae, genre dont le centre de diversification se situe en Nouvelle-Zélande, avec plus de 90 espèces, et comprenant une espèce endémique à Rapa en Polynésie française), inflorescence d'Olearia furfuracea (Asteraceae) et fruits de Coriaria arborea (Coriariaceae, comprenant également une espèce endémique en végétation subalpine à Tahiti), fruits de Coprosma robusta (Rubiaceae).
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-HebeNew Zealand-Rangitoto-10 février 2010-Metrosideros & lava

New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-Coriaria fruits
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-Olearia fleurs














New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-Coprosma robusta fru

PHOTO 20 (cliché : JYM). Le ranger Steve BENTHAM du DoC expliquant aux conférenciers les programmes de lutte contre les différentes plantes envahissantes ("environmental weeds") sur l'île de Rangitoto dont Rhamnus alaternus (Rhamnaceae), un arbre originaire de la région méditerrannéenne et introduit comme plante ornementale à Auckland.
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-Steve & par-copie-1

PHOTO 21 & 22 (cliché : JYM). Contrairement à Rangitoto au couvert forestier relativement intact, et dont elle n'est séparée que par un étroit chenal, l'Motutapu ("île sacrée" en maori), d'une surface totale de 1560 ha, a été l'objet d'une déforestation intense et vouée au pâturage. Une surface de 75 ha de vestige de forêt naturelle a été clôturée et fait l'objet d'un programme de restauration mené par une association de volontaires.
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-Metrosideros isolés
NZ-2010-Motutapu island-native forest & fence

PHOTO 23 (cliché : JYM). L'ajonc d'europe ou "Gorse" Ulex europeaus (Fabaceae), un arbuste épineux introduit particulièrement envahissant en Nouvelle-Zélande (plus de 700 000 hecatres envahis) où il fait l'objet d'un programme de lutte biologique.
NZ-2010-Motutapu island-Ulex europaeus

 

PHOTO 24 (cliché : JYM). Le chardon Cirsium vulgare (Asteraceae), autre plante envahissante originaire du "Vieux Continent" et peste végétale dans les zones de pâturage en Australie, mais également aux îles Hawaii et à Rapa Nui (île de Pâques, voir www.li-an.fr/jyves/Meyer_2008_Rapport_Expertise_Rapa_Nui.pdf).

NZ-2010-Motutapu island Cirsium vulgare 

 

 

 

 

 

 

 

 

13 février 2010. Sortie terrain au Waitakere Natural Ranges et Piha, New Zealand

 

Sortie sur le terrain  guidé par le botaniste Ewen CAMERON, conservateur du "Auckland Museum Herbarium" (www.aucklandmuseum.com/57/botany). Le "Waitakere Natural Ranges" (également appelé en langue maori "Te wao-nui-a-Tiriwa", la grande forêt de Tiriwa) est situé à 25 km à l'ouest de la ville d'Auckland et couvre une superficie de 16 000 hectares de forêts naturelles humides ("rainforests") et côtières. C'est l'un des 25 parcs régionaux géré par le "Auckland Regional Council" (www.ark.govt.nz).

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Panneau du sentier "Ark in the Park" (www.arkinthepark.org.nz/), l'un des plus grands projets de restauration écologique mené par la "Royal Forest and Bird Protection Society" (www.forestandbird.org.nz/), et situé dans un complexe de sentiers aménagés (le "Montana Heritage Trail" www.montana.co.nz/travel/heritagetrail.php) par la ville d'Auckland en collaboration financière avec les vignobles "Montana Wines" !
New Zealand-Waitakere-13 février 2010-panneau Ark in the P 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Ewen nettoyant soigneusement ses chaussures à l'entrée du sentier par pulvérisation d'un désinfectant fongicide, afin d'éviter de propager un champignon pathogène Phytophotora (Phytophtora taxon Agathis ou "PTA"), introduit en Nouvelle-Zélande dans les années 1970 et provoquant une mortalité massive des "Kauri" (www.kauridieback.org.nz).

New Zealand-Waitakere-13 février 2010-Ewen cleaning shoes

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Les sentiers aménagés traversent l'une des dernières forêts du "New Zealand Kauri" (Agathis australis, Araucariaceae) en Nouvelle-Zélande, qui ne représentent actuellement que 2 à 4% de leur surface originelle. Les plus grands "kauri" pouvant atteindre 50 m de hauteur et 16 m de circonférence, et  âgés de plus de 600 ans, ont été surexploités dans le passé pour leur bois.

New Zealand-Waitakere-13 février 2010-kauri Agathis austra

PHOTO 4 & 5 (cliché : JYM). Panneaux de signalisation des plantes remarquables le long du sentier  associé à un poème en langue Maori. Le "totora" (Podocarpus totara, Podocarpaceae) est l'un des exemples de taxons endémiques de Nouvelle-Zélande originaire de la flore disparue du continent Antarctique. Le "pukatea" (Laurelia novae-zelandiae, ), grand arbre à large contrefort utilisé comme plante médicinale par les Maoris.
New Zealand-Waitakere-13 février 2010-Podocarpus totara

 

New Zealand-Waitakere-13 février 2010- 115

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Le "New Zealand Wood Pigeon" (Hemiphaga novaeseelandiae, Columbidae), appelé "kereru" (mais parfois "kukupa" ou "kuku" dans l'île du Nord comme les ptilopes de Polynésie française !), seul pigeon frugivore endémique de l'île, se nourrissant de fruits du "Nikau Palm" (Rhopalostylis sapida, Arecaceae), seul palmier endémique de Nouvelle-Zélande et palmier situé le plus au sud (44°18'S).

 New Zealand-Waitakere-13 février 2010-kereru

 

 PHOTO 7 (cliché : JYM). Le petit passereau endémique "North Island Robin" ou "toutouwai" (Petroica longipes, Petroicidae) réintroduit dans le parc en 2004 après des campagnes d'éradication des mammifères prédateurs (rats, chats...).

New Zealand-Waitakere-13 février 2010-Robin

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Elatostema rugosum (Urticaceae) en sous-bois sombre et humide.

New Zealand-Waitakere-13 février 2010-Elatostema

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Le "Climbing Rata" Metrosideros perforata (Myrtaceae), l'une de la vingtaine d'espèces endémiques en Nouvelle-Zélande ("rata"), est une espèce grimpante et épiphyte  !

New Zealand-Waitakere-13 février 2010-climbing rata Metros 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Ronce endémique lianescente Rubus cissoides (Rosaceae).

New Zealand-Waitakere-13 février 2010-native climbing Rubu

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Forme juvénile de la feuille de ?, un exemple d'hétérophyllie interprété comme une adaptation à l'herbivorie par les grands "Moa" actuellement éteints ou une adaptation aux climats secs et frais.

New Zealand-Waitakere-13 février 2010-divaricated-copie-1 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Panneau d'information à "Piha Beach" avant le sentier dont les talus sont envahis par la graminée introduite Pennisetum clandestinum ou "kikuyu grass"

New Zealand-Waitakere-13 février 2010- 221

 

New Zealand-Waitakere-13 février 2010- 204 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Vue sur le "Lion Rock" depuis la falaise littorale du "Tasman Lookout" envahie par l'herbacée Phytolacca octandra (Phytolaccaceae), également une "mauvaise herbe" en Australie, aux îles Hawaii et en Nouvelle-Calédonie.

New Zealand-Waitakere-13 février 2010-Phytolacca

 

 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Végétation littorale caractéristique des hauts des plages de sable (dite "psammophile") avec les touffes de la graminée endémique ?

New Zealand-Waitakere-13 février 2010- 190

 

 

PHOTO 15 (cliché : JYM). Pittosporum (Pittosporaceae) en fruits verts en haut de plage. 

New Zealand-Waitakere-13 février 2010-Pittosporum

 

PHOTO 16 (cliché : JYM). Relique de forêt supralittorale sur falaise maritime.

New Zealand-Waitakere-13 février 2010- 241

 

 

 

 

PHOTO 17 (cliché : JYM). L'arbre endémique Vitex lucens ou "puriri" (Verbenaceae) a été collecté pour la première fois par les botanistes Banks et Solander sur une plage de Nouvelle-Zélande lors du premier voyage atour du monde de James Cook en 1769.

 New Zealand-Waitakere-13 février 2010-Vitex

 

PHOTO 18 (cliché : JYM). Le grand arbre Planchonella costata (Sapotaceae).

New Zealand-Waitakere-13 février 2010- 208

 

PHOTO 19 (cliché : JYM). La plante envahissante Asparagus scandens (Asparagaceae).

New Zealand-Waitakere-13 février 2010- 233

 

PHOTO  (cliché : JYM). "Piha Beach" est un petit village côtier très populaire pour sa plage de sable noir et son "spot de surf", et dont les falaises littorales hébergent des vestiges de forêt naturelle.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

9 mars 2010. Sortie terrain vallée Papehue, Tahiti (Société)

 

Sortie dans la vallée de Papehue située sur la commune de Paea au nord-ouest de l'île de Tahiti Nui (Société), avec Thomas GESTHEMME de la Société d'Ornithologie de Polynésie française et Emmanuelle PORTIER, en stage à la "SOP-Manu" pour un Master 2 "Biodiversité et Ecosystèmes Tropicaux" de l'Université de La Réunion sur la faisabilité de la translocation ou introduction du monarque de Tahiti (Pomarea nigra) dans d'autres îles de Polynésie française. Les objectifs de cette sortie étaient à la fois d'aider à la mise en place d'un protocole simple et réplicable permettant de décrire la physionomie générale de la forêt (structure, composition et densité spécifiques), habitat actuel de l'oiseau, et d'évaluer les changements de la végétation dans cette vallée depuis les études menées sur les monarques avec l'ornithologue Jean-Claude THIBAULT et l'étudiante Aura PENLOUP (lire l'article http://www.manu.pf/PDF/TeManu22.pdf) en janvier-février 1998, suite au cyclone "Oli" du 3-4 février 2010 et aux fortes pluies des 4-5 mars 2010.

PHOTO 1 (cliché : JYM). Emmanuelle à l'entrée de la vallée de Papehue où, comme dans de nombreuses autres vallées de Tahiti, un captage de la rivière y a été construit pour fournir de l'eau aux riverains.
Tahiti-Papehue-9 mars 2010-Emmanuelle & grille captage

PHOTO 2 (cliché : JYM). Thomas (et Laurent de la "SOP-Manu" au second plan) préparant un mélange de pain et d'alpha-chloralose (une substance toxique biodégradable dite "convulsivante" car affectant le système nerveux des petits animaux) afin d'éliminer les merles des Moluques (Acridotheres tristis), un oiseau introduit particulièrement agressif pour les monarques.
Tahiti-Papehue-9 mars 2010-Tom Laurent & pain empoisonné


PHOTO 3 (cliché : JYM). Pentes de la basse-vallée totalement envahie par le tulipier du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae).
Tahiti-Papehue-9 mars 2010-pentes à Spathodea














 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Forêt naturelle hygrophile de moyenne vallée, en bordure de la rivière Papehue vers 200 m d'altitude, dominée par le grand arbre indigène Neonauclea foresteri (Rubiaceae, appelé "mara" en tahitien) pouvant atteindre 20 m de hauteur, avec les petits arbres indigènes et endémiques Cyclophyllum barbatum et Ixora setchellii (Rubiaceae), Celtis pacifica (Ulmaceae), Claoxylon taitense (Euphorbiaceae), Pisonia tahitensis (Nyctaginaceae) et la grande fougère indigène Angiopteris evecta (Marattiaceae) en sous-bois.
Tahiti-Papehue-9 mars 2010-rivière Papehue

PHOTO 5 (cliché : JYM). La grande fougère terrestre introduite Diplazium proliferum est en cours de naturalisation dans les vallées humides de Tahiti, dont celles de Paea, se propageant par multiplication végétative.
Tahiti-Papehue-9 mars 2010-Diplazium proliferum
PHOTO 6 (cliché : JYM). Tapis de Geophila repens (Rubiaceae) en fruits mûrs, une herbacée indigène rampante caractéristique des sous-bois humides et ombragés de ces forêts.
Tahiti-Papehue-9 mars 2010-Geophila repens fruits















 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Fleurs d'Ixora setchellii (Rubiaceae), un petit arbuste endémique des îles de la Société (Tahiti, Raiatea et Tahaa), vicariante de Ixora moorensis endémique de l'île voisine de Moorea.
Tahiti-Papehue-9 mars 2010-Ixora setchellii fleurs

PHOTO 8 (cliché : JYM). Défoliation partielle des tulipiers du Gabon en canopée causée par les vents violents du cyclone "Oli".

Tahiti-Papehue-9 mars 2010-Spathodea défolié
PHOTO 9 (cliché : JYM). Tulipiers du Gabon déracinés par les vents, provoquant des chablis et des glissements de terrain sur pente forte et bloquant parfois les cours d'eau.
Tahiti-Papehue-9 mars 2010-Spathodea dans rivière
Tahiti-Papehue-9 mars 2010-Spathodea déraciné




 










PHOTO 10 (cliché : JYM). Ixora setchellii (Rubiaceae) cassé par la chute d'un tulipier du Gabon.
Tahiti-Papehue-9 mars 2010-Ixora cassé















PHOTO 11 (cliché : JYM). Piège à chats installé dans la vallée de Papehue par la "SOP-Manu". Les principaux prédateurs des monarques de Tahiti sont les rats, notamment Rattus rattus, faisant l'objet de campagnes de dératisation dans les dernières vallées de Paea où nichent les monarquesTahiti-Papehue-9 mars 2010-pièges à chat.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mars 2010. Sorties terrain vallées d'Opunohu et Vaianae, Mo'orea (Société)

 

Série de sorties sur le terrain avec Julie FRAISSE, étudiante en Master 2 Pro "Biodiversité et Développement Durable" de l'Université de Perpignan, en stage à la station de recherche biologique Richard H. Gump (antenne de l'Université de Californie à Berkeley) à Moorea portant sur la structure, composition et dynamique des forêts de l'île de Moorea. Cette étude est effectuée dans un dizaine de parcelles permanentes installées dans les vallées d'Opunohu et Vaianae en 2006 dans le cadre d'un programme de recherche "Action Transversale Incitative" sur le thème des "Aires protégées, zones d'expérimentation et de développement durable" mené en collaboration avec l'IRD (voir la communication orale www.li-an.fr/jyves/Talk_Meyer_et_al._PSC_Okinawa_2007.pdf).

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Julie et le panneau illustrant les principaux sentiers de randonnées sur l'île de Mo'orea installé à l'entrée de la "Maison de la Nature de Mou'aroa" dans la vallée de Vai'anae.

Moorea-Vaianae-25 mars 2010- 007

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Traversée d'un éboulement ayant emporté le sentier menant au col de Mou'aroa, conséquence des fortes pluies de mars 2010.

Moorea-Col Mouaroa-18 mars 2010- 040

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Julie et Ravahere TAPUTUARAI ("Plant TaxTeam" du programme "Moorea Biocode") dans l'une des parcelles permanentes située sur un gradient altitudinal (entre 200 et 500 m), pluviométrique (versant nord-ouest sec et versant sud-est humide de l'île) et anthropique (forêts naturelles plus ou moins envahies par des plantes introduites naturalisées), ici dans la vallée de Vai'anae vers 250 m en forêt hygrophile de basse altitude envahie par le tulipier du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae) et le miconia Miconia calvescens (Melastomataceae).

 Moorea-Vaianae-25 mars 2010- 083 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Marie FOURDRIGNIEZ ("Plant TaxTeam" du programme "Moorea Biocode") assistant Julie dans la délimitation des parcelles de 20 x 20 m, ici dans la station la plus élevée située sous le col de Mou'aroa vers 500 m, en forêt hygrophile de moyenne altitude fortement envahie par Miconia calvescens.

Moorea-Col Mouaroa-18 mars 2010- 079

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). L'entomologue Thibault RAMAGE échantillonnant les fourmis introduites et indigènes dans la stations d'étude située au Col des trois Cocotiers vers 400 m d'altitude en forêt de transition mésophile à hygrophile. Un protocole systématique associant des bâtons de glace enrobés de beurre de cacahouète (25 par parcelle) et des assiettes contenant du pâté (5) a été utilisé dans chaque station pour quantifier les espèces les plus communes. Cette méthode pourra être répliquée dans le temps afin d'évaluer la dynamique de la communauté des fourmis le long des gradients écologiques.

Moorea-Col Mouaroa-18 mars 2010- 090

 

 

30 mars 2010 : Sortie terrain mont Tamaruto'ofa, Mo'orea (Société)

Prospection des crêtes -encore inexplorées- partant de la vallée de Vai'anae et du sentier de la "Maison de la Nature de Mou'aroa", menant à la base des falaises du mont Tamaruto'ofa (littéralement "le chef qui ombrage/protège") culminant à 916 m d'altitude, puis de la crête vers le Col des Trois Cocotiers, avec Marie FOURDRIGNIEZ et Ravahere TAPUTUARAI de la "Plant Tax Team" du programme de recherche "Moorea Biocode".

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue du mont Mou'aroa et du Col des Trois Cocotiers situé en contrebas, depuis l'une des crêtes menant au mont Tamaruto'ofa, vers 300 m d'altitude où les premiers Weinmannia parviflora var. parviflora, Cunoniaceae), arbre endémique de la Société, peuvent déjà être rencontrés sur l'île de Mo'orea.

Moorea-Vaianae-Tamarutoofa-30 mars 2010-vue Mouaroa

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Régénération massive en sous-bois du caféier Coffea liberica (Rubiaceae), un arbuste introduit anciennement cultivé à Mo'orea, actuellement naturalisé.

Moorea-Vaianae-Tohiea-30 mars 2010- 018

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Carpophore du champignon saprophyte Phallus indusiatus ou Dictyophora indusiata(Basidiomycètes, Phallaceae) observé en petite colonie vers 300 m d'altitude. Ce champignon à vaste répartition dans les Tropiques est pudiquement appelé en anglais "Veiled lady" et plus prosaïquement "Stinkhorn fungus" en raison de son odeur foetide servant à attirer les insectes (drosophiles et mouches) mycophages consommant et disséminant ses spores. 

Moorea-Vaianae-Tamarutoofa-30 mars 2010-Phallus

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Tapis de plantules de l'arbre endémique Macaranga cf. taitensis (Euphorbiaceae) en sous-bois de forêt de crête de moyenne altitude dominée par les grands arbres indigènes Serianthes myriadenia(Légumineuses) et Fagraea berteroana (Loganiaceae) et envahie par les tulipiers du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae). Ce recrutement massif d'une espèce endémique héliophile et pionnière relativement rare semble être lié à l'ouverture soudaine de la canopée (chablis et volis) causée par les vents violents du cyclone "Oli" en février 2010.Moorea-Vaianae-Tamarutoofa-30 mars 2010-plantules Macaranga

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Marie et l'arbre endémique de Tahiti et Moorea Meryta lanceolata (Araliaceae) cassé suite au cyclone "Oli", sur crête vers 550 m d'altitude. Son bois blanc et cassant en fait l'une des espèces ligneuses endémiques particulièrement sensibles aux vents violents.

Moorea-Vaianae-Tamarutoofa-30 mars 2010-Marie & Meryta cass

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Dégâts causés au sol par les cochons sauvages autour  de massifs de fougères arborescentes Cyathea affinis. Parmi les plantes remarquables et vulnérables trouvées en sous-bois de la forêt naturelle humide (entre 400 et 600 m) à Crossostylis biflora (Rhizophoraceae), Astronidium sp. (Melastomataceae) et Neonauclea forsteri (Rubiaceae) figurent le petit arbre endémique Lepinia taitensis(Apocynaceae), les arbrisseaux endémiques Cyrtandra spp. (Gesneriaceae), et l'orchidée terrestre indigènePhaius terrestris et l'herbacée dressé Macropiper latifolium (Piperaceae).

Moorea-Vaianae-Tamarutoofa-30 mars 2010-Cyathea & dégâts

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Base de la falaise du mont Tamaruto'ofa entre 500 et 600 m d'altitude, en zone de transition entre la forêt hygrophile avec quelques Pandanus papenooensis (Pandanaceae) et la forêt ombrophile àWeinmannia parviflora (Cunoniaceae) et Myrsine sp. (Myrsinaceae), avec de rares arbustes endémiquesCoprosma sp., Psychotria sp. (Rubiaceae), et Sclerotheca forsteri (Campanulaceae).

 Moorea-Vaianae-Tamarutoofa-30 mars 2010-vue crête & falais

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Jeunes frondes rougeâtres de la petite fougère terrestre indigène Blechnum vulcanicum(Blechnacaeae) observé dès 570 m.

Moorea-Vaianae-Tohiea-30 mars 2010- 101

 

 PHOTO 9 (cliché : JYM). Ravahere collectant des fruits verts et mûrs du grand arbre Hernandia moerenhoutianasubsp. campanulata (Hernandiaceae), espèce endémique de Tahiti et Mo'orea, rarement observé entre 500 et 600 m d'altitude. Moorea-Vaianae-Tohiea-30 mars 2010- 065

Moorea-Vaianae-Tamarutoofa-30 mars 2010-Hernandia moerenhou

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). L'arbrisseau Phyllanthus urceolatus (Euphorbiaceae), endémique de la Société, est relativement commun à Mo'orea en végétation de crête jusqu'à 600 m d'altitude où il peut dépasser 1 m de hauteur, mais extrêmement rare à Tahiti.

Moorea-Vaianae-Tamarutoofa-2010-Phyllanthus urecolatus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Petite herbacée Peperomia sp. (Piperaceae) observée vers 600 m d'altitude.

Moorea-Vaianae-Tohiea-30 mars 2010-Peperomia sp.

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). L'orchidée épiphyte Dendrobium crispatum, endémique des îles de la Société, répertoriée pour la première fois à Mo'orea depuis le début de nos prospections intensives en 2008, en épiphyte sur tronc de l'arbre endémique de la Société Xylosma suaveolens subsp. suaveolens (Flacourtiaceae) avec la petite orchidée endémique de la Société Phreatia cf. myosorus vers 530 m d'altitude. Il est surprenant que ceDendrobium relativement commun à Tahiti en forêt de nuages au dessus de 1000 m d'altitude, n'ait encore jamais été observée sur les plus hauts sommets de l'île de Mo'orea (monts Tohiea, Mouaputa, Rotui, Fairurani).

Moorea-Vaianae-Tamarutoofa-30 mars 2010-Dendrobium crispatu

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). L'orchidée terrestre indigène Corymborkis veratrifolia, uniquement connue des îles de Tahiti et Mo'orea où elle forme de petites colonies, observée pour la première fois en fruits verts !

Moorea-Vaianae-Tamarutoofa-30 mars 2010-Corymborkis veratri

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11-16 avril 2010 : Workshop "Helping Islands Adapt", Auckland (New Zealand)

Cet atelier de travail international, financé par les gouvernements néo-zélandais, australien et européen (Allemagne, Espagne, France, Italie et Royaume-Uni) et organisé en collaboration avec la CBD, GLISPA, GISP, IUCN, The Nature Conservancy et le Pacific Invasives Initiative, avait pour objectif de mettre en place un programme d'action régionale pour combattre les espèces envahissantes dans les îles afin de préserver leur biodiversité et de s'adapter au changement climatique ("A Workshop on regional action to combat invasive species on islands, to preserve biodiversity and adapt to climate changewww.conference.co.nz/index.cfm/ISW10). Les 75 participants de 18 pays et territoires insulaires ont "planché" dans 4 groupes régionaux (îles du Pacifique, îles de l'Océan Indien, Caraïbes et Triangle Corallien) et 3 groupes thématiques ("Network & technical support", "Financial leadership" et "Global organizations & initiatives"). Les principales actions, leçons et recommandations issues de ces discussions (http://www.conference.co.nz/files/HelpingIslandsAdapt_web.pdf) seront présentées aux prochaines réunions et forums internationaux de la Convention sur la Diversité Biologique (COP11 et SBSTTA14) et des Nations Unies (UN General Assembly).

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Discours de Nichola HOLMES, "General manager marketing" du Department of Conservation, New Zealand : "healthy biodiversity brings in dollar, saves us unwanted costs".

 Auckland-12 avril 2010-Nichola Holmes Doc 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Les participants (gestionnaires de ressources naturelles des gouvernements et d'ONG internationales ou régionales, juristes, scientifiques, et communicateurs) ont été invités à partager leurs expériences dans leurs domaines d'activité, îles et régions respectives, lors de séances intensives de "brainstorming".

Auckland-avril 2010-conference room

 

PHOTO 3 et 4 (cliché : JYM). Dessins illustrant et résumant les présentations orales et le déroulement de l'atelier de travail par l'artiste Mary BRAKE.

Auckland-avril 2010-dessin planning

Auckland-avril 2010-dessinatrice

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Le groupe de travail "Réseau et support technologique", certainement le plus pluri-disciplinaire et "multi-culturel" (Chine, Italie, Japon, Samoa, Nouvelle-Zélande, Etats-Unis et Polynésie française)... avec le charme en plus !

Auckland-14 avril 2010-team network & technical support

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Restitution du groupe "Pacifique" par Joel MILES de Palau (Micronésie).

Auckland-16 avril-Joel

 

Auckland-avril 2010-bahamasPHOTO 7 (cliché : JYM). Restitution du groupe de travail "Caraïbes" par David KNOWLES du "Bahamas  National Trust", une ONG créée en 1959 et mandatée pour le développement et la gestion des parcs nationaux aux îles Bahamas (www.bnt.bs).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 PHOTO 8 (cliché : JYM). Le groupe de travail "Océan Indien" (île Maurice, La Réunion...et Yemen).

Auckland-avril 2010-Indian Ocean

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Mesures de biosécurité sur le quai des ferry, avec l'inspection des sacs à dos des participants par Fin BUCHANAN du DoC et son chien Jack, "the rodent dog" (un "Border terrier cross" mâle de 8 ans, toujours célibataire !) avant d'embarquer pour l'îlot de Rangitoto pour la traditionnelle sortie de terrain.

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PHOTO 8 (cliché : JYM). Visite guidée par Richard GRIFFITH du DoC, qui avait effectué une mission d'expertise avec le "Pacific Invasive Initiative" pour un projet de restauration (dératisation) de l'atoll de Vahanga aux Tuamotu en 2007.

Auckland-avril 2010-Richard Griffith DOC

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Montée à travers les coulées de laves vers le sommet de Rangitoto avec Herb CHRISTOPHERS, "Communications Advisor" au DoC de Wellington, guide et photographe attitré, et Fred KRAUS, zoologue du Bishop Museum de Honolulu.

Auckland-Rangitoto-14 avril 2010-Herb & Fred

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Hymenophyllum reniforme (Hymenophyllaceae), l'une des 230 plantes vasculaires indigènes de l'île. Un inventaire récent mené par la "Auckland Botanical Society" (2007) y a recensé en plus 94 espèces de mousses, 68 "liverworts", 194 lichens et 169 champignons.

Auckland-Rangitoto-14 avril 2010-Hymenophyllum reniforme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Vue sur la rivière et le barrage Nihotupu depuis le "Arataki Visitor Center" au sein de la "Waitakere Ranges Regional Park", un domaine de 16 000 ha de forêt dominée par les kauri Agathis et les Podocarpes.

Auckland-avril 2010-Waitakere

 

PHOTO 12 et 13 (cliché : JYM). Cette sortie sur le terrain au "Waitakere Ranges" s'est effectuée avec un petit groupe composé de Fabio ATTORE (Universita di Roma, Italie), Federico TOMASETTO (Italy Directorate General for Development, Italie), Yuka MAKINO (Wildlife Division, Nature Conservation Bureau, Ministry of the Environment, Japon), Masaki USHIBA (Director, Alien Species and LMO Regulation Office, Wildlife Division, Ministry of the Environment, Japon), Fred KRAUS (Bishop Museum, Honolulu),  Matt DA COSTA (Dept of Environment, Cayman Is.), David KNOWLES (Bahamas National Trust), Olivia RENSHAW (Ascension Is.) guidé par Bill NAGLE (PII, Auckland, NZ). Catherine JULLIOT (DIREN Réunion),  Anne-Claire GOARANT (Service des Milieux naturels, Province Sud, Nlle-Calédonie) et Eleni Marama ROVA (Dept of Environment, Fidji) en contemplation...

 Auckland-Waitake range-Ark in the Park-16 avril 2010-team o

 Anne-Claire, Catherine & Eleni

 

22 et 29 avril 2011 : Sortie terrain tour de l'île et traversée Papenoo-Vaihiria, Tahiti Nui (Société)

Traversée de Tahiti Nui et tour de l'île avec Cinthia LEDUC, étudiante en Master 1 à l'Université de Metz et Tiffany LATAIME, en Master 1 à l'Université de Bordeaux, en stage à la Délégation à la Recherche entre mai et juin 2010, respectivement sur un inventaire préliminaire et une classification des zones humides de Tahiti, et sur l'impact du cyclone Oli sur la structure, la composition et la dynamique des forêts tropicales humides.

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue du lac Vaihiria, seul lac d'altitude de Polynésie française, situé vers 470 m d'altitude et d'une profondeur maximale de 22 m, aménagé dans les années 1985 en retenue d'eau pour alimenter un barrage hydroélectrique.

Tahiti-Papenoo-Vaihiria-29 avril 2010-lac Vaihiria

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Forêt quasi monospécifique de miconia (Miconia calvescens, Melastomataceae) complètement défoliée par le cyclone Oli en février 2010.

Tahiti-Papenoo-Vaihiria-29 avril 2010-défoliation Miconia

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Arbuste endémique Cyrtandra sp. (Gesneriaceae) émergeant de la canopée de miconia défoliée, déjà fortement attaquée par l'introduction du champignon pathogène de lutte biologique (Colletotrichum gloeosporioides f. sp. miconiae) depuis une dizaine d'année.

Tahiti-Papenoo-Vaihiria-29 avril 2010-Cyrtandra dans forêt

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Fruits mûrs (photo du haut) et plantule en bordure de piste(photo du bas) du grand arbreParasponia andersonii (Ulmaceae), une des rares espèces indigènes pionnières héliophiles à croissance rapide, capables de coloniser les zones perturbées ou ouvertes.

 

  

Tahiti-Papenoo-Vaihiria-29 avril 2010-Parasponia fruits

 

Tahiti-Papenoo-Vaihiria-29 avril 2010-Parasponia plantule

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Tiffany et Cinthia dans une dépression humide envahie par l'herbacée dressée Ludwigia octovalvis (Onagraceae), une adventice d'introduction polynésienne indicatrice des milieux aquatiques.

Tahiti-Papenoo-Vaihiria-29 avril 2010-Tiffany & Cinthia zon

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Vestige d'un "îlot à submangroves" (selon R. H. PAPY, 1951-54) caractérisé par la grande fougère indigène Acrostichum aureum (Pteridaceae).

Tahiti-tour ile-22 avril 2010-Acrostichum aureum

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Le petit arbre Rhodomyrtus tomentosa (Myrtaceae) connu pour être extrêmement envahissant sur le plateau du Temehani Rahi sur l'île de Raiatea, a été observé pour la première fois naturalisé à Tahiti sur les talus d'une piste peu fréquentée.Tahiti-tour ile-22 avril 2010-Rhodomyrtus tomentosa

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Lac artificiel Vaiufaufa situé vers 630 m d'altitude sur le plateau de Taravao (presqu'île de Tahiti Iti), une zone humide naturelle dans les années 1970, transformée en bassin d'eau pour l'élevage depuis les années 80...

 

Tahiti-tour ile-22 avril 2010-lac artificiel Vaiufaufa

 

 

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Cascade Vaimahuta sur le site touristique dit des "Trois Cascades de Faaurumai" sur la côte est de Tahiti Nui (commune de Hitia'a O te Ra)

Tahiti-tour ile-22 avril 2010-Cinthia & cascade

 

 

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Le petit arbuste endémique de Tahiti Cyrtandra biflora (Gesneriaceae), menacé de disparition et espèce protégée par la règlementation en vigueur en Polynésie française, a été découvert en bordure de la cascade Vaimahuta sur les falaises humides et près du sentier menant vers la cascade Haamarere.

Tahiti-tour ile-22 avril 2010-Cyrtandra biflora sur falaise

Tahiti-tour ile-22 avril 2010-Cyrtandra biflora 

 

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 20:17

BARRAIS, D. 2024. Le projet Fa'atura te Tahatai enclenche sa phase opérationnelle. Tahiti Infos (29 octobre).

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SEGALARD, T. 2023. Réchauffement climatique : les espèces endémiques du fenua en dangerTahiti Infos (11 mai).

https://www.tahiti-infos.com/Rechauffement-climatique-les-especes-endemiques-du-fenua-en-danger_a217082.html

BARRAIS, D. 2023. A Tahiti, la dernière sub-mangrove dans un état graveTahiti Infos (02 février).

https://www.tahiti-infos.com/A-Tahiti-la-derniere-sub-mangrove-dans-un-etat-grave_a215067.html

 

BARRAIS, D. 2023. Les forêts littorales, des remparts à reconstruireTahiti Infos (25 janvier).

https://www.tahiti-infos.com/Forets-littorales-des-remparts-a-reconstruire_a214847.html?TOKEN_RETURN

 

LAURE, M. 2022. 4000 ans de climat dans le sol de Nuku Hiva. Tahiti Infos (13 septembre 2022).

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GERBIER, N. 2022. Dr Meyer, la nature de sa passion pour les sciences de la nature : partie 1 & partie 2. Hommes de Polynésie.

https://hommesdepolynesie.com/societe/dr-meyer-la-nature-de-sa-passion-pour-les-sciences-de-la-nature-partie-1/

https://hommesdepolynesie.com/societe/dr-meyer-la-nature-de-sa-passion-pour-les-sciences-de-la-nature-partie-2/

 

LOUBLIER, R. 2021. A la découverte de la biodiversité terrestre de l'archipel. Outre-Mer Grandeur Nature N°7 (novembre-décembre) : 37.

https://issuu.com/oceindia/docs/omgn_7/s/13902915

BARRAIS, D. 2021. Les futurs guides, comme sur un nuageTahiti Infos (02 septembre): 12-13.

https://www.tahiti-infos.com/Les-futurs-guides-de-randonnee-comme-sur-un-nuage_a203281.html?TOKEN_RETURN

 

FOUCHARD, R. 2021. Un refuge solaire pour des escargots endémiques menacés dans les îles du Pacifique. Science et Vie.

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GLÄZER, J. 2021. Sphären im System Erde. Westermann. Illustration dans un chapitre en allemand sur la "Végétation de la Terre".

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DEPLAT, V. 2020. L'herbier de Polynésie française, un outil de recherche précieuxTahiti Pacifique N°438 (04 septembre): 42-49.

 

BARRAIS, D. 2018. La présence de chats harets est supposée, sera-t-elle confirmée ?Tahiti Infos N°1174 (11 juin): 27.

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LOUBET, M. 2015. Depuis le Pacifique, un ver à la conquête du mondeTahiti-Infos N°441 (30 juin) : 28.

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Barrais 2013 Les Nouvelles Une mission au sommet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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national geographic  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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sciences&avenir

 

 

 

 

 

 

 

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http://www.ladepeche.pf/article/iles-sous-le-vent/un-ecologue-passe-la-nuit-sur-le-mont-teurafaatiu 

JYM Dépêche Maupiti 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Dépêche haut

Dépêche bas 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépêche flore haut 

 

 

   Dépêche flore bas

 

 

 

 

 

 

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héros1

héros4

 

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1000chercheurs

 

 

 

 

 

 

 

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hatutaa1

hatutaa2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Depêche 2008 Tubuai 1

Depêche 2008 Tubuai 2 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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 hawaiiens1

hawaiiens2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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oiseaux2

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Neues Deutschland 2006

 

 

 

 

 

 

 

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sommets2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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apetahi1

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2003. Une expédition très fructueuse. Te Fenua N°41 (28 février)

marquises1

marquises2

  

 

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JIR 2001 Pampa 1

JIR 2001 Pampa 2

 

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2000

 

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mauru

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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kakerori 1997

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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tiare apetahi 1996 haut

tiare apetahi 1995 bas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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jym herbier 1jym herbier 2 

 

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jym hawaii 1995

 

POUG, 1993. Jean-Yves Meyer, la bête noire du miconia. Les Nouvelles de Tahiti.

Depêche 1993 Miconia 1Depêche 1993 MiconIa 2

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 10:10

Jean RAYNAL (1973)

"J'ai le souvenir d'un géant : il était grand, barbe, cheveux assez longs, un peu grande gueule mais d'une extrême gentillesse.  J'étais très impressionné par ce puit de science" écrivait de lui l'ornithologue Jean-Claude THIBAULT qui l'avait rencontré en juin 1973 au Centre de Recherches Insulaires et Observatoire de l'Environnement (CRIOBE) sur l'île de Mo'orea, antenne de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes.

 

Jean RAYNAL, alors Maître de conférences et sous-directeur au Laboratoire de Phanérogamie du Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN) de Paris et botaniste de renommée nationale et internationale (spécialiste des Cypérales et des Joncales, il écrit notamment deux chapitres sur ces ordres dans les volumes 5 et 9 de l'édition française de "Encyclopaedia Universalis" publiée en 1968) avait 40 ans et revenait tout juste d'une expédition en Nouvelle-Guinée occidentale (anciennement Irian Jaya). Lors des deux mois qu'il passa dans les îles de la Société (du 1er juin au 1er août 1973), après "un premier et bref contact avec la flore polynésienne au cours d'un séjour d'une semaine en octobre 1971" à Tahiti durant lequel il avait prospecté le mont Aora'i (2066 m), il séjournera une semaine (6-11 juin) à Maupiti en compagnie du linguiste Yves LEMAÎTRE de l'ORSTOM (aujourd'hui IRD), passera trois jours sur l'atoll de Tetiaroa (27-29 juin), explorera le mont Rotui (899 m) et tentera l'ascension du mont Tohi'ea (1207 m) sur Mo'orea, escaladera le mont Orohena (2241 m) les 10-12 juillet (avec comme guide un certain C. CASTAGNOLI) et prospectera le massif du Marau et la presqu'île de Taiarapu à Tahiti (19-25 juillet), en collectant un total de 481 échantillons de plantes, spécimens d'herbier déposés au MNHN.

Son rapport dactylographié de 12 pages intitulé "Mission botanique en Polynésie française" et daté du 15 septembre  1973,  transmis au Gouverneur et au Service de l'Economie Rurale (à son chef Robert MILLAUD et à l'ingénieur des travaux des eaux et forêts Gilbert SOROQUERE) mais jamais diffusé plus largement, est un témoignage précieux sur la flore des sites prospectés et montre que Jean RAYNAL était à la fois un grand scientifique et naturaliste, mais aussi un visionnaire et un précurseur de la protection de la nature en Polynésie française : prévention et lutte contre le miconia (Miconia calvescens), proposition de protection de certains "motus" de Tetiaroa et de classement du mont Marau et du Te Pari.

Il laisse également un article scientifique décrivant la lobéliacée Sclerotheca jayorum, dédiée à ses guides Maurice et Henri JAY, publié en 1976 dans le "Bulletin de la Société Géologique de France" et un paragraphe sur la flore des îles de la Société et l'invasion du miconia dans les forêts de montagne à Tahiti dans un court chapitre de deux pages intitulé "Three Examples of Endangered Nature in the Pacific Ocean" publié dans l'ouvrage "Systematic Botany, Plant Utilisation and Biosphere Conservation" (édité par Inga HEDBERG de l'Université d'Uppsala en Suède) en 1979 ; enfin, sa liste de plantes collectées à Maupiti a été reprise par la botaniste Marie-Hélène SACHET du Smithsonian Institution de Washington (qui a déterminé la majorité des espèces) et Yves LEMAITRE (qui a recensé les noms vernaculaires polynésiens) dans le "Bulletin de la Société des Etudes Océaniennes" en 1983.

Jean RAYNAL a tragiquement disparu le 19 octobre 1979, à l'âge de 45 ans, dans un accident de voiture sur le terrain au Niger, en Afrique, son terrain d'étude favori (Gabon, Rwanda, Sénégal, Tchad)...

 

Guy MONDON (1978-79)

"Je suis resté 14 mois au "Service de l'Economie Rurale" [actuel Service du Développement Rural dépendant du ministère de l'Agriculture] comme VAT [Volontaire à l'Aide Technique, service civil], fraîchement diplômé en "écologie" [...] puis pédologie de l'agro, avec comme mission essentielle de m'occuper du mont Marau où la piste du relai venait d'être ouverte par les Jay, père et fils, et où Raynal venait de découvrir/décrire le Sclerotheca jayorum à l'occasion d'une escale de 24 h, guidé par le fils Jay qui avait été intrigué par cette grande plante (le specimen en bord de route faisait dans les 3 m, de mémoire), qu'il n'avait jamais vue ailleurs dans ses crapahutages de chasseur sur l'île. D'où l'idée de créer un Parc Naturel".

couverture guide marau mondonTahiti-Marau-30 mai 2006-Sclerotheca jayorum fleur (JYM)

 

 

 

 

 

 

 

"Le Falcata, on le doit sans doute à G. S., ingénieur forestier pendant des années...Il faisait planter à l'étage collinéen déboisé essentiellement du Pin des Caraïbes, mais aussi du Falcata et je me rappelle à présent les Cryptomeria japonica qu'il avait fait planter en alignement le long de la piste du Marau, quelques mois avant mon passage (dans mon souvenir, ils étaient encore à peine de hauteur d'homme), du bas de la piste jusqu'au moins à la grande épingle à gauche dans le centre de laquelle se trouvait le grand pied de Sclerotheca jayorum".

Tahiti-Marau-9 janvier 2007-Cryptomeria japonica dense

"en 79, dans la vallée de la Vaihiria, j'avais été alerté par quelques stations d'une plante déterminée comme Miconia magnifica. De mémoire, elle n'était présente que dans quelques vallées du Sud...J'avais donc contacté par lettre à Hawaï un spécialiste américain des mélastomacées, en lui demandant s'il existait des moyens de lutte biologique contre cette plante qui nous semblait dangereusement envahissante, il m'avait répondu au bout de plusieurs semaines qu'il n'y avait vraiment aucune raison de s'inquiéter..."

{Nota-Bene : il pourrait s'agir de John J. WURDACK, conservateur de l'herbier du département de botanique du National Museum of Natural History du Smithsonian Institution à Washington qui a répondu à A. CHOHIN de la Section des Eaux et Forêts du S.E.R. dans une lettre datée du 20 août 1979 en écrivant "Miconia magnifica is probably self-fertile and reproduces only from seeds. It requires high humidity and more-or-less acid soil. The species is naturalized only to a limited extent in Jamaica and has become naturalized in the Kandy district of Sri Lanka (Ceylon) but is not a serious pest" (le botaniste Raymond F. FOSBERG du Smithsonian Institution avait néanmoins noté l'invasion du miconia sur le plateau de Taravao à Tahiti en 1974) et en indiquant que l'entomologiste Robert BURKHART du départment de l'agriculture de Hawaii avait été envoyé en 1979 en Amérique tropicale à la recherche d'ennemis naturels de Clidemia hirta, une autre Mélastomatacée envahissante dans les îles Hawai'i}

Temehani-Rahi-avril-2009-Apetahia-raiateensis-fleur--RT-.jpg"Ou encore j'ai commis un rapport sur une endémique de Raïatea dont le nom m'échappe (Tiare apetahi, ça se peut ?), ma contribution scientifique essentielle étant d'observer que si la fleur s'ouvrait en quelques secondes, c'était sans bruit, contrairement à la jolie légende locale..." 

 

 

Bernard ROUX (1994-97)

"Mon métier était la police : quand j'ai vécu à Tahiti, j'étais directeur de la Sécurité Publique avenue Bruat [...] J'ai écrit en 1995 pour la Société Française d'Orchidophilie un article en quatre parties qui présentait les orchidées de la Polynésie [L'Orchidophile N°125, 126, 127 et 128, www.sfo-asso.com].  A cette époque je me trouvais à Tahiti et j'avais rencontré Jacques Florence qui m'avait ouvert ses collections de l'herbier, ce qui m'a facilité le travail [...]  Je suis un amateur qui a possédé deux serres où je pouvais dans 800 m² cultiver 4400 orchidées tropicales.

orchidophile 127

A cette époque, peu d'articles parlaient des orchidées de la Polynésie : ce qui m'a frappé, en promenant au milieu des stands des mamas, c'est de voir que nombre d'orchidées faisaient partie de la pharmacopée traditionnelle. Je me suis dit, si c'est une tradition, il faudrait prouver que les Polynésiens, dans leurs voyages, avaient pu en amener avec eux ou qu'ils ont retrouvé sur place certaines de ces orchidées [...] Je voulais vous faire savoir cela : l'importance de sauvegarder les orchidées pour la culture polynésienne parce que je crois qu'elles ont joué un grand rôle dans leur voyage.

{Nota-Bene : à part les Liparis spp. (BROWN, 1931), aucune autre orchidée n'est répertoriée dans la pharmacopée traditionnelle en Polynésie française (NADEAUD, 1864 ; PETARD, 1986), et aucune n'a été apparemment introduite par les premiers migrants Polynésiens, à part peut-être la petite orchidée terrestre Nervilia aragoana trouvée en végétation anthropisée de basse altitude dans les îles hautes et certains atolls et  qui pourrait avoir été transportée de façon accidentelle comme "contaminant" dans de la terre comme de nombreuses adventices polynésiennes...}

Grammatophyllum sp.  Avec Félix Papara [chauffeur et interprète], sur le Marau, côté Est très ensoleillé, je pense au dessus de Tipaerui, à mi-hauteur car il me semble que la végétation était différente de celle trouvée en altitude, et à flanc de côteau : je n'ai pas pu l'approcher car il aurait fallu des cordes et nous étions tous les deux... âgés et pas du tout agile en escalade. Je l'ai photographié mais le film n'a pu être développé."

 

DENDROBIUM

 

Légère sous le MARAAMU

Qui caresse les branches noires,

Elle parvient à faire croire

Que le soleil levant est doux.

 

Mais dans cette île tropicale

La chaleur moite des vallées

Recouvrira bientôt l'orchidée

D'un ciel gris sans fanal.

 

Et si le vent ne durcit pas,

La fille de l'air fragile

N'aura que l'espoir futile

Du soleil rare de PAPARA.

 

Mais le voilà soudain qui arrive

Et chasse cette vapeur

Qui affaiblissait le cœur

De cette plante vive.

 

Chaque feuille prend du vert,

Soulignant les bourgeons naissants,

Qu'un jour un écolo pédant

Confondit avec les poux d'hiver.

 

Et le pou grossit, devient fleurette,

Que le Vini, tel un insecte,

Après sa fouille, sur un Aute,

Aura bientôt dépossédé

 

Du pollen innombrable

Qui sera agréable

A la fleur d'à côté.

 

Et le vent du soir qui se lève

Annoncera la relève

A toutes les orchidées.

  

Keiki …! Que ce nom est doux

Quand le soir d'hiver arrive,

Et que le soleil couchant avive

 

Les nuages du MARAAMU" 

 

TIARE

 

Fleur étrange d’une île sacrée

Tu offres au ciel ton blanc nacré

Plus pur que le flocon de neige

Et tu nous jettes le sortilège

D’une demi-main en éventail

Oh TIARE APETAHI

 

Si tu grossis, deviens complète,

A TAHITI tu fais la fête,

Dans les colliers, sur les oreilles,

Et ton parfum nous ensorcelle,

Symbole d’îles au nom magique

 

TIARE polynésien et de la cosmétique...

 

 

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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 11:02

2024

Ateliers Outre-Mer du 4ème Plan national Milieux Humides

Saint-Gilles-Les-Bains, île de La Réunion, FRANCE, 20-21 mai 2024 : participant invité par le Pôle Relais Zones Humides Tropicales du Comité français de l'UICN

 

2023

65th Annual  Symposium of the International Association for Vegetation Science (IAVS)

Coffs Harbour, AUSTRALIA, 03-08 septembre 2023 : plenary lecturer

https://iavsaustralia2023.com/speakers/

 

4th International Congress on Biological Invasions

Christchurch, NEW ZEALAND, 01-04 mai 2023 : membre du Science Steering Committee

https://www.scienceevents.co.nz/icbi2023/programme/science-steering-committee

2022

Arbres et autres plantes de la cosmétopée. Perspectives d'innovation et de valorisation des filières en outre-mer

CIRAD, Cayenne, Guyane, FRANCE, 28-30 mars 2022 : membre du comité scientifique

https://cosmetopee2022.cirad.fr/comites/comite-scientifique

2020

Pacific Indigenous Biosecurity Network Meeting

Délégation à la Recherche, Papeete, Tahiti, POLYNESIE FRANCAISE, 12 mars 2020 : co-organisateur et modérateur

2019

3rd International Conference on Island ecology, evolution & conservation (Island Biology 2019)

Université de la Réunion, Saint-Denis, La Réunion, FRANCE, 08-13 juillet 2019 : membre du comité scientifique, co-modérateur du symposium "Invasive species on islands" et modérateur de la session "Restoration ecology"

https://ib2019.sciencesconf.org/resource/page/id/2

 

Biodiversity in Oceania Regional Workshop

IRD, Nouméa, Nouvelle-Calédonie, 24-25 juin 2019 :  co-modérateur de la session "terrestrial & freshwater" de l'atelier de travail "Biodiversity, ecosystem services and resource-based activities"

https://www.spc.int/events/biodiversity-in-oceania

 

2018

10ème Colloque international des plantes médicinales, aromatiques et cosmétopées (CIPAM & Cos)

Lycée Hôtelier & Université de la Polynésie française, Punaauia, Tahiti, Polynésie française, 19-23 novembre 2018 : membre du comité d'organisation et du comité scientifique, co-modérateur et rapporteur de la session "Biodiversité insulaire et ultramarine"

https://www.cipamtahiti.com/comite-scientifique/

 

7th International Conference on Environmental Future: Humans and Island Environments

University of Hawaii at Manoa, East-West Center, Honolulu, Hawai'i (USA), 16-20 avril  2018 : co-modérateur de la session "Invasive species"

http://manoa.hawaii.edu/7ICEF/wp-content/uploads/2018/04/7th-ICEF-PROGRAM.pdf

 

2017

Colloque pluridisciplinaire sur les espèces introduites : entre bénéfices sociétaux et dangers pour les écosystèmes

Squash Hôtel et Université des Antilles, Fort-de-France, Martinique (France), 21-24 novembre 2017 : président d'une session

http://www.li-an.fr/jyves/Brochure_Colloque_Especes_Introduites_Martinique_2017.pdf

 

10th Indo-Pacific Fish Conference

CRIOBE, Maison de la Culture, Papeete, Tahiti, Polynésie française, 02-06 octobre 2017 : membre du comité d'organisation

http://www.li-an.fr/jyves/Indo_Pacific_Fish_Conference_Tahiti_Brochure_2016.pdf

2016

5th International Cosmetopoeia Congress/First International Pacific Cosmetopoeia Conference

Tahiti Fa'ahotu, Université de la Polynésie française, Cosmetic Valley, Punaauia, Tahiti, Polynésie française, 22-24 novembre 2016 : membre du comité scientifique et modérateur d'une session

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Colloque et atelier de travail sur les Sciences de la conservation dans les écosystèmes insulaires terrestres ultramarins

Délégation à la Recherche (Gouvernement de la Polynésie française), Centre IRD de Nouméa (Nouvelle-Calédonie), University of California at Berkeley, Station de recherche R. Gump, Mo'orea (Polynésie française), 04-06 octobre 2016 : co-organisateur scientifique et logistique, co-animateur/modérateur des sessions et co-rapporteur

http://www.li-an.fr/jyves/Programme_&_Resumes_Colloque_Sciences_Conservation_Moorea_2016.pdf

http://www.li-an.fr/jyves/Synthese_Atelier_Sciences_Conservation_Moorea_2016.pdf

2014

Colloque régional sur l'agriculture durable et familiale

Hihifo, 'Uvea, Wallis et Futuna (France), 24-28 novembre 2014 : membre du comité organisateur et rapporteur de la session "Recherche et développement"

http://www.li-an.fr/jyves/Colloque_Agriculture_Durable_Wallis_2014.pdf

Agriculture durable Wallis

 

Conférence internationale sur la biodiversité et le changement climatique

Pointe-à-Pitre, Guadeloupe (France), 21-24 octobre 2014 : co-animateur/modérateur de l'atelier de travail "Tackling biodiversity loss"

http://www.li-an.fr/jyves/Conference_Biodiversite_&_Changement_climatique_Guadeloupe_2014.pdf

 

 

 

 

Island Biology 2014

University of Hawaii at Manoa, Honolulu, Hawai'i (USA), 07-11 juillet 2014: président (chair) de la session "Vegetation"

https://sites.google.com/a/hawaii.edu/islandbiology2014/conference-home

2012

Séminaire Marquises-UNESCO

Ministère de la Culture (Gouvernement de la Polynésie française), Fédération "Motu Haka", 5-13 octobre 2012 : coordinateur du "Collège des Experts Nature" et animateur/modérateur des sessions sur le milieu naturel terrestre et marin

Photo séminaire Marquises UNESCO Taiohae (Marie Multeau) (

 

2011

French Polynesia Palaeo- and Neo-Ecology Symposium & Workshop

Délégation à la Recherche (Gouvernement de la Polynésie française), Association "ProScience", University of California at Berkeley, Université de la Polynésie française, Richard Gump Biological Research Station, Mo'orea (Polynésie française), 29 novembre-01 décembre 2011 : membre du comité organisateur et du comité scientifique, président de session plénière et modérateur

http://www.li-an.fr/jyves/Paleo_Neo_Ecologie_Programme_Final_Moorea_2011.pdf

http://www.li-an.fr/jyves/Paleo_Neo_Ecology_Final_Program_Moorea_2011.pdf

Paleo-Neo Symposium page titre 2011   

Evolution of Life on Pacific Islands and Reefs: Past, Present and Future

Smithsonian National Museum of Natural History, Washington, East-West Center, University of Hawaii at Manoa, Honolulu, Oahu, Hawai'i (USA), 26-30 mai 2011 : membre du comité organisateur

http://botany.si.edu/events/2011_pacific/index.htm 

Evolution Life Pacific

2010

Conférence sur la Conservation de la Flore menacée de l'Outre-Mer français

Conservatoire Botanique National de Mascarin, Saint-Leu, île de La Réunion, 13-17 décembre 2010 : membre du comité scientifique et président de la session "Gouvernance et communication"

http://www.cbnm.org/actualites/archives/236-colloque-biodiversite-2010

http://www.li-an.fr/jyves/Conference_Flore_Menacee_Outre_Mer_2010.pdf 

confrence web  

Séminaire "A l'Ecole de la Biodiversité"

Ecole Normale Mixte, Pirae, Tahiti, 17-18 mai 2010 : membre du comité organisateur pour la Délégation à la Recherche, avec le Ministère de l'Education, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, la Direction de l'Enseignement Secondaire, la Direction de l'Enseignement Primaire et le Haut-commissariat pour la République en Polynésie française 

affiche biodiversité

2009

11th Pacific Science Inter-Congress

Hilton Hotel, Tahiti, 02-06 mars 2009 : co-président de la session "Invasive Species" avec le prof. Randolph THAMAN (University of the South Pacific, Fiji)

http://www.pacificscience.org/congress2009.html

psi 

2008

L'Union européenne et l'Outre-mer : stratégies face au changement climatique et à la perte de biodiversité

Théâtre de Champs-Fleuri, Saint-Denis, La Réunion, 07-11 juillet 2008 : président de la session "Changement climatique et biodiversité"

http://www.li-an.fr/jyves/Conference_Changement_climatique_&_Biodiversite_La_Reunion_2008.pdf

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2005

Colloque sur la Biodiversité des Iles Australes/Austral Islands Biodiversity Conference

Institut Louis Malardé, Papeete, Tahiti, 08 novembre 2005 : organisateur et président de session pour la Délégation à la Recherche, avec le Ministère de l'Education, de l'Enseignement Supérieur et la Recherche et l'Institut Louis Malardé
http://www.li-an.fr/jyves/Meyer_2005_Austral_Islands_Biodiversity_Conference.pdf 

colloque australes 

2004

Assises de la recherche française dans le Pacifique

Centre Djibaou, Nouméa (Nouvelle-Calédonie), 24-27 août 2004 : membre du comité scientifique et rapporteur du "Thème 2 : Ecosystèmes Biodiversité Ressources, Milieu terrestre"

actes assises 

 

 

 

 

 

 

 

1997

1ère Conférence Régionale sur la Lutte contre le Miconia/First Regional Miconia Control Conference

Institut Mathilde Frébault, Papeete, Tahiti (Polynésie française), 26-29 août 1997 : co-organisateur et président de session pour la Délégation à la Recherche, avec le Ministère de la Santé et de la Recherche et le Centre ORSTOM de Tahiti

www.hear.org/miconia/1997conference/ 

miconia conference

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 18:24

Quelques lettres reçues lors de mes deux premières années de thèse de doctorat (1992-1993) passées au Centre ORSTOM (actuellement IRD) de Tahiti... avant l'arrivée d'Internet et du courrier électronique ! Puis celles reçues pendant ma période comme volontaire à l'aide technique (VAT) à la Délégation à l'Environnement (1995-1996). Les missives mettaient plusieurs semaines à quelques mois pour arriver à destination à partir de Polynésie française (si elles arrivaient à destination, l'adresse de mes correspondants ayant pû changer depuis leurs dernières publications), et les réponses prennaient autant de temps. Il est difficile d'imaginer aujourd'hui la lenteur des correspondances entre chercheurs. Nous vivions dans une autre dimension spatio-temporelle...  La recherche était-elle pour autant moins efficace et moins rapide ?


Lettre de F. Raymond FOSBERG (1908-1993) :  un éminent botaniste américain ayant prospecté et botanisé dans quasiment toutes les îles du Pacifique Sud. Il décède un an après cette réponse (sic !), elle-même arrivée deux mois après ma requête initiale. L'un des premiers à avoir attiré l'attention sur l'invasion du miconia à Tahiti lors d'une mission en 1981, avec le botaniste français Jean RAYNAL (1933-1979) du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris lors d'une mission en 1973.

fosberg 

Lettre de réponse pour Carlo HANSEN (1932-1991) : conservateur de l'herbier de l'Université de Copenhagen au Danemark, spécialiste des Melastomataceae du Sud-Est asiatique, mort d'une pneumonie lors d'une expédition botanique à Brunei Darussalam (Bornéo) en décembre 1991, quelques mois avant l'envoi de ma requête pour des tirés-à-part (re-sic !).

hansen

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lettre de John J. WURDACK (1921-1998) : ancien conservateur de l'herbier du Muséum national d'Histoire naturelle du Smithsonian Institution à Washington, professeur émérite et spécialiste des Melastomataceae d'Amérique tropicale. 

wurdack

 

Lettre de Herbert G. BAKER (1920-2002) : écologue et biologiste de l'évolution anglais de l'University of California at Berkeley, célèbre pour son article "The Evolution of Weeds" publié en 1974, et à l'origine de la création de l'OTS "Organization for Tropical Studies" au Costa Rica pour promouvoir la recherche en botanique tropicale (www.universityofcalifornia.edu/senate/inmemoriam/bakerhg.htm)

baker

 

Lettre de Beat Ernst LEUENBERGER (1946-2010) : botaniste suisse, conservateur de l'herbier du Jardin botanique et Musée Botanique de Berlin depuis 1976, spécialiste des Cactaceae et des Amaryllidaceae, récemment décédé en mai 2010.

leuenberg

 

Lettre de G. L. LUCAS : ancien conservateur de l'herbier du Royal Botanic Gardens de Kew, auteur ou co-auteur de nombreux ouvrages sur la conservation des plantes menacées. 

lucas 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lettre de Pierre VALCK : ancien conservateur du Conservatoire et Jardins botaniques de Nancy, dans les serres tropicales surchauffées desquelles je me réfugiais lorsque j'étais étudiant en Licence puis en Maîtrise de Biologie des Populations à l'Université de Nancy.

valck

 

Lettre de Susanne S. RENNER : biologiste allemande, spécialiste (entre autre ! http://www.umsl.edu/~renners/) des Melastomataceae de l'Ancien et du Nouveau Monde.

renner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lettre de Frank ALMEDA : botaniste américain (http://research.calacademy.org/botany/staff/falmeda), autre grand spécialiste du genre Miconia. 

almeda 

Lettre de Peter M. VITOUSEK : célèbre biologiste américain de Stanford University (www.stanford.edu/group/Vitousek/peterv.htm) ayant notamment étudié l'invasion des coulées de lave par Myrica faya aux îles Hawai'i'.

vitousek

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lettre de A. H. M. JAYASURIYA : forestier et botaniste sri-lankais, anciennement conservateur de l'herbier national de Peradeniya, actuellement président du comité national MAB pour le Sri-Lanka.

jayasura 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lettre de Conley K. McMULLEN : biologiste américain, professeur à la James Madison University (http://csm.jmu.edu/biology/mcmullck/index.htm), spécialiste des systèmes de reproduction et de la pollinisation des plantes à fleurs dans les îles Galapagos.

mcKullen 

Lettre de Victoria SOSA : botaniste de l'Institut d'Ecologie du Mexique, anciennement en charge du projet de la Flore de Véracruz et présidence de la Société de Botanique du Mexique, actuellement chef du département de biologie évolutive (www1.inecol.edu.mx/inecol/personal/victoria.htm)sosa

 

Lettre de Hiroaki SEGOTUCHI : rencontré en 1992 à Tahiti alors qu'il était un jeune étudiant au départment de botanique du Muséum de l'Université de Tokyo en thèse sur la phylogénie des Crossostylis (Rhizophoraceae) dans les îles du Pacifique Sud, actuellement Associate Professor à la Kyoto University, Graduate School of Human and Environmental Studies.

segotuchi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lettre de Douglas F. WATERHOUSE (1916-2000) : entomologiste australien, ancien chef de la divison d'entomologie du CSIRO à Canberra, a notamment publié plusieurs ouvrage sur les "mauvaises herbes" ("weeds") des îles du Pacifique. Un pionnier de la lutte biologique (http://www.bugwood.org/arthropod/day1/cullen.pdf).

 Waterhouse

Lettre de Michel BOULARD : entomologiste français, directeur du laboratoire de Biologie et Evolution des Insectes de l'EPHE, spécialiste des Hémiptères et descripteur de la cigale endémique de Raiatea Raiateana oulietea.boulard

Lettre de Sherwin CARLQUIST (1930- ) : célèbre "biologiste insulaire" et grand spécialiste de l'anatomiste du bois ayant publié les ouvrages "Island Life" en 1965, "Island Biology" en 1974 et "Hawaii a Natural History" en 1970 (http://www.sherwincarlquist.com/). 

Carlquist


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lettre de John DAWSON : botaniste néo-zélandais, professeur associé de botanique à Victoria University à la retraite depuis 1988 et auteur de nombreux ouvrages sur les forêts et la végétation de Nouvelle-Zélande.

john dawson

 

Premiers "courriels" (e-mails) de Daniel SIMBERLOFF : célèbre "biogéographe insulaire" devenu spécialiste des invasions biologiques (directeur de l'Institute for Biological Invasions, University of  Tennessee, et éditeur de la revue "Biological Invasions") et parmi les rares scientifiques américains francophone et francophile (http://eeb.bio.utk.edu/simberloff.asp) !

simberloff

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 18:40

Chapitre 4. Hélicos et bateaux, les indispensables moyens de transport pour l'exploration scientifique des îles de Polynésie française

C'est toujours avec une certaine appréhension et une petite pointe d'excitation que l'on embarque à bord d'un hélicoptère, sentiments qui s'estompent avec l'habitude et le temps, mais avec parfois une remontée d'adrénaline en fonction des situations et... de l'expérience et des capacités de réaction du pilote. Il nous est arrivé lors d'un "drop" au sommet du mont Aorai (2066 m) à Tahiti que le pilote, fraîchement arrivé sur le territoire, nous demande en plein vol : "au fait, c'est où le mont Aorai" ? Ou qu'un autre, plus expérimenté, se pose au pied des cascades du haut plateau de Te Faaiti (classé Parc Naturel Territorial en 1989 et seul espace protégé de Tahiti) avec un ministre de l'environnement à bord, juste pour prouver qu'un atterrisage est possible...sous une pluie de gouttes d'eau de la rivière tombant d'une centaine de mètres de hauteur sur le cockpit !

PHOTO 1 (cliché : JYM). Survol au dessus du mont Pahia en janvier 2004, le second plus haut sommet de l'île de Bora Bora (le point culminant est le mont Otemanu à 727 m mais inaccessible car en forme de "pain de sucre"). L'hélicoptère ne pouvant s'y poser, le débarquement y a été des plus aléatoires : saut sur la crête avec les sacs à dos !
Hélico-BoraBora-26 janvier 2004

PHOTO 2 (cliché : JYM). Survol au dessus des monts Pito Hiti et Orohena en août 2007, les deux plus hauts sommets de l'île de Tahiti.
Pito Hiti aout 2007 hélico Orohena

 

 

 

 

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Harnaché sur l'héliport de Nuku Hiva aux Marquises en juin 2006 pour un vol "toutes portières ouvertes".
Nuku Hiva-6-8 juin 2006-JYM & hélico

 

 

 

 

 

Depuis mon premier vol en 1994, nous avons été déposés, avec mes collègues et collaborateurs, sur les sommets des monts Orohena (2241 m), Pito Hiti (2100 m), Aorai (2066 m), Tetufera (1799 m), et sur les hauts plateaux de Faufiru, Terepo, Viriviriterai (entre 900 et 1000 m) sur l'île de Tahiti, les monts Tohiea (1207 m) et Fairurani (741 m) sur l'île de Moorea, le mont Pahia (661 m) à Bora Bora. Nous avonségalement survolé les îles de Nuku Hiva et Raiatea (cette dernière avec le Super Puma de l'armée française) à la recherche du miconia, et les îles de Moorea et Tahiti pour des reportages télévisés. Mes vols les plus fréquents l'ont été sur l'île de Maui (Hawaii) lorsque je travaillais au Haleakala National Park, avec des pilotes vétérans de la guerre du Viêtnam capables de se poser dans des petites clairières ou des trouées forestières.

PHOTO 4 (cliché : JYM). Matériel et vivres transportés dans un filet suspendu pour y être
déposés sur le haut plateau de Terepo (Tahiti) en juin 2003.

Hélico & matériel Viriviriterai 14 septembre 2003

PHOTO 5 (cliché : JYM). Atterrissage dans une clairière de la réserve naturelle de Kipahulu Valley sur l'île de Maui (Hawai'i') en mai 2007.
Helico & Paul Kipahulu Maui 1997

PHOTO 6 (cliché : JYM). Atterrissage sur le haut-plateau de Viriviriterai (Tahiti) en septembre 2003.

Tahiti-Viriviriterai-hélico décollant, Max & Kiki

Les anecdotes des vols en hélicoptères sont nombreuses, chaque vol ayant sa petite histoire : réveils à 4h du matin pendant plusieurs jours consécutifs dans l'attente que les sommets de Tahiti se dégagent enfin, saut de plusieurs mètres avec les tronçonneuses pour nettoyer une "DZ" (Drop Zone), hélicoptère arrivant dans une brume épaisse alors que l'on ne l'attendait plus (et que la chèvre tuée à la chasse est encore en train de cuire sur le feu), pilote hésitant à poser un seul patin pour un débarquement sur une crête étroite et ventée, zig-zag et "up and down" autour des cables électriques de haute tension à Tahiti pour une inspection des pylônes installés en montagne et au col de Hatiheu à Nuku Hiva pour repérer le miconia, "mal de mer" sur le Super Puma pendant une heure de rotation dans les vallées, portes qui ne s'ouvrent pas (ou qu'on arrive pas à fermer !) lors de l'atterrissage, pilote coupant le moteur au mont Orohena (plus haut sommet de Tahiti, de Polynésie française et du Pacifique Sud) pour nous rejoindre à pied sur le terrain...

PHOTO 7 (cliché : JYM). Henri JAY et les membres de l'association de protection de la nature  "Te Rau Ati Ati a Tau a Hiti Noa Tu" sautant de l'hélicoptère sur le plateau Terepo (Thiti) en juin 2003.Juin-Tahiti-Terepo-saut Henri en hélico

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Posé au sommet de l'Orohena, plus haut sommet de Tahiti, culminant à  2240 m avec Jacques FLORENCE, Michel GUERIN et Henri JAY en 1995.

Hélico Orohena

Quel intérêt de "risquer sa vie" et pour un coût relativement élevé ? Ce moyen de transport a révolutionné notre méthode de prospection "classique" en véhicule tout-terrain et à pied : gain de temps  (15 minutes de vol pour le sommet de l'Aorai contre 4 à 5 heures de marche) et d'effort physique, accès à des sites quasi-impossibles à atteindre à pied (crête étroite du mont Tetufera culminant à presque 1800 m par exemple), installation d'un camp de base pour un séjour de plusieurs jours, donc durée d'exploration et récolte d'échantillons plus importantes et la possibilité de passer du temps dans des zones inexplorées avec parfois de belles découvertes botaniques, entomologiques et malacologiques...

JYM

 

"La mer est houleuse ; la petite vedette apparaît et disparaît aux creux des vagues, ballottée en tous sens comme un vulgaire bouchon. Elle pique droit sur la passe. Un minuscule canot s'en détache bientôt, franchit la barre, porté par un rouleau, et vient s'échouer dans les galets" (Jacques TARLICH, 1962. Mon Chien, Mon Île et Moi. Bibliothèque Verte, Hachette).

Quand on a le mal de mer, prendre la mer en bateau pour rejoindre des îles éloignées et isolées non desservies par l'avion pour plusieurs heures voire quelques jours n'est jamais une partie de plaisir. La solution : s'allonger, fermer les yeux en essayant de dormir (avec ou sans médicament) et en espérant que la météo soit clémente ! Mes voyages en mer les plus longs ont été atteindre Rapa à partir de Raivavae (trois jours et deux nuits) avec le cargo-mixte "Tuhaa Pae IV" et le navire de la marine nationale "La Railleuse" et repartir de l'atoll de Maria pour Tahiti (deux jours et une nuit)...

PHOTO 9 (cliché : JYM). Le petit voilier "Aeolus" pour rejoindre Ua Pou à partir de Ua Huka lors de l'expédition botanique aux Marquises en juillet 1997, une première (et plutôt mauvaise !) expérience de la mer : navigation de nuit, sur le pont balayée par les embruns...

voilier Aeolus Ua Pou juillet 1997

PHOTO 10 (cliché : JYM). "Poti marara" pour rejoindre l'îlot Teuaua depuis la côte de Ua Huka (Marquises).

Ua Huka-motu Teuaua-31 juillet-Alexis Fournier & bateau

 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). "Coque alu" et l'îlot Hotuatua situé à une centaine de mètre de Raivavae (Australes).
Nov-Raivavae-JJT bateau & motu Hotuatua (JYM)

PHOTO 12 (cliché : JYM). Vue de l'île Raivavae depuis le navire-cargo "Tuhaa Pae IV" assurant la liaison maritime entre Tahiti et les Australes en 2002.
Avril-Raivavae-île vue bateau
 

 

 

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Dans la "barque communale" à Rapa (Australes) avec Cerdan FARAIRE, Steve PERLMAN et Ron FENSTEMACHER en 2002.
Mars-Rapa-CerdanRon & Steve bateau






 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Transport du matériel sur l'îlot de Me'eti'a (Mehetia) en 2008.

Meetia-22 janvier 2009-Brad & Anapa bateau

PHOTO 15 (cliché : JYM). Speed-boat sur l'atoll de Raroia (Tuamotu) en 2008.
Tuamotu-Raroia-15-17 oct. 2008-Marie en bateau

PHOTO 16 (cliché : JYM). Débarquement sur l'île de Rimatara (Australes) avec l'équipe scientifique pluridisciplinaire en 2004.

Rimatara-25 octobre 2004-Elodie & bateau

 

 

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 19:53


Les dessins humoristiques -et souvent critiques- de P'tit Louis
(publiés dans la Dépêche de Tahiti)


miconia la dépêche
ptit louis militaires & Miconia

ptit louis export miconia
ptit louis Miconia et médecins
ptit louis Miconia Raiatea
ptit louis Faaiti
Miconia Cgm

Cgm002
Cgm001
Cgm003
Cgm004


Dessins originaux de Li-An
(http://www.li-an.fr/blog/)

miconia over all 1

miconia aliens

miconia control 1

miconia tete de thon

lutte biologique miconia Li-an

miconia over the world

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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 18:46


13-15 juillet 2009.  "Island Species-Led Action course", Suva, FIJI

Participation comme intervenant à la formation "Island Species-Led Action" organisée par le "Durrell Wildlife Conservation Trust" (www.durrell.org/Conservation/) à l'University of the South Pacific, Suva (îles FIDJI). Cet organisme basé dans l'île de Jersey (British Channel Islands) a été fondé en 1959 par l'écrivain et naturaliste Gerald Malcolm DURRELL (1925-1995) afin de sauvegarder les espèces en voie d'extinction. Le Durrell Wildlife Conservation Trust dispose d'un "International Training Center" depuis 1985 et y propose un certificat d'aptitude en gestion des espèces menacées ("Durrell Endangered Species Management Graduate Certificate"). Le Durrell Institute of Conservation and Ecology (DICE) prépare un "Master in Conservation Biology" avec l'University of Kent.

Durrell et DICE sont impliqués dans plusieurs programmes de conservation d'oiseaux et de reptiles, à l'île Maurice et à Madagascar notamment, et organisent chaque année depuis 2004 la formation ISLA pour les conservationnistes, gestionnaires, éducateurs dans les îles (Sainte-Lucie, Maurice, Seychelles, Galapagos, Guam en 2008). Environ 1700 étudiants de plus de 120 pays ont été ainsi formés en biologie de la conservation. Cette année,  une vingtaine de participants des îles du Pacifique (Tuvalu, Fiji, Samoa, Kiribati, îles Marshall, Solomon, PNG, Philippines, Vanuatu) a suivi 12 jours de formation organisée et co-financée avec le National Trust of Fiji (www.nationaltrust.org.fj/), l'Institute of Applied Sciences de l'USP (www.usp.ac.fj/index.php?id=3466) et l'IUCN Oceania. Nous y avons donné un exposé oral sur la conservation ex situ et in situ des plantes dans les îles du Pacifique et de l'Océan Indien.

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). La promotion "ISLA09" et les intervenants sur le campus de l'USP à Suva, FIJI.

FIJI-14-16-juillet-2009-USP-ISLA-team.jp












PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Prof. Carl JONES (Durrell & directeur scientifique du "Mauritius Wildlife Foundation")

FIJI-12-13-juillet-2009-Carl-Jones.jpg
PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). "Brainstorming" avec au premier plan James ATHERTON (CI, Samoa), Jason TUTANI (National Trust of Fiji, Department of Culture & Heritage)  et Cynthia LAYUSA (Philippines)
FIJI-14-16-juillet-2009-James-Cynthia.jp









PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Exercice en groupe avec au premier plan Eliala FIHAKI (Department of the Environment, Tuvalu) et Gerald McCORMACK (Cook Islands Natural Heritage), l'un des intervenants, et au second plan Leilani DUFFY (CI, Samoa) et Aobure TEATATA (Christmas Island, Kiribati).
FIJI-14-16-juillet-2009-Gerald.jpg









PHOTO MILIEU DROIT (cliché : JYM). Utilisation de la méthode des quadrats pour calculer la diversité et la richesse spécifique avec au premier plan  Natasha DOHERTY (Ministry of Natural Resources & Environment, Samoa), Mark BONIN (PILN, Samoa) et au second plan Elenoa SENILOLI et Milika RATU (Fiji).
FIJI-14-16-juillet-2009-USP-quadrat.jpg


















PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). "Kava party" organisée par le prof. Bill AALBERSBERG, directeur de l'IAS, avec Jill KEY (Durrell), Steve CRANWELL (BirdLife International), Milika RATU (Fiji), Jamie COPSEY (Head of the International Training Centre, Durell), Jim GROOMBRIDGE (Durell Institute Biodiversity Conservation, University of Kent) et Nunia THOMAS (NatureFiji)
FIJI-14-16-juillet-2009-Jill-Jamie-Jim.j












PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). "Birdwatching" avec Vilikesa Tabutabu MASIBALAVU (anciennement Birdliife International, actuellement Conservation International)
FIJI-14-16-juillet-2009-Nabukavesi-Vili-
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Citharexylum spinosum (Verbenaceae), arbre ornemental introduit aux drupes consommées par les merles des Moluques (le "common myna" Acridotheres tristis et le "jungle myna" Acridotheres fuscus) sur le campus de USP. L'arbre-pieuvre Schefflera actinophylla (Araliaceae) y est également naturalisé.
FIJI-14-16-juillet-2009-USP-Citharexylum

PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Euodia hortensis f. hortensis (Rutaceae), arbuste indigène ou d'introduction ancienne aux îles Vanuatu, Fidji, Samoa et Tonga, aux feuilles et inflorescences à odeur forte et plutôt désagréable utilisé comme plante médicinale et communément planté autour des maisons pour "chasser les fantômes", ici autour des bâtiments du Lower Campus de USP, Institute of Applied Sciences.
FIJI-12-13-juillet-2009-Euodia-hortensis-1.jpg
 

12 et 16 juillet 2009. Field-trips, Viti Levu, FIJI

A "florilegium" of pictures of some sites and plants taken during field-trips on the island of Viti Levu (native and endemic plants were identified by Marika TUIWAWA, curator of the South Pacific Regional Herbarium, Institute of Applied Sciences,  USP, Suva, www.usp.ac.fj/?2780)

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Vue aérienne de la côte ouest de Viti Levu et de la déforestation sur les collines sèches.
FIJI-14-16-juillet-2009-Viti-Levu-dry-si










PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Sortie sur le terrain conduit et guidé par Marika TUIWAWA (South Pacific Regional Herbarium, USP) et avec James ATHERTON (Conservation Outcome Manager, Conservation International, Samoa)
FIJI-12-13-juillet-2009-Marika---James.j
PHOTOS HAUT DROITE (cliché : JYM). Route nouvellement construite détruisant l'arrière-mangrove à Bruguiera gymnorhiza (Rhizophoraceae) en photo ci-dessous, Excoecharia agallocha (Euphorbiaceae), Lumnitzera littorea (Combretaceae) et Rhizophora samoensis (Rhizophoraceae).
FIJI-12-13-juillet-2009-New-road-through
FIJI-12-13-juillet-2009-Mangrove-1.jpg
















PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Début d'invasion de Furcraea foetida (Agavaceae) en savanne déjà envahie par la graminée pyrophyte Pennisetum polystachion ("Mission Grass") et le pin des Caraïbes Pinus caribaea naturalisé en arrière plan.
FIJI-12-13-juillet-2009-Furcraea-foetida
PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). Massif dense de l'arbuste ornemental Clerodendron quadriloculare (Verbenaceae) en bordure de route, une espèce considérée comme envahissante dans certaines îles du Pacifique (à Pohnpei en Micronésie notamment).
FIJI-12-13-juillet-2009-Clerodendron-qua
















PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). FIJI-14-16-juillet-2009-Nabukavesi-foresVue sur la forêt tropicale humide de moyenne altitude, entre 300 et 500 m d'altitude, caractérisée par des grands arbres Podocarpus (Gymnospermes, Podocarpaceae), élément caractéristique de l'ancien continent Gondwana. Ce genre comprenant une centaine d'espèces est présent en Afrique et Madagascar, en Asie, Amérique du Sud et Antilles, en Australie et en Malaisie, en Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Calédonie et jusqu'à Tonga.

PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Amaroria soulameoides (Simaroubaceae), l'un des 11 genres endémiques de Fidji, comprenant une seule espèce endémique (genre monotypique), commune dans les forêts humides et dioïque (sexes séparés). Son tronc est utilisé comme bois de construction pour les maisons et ses racines en médecine traditionnelle (A. C. SMITH, 1985. Flora Vitiensis Novae. A New Flora of Fiji. Volume 3).
FIJI-14-16-juillet-2009-Amaroria-soulame
PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Phaius tankarvilleae, une grande orchidée terrestre indigène trouvée à Fidji du niveau de la mer à plus de 1150 m d'altitude. Egalement présente en Chine, Malaisie, Australie jusqu'aux îles Samoa, cette espèce aux fleurs très attrayantes est devenue populaire en horticulture.
FIJI-14-16-juillet-2009-Nabukavesi-Phaiu
























PHOTO EXTREME BAS GAUCHE (cliché : JYM).
Déforestation en forêt naturelle à fougères arborescentes Cyathea luneata pour la culture de "kava" ou "yanqqona" en fijien Piper methysticum (Piperaceae).
FIJI-14-16-juillet-2009-Nabukavesi-kava-

PHOTO EXTREME BAS DROITE (cliché : JYM). Garçon fidjien dans une zone cultivée portant une couronne fabriquée avec la liane introduite envahissante Mikania micrantha (Asteraceae) !
FIJI-12-13-juillet-2009-Mikania-micranth


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

22 juillet 2009. Sortie terrain Farataupo'o-Teara'i, Mo'ore'a (Société)

Poursuite des prospections botaniques dans le cadre du programme "Moorea Biocode" avec Marie FOURDRIGNIEZ et Ravahere TAPUTUARAI ("Plant TaxTeam") sur la ligne de crête au dessus de Vaiare, allant de Farataupo'o jusqu'à la base du mont Tearai (772 m). Sortie effectuée avec Robin POUTEAU (doctorant en traitement des images et du signal, Laboratoire Géosciences du Pacifique Sud, Université de Polynésie française, www.upf.pf/Laboratoire-GEPASUD.html), l'entomologue Curt EWING (PhD student, UC Berkeley) et le mycologue Todd OSMUDSON (post-doctoral student, Forest Pathology and Mycology Laboratory, UC Berkeley,  http://nature.berkeley.edu/garbelotto/english/index.php).

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Forêt dense de Falcataria moluccana (syn. Albizia moluccana, Paraserianthes falcataria, Légumineuses) sur la croupe menant au pic Farataupo'o, probablement brûlée dans le passé comme en témoignent les souches brûlées d'arbres de gros diamètre, puis recolonisée par le "falcata" jusqu'à 350 m d'altitude. Ce grand arbre à croissance rapide, introduit dès 1936 à Tahiti puis cultivé par le service forestier du Service de l'Economie Rurale dans les années 1970 comme arbre d'ombrage et pour enrichir le sol en azote, Moorea-Tearai-22-juillet-2009-Falcata-Alest devenu fortement envahissant et a été classé en 2006 "espèce menaçant la biodiversité" en Polynésie française.


PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Rava et l'un des petits individus fertiles de santal endémique Santalum insulare var. raiateense (Santalaceae) dans une population de basse altitude (vers 260 m) nouvellement découverte pour l'île de Mo'orea, et vraisemblablement brûlée dans le passé. D'autres arbustes et petits arbres indigènes ou endémiques comme  Commersonia bartramia var. tahitensis (Malvaceae), Dodonea viscosa (Sapindaceae), Metrosideros collina var. collina (Myrtaceae), Pittosporum taitense (Pittosporaceae), et Wikstroemia coriacea (Thymelaeaceae) sont également trouvés isolés en sous-bois ou lisière de falcata.
Moorea-Tearai-22-juillet-2009-Rava---san
PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Grand arbre indigène Metrosideros collina var. collina sur la crête située sous le mont Tearai, vers 450 m d'altitude, avec le pandanus Pandanus cf. papenooensis (Pandanaceae) connu uniquement de Tahiti.
Moorea-Tearai-22-juillet-2009-Metrosider




















PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Petite orchidée épiphyte endémique des îles de la Société (Tahiti et Moorea) Taeniophyllum elegantissimum sur tronc de l'arbre indigène Crossostylis biflora (Rhizophoraceae). Une vingtaine d'individus de cette espèce, rare et difficilement repérable, ont été observés entre 400 et 500 m d'altitude. Il s'agit d'une nouvelle population pour l'île de Mo'orea, avec celles connues des monts Rotui et Mou'aputa.
Moorea-Tearai-22-juillet-2009-Taeniophyl




















PHOTO MILIEU DROITE (cliché : Ravahere TAPUTUARAI). Découverte d'une population du sous-arbrisseau endémique Ophiorrhiza sp. (Rubiaceae), en sous bois de forêt à Crossostylis biflora, Meryta lanceolata et Myrsine sp. vers 490 m, la plus basse connue sur l'île de Mo'orea. Toutes les autres populations connues ont été observées sur les monts Tohie'a, Mou'aputa et Rotui entre 850 et 950 m.
Moorea-2009-Ophiorrhiza-sp.-fruits--RT-.
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Jeune crosse de Cyclosorus longissimus (syn. Chingia longissima, Thelypteridaceae), grande fougère terrestre indidène à stipe dressée, peu commune en sous-bois ombragé de forêt humide à Neonauclea forsteri (Rubiaceae) et Claoxylon taitense (Euphorbiaceae) vers 480 m d'altitude, sur éboulis rocheux, avec les grandes fougères indigènes Angiopteris evecta, Asplenium australasicumDiplazium harpeodes, Pteris comans, et l'arbuste endémique Cyrtandra cf. tohiveaensis (Gesneriaceae) assez commun sur ce site.
Moorea-Tearai-22-juillet-2009-crosse-Cyc







PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Fourré dense de goyavier de Chine ou goyavier-fraise Psidium cattleianum (Myrtaceae), particulièrement envahissant sur les versants humides des deux côtés de la crête située sous la falaise du mont Tearai.
Moorea-Tearai-22-juillet-2009-Psidium-ca
















PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). L'un des deux chiots encore non sevrés découverts en sous-bois de forêt humide vers 475 m, vraisembablement issus d'une portée de chiens sauvages ou errants, prédateurs potentiels des pétrels de Tahiti (Pseudobulweria rostrata, Procellariidae) nichant sur cette crête.
Moorea-Tearai-22-juillet-2009-chiot-aban

8 et 28 juillet 2009. Sorties terrain mont Marau, Tahiti Nui (Société)
 

Sorties au mont Marau (culminant à 1493 m), situé sur la côte ouest sous-le-vent de Tahiti Nui, avec Robin POUTEAU, en thèse de doctorat  sur le traitement des images et du signal au Laboratoire Géosciences du Pacifique Sud de l'Université de Polynésie française, pour une étude sur la cartographie de la végétation basée sur les photographies aériennes et les images satellites (radar "AirSar" et optique "Quickbird") et des essais de détermination des courbes aires-espèces dans différentes séries de végétation et types de forêts primaires et secondaires.

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Forêt naturelle ("primaire") ombrophile (dite "forêt de nuages") dominée par le grand arbre endémique Weinmannia parviflora var. parviflora (Cunoniaceae), vers 1350 m d'altitude où une parcelle d'étude 25 x 10 m avait déja été installée en juillet 1990.
Tahiti-mont-Marau-8-juillet-2009-for-t-nPHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Robin et le GPS Trimble "GeoXH" d'une précision de moins de 30 cm.
Tahiti-mont-Marau-8-juillet-2009-Robin--

PHOTO HAUT MILIEU (cliché : Service de l'Urbanisme). Photographie aérienne de la zone d'étude située en contrebas de la zone déforestée en 2004 pour la construction du radar de l'Aviation civile.
Placette-for-t-Weinmannia.jpg
PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Sous-bois de forêt primaire dominée en canopée par Weinmannia parviflora, avec de rares arbres Metrosideros collina (Myrtaceae), Ascarina polystachya (Chloranthaceae), Ilex anomala (Aquifoliaceae) et Myrsine taitensis (Myrsinaceae), au sous-bois relativement pauvre en espèces ligneuses (dont les arbustes endémiques Cyrtandra spp., Gesneriaceae) mais très riche en fougères terrestres et épiphytes.
Tahiti-mont-Marau-8-juillet-2009-sous-bo






















PHOTO MILIEU DROITE (figure : Robin POUTEAU). Courbe d'accumulation des espèces (30 quadrats de 5 x 5 m soit une surface totale de 750 m², 47 plantes vasculaires recensées dont seulement 2 espèces introduites naturalisées Rubus rosifolius, Rosaceae, et Cuphea carthagenensis, Lythraceae) indiquant que la surface minimale a échantillonner pour ce type de forêt est de l'ordre de 215 m².
Courbe_A-E_28-07-09.jpg

PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Recolonisation par la végétation dans une zone totalement déforestée en 2004 lors de la construction du radar (à gauche sur la photo). D'abord envahie par la graminée introduite Melinis minutiflora, la zone ouverte a été progressivement colonisée par des fougères et des cypéracées indigènes ainsi que par le petit arbre endémique pionnier Coprosma taitensis var. taitensis (Rubiaceae).
Tahiti-Marau-28-juillet-2009-radar-for-t



PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Travaux d'élargissement de la route effectués par la Direction de l'Equipement. Construite en 1973, cette route a constitué un véritable corridor de pénétration pour de nombreuses espèces végétales et animales introduites envahissantes au détriment de la faune et flore endémique du site, et a permis de nombreuses activités humaines destructrices (plantations, terrassements...)
(http://www.li-an.fr/jyves/Meyer_2004_Note_Technique_Biodiversite_Mont_Marau.pdf
Tahiti-mont-Marau-8-juillet-2009-bulldoz














PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Talus décapé et remblais dans un vallon.
Tahiti-Marau-28-juillet-2009-talus---rem
PHOTOS EXTREME BAS (cliché : JYM). L'unique arbuste endémique Scaevola tahitensis (Goodeniaceae) connu sur le mont Marau, menacé par les travaux d'aménagement de la route. Découvert en 1999, il fait l'objet d'un suivi phénologique.
Tahiti-Marau-28-juillet-2009-Scaevola-ta
Tahiti-Marau-28-juillet-2009-Scaevola-ta
 

 


























3-4 août 2009. Sortie terrain monts Fairurani-Moaru, Mo'ore'a (Société)
 

Poursuite des prospections botaniques dans le cadre du programme de recherche "Moorea Biocode" avec Marie FOURDRIGNIEZ et Ravahere TAPUTUARAI ("Plant TaxTeam") sur les monts Fairurani (751 m) et Moaru (741 m) situés au nord-est de l'île de Mo'ore'a. En novembre 2008, un incendie accidentel dans la haute vallée de Maharepa a ravagé pendant une semaine plus de 160 hectares de végétation, dont les pentes et crêtes du mont Fairurani jusqu'à 720 m d'altitude. Ces "feux de brousse" ont épargné les habitations mais provoqué l'extirpation (extinction locale des populations) de plantes endémiques ou indigènes rares, repérées sur le site lors de deux inventaires effectués en janvier 2005 et en août 2006 (dont l'arbrisseau Leptecophyla tameiameiae, Ericaceae, et les orchidées épiphytes Tuberolabium papuanum et Microtatorchis paife uniquement connues sur ce site).

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Basses pentes du mont Fairuranui, au niveau de la première antenne située vers 580 m d'altitude, où le feu a commencé sa progression vers les hauteurs.
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PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Marie, Rava et un santal endémique Santalum insulare var. raiateense brûlé par l'incendie et présentant de nombreux rejets à partir des racines.
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PHOTOS HAUT MILIEU (cliché : JYM). Parmi les arbres indigènes et endémiques ayant réussi à rejeter de souche, figurent Metrosideros collina var. collina (Myrtaceae) en photo, Glochidion nadeaudii et Macaranga attenuata (Euphorbiaceae). D'autres comme Meryta lanceolata (Araliaceae), Alstonia costata (Apocynaceae) ou Astronidium sp. (Melastomataceae) n'ont pas survécu. Les zones brûlées sont rapidement recolonisées par des herbacées introduites -"mauvaises herbes" ou adventices des cultures- comme les astéracées Emilia fosbergii, E. sonchifolia, Crassocephalum crepidioides, la passiflore grain d'encre Passiflora suberosa et la graminée Paspalum sp., ainsi que par la ronce Rubus rosifolius (Rosaceae) et l'arbuste épineux lianescent Lantana camara (Verbenaceae), deux espèces pionnières particulièrement envahissantes.
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Moorea-Fairurani-3-4-aout-2009-Lantana-c




















PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Vallon humide épargné par le feu au niveau de la seconde antenne située vers 700 m d'altitude, et où une placette permanente d'étude avait été installée en août 2006 dans le cadre du projet "ATI" (Actions Thématiques Interdisciplinaires) sur la végétation de Mo'orea mené en collaboration avec Jacques FLORENCE de l'IRD.
Moorea-Fairurani-3-4-aout-2009-cr-te-br-PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). La plus grande population connue de l'orchidée terrestre indigène et espèce protégée Corymborkys veratrifolia sur l'île de Mo'orea (plus de 100 individus recencés entre 590 et 660 m) située dans ce vallon a été épargnée.
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PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Limite haute de l'incendie où commence la zone de forêt ombrophile d'altitude ("forêt de nuages"), avec vue sur le mont Tohie'a.
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PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Rava sur la crête sommitale inexplorée entre le mont Fairurani et le mont Moaru, avec vue sur le village de Vaiare en contrebas et la crête à "falcata" (Albizia moluccana) menant à Farataupo'o.
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PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). La petite fougère indigène Crepidomanes (syn. Trichomanes) minutum (Hymenophyllaceae), épiphyte sur branche moussue à Spiridens, est une bonne indicatrice des forêts ombrophiles d'altitude en Polynésie française. D'autres espèces indigènes de "filmy ferns" comme Crepidomanes digitatum (syn. Trichomanes taeniatum) et Crepidomanes (syn. Trichomanes) pallidum, ainsi que les Grammitidaceae comme l'endémique Grammitis tahitensis, ou les fougères terrestres indigènes Blechnum capense, B. patersonii, B. vulcanicum, B. norfolkianum ont été observées dans les vallons humides sous-crêtaux des monts Fairuirani et Moaru, malheureusement tous envahi par l'arbre Miconia calvescens (Melastomataceae).
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18-20 août 2009. Sortie terrain vallée de Punaru'u-plateau Tamanu, Tahiti Nui (Société)

Mission pluridisciplinaire d'inventaire et d'expertise (botanique, ornithologie, archéologie) d'une durée de trois jours dans la vallée de Punaru'u située sur la côte ouest "sous-le-vent" de Tahiti Nui, sous la conduite de Noëlla TUTAVAE, guide de randonnée diplômée depuis 2002 ("Hina Trekking" hinatrekking@hotmail.fr), secrétaire de l'Association pour la Protection de la Vallée de la Punaruu (créée en 1985) et prestataire pour la Direction de l'Environnement de Polynésie française (DIRENV). L'équipe était composée de Elie POROI (association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati a Tau a Hiti Noa Tu"), Paul NIVA (consultant privé en archéologie, prestataire pour le Service de la Culture et du Patrimoine), Jean-François BUTAUD (consultant privé en botanique et foresterie, prestataire pour le Service du Développement Rural SDR et la DIRENV), Ravahere TAPUTUARAI (consultant privé en phyto-écologie et botanique, prestataire pour la Délégation à la Recherche), et Laurent YAN et Jérémie DEMAY de la Société d'Ornithologie de Polynésie "Manu".

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Vue de la basse vallée de Punaru'u à partir de la bordure du plateau Tamanu (ou Tetamanu). Les habitations du fond de la vallée ont été illégalement construites dans le lit de la rivière et les fumées proviennent d'une décharge sauvage. La Punaru'u est le deuxième plus grand bassin versant de l'île de Tahiti après la vallée de la Papeno'o, située plus au nord et plus arrosée.
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PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Noëlla, Elie (en arrière plan) et Paul (à droite sur la photo) lors de la montée sur le plateau Tamanu dont le nom ne  proviendrait pas du "tamanu", grand arbre indigène littoral (Calophyllum inophyllum, Clusiaceae), mais de "Tetamanu", femme du guerrier et héros déifié "Tuatau", originaire de Teahupo'o (sur la presqu'île de Tahiti Iti) et gardien de la vallée, tué à Tautira selon la légende. Un petit "marae", site archéologique en pierres dressées, situé sur un replat vers 500 m d'altitude porte son nom.
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PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Ravahere, Jean-François et Noëlla sous l'un de la dizaine du petit arbre endémique de Tahiti Grewia tahitensis (Tiliaceae), découverte sur le plateau Tamanu entre 250 et 550 m d'altitude. Noella et son assistant Harold MAITERE sont chargés par la DIRENV, depuis septembre 2008, d'éliminer les plantes envahissantes en sous-bois (principalement Tecoma stans, Lantana camara, Spathodea campanulata) afin de favoriser la régénération naturelle de plusieurs espèces ligneuses endémiques protégées en Polynésie française ainsi que de récolter les graines pour un programme de propagation en pépinière au SDR.

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PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Crêtes et flancs secs de moyenne altitude, principaux habitats des arbres endémiques protégés Erythrina tahitensis (Fabaceae), Nesoluma nadeaudii, Planchonella tahitensis (Sapotaceae) et Santalum insulare (Santalaceae). Les petits vallons boisés, plus humides, sont dominés par l'arbre indigène Neonauclea forsteri (Rubiaceae) et l'arbre endémique Claoxylon taitense (Euphorbiaceae) avec le bancoulier Aleurites moluccana (Euphorbiaceae) d'introduction polynésienne et de rares Sapindus saponaria (Sapindaceae), un arbre indigène commun aux Marquises dans les forêts semi-xérophiles mais extrêmement rare dans la Société et les Australes.
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PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). Erythrina tahitensis (Fabaceae), l'un des rares arbres caduques en Polynésie française (avec le "'atae" E. variegata et la pomme-cythère ou "vi tahiti" Spondias dulcis, Anacardiaceae, deux arbres d'introduction polynésienne). Les feuilles tombent entre entre juillet et août, accompagné de la floraison et suivi de la fructification.
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PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Blocs de raticide "Talon Bloc" (anticoagulant à base de "Brodifacoum") disposés une fois par mois au pied des arbres endémiques pour limiter les populations de rats et permettre une récolte des fruits et graines au sol (comme celles de Planchonella tahitensis dans le sachet).
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PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Vue du fond de la vallée et du cirque de Punaru'u depuis la bordure du plateau Maraeti'a vers 800 m d'altitude, avec le mont Aorai (2066 m) à gauche et Orohena (2241 m) à droite, et la dent Tetuana sur la crête sommitale reliant les deux sommets.
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PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). L'une des cabannes récemment construites dans le campement de l'association pour la protection de la vallée (où le premier premier refuge a été construit en 1935), composée de chasseurs de cochons sauvages et de cueilleurs et porteurs d'oranges (comportant environ 200 membres), appelé "Fare Anani" ou "Te Tiare Anani" situé dans la moyenne vallée, à environ 1 h de marche du plateau Tamanu et 2 h de marche de la fin de la route carossable. La cueillette traditionnelle des oranges, dont les premiers arbres auraient été introduits par le capitaine anglais James COOK au 18ème siècle, se déroule entre fin juin à fin juillet, suivie de deux semaines d'ouverture de la chasse au cochon sauvage en août (piègeage traditionnel ou fusil). Plus de 820 visiteurs locaux et touristes ont visité la vallée en 2008, payant un droit de passage de 1000 CFP reversé à l'association qui entretient le refuge et les sentiers.

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PHOTO EXTREME BAS GAUCHE (cliché : JYM). Canopée du vestige de forêt naturelle de transition mésophile-hygrophile en bordure du plateau Maraeti'a vers 780-800 m d'altitude, avec les grands arbres endémiques menacés de disparition Planchonella tahitensis (Sapotaceae), Ochrosia tahitensis (Apocynaceae), Zanthoxyllum nadeaudii (Rutaceae) et indigènes plus communs Neonauclea forsteri (Rubiaceae), Alphitonia zizyphoides (Rhamnaceae), Serianthes myriadenia (Fabaceae) et quelques arbres endémiques Ficus prolixa var. prolixa (Moraceae), Pandanus papenooensis (Pandanaceae) et Macaranga taitensis (Euphorbiaceae). Ce type de forêt à canopée haute (15-20 mètres) et semi-fermée est extrêmement rare dans les îles de la Société.
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PHOTO EXTREME BAS DROITE (cliché : JYM). Liane indigène Pachygone vitiensis (Rhamnaceae), très rare à Tahiti et Mo'orea, découverte en bordure de plateau avec le petit arbre indigène Psydrax odorata (Rubiaceae), également rarement rencontré à Tahiti, l'arbrisseau indigène Jossinia reinwardtiana (Myrtaceae) et les arbustes endémique Ixora cf. umbellata et Psychotria cf. tahitensis (Rubiaceae).
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PHOTO EXTREME BAS MILIEU (cliché : JYM). Jeune cochon sauvage, âgé de 2 à 3 ans et pesant une dizaine de kilogrammes, capturé au piège ("pata") par un des chasseurs de l'association. La population de cochons est estimée à une centaine d'individus dans la vallée où ils se nourrissent principalement de fruits charnus mûrs tombés au sol d'arbres fruitiers plantés dans la vallée (orangers, manguiers, avocatiers,...). Les cochons se déplacent d'un fond de vallée à l'autre (Punaru'u et les vallées voisines de Papeno'o et de Taharu'u).
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18-20 août 2009. Sortie terrain Mahinarama-Mille sources, Tahiti Nui (Société)
 

Sortie botanique avec Marie FOURDRIGNIEZ (consultante privée en écologie végétale, "Bio-Consulting") sur le "sentier des 1000 Sources" localisé sur le versant est de la vallée de la Tuauru (commune de Mahina), située au nord de l'île de Tahiti, pour un suivi phénologique de plantes endémiques remarquables.

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Vue sur le mont Orohena (2241 m), plus haut sommet de Tahiti, et de la piste des Mille Sources (à gauche sur la photo) de plus de 5 km de longueur, construite vers 1965 entre 600 et 800 m d'altitude afin d'accéder à une cascade approvisionnant en eau douce la commune de Mahina.
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PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). L'un des vallons humides et boisés situé sous la zone habitée de Mahinarama  vers 580 m, héberge l'une des plus grandes populations connues de l'arbre endémique Planchonella tahitensis (syn. Pouteria grayana var. florencei, Sapotaceae), découverte en 1996 avec Henri JAY. Les arbres reproducteurs et juvéniles étaient "noyés" dans une forêt dense de miconia (Miconia calvescens, Mélastomataceae). Des éclairicies autour de certains arbres ont débutées en 2003 et un suivi phénologique est mené depuis 2002 : suite à un pic de fructification en mai 2002, seuls quelques rares fruits ont été noté en 2008, témoignant d'une défaillance reproductive.
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PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Ce même vallon, fortement envahi par le miconia, le tulipier du gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae), le falcata Albizia moluccana (Fabaceae) et le café Coffea arabica (Rubiaceae), est l'un des rares sites connus sur Tahiti avec une population importante (plus d'une trentaine d'individus)de la grande orchidée terrestre indigène Corymborkis veratrifolia, espèce protégée par la règlementation. Celle-ci n'a été été observée en floraison qu'en janvier 2005 (en photo) mais sans production de graines.
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PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Crotalaria sp. (Fabaceae), une herbacée introduite nouvellement naturalisée sur la piste des Mille Sources.
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PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). L'arbre-pieuvre Schefflera actinophylla (Araliaceae) introduit comme plante ornementale est abondamment naturalisé sur les talus de la piste et les crêtes en contrebas, constituant une menace directe pour les rares érythrines de Tahiti.
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PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Inflorescence d'Erythrina tahitensis (Fabaceae), appelé "oporovainui" en tahitien selon Jean NADEAUD (1873), et connu des vallée de Fautaua et Tipaerui (photo prise en août 2003) sur le grand arbre découvert par le naturaliste Henri JAY, qu'il montre à la botaniste Marie-Hélène SACHET du Smithsonian Institution à Washington en juillet 1976 puis au botaniste Raymond FOSBERG en 1982... et à Jean-Yves MEYER en 1996.
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PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Plantule d'Erythrina tahitensis trouvée au pied de ce grand arbre localisé sur une crête vers 600 m d'altitude, en sous-bois ombragé de forêt de transition mésophile à hygrophile dominée par les arbres indigènes Fagraea berteroana (Loganiaceae), Tarenna sambucina (Rubiaceae), Premna serratifolia (Verbenaceae) et Neonauclea forsteriana (Rubiaceae) envahi par le tulipier du gabon Spathodea campanulata, l'arbuste Tecoma stans (Bignoniaceae), l'arbre-pieuvre Schefflera actinophylla (Araliaceae) et quelques Miconia calvescens (Melastomataceae) et Rubus rosifolius (Rosaceae).
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PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). L'un des rares arbres indigènes Hernandia moerenhoutiana (Hernandiaceae) connus en bordure de la piste, dans un vestige de forêt naturelle vers 660 m d'altitude, à Weinmannia parviflora (Cunoniaceae), Metrosideros collina (Myrtaceae), Fagraea berteroana (Loganiaceae), la fougère arborescente Cyathea medullaris (Cyatheaceae) avec les petits arbres  Meryta lanceolata (Araliaceae), Geniostoma sp. (Loganiaceae) et Pandanus papenooensis (Pandanaceae).
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8 septembre 2009. Sortie terrain vallée Tuauru, Tahiti Nui (Société)

Prospection dans la vallée de la Tuauru, située au nord de l'île de Tahiti (commune de Mahina), guidé par Elie POROI, membre de l'Association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati a Tau a Hiti Noa Tu", afin de retourner sur les traces de Charles DARWIN qui a parcouru ce site avec des guides tahitiens du 18 au 20 novembre 1835.

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Panneau en langue tahitienne installé à l'entrée de la vallée par une association de riverains pour la protection de la vallée...et avertissant les visiteurs de l'interdiction de chasser les cochons sauvages.
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PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). L'arbuste introduit Tephrosia candida (Fabaceae) en fruits, encore peu commun à Tahiti mais abondamment naturalisé sur les berges de la rivière Tuauru.
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PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Ripisylve à Hibiscus tiliaceus (Malvaceae) envahie par le tulipier du Gabon Spathodea campanulata (Bignonaceae), grand arbre introduit dans les années 30 comme plante ornementale.
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PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Les célèbres orgues basaltiques de la vallée où s'accrochent de petit arbres indigènes Metrosideros collina (Myrtaceae).
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PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). Elie collectant un échantillon de Ophiorrhiza solandri sur les parois humides d'une grotte située en bordure de rivière, vers 125 m d'altitude.

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PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). La petite herbacée Ophiorrhiza solandri (Rubiaceae) endémique de Tahiti, en fleur et fruit, également découverte dans les lavatuves de la haute-vallée de la Faatuatia (commune de Hitia'a sur la côte est au vent de Tahiti) à 750 m d'altitude, toujours en saxicole sur paroi rocheuses humides et ombragées.
Tahiti-Tuauru-8-sept-2009-Ophiorrhiza-cf















PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Vue du fond de la vallée, un "canyon" aux parois verticales qui ont tant impressionnées Charles DARWIN lors de sa randonnée effectuée il y a plus de 170 ans.
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11 septembre 2009. Sortie terrain vallée Hamuta, Tahiti Nui (Société)

Sortie avec Elie POROI, Christian MALINOWSKI et Noëlla TUTAVAE de l'Association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati a tau a Hiti Noa Tu" dans la vallée de Hamuta (commune de Pirae), située au nord-ouest de Tahiti (Société), guidé par Sunny WALKER, l'un des propriétaires de la vallée et agriculteur. Celui-ci, soucieux de préserver les plantes remarquables sur le site, a demandé l'avis et l'expertise de l'Association afin d'ouvrir une piste carrossable lui permettant d'accéder dans le fond de la vallée.

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Noëlla, Sunny, Christian & Elie.
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PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Triplaris weigeltiana (Polygonaceae), grand arbre introduit à Tahiti dans les années 1940 comme essence ornementale et forestière, est devenu particulièrement envahissant dans les basses vallées de Fautaua et Hamuta jusqu'à 400 m d'altitude.

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PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Sunny et une variété de Macropiper latifolium (Piperaceae) à tiges mauves, présente au Vanuatu (Vincent LEBOT, comm. pers.) et apparemment récemment introduite à Tahiti où elle est improprement appelée "'ava" ou "kava".
Tahiti-Hamuta-11-sept-2009-Sunny---kava-















PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Ouverture de la piste au bulldozer dans la basse-vallée, envahie par le tulipier du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae), avec une touffe de bambou d'introduction polynésienne Schizostachyum glaucifolium (Poaceae) appelé "'ofe".
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PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). Noëlla sous l'un de la vingtaine d'arbres Christiana vescoana (Malvaceae), espèce endémique de Tahiti et Moorea et légalement protégée en Polynésie française. La vallée de Hamuta héberge les plus grandes populations connues de ce petit arbre qui régénère naturellement en sous-bois de forêt secondaire..
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PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Variété de bananier sauvage Musa troglodytarum (Musaceae) d'introduction polynésienne appelé "fe'i", cultivée par Sunny.
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PHOTO BAS MILIEU (cliché :Sunny WALKER). Liane Byttneria catalpifolia subsp. catalpifolia (Malvaceae) d'introduction polynésienne appelée "oronau", auparavant décrite comme une espèce endémique (Byttneria tahitensis) par le botaniste Jean NADEAUD, extrêmement rare à Tahiti et aux Marquises.
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21 septembre 2009. Sortie terrain "UC Berkeley Class", Col des 3 Cocotiers, Mo'ore'a  (Société)

Sortie avec Marie FOURDRIGNIEZ (consultante privée en écologie végétale et botanique, projet "Moorea Biocode") et les 22 étudiants "undergraduate" ("third, fouth and fifth year") de l'Université de Californie à Berkeley encadrés par David HEMBRY ("Graduate student instructor "et PhD candidate, UC Berkeley) et les prof. Patrick KIRCH et Brent MISHLER (UCB) sur la piste du "Col des 3 Cocotiers" pour un exposé-cours sur la flore et la faune de l'île de Mo'ore'a, les mécanismes de colonisation des îles, de spéciation et de r

adiation évolutive, d'invasion biologique et d'extinction d'espèces, et les problématiques de conservation et gestion des ressources naturelles en Polynésie française.

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : David HEMBRY, UCB). JYM et la classe 2009 de UCB devant le mont Rotui et les baies de Cook et de Opunohu. La formation-stage intitulée "Biology and Geomorphology of Tropical Islands", d'une durée de 9 semaines (cours, projet de recherche sur le terrain et rédaction d'un rapport sous forme d'article scientifique), est organisée dans la station de recherche biologique Richard Gump de Mo'ore'a depuis 1991.
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PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Casse-croute au "Col des 3 Cocotiers" vers 430 m d'altitude avec la classe 2009 de UCB expérimentant pour la première fois une ascension de crête en climat tropical humide !
Moorea-Col-des-3-Cocotiers-21-sept-2009-
PHOTO HAUT DROITE (cliché : David HEMBRY, UCB). Petit arbre Glochidion manono (Euphorbiaceae) endémique de Tahiti et Mo'ore'a, coupé en bordure de sentier au Col des 3 Cocotiers où sont plantés actuellement des ananas et arbres fruitiers...
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PHOTO MILIEU  (cliché : JYM). Vue de l'inaccessible mont Mou'aroa (880 m) depuis le Col des 3 Cocotiers.Moorea-Col-des-3-Cocotiers-29-juillet-20
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). La classe en forêt hygrophile de basse et moyenne altitude ("lowland rainforest") pour un exposé sur l'anthropisation des vallées par les premiers migrants Polynésiens puis les colons Européens, associé à des notions de valeur patrimoniale ou culturelle attribuée à certaines espèces introduites naturalisées et d'ethnobotanique et de noms vernaculaires en tahitien.
Moorea-sept-2009-UCB-class---JYM--DH-.jp





PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Escargot arboricole endémique Partula taeniata (Partulidés) observé au dessus du Col des Trois Cocotiers vers 450 m d'altitude. Des populations résiduelles de cette variété endémique de Mo'ore'a, supposée éteinte comme la totalité des 7 à 9 taxons endémiques de l'île dans les années 80 en raison de l'introduction de l'escargot carnivore Euglandina rosea, existent encore sur l'île.
Moorea-Col-des-3-Cocotiers-21-sept-2009-




























22 septembre-6 octobre 2009. Mission îles Cook 1 : mont Te Manga, Rarotonga

Ascension et prospection botanique et entomologique le 2 octobre du mont Te Manga (654 m), plus haut sommet de l'île de Rarotonga (îles Cook), avec Matiu PREBBLE, Nick PORCH (Australian National University, Canberra, Australia) et Janet WILMSHURST (Landcare Research, Lincoln, New Zealand). Les noms scientifiques des plantes sont ceux de la base de données sur la biodiversité des îles Cook, mise en place depuis 1990 par Gerald McCORMACK dans le cadre du "Cook Islands Natural Heritage Project" et hébergée sur le serveur du Bernice Puahi Bishop Museum de Honolulu (http://cookislands.bishopmuseum.org/default.asp).

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Vue du sommet du mont Te Manga depuis le sentier montant sur la crête nord-ouest à partir de la vallée Tupapa.
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PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Montée en sous-bois de forêt naturelle vers 300 m d'altitude dominée par Homalium acuminatum (Flacourtiaceae), petit arbre endémique des îles Cook (Rarotonga et Mangaia), avec la grande liane ligneuse indigène Entada phaseoloides (Fabaceae) aux tiges tortueuses et de rares arbres indigènes Pouteria grayana (Sapotaceae).
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PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Fruits secs (akènes) de Fitchia speciosa (Asteraceae), petit arbre endémique de Rarotonga formant localement des populations quasi-monospécifiques ("espèce grégaire").
Rarotonga-Te-Manga-2-0ct-2009-Fitchia-sp








PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Janet photographiant une infrutescence de Meryta pauciflora (Araliaceae), petit arbre endémique de Rarotonga relativement commun sur le sentier de crête, attaquée par les rats comme les graines de Elaeocarpus floridanus (Elaeocarpaceae) et de Pouteria grayana.
Rarotonga-Te-Manga-2-0ct-2009-Janet---Ma



PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). Petit escargot arboricole endémique Partula assimilis (Partulidae) observé vers 400 m d'altitude sur fronde de fougère indigène Davallia solida (Davalliaceae) épiphyte. Rarotonga est l'une des rares îles volcaniques hautes de Polynésie orientale sans la présence de l'escargot carnivore Euglandina rosea.
Rarotonga-Te-Manga-2-0ct-2009-Partula-as
















PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Matiu en forêt de nuages de crête, vers 550 m d'altitude, dominée par Fitchia speciosa, avec la liane ligneuse indigène Freycinetia impavida (Pandanaceae), les petits arbres indigènes Metrosideros collina (Myrtaceae), Ascarina diffusa (Chloranthaceae) et Weinmannia samoensis (Cunoniaceae) et plus rarement l'arbre endémique Myrsine cheesemanii (Myrsinaceae).
Rarotonga-Te-Manga-2-0ct-2009-Matiu-on-r






















PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Inflorescence de Weinmannia samoensis (Cunoniaceae), petit arbre endémique des îles Cook et Samoa, auparavant considéré comme une espèce endémique (Weinmannia rarotongensis) par le botaniste Gerrit P. WILDER en 1931, et proche de Weinmannia rapensis endémique de l'île de Rapa en Polynésie française.Rarotonga-Te-Manga-2-0ct-2009-Weinmannia
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Nick collectant grâce à un aspirateur à bouche les arthropodes tombés d'une branche moussue de Weinmannia ayant subie une pulvérisation d'insecticide ou "fogging". De petits charançons (Coléoptères Curculionidés) non encore identifiés au niveau du genre ont été découverts dans les feuilles de Freycinetia (Pandanaceae) dans le vallon sommital du Te Manga.
Rarotonga-Te-Manga-2-0ct-2009-Nick-colle









PHOTO EXTREME BAS DROITE (cliché : JYM). Inflorescence de Phaius tankervilleae (Orchidaceae), grande orchidée terrestre indigène commune à Rarotonga en forêt de nuages (vers 600 m d'altitude) et plus rare sur l'atoll soulevé de Mangaia.
Rarotonga-Te-Manga-2-0ct-2009-Phaius-tan











PHOTO EXTREME BAS MILIEU (cliché : JYM). Graminée Isachne distichophylla (Poaceae) endémique de Rarotonga et des îles Hawai'i, observée vers 530 m sur crête en maquis sommital.
Rarotonga-Te-Manga-2-0ct-2009-Isachne.jp
PHOTO EXTREME BAS GAUCHE (cliché : JYM).  Vue des deux pics sommitaux dans la brume.
Rarotonga-Te-Manga-2-0ct-2009-small-Jane

















22 septembre-6 octobre 2009. Mission îles Cook 2 : 'Atiu et Mangaia

Mission pluridisciplinaire aux îles Cook (Rarotonga, 'Atiu, Mangaia) avec le paléobotaniste et palynologue Matiu PREBBLE, l'entomologiste Nick PORCH (Australian National University, Canberra, Australia) et la paléo-zoologue Janet WILMSHURST (Landcare Research, Lincoln, New Zealand) dans le cadre d'un programme de recherche intitulé "Using fossil insects and plants to recognize past human impacts on Pacific islands biodiversity" mené aux Australes (Polynésie française) et îles Cook, financé par l'Australian national Council, et autorisé par l'Office of the Prime Minister des îles Cook (permis de recherche n°15/09). Un total de 7 jours à 'Atiu (anciennement appelé "Enua Manu", littéralement le pays des oiseaux) a permis de prospecter la zone littorale et de "makatea" (récif soulevé) autour de cette île de 27 km² de surface et un sommet situé au centre de l'île de nature volcanique culminant à environ 70 m d'altitude.

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Vue d'avion de la côte nord-est de l'île avec son aéroport construit sur le plateau calcaire ou "makatea", la zone littorale cernée de falaises et de rares plages, et le centre volcanique déboisé et replanté en essences ligneuses introduites (Acacia spp., Pinus caribaea, Syzygium cumini) où se situent les villages.
Atiu-1-0ct-2009-vue-a-roport---littoral.
PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Falaises calcaires maritimes pouvant atteindre 10 m de hauteur avec une végétation basse dominée par les arbrisseaux Pemphis acidula (Lythraceae) et Chamaesyce fosbergii (Euphorbiaceae) et les herbacées Heliotropium anomalum (Boraginaceae) et Fimbristylis cymosa (Cyperaceae).
Atiu-27-sept-2009-Nick-on-sea-cliff.jpg



















PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). L'arbrisseau indigène Corchorus torresianus Malvaceae) présents dans plusieurs îles de l'archipel des Cook et sur l'atoll soulevé de Ana'a aux Tuamotu, très rare sur falaises calcaires et arrière-plages en végétation littorale arbustive avec le petit arbuste Scaevola taccada (Goodeniaceae), l'arbrisseau Timonius polygamus (Rubiaceae),  les herbacées Wollastonia biflora (Asteraceae) et Hedyotis foetida (Rubiaceae), et la liane Capparis cordifolia (Capparidaceae), espèces plus communes retrouvées notamment sur l'île de Rurutu aux Australes.
Atiu-28-sept-2009-Corchorus.jpg
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). L'arbrisseau indigène Phyllanthus societatis (Euphorbiaceae), également présent sur l'île de Makatea aux Tuamotu,  au port prostré sur le "makatea" de la pointe sud et ventée de l'île en mélange avec les arbustes indigènes Jossinia reinwardtiana (Myrtaceae) et Scaevola taccada et une forme naine de l'arbre indigène Pisonia grandis (Nyctaginaceae).
Atiu-25-sept-2009-Phyllanthus-societatis

PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). La fougère Vittaria cf. rigida (Vittariaceae), espèce indigène nouvellement découverte pour l'île, est extrêmement rare en épiphyte sur grands Barringtonia asiatica (Lecythidaceae) en forêt sombre et humide au centre du plateau calcaire boisé.
Atiu-29-sept-2009-Vittaria-habitat.jpg








PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Fruits mûrs de Pouteria grayana (Sapotaceae) trouvés au sol en forêt dense et haute à Elaeocarpus tonganus (Elaeocarpaceae), Hernandia moerenhoutiana (Hernandiaceae) et Guettarda speciosa (Rubiaceae). Les fruits charnus de ces arbres indigènes sont consommés et activement disséminés par le carpophage du Pacifique Ducula pacifica (Columbidae).
Atiu-28-sept-2009-Pouteria-grayana.jpg
PHOTO EXTREME BAS GAUCHE (cliché : JYM). Vue du lac Te Roto et de la prairie humide environnante à Paspalum vaginatum (Poaceae) et Eleocharis geniculata et Mariscus javanicus (Cyperaceae) à partir de la falaise intérieure d'environ 20 m de hauteur bordant le plateau calcaire où l'arbre indigène Allophylus rhomboidalis, les lianes indigènes Jasminum didymum et Morinda myrtifolia (Rubiaceae) aux fruits charnus également disséminés par les oiseaux frugivores (Ducula pacifica, Ptilinopus rarotongensis) sont communes, mais également la passiflore introduite Passiflora rubra (Passifloraceae).
Atiu-26-sept-2009-vue-du-lac-TeRoto-du-m

PHOTO EXTREME BAS DROITE (cliché : JYM). Fleurs de l'arbuste Ximenia americana (Olacaceae), une espèce indigène nouvellement découverte pour l'île de Atiu, était uniquement connu des atolls de Tongareva et Manihiki situés au nord des îles Cook. Une seule population de quelques individus a été observée au centre du "makatea" en lisière de forêt mésophile avec Pisonia grandis, Elaeocarpus tonganus, Guettarda speciosa,  Glochidion sp.  (Euphorbiaceae) et Xylosma suaveolens (Flacourtiaceae).
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PHOTO EXTREME BAS MILIEU (cliché : JYM). Pandanus arapepe (Pandanaceae), espèce endémique insulaire à petits fruits ronds, en petits peuplements denses au centre du "makatea" en zone ouverte sur substrat calcaire érodé et tranchant appelé "feo".
Atiu-30-sept-2009-Pandanus-sur-makatea.j
Trois jours à Mangaia, l'île la plus australe de l'archipel des îles Cook, la seconde plus grande (52 km²) et plus haute  (169 m d'altitude) après Rarotonga, n'ont permis de faire que quelques prospections localisées.
 

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : Janet WILMSHURST, Landcare Research, Lincoln, New Zealand). Mangaia, comme 'Atiu, Miti'aro et Ma'uke, est une île composite composée d'un centre volcanique ceinturé d'un récif soulevé (appelé "makatea" par les habitants) avec des falaises calcaires atteignant 40 m de hauteur, surplombant des nombreuses zones humides intérieures transformées en tarodières.
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PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). L'arbre endémique Homalium acuminatum (Flacourtiaceae) en forêt littorale avec les arbres indigènes Hernandia moerenhoutiana (Hernandiaceae) et Pandanus tectorius (Pandanaceae) récemment défrichée pour faire place à des plantations de santal d'Inde Santalum album (Santalaceae) !
Mangaia-3-4-0ct-2009-Homalium-habitat.jp








PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Invasion des bords du sentier "Atuokoro-Tava'enga" tracé dans les années 1900-1950 pour la cueillette des oranges, par l'herbacée rampante Tradescantia zebrina (syn. Zebrina pendula, Commelinaceae) en forêt de makatea. Cette espèce introduite comme ornementale est connue pour être localement envahissante dans les forêts tropicales du Queensland en Australie et est naturalisée aux iles Tonga.
Mangaia-3-4-0ct-2009-Tradescantia-invasi
PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Découverte, en forêt de makatea entre 40 et 60 m d'altitude, de l'orchidée épiphyte Trachoma (Tuberolabium) papuanum, espèce indigène nouvelle pour l'île. Elle est également présente à Rarotonga en forêt humide de moyenne altitude, comme sur la crête du mont Te Manga vers 360 m d'altitude, et également à Tubuai (îles Australes) sur la crête sommitale entre les monts Tavaetu et Hanareho entre 320 et 330 m.
Mangaia-3-4-0ct-2009-Tuberolabium-papuan




















PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). La liane ligneuse Ventilago vitiensis (Rhamnaceae), rare en sous-bois de forêt dense sur plateau calcaire, est un espèce indigène uniquement trouvée à Mangaia aux îles Cook et présente à Tonga et Fidji.
Mangaia-3-4-0ct-2009-Ventilago-vitiensis
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Comme d'autres espèces trouvées habituellement en forêt de montagne à Rarotonga ou dans les îles de la Société et des Marquises, le petit arbre indigène Streblus anthropophagorum (Moraceae) est présent en forêt humide de makatea à basse altitude.
Mangaia-3-4-0ct-2009-Streblus-infl.jpg

PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Forme naine (< 3 m de hauteur) de l'arbre indigène Hernandia moerenhoutiana (Hernandiaceae) en fruits sur le plateau calcaire aux conditions climatiques et édaphiques extrêmes et où l'on trouve également  des formes rabougries de l'arbre indigène Ficus prolixa (Moraceae) et de l'arbuste Geniostoma sykesii (Loganiaceae) endémique de Mangaia et Miti'aro.
Mangaia-3-4-0ct-2009-Hernandia-sur-makatPHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Fruits et graines de la liane épineuse indigène Caesalpinia major abondante en végétation basse  sur plateau calcaire.
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PHOTO EXTREME BAS GAUCHE (cliché : JYM). Myoporum wilderi (Myoporaceae), endémique des îles Cook (Rarotonga, Mangaia et Mitiaro) et voisin de M. rapense endémique de Rapa, M. stokesii de Raivavae, M. rimatarense de Rimatara (espèce supposée éteinte) et de l'espèce récemment découverte sur les falaises calcaires de Rurutu lors de l'expédition scientifique pluridisciplinaire de 2003.
Mangaia-3-4-0ct-2009-Myoporum-fleurs.jpg

PHOTO EXTREME  BAS DROITE (cliché : JYM).  Cestrum diurnum (Solanaceae) en fruits, arbuste introduit naturalisé à Rarotonga et à Mangaia tout comme Cestrum nocturnum, et potentiellement envahissant. En l'absence d'oiseaux frugivores indigènes ou introduits sur l'île, leur dissémination reste limitée. L'île de Mangaia se distingue de 'Atiu par sa plus grande diversité en espèces introduites naturalisées dans la végétation.
Mangaia-3-4-0ct-2009-Cestrum-diurnum.jpg

 


























21 octobre 2009. Sortie terrain mont Mou'aputa, Mo'ore'a (Société)

Prospection pour le programme "Moorea Biocode" sur le sentier du mont Mou'aputa dans l'île de Mo'orea avec les entomologues David HEMBRY (PhD candidate, http://nature.berkeley.edu/~hembry/) et April YANG (technician "Moorea Biocode Project", www.nmnh.si.edu/rtp/students/2008/students_2008_yang.html) de l'University of California at Berkeley, ainsi que les quatre étudiants "undergraduate" de la classe UCB 2009 à Mo'orea qui se sont lancés dans des sujets de stage sur la biodiversité terrestre : Annie MAGUIRE (reproduction des phaétons ou pailles-en-queue à brin blanc Phaeton lepturus), Rebecca WILCOX (prédation des oiseaux de mer nicheurs), Irene CHEN (impact du champignon pathogène anti-miconia) et Chris AHLGREN (écologie de Sophora tomentosa).

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Vue sur le sommet du mont Mou'aputa ou "montagne percée", culminant à 830 m d'altitude, depuis la crête sommitale en forêt de nuages avec les fougères arborescentes Cyathea affinis (Cyatheaceae) et les arbres endémiques Weinmannia parviflora (Cunoniaceae), Myrsine sp. (Myrsinaceae).

Moorea-Mouaputa-12-oct-2009-vue-trou.jpgPHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Fleur de Sclerotheca forsteri (Campanulaceae), petit arbuste endémique de Mo'orea et de Tahiti, île où il est considéré éteint car non retrouvé depuis plus de 20 ans. Plusieurs individus reproducteurs et plantules sont présents à Mo'orea entre 700 et 800 m dans les vallons suspendus.
Moorea-Mouaputa-12-oct-2009-Sclerotheca.























PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). David collectant des fruits de Glochidion nadeaudii (Euphorbiaceae), petit arbre endémique de Mo'orea, pour sa thèse de doctorat sur le mutualisme entre les espèces endémiques du genre Glochidion, l'une des plus importantes radiations évolutives chez les plantes en Polynésie française, et la communauté d'insectes pollinisateurs et phytophages dont la spécificité reste à déterminer, associé à une phylogénie moléculaire comparative.
Moorea-Mouaputa-12-oct-2009-David-Glochi
PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Découverte d'une seconde population de Ophiorrhiza cf. tahitensis (Rubiaceae) vers 750 m d'altitude, après celle du vallon sommital du mont Tohi'ea.
Moorea-Mouaputa-12-oct-2009-Ophiorrhiza.

PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). Psychotria sp. nov. (Rubiaceae), un petit arbre atteignant 4 m de hauteur, très rare dans les vallons humides sous le sommet vers 780 m, caractérisé par de grandes feuilles coriaces et vernissées.
Moorea-Mouaputa-12-oct-2009-Psychotria-s




PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Fruits mûrs de la grande orchidée terrestre endémique de Tahiti et Mo'orea Calanthe cf. taitensis (Orchidaceae), également trouvée dans les vallons humides d'altitude. 
Moorea-Mouaputa-12-oct-2009-Calanthe.jpg










PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Fruits pendants de Lepinia taitensis (Apocynaceae), petit arbre endémique de Tahiti et Mo'orea où il est plus commun mais également menacé par l'invasion du miconia. La petite population située vers 500 m d'altitude en bordure du sentier montant au sommet présente une régénération abondante en plantules.
Moorea-Mouaputa-12-oct-2009-Lepinia.jpg























PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Tas de plumes d'oiseaux de mer (pétrel ou puffin) nichant dans des terriers  en bordure de sentier sous le sommet. Comme sur le mont Rotui, la prédation exercée par des animaux introduits (rats, chats, cochons ou chiens et busards de Gould Circus approximans) est importante.
Moorea-Mouaputa-12-oct-2009-tas-de-plume
PHOTO EXTREME BAS MILIEU (cliché : JYM). Team au sommet : de gauche à droite sur la photo, David, April, Chris, Irene, Rebecca et Annie.
Moorea-Mouaputa-12-oct-2009-team.jpg



6 novembre et 8 décembre 2009. Sorties terrain Fare Mato, mont Aorai, Tahiti (Société)


Sortie sur le terrain sur le sentier partant du restaurant du Belvédère (vers 600 m d'altitude) pour rejoindre le refuge de Fare Mato (vers 1400 m) puis le mont Aorai culminant à 2066 m, avec Arnaud GARIDELLI, étudiant en Licence de Biologie (L3) à l'Université de Polynésie française (http://www.upf.pf/Actualite,376.html) en stage à la Délégation à la Recherche sur la succession végétale et les invasions sur glissement de terrain et zone déboisée en forêt de nuages.

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Glissements de terrain et éboulements liés à l'érosion naturelle sur les pentes abruptes des crêtes du centre de l'île de Tahiti.

Tahiti-Fare-Mato-7-nov.-2009-vue-landsli


















PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Lentille d'érosion au dessus du sentier menant au mont Aorai vers 1200 m d'altitude avec une recolonisation par des espèces pionnières héliophiles : plantes indigènes (plantes à fleurs comme Melastoma denticulatum, Maoutia australis, fougères Histiopteris incisa, Paesia rugulosa) et introduites naturalisées (arbuste épineux Lantana camara, ronce Rubus rosifolius, herbacée Emilia fosbergii et fougère Pityrogramma austroamericana).
Tahiti-Fare-Mato-7-nov.-2009-Arnaud---lentille-d--rosion.jpg

PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Vue du glissement de terrain situé sous le refuge de Fare Mato, vers 1320 m d'altitude, actuellement recolonisé par la fougère indigène Dicranopteris linearis (Gleicheniaceae) en son centre et l'arbre indigène Omalanthus nutans (Euphorbiaceae) sur ses bordures, avec un pin des Caraïbes Pinus caribaea (Pinaceae).
Tahiti-Fare-Mato-7-nov.-2009-landslide-s

















PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Vue du même glissement en février 2002 (il y a plus de 7 ans) colonisé par la graminée introduite envahissante Melinis minutiflora (Poaceae) formant des tapis denses et quelques touffes de la cypéracée endémique Gahnia schoenoides (Cyperaceae). Notez l'absence du pin des Caraïbes, une espèce plantée et naturalisée autour du refuge de Fare Mato situé plus en amont.
Glissement-de-terrain-Tahiti-Fare-Mato-f



























PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). Mesure des rares individus juvéniles de l'arbre endémique de la Société Ascarina polystachya (Chloranthaceae), noyés dans les fourrés denses et haut de Dicranopteris linearis (Gleicheniaceae) avec la fougère indigène Paesia rugosula (Dennstaedtiaceae), semblant "bloquer" la succession végétale.

Tahiti-Fare Mato-8 dec. 2009-Arnaud & mesures

PHOTO MILIEU (cliché : JYM). Infrutescence de l'arbre indigène Metrosideros collina var. collina (Myrtaceae), une autre espèce ligneuse trouvée dans le transect permanent installé pour étudier la dynamique de la succession végétale.

Tahiti-Fare Mato-8 dec. 2009-Metrosideros collina fruits

PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). L'herbacée endémique Gahnia schoenoides (Cyperaceae) en fruits, abondante dans les stades précoces de la succession en 2002, puis en régression depuis 2007.

Tahiti-Aorai-Fare Mato-20 février 2007-Gahnia schoenoides

PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). La grande fougère terrestre indigène Blechnum capense (Blechnaceae) est également présente dans le transect d'étude du sentier de l'Aorai, mais peu abondante par rapport aux zones plus ouvertes et perturbées comme sur le site déboisé en contrebas de la route menant au mont Marau à la même altitude.

Tahiti-Marau-10 dec. 2009-Blechnum silvaticum capense

PHOTO EXTREME BAS GAUCHE (cliché : JYM). La fougère arborescente endémique de la Société Cyathea epaleata (Cyatheaceae), l'une des trois espèces présentes à Tahiti avec C. affinis et C. medullaris, est peu commune en bordure de sentier au dessus de 1000 m d'altitude.

Tahiti-Fare Mato-8 dec. 2009-Cyathea epaleata

PHOTO EXTREME BAS DROITE (cliché : JYM). Psychotria paulae (Rubiaceae), une espèce nouvelle pour la science découverte en 1999 et en cours de description. Elle s'ajoute aux neuf espèces endémiques décrites présentes à Tahiti (et aux 27 espèces endémiques en Polynésie française). Proche du groupe des P. speciosa caractérisés par de grandes fleurs, elle s'en distingue par ses inflorescences pauciflores (1 à 3 fleurs) et ses fruits longuement pédicellés. Cette espèce n'est connue que d'une seule population située entre 900 et 950 m d'altitude, menacée directement par l'invasion des arbres introduits Miconia calvescens (Melastomataceae), Spathodea campanulata et Tecoma stans (Bignoniaceae).
Psychotria-paulae-Tahiti-Col-Hamuta-11-m

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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 18:17


12-22 janvier 2009. Seconde mission Me'eti'a (Société)
 

Cette seconde mission d'inventaire de la flore et de la faune terrestre sur l'île de Me'eti'a (Mehetia), après celle de janvier 2008, a une nouvelle fois été effectuée avec le soutien logistique de l'association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati a Taua a Hiti Noa Tu" (Elie et Zaza POROI, Henri JAY, Anapa ALLAIN, Théo GUILLOUX) et avec Ravahere TAPUTUARAI (consultant privé en phyto-écologie), Marie FOURDRIGNIEZ (CVD, Délégation à la Recherche, Tahiti), Bradley BALUKJIAN (entomologue, PhD candidate, UC Berkeley) et Dave TOUNIOU (TNTV) pour la réalisation d'un reportage télévisé (http://tntv.ica.pf/2009/03/a-la-decouverte-de-mehetia-l%E2%80%99ile-volcanique-inhabitee-des-iles-du-vent/). Les dernières missions d'inventaire de la flore et récoltes botaniques remontaient à mai 1990 (Jacques FLORENCE, IRD, MHNN, Paris), septembre 1977 (Betsy H. GAGNE et Steven L. MONTGOMERY), mai 1934 (Harold St-JOHN et F. R. FOSBERG), décembre 1930 (Martin L. GRANT) et janvier 1923 (Ernst H. QUAYLE), mais aucun de ces botanistes ou biologistes n'avait séjourné aussi longtemps sur l'île.

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Parmi les oiseaux recensés sur l'île figure le rare  fou masqué (Sula dactylatra, Sulidés), déjà noté par Claude MONNET (IRD) et Albert VARNEY en novembre 1990. Trois autres espèces (Aigrette sacrée, Chevalier errant et Pétrel de Tahiti) ont été nouvellement répertoriées pour l'île.
Meetia-19-janvier-2009-fous-masqu-s-Sula
PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Le nombre de fougères (Ptéridophytes) connues sur l'île a été quasiment doublé (passant de 14 à 25 espèces) lors de cette mission avec la découverte de Cheilanthes tenuifolia (Dryopteridacées), une petite fougère terrestre localement commune sur l'une des pentes du cratère colonisées par la fougère indigène Nephrolepis hirsutula, mais complètement absente sur le reste de l'île.
Meetia-19-janvier-2009-Cheilanthes-ferti







PHOTO MILIEU DROIT  (cliché : JYM). Fleurs et fruits de Plumbago zeylanica (Plumbaginaceae), une nouvelle plante à fleur (Angiospermes) indigène, découverte sur les falaises inaccessibles au broutage par les chèvres sauvages, en mélange avec de rares arbustes et arbrisseaux Colubrina asiatica (Rhamnaceae), Tephrosia purpurea et Abrus precatorius (Leguminosae).
Meetia-20-janvier-2009-Plumbago-fl---fru




















PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Capture de nuit d'insectes par Brad BALUKJIAN (PhD candidate, UC Berkeley) en bordure de cratère vers 400 m d'altitude. La nuit passée au cratère a également permis d'entendre le sifflement caractéristique  du pétrel de Tahiti (Pseudobulweria rostrata syn. Pterodroma rostrata, Procellariidés) ou "noha", une espèce non répertoriée auparavant sur l'île.

 


Meetia-15-16-janvier-2009-Brad-night-traPHOTO BAS DROIT  (cliché : JYM). Prélèvement de crabe de cocotier ou "'ave'u" (Birgus latro)  par des chasseurs de chèvres débarquant régulièrement sur l'île depuis que celle-ci est complètement inhabitée.


Meetia-17-janvier-2009-chasseur-kaveu.jp




















PHOTO BAS GAUCHE (cliché : Marie FOURDRIGNIEZ, Délégation à la Recherche). Chèvres sauvages sur les pentes du cratère, dont le nombre est estimé à environ 500 sur cette île de 230 hectares.
2-ch-vres-Meetia-2009--MF-.jpg

















10-17 février 2009. Mission Tahuata (Marquises Sud)


  Cette mission sur l'île de Tahuata (Marquises, groupe Sud), uniquement accessible en bateau à partir de Hiva Oa, a été réalisée avec Marie FOURDRIGNIEZ (CVD, Délégation à la Recherche, Tahiti) afin de compléter les inventaires floristiques initiés sur l'île en 1997 avec le National Tropical Botanical Garden (Steve PERLMAN, Ken WOOD, David LORENCE, Liloa DUNN). Nous y avons rejoint les ornithologues Jean-Claude THIBAULT* (Muséum National d'Histoire Naturelle, Paris) et Alice CIBOIS** (Muséum d'Histoire Naturelle de Genève, Suisse) poursuivant une étude sur la phylogénie et phylogéographie des monarques Pomarea (Monarchidae), rousserolles Acrocephalus (Acrocephalidae) et des ptilopes Ptilinopus (Columbidae) en Polynésie française et dans les îles du Pacifique.

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Falaises et crête sommitale de Uuao, entre 800 et 1000 m d'altitude, avec vue sur les baies de Hanatetena et Hanateio et de l'îlot rocheux Motutaii où nichent sternes fuligineuses Sterna fuscata et noddis bleus Procelsterna cerulea.


Tahuata-Amatea-15-16-f-vrier-2009-cr-te-PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Montée sur la crête (dominée par Casuarina equisetifolia dans sa partie basse) de Amatea à partir du village de Vaitahu et en direction de la crête sommitale, guidés par Manuhi (Bruno) TIMAU, son neveu Fiu (Norbert) IKU, et son fils Tehei (Jimmy) au premier plan.
Tahuata-Amatea-13-f-vrier-2009-Tehei-Fiu










PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Manuhi tenant un pétrel de Tahiti (Pseudobulweria rostrata, Procellariidae) une espèce nichant dans des terriers sur la crête sommitale. Quelques pétrels de Herald (Pterodroma heraldica) ont été également observés de jour en vol, nichant autour les falaises à pic.
Tahuata-Amatea-13-f-vrier-2009-Manuhi---
PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). Fleur de Apetahia longistigmata (Campanulaceae: Lobelioidae), espèce endémique des Marquises (Nuku Hiva, Hiva Oa, Ua Pou), trouvée exclusivement sur des crêtes ventées et ouvertes dans des formations végétales basses ("maquis sommitaux") à Metrosideros collina, Weinmannia marquesana, Alstonia marquisensis. Nous avons répertorié une douzaine d'individus sur la crête sommitale.
Tahuata-Amatea-15-f-vrier-2009-Apetahia-







PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Falaise rocheuse vertigineuse au sud du col de TeavaitetanaTahuata-11-f-vrier-2009-falaise-habitat- avec vue sur la baie sableuse de Hanateio, habitat de l'arbrisseau endémique des Marquises Oxalis gagneorum (Oxalidaceae), devenu extrêmement rare du broutage par les chèvres sauvages. Une autre plante endémique des Marquises, Nicotiana fragrans var. fatuhivensis (Solanaceae), est également trouvée dans ce type d'habitat refuge.

PHOTO BAS GAUCHE(cliché : JYM).  Rousserolle (ou fauvette) des  Marquises Acrocephalus mendanae, appelée  "komako" en marquisien. La sous-espèce A. m. mendanae est restreinte aux îles de Hiva Oa et Tahuata et cette lignée serait proche des rousserolles des Kiribati (archipels des Gilbert, Phoenix et Line Islands).
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PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM).  Samoana ganymedes (Partulidae), petit escargot arboricole endémique de Hiva Oa et Tahuata, dont le statut actuel de conservation n'était pas connu. Une seule petite population d'une dizaine d'individus adultes et juvéniles a été découverte au fond de la vallée de Vaitahu, sous une falaise rocheuse et sur gros éboulis rocheux, en forêt humide envahie par les caféiers (Coffea arabica, Rubiaceae)  vers 400 m d'altitude. Un autre individu a été observé sur la crête sommitale vers 830 m en forêt de nuages dominée par Crossostylis biflora (Rhizophoraceae) et Reynoldsia marchionensis (Araliaceae) avec l'arbre introduit naturalisé Syzygium cumini (Myrtaceae). Seule une coquille vide de l'autre espèce endémique de l'île, S. inflata, a été ramassée en contrebas du sommet de l'île, le mont Haaoiputeomo vers 900 m d'altitude. En absence du prédateur Euglandina rosea à Tahuata, les raisons de cette grande rareté et de cette distribution "éclatée" sont inconnues.
Tahuata-Vaitahu-14-f-vrier-2009-Samoana-

















26 février 2009.
Sortie terrain plateau Anaori'i, Tahiti Nui (Société)

Sortie effectuée avec Matiu PREBBLE (post-doctorant, Australian National University, Canberra), Ravahere TAPUTUARAI (consultant privé en phyto-écologie et botanique "MaNature") et Marie FOURDRIGNIEZ (CVD, Délégation à la Recherche, Tahiti) sur le plateau marécageux de Anaori'i, localisé au fond de la vallée de la Papeno'o, la plus grande et la plus profonde de l'île de Tahiti.


Tahiti-Anaorii-26-f-vrier-2009-mar-cage-PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Situé entre 650 et 685 m d'altitude, sous le col Urufaau culminant à 884 m, ce plateau d'environ 45 hectares héberge un type de végétation unique en Polynésie française : il s'agit d'une "savane marécageuse" dominée dans sa strate herbacée par les fougères indigènes Cyclosorus interruptus et Microsorum membranifolium et par les herbacées subaquatiques d'introduction polynésienne Persicaria glabra (Polygonaceae), plante médicinale localement appelée "tamore", Ludwigia octovalvis (Onagraceae) et Commelina diffusa (Commelinaceae), avec le roseau Typha domingensis, et dans sa strate arborée par le pandanus endémique de Tahiti Pandanus papenooensis et l'arbre indigène Crossostylis biflora (Rhizophoraceae).


PHOTO HAUT CENTRE (cliché : JYM). Branches de pandanus recouvertes de manchons de mousses supportant de nombreuses fougères (Davalliaceae, Hymenophyllaceae, Polypodiaceae) et orchidées épiphytes indigènes (Dendrobium biflorum, Eria rostriflora) et endémiques (Bulbophyllum tahitense).
Tahiti-Anaorii-26-f-vrier-2009-Pandanus-
PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Matiu PREBBLE effectuant un premier carottage  dans un sol tourbeux de plus de 4 m de profondeur, ce qui permettra de mener une  étude paléo-environnementale sur une durée de 1000 à 2000 ans, soit la plus ancienne dans les îles de la Société.
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PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Fruits mûrs et ouverts de Glochidion papenooense (Euphorbiaceae).  Le plateau Anaorii héberge la plus importante population connue de cette espèce classée CR selon la Liste Rouge de l'UICN et légalement protégée en Polynésie française, faisant l'objet d'une étude sur le mutualisme avec un papillon pollinisateur par David HEMBRY (PhD candidate, UC Berkeley).
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PHOTO BAS CENTRE (cliché : JYM). L'arbuste Polyscias tahitensis (Araliaceae), endémique des îles de la Société (Tahiti, Raiatea), gravement menacé de disparition à Tahiti, en forêt riveraine sévèrement envahie par le miconia Miconia calvescens, le goyavier Psidium cattleianum (Myrtaceae) et l'arbuste Cestrum nocturnum (Solanaceae). D'autres plantes rares, menacées  et protégées rares comme l'orchidée terrestre Moerenhoutia plantaginea (Orchidaceae) et l'arbuste Cyrtandra connata (Gesneriaceae) sont présentes autour du marécage.
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PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Fruits mûrs de Pandanus papenooensis au sol, attaqués par les rats (Rattus sp.). Les fruits et graines subfossiles portent souvent des traces d'attaques par les rats, témoignant ainsi de l'impact de ces rongeurs dès l'occupation polynésienne.
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28 février-1er mars 2009. Atelier de travail "French Polynesia Terrestrial Arthropod Survey", Tahiti

Les objectifs principaux de cet atelier de travail étaient : (1) de faire le bilan scientifique (inventaire et description de nouvelles espèces, phylogénies, identification de sites naturels d'intérêt pour la conservation) et moral du programme de recherche "Survey of the terrestrial  arthropods of French Polynesia" financé par la National Science Foundation (pour un montant de 687,700 USD et pour la période 2005-2008), dirigé par les prof. Rosie GILLESPIE et George RODERICK de l'University of California, Berkeley (USA), et soutenu par le Gouvernement de Polynésie française (Délégation à la Recherche), en présence de quelques uns des principaux collaborateurs et d'observateurs et de partenaires ; (2) d'identifier les priorités futures de recherche ("gaps" dans la connaissance, taxons-cibles, îles et sites à prospecter) pour assurer la continuité de ce programme et renouveller les demandes de financement.

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Les participants à l'atelier de travail, dans le cadre reposant de la pension Hiti Moana (commune de Papara) située à environ 30 km de Papeete (http://papeete.com/moanavilla/). De gauche à droite : Dr. Elin CLARIDGE (UCB) -charançons Miocalles et  Rhyncogonus-, prof. Rosie GILLESPIE (UCB) -araignées-, les doctorants de l'UCB Brad BALUKJIAN -Hétéroptères Miridés- et David HEMBRY -co-évolution Glochidion-papillons Epicephala-, Dr. Peter OBOYSKI (UCB) -papillons de nuit Microlepidoptères- Dr. Matthew PREBBLE (Australian National University, Canberra), Dr. Michael BALKE (University of Singapore) -coléoptères aquatiques-, Julie GRANDGIRARD, consultante pour le Service du développement Rural, Dr Hervé JOURDAN (IRD-Nouméa) -fourmis envahissantes-, Dr. Diana PERCY (University of British Columbia, Canada) -Homoptères Psyllidés et co-évolution avec Metrosideros-, Dr. Nicholas PORCH -insectes subfossiles- (Australian National University, Canberra),  la doctorante Juliane CASQUET (Université de Toulouse), Fred JACQ, consultant pour la Direction de l'Environnement, prof. Georges RODERICK (UCB). Etaient également présents mais manquant sur la photo Dr. Ronald ENGLUND (Bishop Museum Honolulu) -Odonates-, Paul KRUSHELNYCKY (University of Hawaii) -fourmis-,  Dr. Chris MEYER (Smithsonian Institution de Washington).
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PHOTO HAUT DROIT  (cliché : JYM). Rosie et Georges, "PI" et "co-PI" du programme de recherche et facilitateurs de cet atelier de travail
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PHOTO MILIEU GAUCHE  (cliché : JYM). Table de travail, de discussion et d'échanges entre entomologues et écologues
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PHOTO MILIEU DROIT  (cliché : JYM).  Rencontre entre le prof. Quentin CRONK (University of British Columbia, Center for Plant Research, Vancouver, CANADA), botaniste, phyto-écologue et biologiste de l'évolution, auteur notamment d'un ouvrage sur la flore endémique de l'île de Sainte-Hélène publié en 2000 et co-auteur de l'ouvrage de référence "Plant Invaders, the Threat to Natural Ecosystems" en 2001, et l'entomologue-systématicien-généticien Michael BALKE (Zoologische Staatssammlung München, ALLEMAGNE & University of Singapore), spécialiste des Coléoptères aquatiques de la région Asie-Pacifique.
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PHOTO BAS GAUCHE  (cliché : JYM). Les paléo-écologues de l'Australian National University de Canberra (AUSTRALIE) Nick PORCH, spécialiste des arthropodes fossiles, et Matiu PREBBLE, spécialiste des graines et pollens fossiles, en discussion avec l'entomologue Paul KRUSHELNYCKY (University of Hawaii, Honolulu, USA), spécialiste des fourmis introduites envahissantes à Hawaii. Leurs études menées aux îles Australes ont permis d'éclaircir le statut biogéographique (indigènes, introductions polynésiennes ou européennes) de certaines fourmis en Polynésie française.
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2-6 mars 2009. "11th Pacific Science Inter-Congress", Tahiti

Cette conférence, rassemblant le "11ème Inter-Congrès du Pacifique" sous l'égide de la "Pacific Science Association" et les "Secondes Assises de la Recherche française dans le Pacifique" soutenue par l'Etat français, est la plus importante manifestation scientifique jamais organisée en Polynésie française. Elle a réunit plus de 700 participants dans cinq sessions (Ecosystèmes et biodiversité, Changement climatique, Santé, Culture et politique, Gouvernance et économie) sous le thème général : "Les Pays du pacifique et leur environnement océanique face aux changements locaux et globaux"  (www.psi2009.pf). Un total de 50 bourses de voyage de 500 euros chacune a été attribuée aux étudiants océaniens, métropolitains et étrangers travaillant dans le région Pacifique afin de leur permettre de présenter les résultats de leurs travaux de recherche.

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Accueil polynésien en musique avec les "to'ere" (percussions) marquisiens et les colliers de fleurs de "tiare tahiti" (Gardenia taitensis, Rubiaceae) offerts par les hôtesses à l'hôtel Hilton où la conférence a été organisée.
Tahiti-PSI-2-6-mars-2009--001.jpgPHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Le chapiteau de la session "Changement climatique" installé en bordure de lagon.
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PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). L'anthropologue Elisabeth MATISOO-SMITH (University of Auckland, NEW ZEALAND) présentant une communication orale sur les animaux introduits par les Mélanésiens et les Polynésiens comme indicateurs de la colonisation des îles du Pacifique, lors de la sous-session "Invasive Species" dans une salle comble.
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PHOTO MILIEU DROIT (cliché : JYM). Dr. Priscille "Tea" FROGIER, la Déléguée à la Recherche du gouvernement de Polynésie française,  qui a co-organisé cette conférence avec le Délégué Régional à la Recherche et à la Technologie du Haut-Commissariat en Polynésie française, en compagnie de Randy THAMAN** (University of South Pacific, Fidji), professeur de biogéographie, co-président de la sous-session "Invasive Species" lors de cette conférence et grand défenseur de la conservation de l'ethnobiodiversité dans les îles du Pacifique ainsi que du concept de " biodiversity coolspots"  développé pour les atolls.
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PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Parmi les multiples "side-events" qui se sont tenus lors de cette conférence, la réunion "Pacific Islands Network for Taxonomy" (PACINET, http://www.pbif.org/PACINET/default.html, point nodal régional du réseau BioNET dans le Pacifique) organisée par son coordinateur Posa SKELTON de l'Institute of Applied Science à USP, a rassemblé les taxinomistes-systématiciens (entomologues, botanistes, ornithologues) et gestionnaires des petits pays et territoires du Pacifique (Fiji, Guam, Kiribati, Papouasie-Nlle Guinée, Samoa, Salomons), et de l'Allemagne, Australie, France, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni et USA
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PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Les intervenants du workshop sur l'accès et le partage des bénéfices issus des ressources génétiques "Access and Benefit Sharing of Genetic Resources in the Pacific" (http://www.crisponline.net/Portals/1/PDF/PSI/programme.pdf) co-organisé par Cécile DEBITUS (IRD), Eric CLUA (CRISP) et David SCHINDEL du Smithsonian Institution, Washington, Executive Secretary du "Consortium for the Barcole of Life" (http://barcoding.si.edu/PSI2009.html).
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PHOTO BAS DROIT (cliché : JYM). Sortie sur le terrain au mont Marau (Tahiti Nui) avec le Dr. Jérôme MUNZINGER* (à droite), botaniste et conservateur de l'herbier de Nouvelle-Calédonie au Centre IRD de Nouméa [NOU], et Marika TUIWAVA** (à gauche), curator du South Pacific Regional Herbarium [SPRH] localisé à l'University of the South Pacific, Suva, FIJI, et nominé par la Society for Conservation Biology en 2008 pour la "Distinguished Services Award", posant avec JYM devant l'un des deux individus actuellement connus de Scaevola tahitensis (Goodeniaceae), espèce endémique de Tahiti gravement menacée de disparition.
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17-19 mars 2009. Conférence "Le Réveil du Dodo III", Montpellier

Participation aux Troisièmes Journées Francophones des Sciences de la Conservation de la Biodiversité, intitulées « Le Réveil du Dodo III  », qui se sont déroulées à l’Université de Montpellier 2. Elles ont été consacrées plus particulièrement aux interactions entre les Sciences de la Conservation et les Sciences de l’Homme et de la Société (cf. http://dodo2009.cefe.cnrs.fr/).

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM).  Affiche du colloque à l'entrée de l'Université de Montpellier 2 occupée par les manifestants (étudiants et enseignants-chercheurs) en pleine grève nationale des Universités.
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PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Le sympathique et actif comité organisateur, avec Maryse FOGLIZZO-GAUTIER (à gauche) et Jean-Louis MARTIN (à droite) du Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE-CNRS) de Montpellier.
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PHOTOS MILIEU GAUCHE ET DROITE (cliché : JYM). Visite du domaine viticole de Jarras Listel en Petite Camargue pour illustrer le thème "Biodiversité, agriculture et entreprise" : le site comprend en effet quelques vestiges de végétation naturelle sur dunes sableuses ainsi que des zones humides hébergeant plusiuers espèces d'oiseaux à valeur patrimoniale. Des méthodes de lutte biologique pour contrôler les ravageurs de la vigne y sont également utilisées.
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PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Sortie sur le terrain avec le Dr. Philippe FELDMAN* (CIRAD), orchidophile de France métropolitaine et des Antilles, dans la forêt communale de Clapiers, située à moins de 15 minutes en voiture de la ville de Montpellier, et où l'on peut trouver des populations d'orchidées rares en France (dont six espèces d'Ophrys).
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PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Les fleurs des Ophrys sont pollinisées grâce à un ingénieux simulacre floral connu sous le nom de "leurre sexuel" (sexual deception). La majorité de ces orchidées attirent exclusivement les mâles de certaines espèces d’abeilles ou de guêpes solitaires qui, pensant trouver une partenaire sexuelle potentielle, opèrent une tentative de copulation (ou "pseudocopulation") sur le pétale modifié de la corolle (labelle).
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PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM).  Traces de "sanglochon" ou "cochonglier" causant des dégats sur les populations d'orchidées terrestres et d'autres plantes forestières.
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6-12 avril 2009. Seconde mission Rapa Nui (Ile de Pâques)

Cette seconde mission à Rapa Nui, après celle réalisée en 2008 pour y efffectuer une expertise globale de la situation actuelle des invasions biologique sur l'île et proposer un plan d'action stratégique (www.li-an.fr/jyves/Meyer_2008_Rapport_Expertise_Rapa_Nui.pdf), avait pour objectif de concevoir avec l'ONF-Conosur (Chili), le Parc National de Rapa Nui-CONAF et le groupe de travail local impliqué dans le programme "Gestion durable des ressources naturelles sur l'île de Pâques" un projet-pilote de lutte contre des plantes introduites envahissantes, financé sur 2 années. Deux sites d'intérêt écologique, paysager, culturel et touristique ont été choisis (baie d'Ovahe et cratère Rano Kau) afin d'y mener à la fois une expérimentation d'éradication et de restauration d'habitat. Afin d'expliciter le cadre, les objectifs et les résultats attendus de ce projet, des réunions ont été tenues avec les plus hautes autorités locales (Mme le Gouverneur provincial Carolina HOTU HEY et Mme le Maire de l'île).

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Pierre LENNE (ONF-Conosur), ingénieur forestier responsable du programme, et Carolina CHAVES, géographe (CONAF, Parque Nacionale Rapa Nui), devant la baie et la plage de "sable rose" d'Ovahe, l'un des deux sites-pilote sélectionnés pour la faisabilité de l'éradication d'espèces introduites naturalisées et la restauration d'habitat.
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PHOTO HAUT DROITE (cliché : Carolina CHAVEZ, CONAF, Parque Nacional Rapa Nui). La plante littorale indigène rampante Tetragonia tetragonoides (Aizoaceae), appelée "New Zealand spinach" car comestible, envahie par  l'herbacée dressée naturalisée Oenothera stricta (Onagraceae), originaire du Chili et connue pour être une mauvaise herbe en Australie, Hawaii, Nouvelle-Zélande et en Europe. L'arrachage de cette "mauvaise herbe" est facilité par le substrat sableux. La seule population connue de la petite herbacée rampante Boerhavia acutifolia (Nyctaginaceae) est également trouvée sur le haut de cette plage. Une restauration après éradication de l'ensemble des plantes adventices (Bidens pilosa, Cenchrus echinatus, Plantago lanceolata, Cirsium vulgare,...) avec la réintroduction d'herbacées indigènes ou endémiques comme Apium prostratum, Chenopodium glaucum, Lycium sandwicense, de la liane rampante indigène Ipomea pes-caprae (Convolvulaceae) ou de l'arbrisseau endémique Solanum forsteri ("poporo").
Rapa-Nui-Ovahe-2009-Tetragonia---Oenothe















PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : Pierre LENNE, ONF). Fourré dense du petit arbre introduit Robinia pseudoacacia (Fabaceae) ou "robinier faux-acacia" sur les pentes du cratère Rano Kau. Ce petit arbre dont les tiges sont armées d'une paires de longues épines n'ayant jamais été observé en fruit, il pourrait donc s'agir d'une population clonale, donc plus susceptible d'être éradiquée en l'absence d'une banque de graines dormantes dans le sol.
Rapa-Nui-Rano-Kau-2009-Robina-psuedoacac
PHOTO MILIEU DROITE (cliché : Pierre LENNE, ONF-Conosur). Tâche dense de l'arbuste introduit envahissant Lantana camara (Verbenaceae) sur les pentes du cratère Rano Kau. L'absence d'oiseaux frugivores sur Rapa Nui est un avantage pour la gestion des plantes potentiellement envahissantes à fruits charnus, encore très localisées sur l'île.
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16-17 avril 2009. Mission plateau du Temehani Rahi, Raiatea (Société)


Le premier objectif de cette mission sur le plateau du Temehani Rahi à Rai'atea (Iles Sous le Vent, archipel de la Société), après celle effectuée en 2008 pour y installer des parcelles d'études permanentes dans le cadre d'un projet de lutte contre deux plantes introduites envahissantes majeures, Chrysobalanus icaco (Chrysobalanaceae) et Rhodomyrtus tomentosa (Myrtaceae), était d'assister Ravahere TAPUTUARAI, consultant privé en botanique et phytosociologie ("MaNature") pour le comptage et la mesure des espèces végétales ligneuses. Nous avons également participé à la "Semaine du Tiare Apetahi", organisée par l'association de protection du patrimoine naturel et culturel de Raiatea "Tuihana", pour sensibiliser la population locale de l'urgence de sauvegarder les dernières populations de la plante endémique Apetahia raiateensis (Campanulaceae) sur les deux plateaux du Temehani et de lutter contre les plantes introduites envahissantes.

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Marie FOURDRIGNIEZ (CVD, Délégation à la Recherche, Tahiti) à côté d'un fourré dense de "cocoplum", "icaco",  "icaque" ou "prune-coton" Chrysobalanus icaco (Chrysobalanaceae) et avec au premier plan Rhodomyrtus tomentosa (Myrtaceae) localement appelé "féjoi" et plus connu sous le nom anglais de "Rose-myrtle". Le coco-plum est également connu pour être envahissant aux îles Seychelles où il a été planté pour la reforestation sur sols ferralitiques pauvres et le féjoi a envahi Kaua'i aux îles Hawai'i (MEYER, 1998).
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PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Mesure des diamètres à la base de tous les individus de taille supérieure à 1 m dans l'une des 18 parcelles permanentes d'étude de 24 x 24 m.
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PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Parmi les espèces endémiques remarquables trouvées dans les parcelles d'étude, figure le petit arbre Zanthoxyllum nadeaudii (Rutaceae).
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PHOTO MILIEU DROIT (cliché : Ravahere TAPUTUARAI). Le célèbre "tiare apetahi" Apetahia raiateensis (Campanulaceae, Lobelioideae), fleur-emblème de l'île de Raiatea, dont la quasi-disparition a été causée par la cueillette abusive de ses fleurs, la cassure de ses tiges, et le piétinement de ses plantules et aggravée par l'invasion par des plantes introduites naturalisées et les cochons sauvages.
Temehani-Rahi-avril-2009-Apetahia-raiate












PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Ravahere TAPUTUARAI (consultant en botanique et phytosociologie, "MaNature") présentant un exposé oral sur les deux plantes envahissantes au Rotary Club de Raiatea.
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PHOTO BAS MILIEU. L'affiche du concert gratuit pour le "tiare apetahi" organisé à Rai'atea par l'association "Tuihana".

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4-7 mai 2009. "International Miconia Conference", Maui, Hawaiian Islands (USA)

Cette seconde conférence sur le miconia (Miconia calvescens, Melastomataceae), après celle organisée en 1997 à Papeete (Tahiti, Polynésie française) par la Délégation à la Recherche (www.hear.org/miconia/1997conference/index.html) s'est tenue sur l'île de Maui (Hawaii, USA). Elle a réunit plus de 100 participants, dont une délégation internationale (Australie, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française, Brésil, Costa Rica et Equateur). Les objectifs étaient de présenter les différentes stratégies et plans d'action (éradication, contrôle et ralentissement ou "containment"), les résultats des méthodes de lutte manuelle, chimique et biologique contre le miconia dans les quatres régions envahies du Pacifique, et les avancées en matière de recherche scientifique comme la modélisation de la dynamique d'invasion, l'analyse économique des coûts-bénéfices (www.hear.org/conferences/miconia2009/).

PHOTOS HAUT GAUCHE (cliché : JYM). La conférence s'est déroulée au "YMCA Camp" de Ke'anae (Ke-'anae signifiant le poisson "mulet" en hawaiien), petite bourgade située sur la côte nord de l'île de Maui ("East Maui") célèbre pour ses "million-dollar views" (selon "Lonely Planet, Maui", 2005, page 191) La péninsule de Ke'anae, formée par une coulée de lave d'une ancienne éruption du volcan Hale-a-ka-la (littéralement  "la maison utilisée par le feu"), est une zone de culture traditionnelle, principalement de tarodières, depuis l'occupation polynésienne. La tradition orale raconte que le dieu Kane accompagné par Kanaloa y planta son bâton de kauila (bois dur) dans la pierre volcanique, faisant ainsi jaillir l'eau.
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PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM).  Dans le gymnase/terrain de basket-ball aménagé en salle de conférence, les participants applaudissent le travail remarquable des organisateurs, notamment Elizabeth ANDERSON, Teya PENNIMAN, Brooke MAHNKEN , Tanya VASQUEZ, Lissa FOX du "Maui Invasive Species Comitee" ou MISC www.hawaiiinvasivespecies.org/iscs/misc/), Pat BILY de "The Nature Conservancy", Jeremy GOODING du National Park Service et Stuart  FUNKE-d'EGNUFF du "Tri-Isle Resource Conservation and Development Council".
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PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Remise de récompenses décernées aux organismes ayant oeuvré pour la lutte contre le Miconia aux îles Hawaii. Le Ka Pouhana ("Leadership Award") a été décerné à Kuela PARACUELLES, Environmental Coordinator pour la commune de Maui ("County of Maui"). La peinture réalidsée par Melissa CHIMERA (www.melissachimera.com) représente la fleur de Cyanea lobata, une Lobeliacée endémique de Lanai et de Maui.
Maui-Oahu-mai-2009-Award-Melissa-Chimera



PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). Atelier de travail sous le chapiteau consacré à la lutte biologique contre le miconia, animé par les "bio-controllers" Tracy JOHNSON (USDA Forest Service, Hilo, Hawai'i), Patrick CONANT (Hawaii Department of Agriculture, Hilo), Andy SHEPPARD (CSIRO, Canberra), Paul HANSON (Costa Rica), Alec McCLAY (Ecoscience) et avec Robert BARRETO (Universidad Federal de Viçosa, Brésil), Mann KO et Moshen RAMADAN (HDOA, Honolulu).
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PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Les musiciens et le groupe de danse hawaienne (ou "hula") de l'île de Maui, Halau Hula Ka Malama Mahilani, animant la soirée.
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PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). "HONESTY". Le réfectoire du YMCA Camp, servant également de lieu de rencontre et de discussion entre chercheurs et gestionnaires.
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PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). "CARING". Les "silver-backs" Alan HOLT (The Nature Conservancy), Steve ANDERSON (Haleakala National Park, Management Division) et Pat BILY (TNC, Maui) impliqués dans la gestion du miconia dans les îles Hawaii depuis les années 1990.
Maui-Oahu-mai-2009-silverbacks.jpgPHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). "RESPECT". Lloyd LOOPE (USGS, Haleakala National Park, Research station), initiateur de cette seconde conférence.
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PHOTO BAS (cliché : JYM). "Miconiator", la mascotte de la conférence, détruite lors de la "Pinata" improvisée pour la fête nationale mexicaine du 5 mai ("Cinco de Mayo" célébrant la victoire de l'armée mexicaine sur les forces expéditionnaires françaises !).
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3 et 7 mai 2009. Field trips O'ahu & Maui, Hawaiian Islands (USA)

A "florilegium" of pictures of some sites and plant & animal species taken during the field-trips on O'ahu and Maui (plants were identified with the help of Chuch CHIMERA, Hawaii Invasive Species Council).

PHOTOS HAUT (cliché : JYM). La zone humide "Kanaha Pond", classée comme "Wildlife Sanctuary", est située en bordure d'autoroute dans la zone industrielle de la ville de Kahului à Maui (Hawaii).
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PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). L'échassier Himantopus mexicanus knudnesi "Hawaiian stilt" appelé ae'o en hawaiien, est une sous-espèce endémique de l'archipel de Hawai'i menacée par la destruction de son habitat mais également son invasion par la mangrove introduite Rhizophora mangle.
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PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Pluchea indica (Asteraceae), arbuste introduit envahissant aux îles Hawaii aux graines disséminées par le vent, se développant en bordure de la zone humide de Kanaha Pond, mais également sur les plages de sable de Maui.
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PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Petite liane rampante endémique Jacquemontia ovalifolia subsp. sandwicensis (Convolvulaceae), appelée Pa'uohi'iaka en hawaiien (littéralement "la jupe de Hi'iaka") est également une plante médicinale traditionnelle. La légende raconte que Hi'iaka, l'une des jeunes soeurs de la déesse du feu Pele, s'est endormie sur la plage pendant que sa soeur pratiquait le surf (sic !) et que Pele l'a recouverte de cette liane pour la protéger du soleil.
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PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). Ravahere et le petit arbuste Myoporum sandwicense (Myoporaceae), appelé naio en hawaiien ou "bastard (ou false) sandalwood", poussant du niveau de la mer en végétation littorale jusqu'à 2380 m d'altitude en zone subalpine et présentant une grande variabilité morphologique. Cette espèce serait également trouvée aux îles Cook (Mangaia) et est très similaire à celles observée dans les îles Australes (Raivavae, Rurutu).

Maui-Oahu-mai-2009-Rava---Myoporum.jpgPHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : Ravahere TAPUTUARAI). Falaise maritime de la péninsule de Ke'anae avec quelques Pandanus tectorius, Casuarina equisetifolia, et de rares touffes de l'arbrisseau indigène littoral Lysimachia mauritiana (Primulaceae).

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PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). L'arbrisseau endémique Kadua (syn. Hedyotis) littoralis (Rubiaceae), aux grandes feuilles épaisses et inflorescences dressées, accroché aux rochers des falaises maritimes.
Maui-Oahu-mai-2009-Hedyotis-littoralis-i




















PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Sortie sur le terrain dans la vallée de Ke'anae, rivière Pi'ina'au (propriété privée gérée par la "East Maui Inrrigation County") non loin de la "Ko'olau Forest Reserve", vers 400 m d'altitude, en forêt dominée par l'arbre endémique Metrosideros polymorpha (Myrtaceae) et la fougère arborescente endémique Cibotium fortement envahi par le goyavier Psidium cattleianum, le tulipier du Gabon Spathodea campanulata et la grande herbacée Hedychium flavescens (Zingiberaceae) en bordure de rivière.
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PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Ryan SMITH et Clermontia kakeana (Campanulaceae Lobelioideae) complètement envahi par l'arbuste Clidemia hirta (Melastomataceae) avec en arrière plan un bosquet de l'arbre introduit envahissant Syzygium jambos (Myrtaceae) défolié par la rouille Puccinia psidii accidentellement et récemment introduite aux îles Hawai'i.
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PHOTO BAS (cliché : JYM). Fleur de Clermontia kakeana, l'une des 22 espèces endémique de ce genre endémique, l'un des six de la famille des Campanulacées, sous-famille des Lobelioidées, avec Brighamia, Cyanea, Delissea, Rollandia et Trematolobia, auxquels il faut ajouter le genre Lobelia. Ces "lobéliacées" sont pollinisées par des oiseaux endémiques nectarivores ("honey-creepers" ou "Hawaiian finches") appartenant à la sous-famille des Drepanidinae (Fringillidae), témoignage d'une co-évolution étroite entre oiseaux pollinisateurs au bec long et recourbé et plantes aux fleurs à corolle avec un tube long et recourbé.
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24-30 mai 2009. "Moorea Biocode Annual Meeting", Washington (USA)

Cette réunion annuelle du programme de recherche "Moorea Biocode" s'est tenue au National Museum of Natural History (NMNH) du Smithsonian Institution à Washington. Le Smithsonian Institution est le plus grand complexe de musées et d'instituts de recherche au monde avec 19 musées, 9 centres de recherche et un zoo (www.si.edu/).
 
PHOTOS HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Entrée de muséum d'histoire naturelle avec les trois principales expositions ouvertes au grand public : "Butterflies + Plants: Partners of evolution" sur le mutualisme insectes-plantes, "Dig It! The Secret of Soils" sur l'écologie des sols, et les coulisses du tournage du film hollywoodien "Night at the Museum: Battle at the Smithsonian" (www.mnh.si.edu/exhibits/current.html).
Washington-24-30-mai-2009-entr-e-NaturalPHOTOS HAUT MILIEU (cliché : JYM). Sylvain CHARLAT de l'Université Claude Bernard de Lyon (http://lbbe.univ-lyon1.fr/-Equipe-Ecologie-evolutive-et-.html), présentant un projet intitulé "Symbiocode" sur la dynamique évolutive des association symbiotiques (notamment la coévolution bactéries Wolbachia et insectes) aux participants de l'atelier de travail dans la "Executive Conference Room" du NMNH.
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PHOTOS HAUT DROITE (cliché : JYM). Chris MEYER du NMNH, organisateur de cette réunion annuelle et maître de cérémonie même au restaurant où un menu spécial "Biocode Dinner" a été proposé... 
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PHOTOS MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Le biogéographe Jonathan PRICE (Department of Geography, University of Hawaii, Hilo) et Warren WAGNER**, Curator & Chair of the Botany Department, dans l'herbier du NMNH couvrant deux étages du bâtiment et comportant environ 10 millions de specimens, principalement du Nouveau Monde.
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PHOTOS MILIEU DROITE (cliché : JYM). Specimen de Miconia calvescens collecté en 1897 au Costa Rica, l'une des régions d'origine de cette plante introduite dans les îles du Pacifique où elle est devenue envahissante.
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PHOTOS BAS GAUCHE (cliché : JYM). Carnets de terrain du botaniste américain Francis Raymond FOSBERG (1908-1993) ayant collecté dans les différents archipels de Polynésie française entre 1934 (lors de la "Mangarevan Expedition") et 1981. La botaniste française Marie-Hélène SACHET (1922-1986) Associate Curator au Smithsonian Institution, a également contribuée à la connaissance de la flore de Polynésie française dans les années 1970-80.
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PHOTOS BAS MILIEU (cliché : JYM). Jardin aménagé du NMNH illustrant in situ les relations entre papillons et plantes-hôte.
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PHOTOS BAS DROITE (cliché : JYM). Le monarque Danaus plexippus et l'une de ses plantes hôtes en Amérique, Asclepias syriaca (Asclepiadaceae, "common milkweed"). Les chenilles du monarque sont capables d'ingérer la plante contenant un latex toxique (riche en cardénolide) de défense chimique contre les herbivores, ilustrant le "lethal plant defence paradox". En Polynésie française, ce papillon migrateur pond ses oeufs dans Asclepias curassavica et Asclepias physocarpa (syn. Gomphocarpus physocarpus), espèce introduites considérées comme des mauvaises herbes.
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1 juin 2009
. Sortie terrain Vaipahi, Tahiti Nui (Société)

 

Sortie en famille et avec des collègues du Ministère de l'Environnement, le lundi de la Pentecôte,  aux "Jardins d'eau de Vaipahi", situés à Mataiea dans la commune de Teva i Uta, à quelques kilomètres du jardin botanique Harrison Smith. La partie basse (environ 1 ha) du domaine territorial de Vaipahi, d'une surface totale de 45 hectares, a été aménagé par le Service du Tourisme et inauguré en 2007. Elle comprend un jardin paysager et des bassins aquatiques alimentés par la cascade naturelle, et un sentier de randonnée (dont une "grande boucle" de 5 km de long) permettant d'atteindre l'altitude de 370 m. Ce site touristique gardienné est très fréquenté les week-end et jours fériés par la population locale et visité en semaine par les touristes étrangers. Il constitue également un site de choix pour y observer la naturalisation et l'invasion des plantes anciennement introduites au jardin botanique voisin !


PHOTOS HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Panneaux d'information installés à l'entrée des jardins, illustrés de cartes topographiques et de photographies des paysages Tahiti-Vaipahi-01-juin-2009-panneau-1.jpet espèces caractéristiques du site, et Emmanuel NAUTA du Service du Tourisme comme guide.













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PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). L'arbre-pieuvre ("octopus-tree") Schefflera actinophylla (Araliaceae), originaire des forêts tropicales du Queensland en Australie et de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Introduit à Tahiti comme plante ornementale, il est abondamment naturalisé dans le domaine de Vaipahi et a été déclaré "espèce menaçant la biodiversité" en Polynésie française en raison de son potentiel invasif (notamment aux îles Hawaii). L'arbre-pieuvre reste toujours cultivé dans de nombreux lieux publics.

Tahiti-Vaipahi-01-juin-2009-Schefflera-s
PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Fruits d'Ardisia elliptica (Myrsinaceae), un arbuste originaire du Sri Lanka et introduit dans les îles de la Société dans les années 20 (planté au jardin botanique Harrison Smith en 1936). Fortement envahissant en sous-bois humide des basses vallées de Tahiti et de Raiatea, son succès tient, comme pour le miconia, l'arbre-pieuvre et le "weeping myrtle", à la production d'un très grand nombre de petits fruits charnus consommées par des oiseaux frugivores généralistes qui disséminent les graines.
Tahiti-Vaipahi-01-juin-2009-Ardisia-elli























PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Le "weeping myrtle" Waterhousea floribunda (Myrtaceae), arbre originaire d'Australie et introduit en Polynésie française en 1939 est devenu envahissant à Tahiti et Moorea. Il est naturalisé en sous-bois de plantation de pin des Caraïbes dans le domaine de Vaipahi.
Tahiti-Vaipahi-01-juin-2009-Waterhousea.
















PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). La liane ligneuse grimpante Anodendron paniculatum (A. manubriatum, Apocynaceae) originaire d'Asie du Sud-Est est en pleine phase d'extension à Tahiti. Introduite par Harrison W. Smith en 1934, elle s'est naturalisées dans toutes les vallées environnantes jusqu'à 600 m d'altitude, atteignant même la vallée de la Papeno'o grâce à la dispersion par le vent de ses graines munies de longues soies (d'où son nom commun à Tahiti de "liane-parachute").
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PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Régénération de pin des Caraïbes (Pinus caribaea) sur une crête à "puarata" Metrosideros collina (Myrtaceae), arbre indigène commun sur les crêtes mésophiles de basse et moyenne altitude (et trouvé jusqu'aux plus hauts sommets de Tahiti). Parmi les autres arbres indigènes que l'on peut rencontrer dans le domaine de Vaipahi figurent le "mara" Neonauclea forsteri et le "manono" Tarenna sambucina (Rubiaceae) ainsi que de rares "'atahe" Alstonia costata (Apocynaceae) vers 350 m d'altitude, caractéristiques des forêts hygrophiles de moyenne et haute altitude.
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PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Odontonema strictum (Acanthaceae), un arbuste ornemental introduit à Tahiti dans les années 20, formant parfois des massifs très denses. L'espèce ne produit pas de fruits à Tahiti et sa dissémination et sa propagation se fait par multiplication végétative par fragmentation des tiges. Il est naturalisée dans les vallons en bordure de la route du mont Marau vers 900 m d'altitude, en forêt de nuages.
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PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Petite fougère Selaginella  Willdenowii (Selaginellaceae) aux reflets métalliques bleu-vert, originaire d'Indo-Malaisie, et cultivée comme plante ornementale dans les jardins tropicaux ou en terrarium. Elle s'est naturalisée en Floride et est maintenant subspontanée dans les jardins de Vaipahi.
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4 juin 2009. Sortie terrain col Vaiare-Farataupo'o, Mo'orea (Société)

Prospections botaniques dans le cadre du programme "Moorea Biocode" avec Marie FOURDRIGNIEZ et Ravahere TAPUTUARAI de la "Plant TaxTeam" et les bryologistes Ben CARTER et Bier KRAICHAK, étudiants (Master Degree in Science) à UC Berkeley (http://ucjeps.berkeley.edu/bryolab/people.php), sur la crête entre le col Vaiare et le pic Farataupoo, un site encore inexploré par des biologistes. Comme lors des nombreuses explorations en montagne, l'absence de sentier a nécessité la recherche d'un accès sur la crête rocheuse puis l'ouverture d'une piste à travers une végétation dense.

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Vue sur le col de Vaiare (350 m d'altitude) et des monts Mou'aputa et Tohi'ea (au second plan) depuis le pic de Fara-taupo'o (littéralement "la coiffe du Pandanus" en tahitien) situé à 470 m d'altitude.
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PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Forêt mésophile sous-crêtale vers 350 m d'altitude à Pandanus tectorius (Pandanaceae) recouvert de la fougère épiphyte indigène Pyrrosia serpens (Polypodiaceae), et avec l'arbre indigène Grewia crenata (Malvaceae), l'arbre endémique de la Société Pittosporum taitense (Pittosporaceae) et de rares santals endémiques Santalum insulare var. raiateense (Santalaceae).
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PHOTO HAUT DROIT (cliché : JYM). Plante hémi-parasite Korthalsella platycaula (Viscaceae ou Santalaceae), espèce indigène à répartition disjointe dans le Pacifique (Fidji, Cook, Australes, Marquises, Société, Tuamotu, Hawaii et l'atoll soulevé d'Henderson), se déveloopant sur les branches de l'arbre indigène Neonauclea forsteri (Rubiaceae). Les îles Hawaii possèdent quatre autres espèces endémiques et Tahiti une autre espèce indigène K. rubescens et une espèce endémique trouvée au-dessus de 1400 m d'altitude (K. aoraiensis). Comme le gui en Europe (Viscum album), ces plantes sont disséminée par les oiseaux frugivores.
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PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Vue du mont Tearai (772 m), l'un des sommets inaccessibles de Mo'orea avec le mont Mou'aroa (880 m), Mou'apu (762 m) et Tiura (758 m) en raison de falaises vertigineuses qui les entourent.
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PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). Macaranga attenuata (Euphorbiaceae), arbre endémique de Moorea et Raiatea, espèce dioïque (arbres mâles et femelles), communément trouvé sur les crêtes mésophiles de moyenne altitude de Mo'orea entre 300 et 600 m d'altitude, avec les arbres indigènes Metrosideros collina (Myrtaceae) et Fagraea berteroana (Loganiaceae) et l'arbre endémique Meryta lanceolata (Araliaceae).
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PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Vue de la passe et le quai de Vaiare avec l'île de Tahiti située à environ 20 km au sud-est de Mo'orea, et au premier plan le houppier aux feuilles bronze d'un figuier hémi-épiphytique indigène Ficus prolixa var. prolixa (Moraceae) ou "ora". Selon une légende polynésienne, cet arbre aurait été transporté par le ptilope de la Société (Ptilinopus purpuratus, Columbidae) ou "'u'upa" en provenance de la lune. Ce pigeon frugivore est effectivement très friand des fruits de figuiers qu'il dissémine sur les pentes de basse et moyenne altitude.
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PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Punaises Leptocaris cf. rufomarginatus (Rhopalidae, "scentless plant bug") observées sur feuilles de Xylosma suaveolens (Flacourtiaceae), un petit arbre indigène commun en forêt mésophile. Cet insecte introduit, prédateur de fruits de Sapindaceae, est sujet à des pullulations démographiques aux effets économiques désastreux comme sur les fruits des "kava" Pometia pinnata dans les atolls soulevés de Makatea et Niau (Tuamotu)  en 1998.
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9 juin 2009. Sortie terrain Opunohu-col Atiati, Mo'orea (Société)

Prospections botaniques dans le cadre du programme "Moorea Biocode" avec Marie FOURDRIGNIEZ et Ravahere TAPUTUARAI ("Plant TaxTeam") et avec l'entomologiste Curtis EWING (PhD candidate) spécialiste des Coléoptères Nitidulidés ("sap beetles", www.hawaiiansapbeetles.net/NitWebMain/index.htm) et le bryologiste Ben CARTER (MSc) de UC Berkeley.

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Curt et l'un des pièges lumineux pour les insectes installés dans une branche de la vallée d'Opunohu près du captage situé vers 130 m d'altitude,  en forêt secondaire hygrophile de basse altitude.
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PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Vue des monts Atiati (749 m) et Tiura (758 m) et du col les séparant à partir d'une croupe à fougère indigène Dicranopteris linearis (Gleicheniaceae) ou "anuhe" et bosquets des arbres indigènes Metrosideros collina (Myrtaceae) ou "puarata" et Hibiscus tiliaceus (Malvaceae) ou "purau" vers 250 m d'altitude.
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PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Planchonella tahitensis (Sapotaceae), un grand arbre au statut encore problématique (endémique de la Société ? variété de l'espèce indigène Pouteria grayana), très rare en forêt de transition mésophile-hygrophile à Mo'orea et Tahiti entre 400 et 1000 m), observé ici en forêt sous-crêtale sur pente forte vers 520 m d'altitude.
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PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Vallon humide sous-crêtal au dessus du col vers 570 m d'altitude, complètement envahi par le miconia Miconia calvescens (Melastomataceae)
Moorea-Opunohu-Atiati-9-juin-2009-pentesPHOTO MILIEU DROITE(cliché : JYM). Rava et de rares Phaius terrestris, orchidée terrestre indigène, en sous-bois de vallon humide envahi par le miconia avec des rares stipes de la fougère arborescente Cyathea affinis (Cyatheaceae) vers 550 m d'altitude.
Moorea-Opunohu-Atiati-9-juin-2009-Rava--








PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Balanophora cf. abbreviata (Balanophoraceae), une plante à fleurs à allure de champignon, aux feuilles non chlorophyliennes et parasitant les racines des arbres. Cette espèce connue de Tahiti est nouvellement répertoriée pour Mo'orea. Espèce monoïque, son inflorescence érigée ("spadice") est composée de milliers de très petites fleurs femelles sessiles rassemblées au sommet et de fleurs mâles à sa base.
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PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Invasion massive d'un glissement de terrain sous falaise rocheuse par la liane grimpante Mikania micrantha (Asteraceae). Cette plante envahissante et "mauvaise herbe des cultures" avait été observée pour la première fois à Mo'orea en 1994.
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PHOTO BAS (cliché : JYM). Le bryologue Brent MISHLER, professeur de botanique et systématique et directeur du University et Jepson Herbarium à UC Berkeley (http://ucjeps.berkeley.edu/), et son étudiant Bier KRAICHAK, spécialisé dans les hépatiques ( "liverworts", Hepaticae) et les mousses épiphylles (se développant sur les feuilles) dans le laboratoire de la station de recherche biologique R. Gump à Mo'orea.
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17 juin 2009. Sortie terrain vallée Maharepa, Mo'ore'a (Société)

Prospections botaniques dans la vallée de Maharepa (rivière Papeahi) dans le cadre du programme "Moorea Biocode" avec Marie FOURDRIGNIEZ et Ravahere TAPUTUARAI ("Plant TaxTeam").

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Vue du fond de la vallée de Maharepa avec ses falaises et pitons rocheux.

Moorea-Maharepa-17-juin-2009-Serianthes.PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Le palmier Chrysalidocarpus madagascariensis var. lucubensis (syn. C. lucubensis, Dypsis madagascariensis) ou "Lucuba palm", pouvant atteindre 8-10 m de hauteur naturalisé en forêt secondaire entre 200 et 400 m dans la vallée de Maharepa. Originaire de Madagascar, très populaire en horticulture, il a été introduit au jardin botanique de Papeari à Tahiti par Harrison W. Smith en 1937 et à Mo'orea en 1971 dans la vallée d'Opunohu près de l'actuel Lycée agricole où l'on peut actuellement observer des forêts denses quasi-monospécifique. Ce palmier est également connu pour être naturalisée à l'île Maurice et dans les forêts tropicales secondaires du Panama (http://li-an.fr/jyves/Meyer_et_al._2008_Palms.pdf). Il s'est propagé dans les vallées d'Opunohu, Vaianae et Maharepa en forêts secondaires et  naturelles de moyenne altitude. Espèce sciaphile aux plantules tolérantes à l'ombre, capables de croître en sous-bois  de forêt dense à chataîgnier de Tahiti Inocarpus fagifer (Fabaceae), ses drupes charnus sont probablement consommés et ses graines disséminées par le ptilope de la Société (Ptilinopus purpuratus, Columbidés) qui dissémine également les fruits du miconia (Miconia calvescens, Mélastomatacées) à Mo'orea.
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PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Tronc de Serianthes myriadenia (Mimosaceae), un grand arbre endémique de Polynésie française (Société et Marquises) devenu rare à Tahiti et Mo'orea en forêt mésophile de basse et moyenne altitude en rasion de la déforestation, la surexploitation de son bois, les feux volontaires, les animaux herbivores et les invasions par des plantes introduites (principalement les grands arbres Spathodea campanulata, Bignoniaceae, Syzygium cumini, Myrtaceae, et en sous-bois par le caféier Coffea arabica, Rubiaceae)
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PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Fruits de Christiana vescoana (Malvaceae), arbre endémique de Tahiti et Mo'orea, extrêmement rare en forêt mésophile de basse altitude et espèce protégée.
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PHOTO MILIEU DROITE  (cliché : JYM). Plantule de Christiana vescoana (Malvaceae) attaquée par des insectes herbivores dans la zone "débrousaillée" à des fins de conservation in situ. Les trouées forestières ainsi créées sont également recolonisées par des plantes envahissantes pionnières héliophiles comme les lianes Passiflora suberosa (Passifloraceae), Momordica chariantia (Cucurbitaceae) et l'arbuste Tecoma stans (Bignoniaceae).

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PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Bidens sp. (Asteraceae), différent des trois espèces de Bidens endémiques connues à Mo'orea (B. australis, B. lantanoides, B. mooreensis) et découvert sur un piton rocheux vers 360 m d'altitude.
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PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Boutons floraux, fruits verts et mûr de Nesoluma nadeaudii (Sapotaceae), arbre endémique de Tahiti et de Mo'orea, extrêmement rare en forêt mésophile, essentiellement trouvé sur des pentes et des falaises rocheuses.
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PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Graines de Nesoluma nadeaudii au sol attaquées par les rats.Comme pour les variétés endémiques de santal, la régénération naturelle de cet arbre est quasi-inexistante en Polynésie française (www.li-an.fr/jyves/Meyer_&_Butaud_2009_Biological_Invasions_rats_impacts.pdf).
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PHOTO BAS (cliché : JYM).  Découverte  en sous-bois de forêt naturelle de transition mésophile-hygrophile à Neonauclea forsteri (Rubiaceae) et Xylosma suaveolens (Flacourtiaceae) vers 430 m d'altitude de Tabernaemontana pandacaqui (syn. T. orientalis, Ervatramia orientalis, Apocynaceae), espèce nouvellement répertorié pour l'île de Mo'orea. Ce petit arbre indigène dans le Pacifique (Australie, Samoa, Tonga, Fidji) a été récolté pour la première fois à Tahiti par Joseph BANKS et dessiné par Sydney PARKINSON lors du premier voyage de James COOK autour du monde entre 1768-1771 (gravure ci-dessous). En Polynésie française, l'espèce n'est actuellement connue uniquement que de quelques individus à Tahiti (1 indiv. observé), Huahine, Bora Bora (10 indiv.), Maupiti (30 indiv.) et Makatea (3 indiv.) (Jean-François BUTAUD*, comm. pers.).7954_med.jpg
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22-23 juin 2009. Stage "Kamehameha Schools, Hawai'i" à Mo'orea (Société)

Sortie au Col des 3 Cocotiers avec des collégiens ("9th grade" soit le niveau cinquième) du Kamehameha Schools de Kea'au sur  l'île de Hawai'i (http://hawaii.ksbe.edu/) encadrés par le Dr. Ronald ENGLUND**, et son épouse Leiponi, en stage à la R. Gump South Pacific Research Station de Mo'orea (http://moorea.berkeley.edu/) du 21 au 27 juin 2009, et avec Hivanui MAIARII en L3 à l'Université de Polynésie française, en stage de 2 mois pour le "Moorea Biocode Project". Montée  au col et sur les pentes sous le mont Mouaroa avec Ravahere TAPUTUARAI et Marie FOURDRIGNIEZ ("Plant Taxteam").

PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Vue des monts Tamarutoofa (916 m) et Tohi'ea (1207 m), plus haut sommet de Mo'orea (au second plan dans les nuages). Le botaniste américain Francis Raymond FOSBERG, ayant séjourné et botanisé à Mo'orea en juillet 1981, décrivait l'île comme : "one of the most spectacularly rugged islands in the world, dominated by ridges with many bare, vertical slopes around deep valleys and high, almost spirelike peaks towering above the rest of the landscape" (in MUELLER-DOMBOIS & FOSBERG 1998).
Moorea-Col-3-Cocotiers-22-juin-2009-Tama







PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Marie sur une crête étroite en bordure de falaise rocheuse, caractérisée par une végétation arbustive xéro- à mésophile à Pandanus tectorius et les petits arbres et arbustes indigènes Allophylus rhomboidalis (Sapindaceae), Alyxia stellata (Apocynaceae), Celtis pacifica (Ulmaceae), Maytenus vitiensis (Celastraceae), Tarenna sambucina (Rubiaceae) et Xylosma suaveolens (Flacourtiaceae).
Moorea-Mouaroa-22-juin-2009-Marie---fala
PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Petite liane grimpante Stephania japonica var. timoriensis ? (Menispermaceae) une espèce indigène connue des Marquises et de certaines îles de la Société (Raiatea, Tahaa) et nouvellement répertoriée pour l'île de Mo'orea. Depuis le début de nos prospections en 2006, seules deux petites populations (stériles) sont connues à la base du mont Mou'aroa, en sous-bois de forêt de crête ou de pente forte entre 470 et 530 m d'altitude.
Moorea-Mouaroa-22-juin-2009-Stephania-ja



























PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Découverte d'une nouvelle population de Sclerotheca forsteri (Campanulaceae), arbuste endémique de Tahiti -où il est considéré éteint- et Mo'orea -où il est rare et menacé-, sur les flancs du Mou'aroa vers 550 m d'altitude en sous-bois de forêt de transition hygrophile à ombrophile (forêt de nuages) avec les grands arbres indigènes Neonauclea forsteri (Rubiaceae), Crossostylis biflora (Rhizophoraceae), Alstonia costata (Apocynaceae), et l'arbre endémique Weinmannia parviflora var. parviflora  (Cunoniaceae), la fougère arborescente Cyathea medullaris (Cyatheaceae), la grande fougère terrestre Angiopteris evecta (Marattiaceae), l'arbuste dressé indigène Macropiper latifolium (Piperaceae), envahie par la ronce Rubus rosifolius (Rosaceae) appelée localement "framboisier" et le petit arbre Miconia calvescens (Melastomataceae).
Moorea-Mouaroa-22-juin-2009-Sclerotheca-

PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). L'arbrisseau endémique de Polynésie française Chamaesyce fosbergii (Euphorbiaceae), espèce héliophile colonisatrice de zones ouvertes, trouvé à Mo'orea jusqu'à 820 m d'altitude au mont Mou'aputa. Ici au dessus du Col des 3 Cocotiers vers 390 m, dans une zone incendiée en 2005 puis recolonisée par la graminée introduite Rhynchelytrum repens (syn. Melinis repens, Poaceae). La succession naturelle sur les glissements de terrain ou dans les trouées forestières à Tahiti et Mo'orea est actuellement "shuntée" par un cortège de plantes introduites pionnières et envahissantes comme Melinis minutiflora (Poaceae).
Moorea-Col-3-Cocotiers-22-juin-2009-Cham











PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Hivanui, Marie et les élèves en forêt hygrophile naturelle très peu perturbée, dominée par les arbres indigènes Hibiscus tiliaceus (Malvaceae), Crossostylis biflora (Rhizophoraceae) et la liane indigène Freycinetia impavida (Pandanaceae) vers 400 m d'altitude, et avec en sous-bois de rares petits arbres endémiques Pisonia tahitensis (Nyctaginaceae), l'arbrisseau endémique Phyllanthus urceolatus (Phyllanthaceae) et la grande orchidée terrestre indigène Calanthe triplicata.
Moorea-Col-3-Cocotiers-22-juin-2009-Hiva

PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Ron ENGLUND et ses élèves Sienna WITTHANS, Gina McGUIRE, Malu YOSHIDA et Shannon KANAKAOLE comptant les fruits sur un panicule d'infrutescence d'un miconia Miconia calvescens (Melastomataceae) coupé. Un arbre de 10 cm de diamètre à hauteur de poitrine (dbh) peut ainsi produire 180 panicules, comportant jusqu'à 1000 fruits par panicule (en moyenne 300 à 500 fruits). Chaque fruit renfermant une moyenne de 190 graines (viables à plus de 90%), et sachant qu'il existe au moins trois saisons de floraison et fructification par an, la "pluie de graine" produite par un seul arbre de miconia peut dépasser les 20 millions !
Moorea-Col-3-Cocotiers-Mouaroa23-juin-20
PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Exposé oral de JYM en soirée à la station de recherche biologique R. Gump portant sur la flore primaire et secondaire de l'île de Mo'orea, les différents types de végétation et de forêts, le programme "Moorea Biocode" ainsi que sur les principales menaces et mesures de conservation.
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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 18:19

23-29 novembre 2009. Atelier de travail "Espèces Exotiques Envahissantes aux Antilles françaises", Guadeloupe

Mission en Guadeloupe afin de participer à un atelier de travail sur "les Espèces Exotiques Envahissantes dans les Antilles françaises" organisé par le comité français de l'UICN (www.uicn.fr/Especes-envahissantes-d-outre-mer.html) avec les Directions de l'Environnement (DIREN) de Guadeloupe (www.guadeloupe.ecologie.gouv.fr/) et de Martinique (www.martinique.ecologie.gouv.fr/) et le CAR-SPAW (Centre d'Activité Régionale pour les aires et les espèces protégées de la Caraïbe www.car-spaw-rac.org/), en partenariat avec l'ONF, le CIRAD et le Parc National de la Guadeloupe (www.guadeloupe-parcnational.fr/site.html).

PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue sur le village de Sainte-Claude où s'est déroulé l'atelier de travail, la ville de Basse-Terre située sur le littoral et capitale administrative de Guadeloupe, et les monts Caraïbes (massif volcanique le plus méridional de Guadeloupe, âgé d'environ 5 MA) depuis les pentes du volcan de la Soufrière.










 

PHOTOS HAUT MILIEU (cliché : JYM). Plus de 70 participants en provenance des Antilles françaises (Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin, Saint-Barthélémy) et des îles Caraïbes voisines (Cuba, Trinidad et Tobago, Dominique, Saint-Eustache, Sainte-Lucie), ainsi que les coordinateurs locaux des collectivités françaises d'Outre-Mer (Guyane, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Saint-Pierre et Miquelon, TAF, Wallis et Futuna) de l'"Initiative sur les Espèces Exotiques Envahissantes dans l'Outre-Mer français" (photo du bas) et des représentants de l'ONF, CIRAD, MNHN, CNRS, INRA, et du Ministère chargé de l'écologie, étaient réunis pour contribuer à la mise en place d'un plan d'action stratégique pour lutter contre les espèces introduites envahissantes (ou "invasives") aux Antilles françaises.



PHOTO 2 (cliché : JYM). Parmi les principales espèces introduites considérées comme envahissantes aux Antilles figure la fourmi-manioc Acromyrmex octospinosus (Formicidae, Myrmicinae : Attini) signalée pour la première fois en Guadeloupe en 1954. Cette espèce champignonière ("fungus-growing ant"), défoliatrice ("leaf-cutting ant") et polyphage cause des dégâts importants dans les zones cultivées mais également dans les milieux naturels en s'attaquant aux fougères arborescentes endémiques du genre Cyathea (PATIN, 2007)

www.guadeloupe.ecologie.gouv.fr/Faune,%20flore%20et%20paysages/Documents/Flore%5CFourmi%20manioc_Foug%C3%A8res_2007.pdf







PHOTO 3 (cliché : JYM). Carte postale sur le raton-laveur commun ou "racoon" Procyon lotor (Procyonidae), espèce protégée par arrêté ministériel depuis 1989 car anciennement considérée comme endémique (sous le nom de Procyon minor) et ayant figurée comme mascotte du parc national de Guadeloupe. Une étude génétique récente a montré qu'il s'agit en fait d'une espèce d'origine américaine, qui aurait été introduite en Guadeloupe vers 1820-40 et vers 1954 en Martinique (LORVELEC et al. 2001). L'augmentation des populations de cet animal omnivore (il se nourrit de plantes, mollusques, crustacés, reptiles, oiseaux) et ses impacts dans les zones agricoles en font une espèce actuellement "nuisible" !










PHOTO 4 (cliché : JYM). Cecropia schreberiana (Cecropiaceae), une espèce indigène des Antilles et du nord de l'Amérique du Sud, pionnière et cicatrisante des trouées et des lisières de forêts naturelles. Une espèce très proche, Cecropia peltata, originaire d'Amérique centrale, est particulièrement envahissante dans les zones ouvertes et perturbées des îles de la Société (Polynésie française) où elle a été introduite en 1926 comme plante ornementale. Parmi les autres espèces autochtones des Antilles particulièrement envahissantes dans d'autres îles tropicales de l'Indo-Pacifique (Hawaii, Fidji, Wallis et Futuna, La Réunion) figure Clidemia hirta (Melastomataceae) !

PHOTO 5 (cliché : JYM). Sortie-terrain sur le Col des Deux Mamelles, en bordure de la route traversière du massif montagneux de la Soufrière. Quelques Pandanus des Mascareignes ("vacoas") et tulipiers du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae) ont été plantés comme ornementales sur le parking du restaurant et le talus en bordure de route est colonisé par le pin des Caraïbes Pinus caribaea (Pinaceae), planté et naturalisé dans la zone centrale ("coeur") du parc national.











 

PHOTOS 6 et 7 (cliché : JYM). Panneaux d'information installés par le Parc National de Guadeloupe au pied du sentier conduisant au volcan de la Soufrière (Bains Jaunes vers 950 m et Savane à Mulets vers 1142 m).




PHOTOS 8 à 13 (cliché : JYM). Florilège de plantes endémiques des Antilles trouvée à la Soufrière. De haut en bas : fleurs de Lobelia stricta (Campanulaceae), de Beslaria lutea (Gesneriaceae), de Psychotria aubletiana (Rubiaceae), Charianthus alpinus (Melastomataceae),  Gaultheria swartzii (Ericaceae), Miconia vulcanica (Melastomataceae), Psychotria guadalupensis (Rubiaceae), Irlbachia frigida (Gentianaceae).

Guadeloupe-23-29-nov.-2009-Fleur-Lobelia.jpg
Guadeloupe-23-29-nov.-2009-Psychotria.jpg
Guadeloupe-23-29 nov. 2009-Charianthus alpinus
Guadeloupe-23-29 nov. 2009-Miconia cf. vulcanica
Guadeloupe-23-29 nov. 2009-Psychotria guadalupensis
Guadeloupe-23-29 nov. 2009-Irlbachia frigida fleur

PHOTO 14
 (cliché : JYM). "L'éboulement Faujas" est colonisé par les fougères arborescentes Cyathea spp. et ses pentes abruptes sont recouverte de tapis de sphaignes.





















PHOTO 15  (cliché : JYM). Le piton volcanique Dolomieu colonisé par les Broméliacées Pitcairnia sp.("ananas rouge montagne"), seules espèces végétales capable de s'y développer.


PHOTO 16 (cliché : JYM). L'un des cratères fumant de la Soufrière dont le sommet culmine à 1467 m.


PHOTO 17 (cliché : JYM). Pétroglyphe améridien représentant une femme accroupie en train d'accoucher sur le sentier littoral de la Grande Pointe à Trois Rivières, au sud de Basse-Terre.


 

 

 

 

 

 

17 décembre 2009. Dernière mission de l'année : atolls de Moruroa et Hao (Tuamotu)

Mission sur les atolls de Moruroa et Hao (archipel des Tuamotu) sur l'invitation du COMSUP/CEP (Centre d'Expérimentation du Pacifique) et du Délégué à la Sûreté Nucléaire et à la Radioprospection pour les activités et installations intéressant la Défense (DSND). L'objectif de ce court passage à Moruroa, ancien site nucléaire depuis 1966, démantelé en 1996, était de vérifier l'efficacité de traitements expérimentaux (manuels et chimiques) utilisés en 2007 pour lutter contre le filao ou "'aito" (Casuarina equisetifolia, Casuarinaceae), devenu extrêmement envahissant à Moruroa et Fangataufa, et en extension sur l'atoll habité de Hao.

PHOTO 1 (cliché : JYM). Le "Guardian" de la Marine nationale, un bi-réacteur ("Falcon 20H Gardian" de Dassault, http://frenchnavy.free.fr/aircraft/falcon-20/caracteristiques.htm) pouvant transporter 10 passagers en plus de ses 4 membres d'équipage (pilote, copilote, navigateur et mécanicien), sur le tarmac de l'aérodrome de Moruroa après un vol de 2h30 à partir de la Base Aérienne 190 de Tahiti-Faa'a située à environ 1250 km. Cet avion est utilisé en Polynésie française dans des missions de liaison, d'aérotransport, d'observation et de surveillance, de secours en mer et d'évacuation sanitaire ("EVASAN").


PHOTO 2 (cliché : JYM). Vue aérienne de l'atoll de Fangataufa, autre site d'expérimentation nucléaire entre 1966 et 1970, et de ses îlots coralliens ou "motu" dont certains sont actuellement totalement envahis par le 'aito.
Fangataufa 17 déc. 2009 motu envahi aito

PHOTOS 3 et 4(cliché : JYM). le 'aito ou "toa" ("bois de fer" en tahitien) a été introduit sur l'atoll de Moruroa ("le grand secret" en tahitien) comme espèce d'ombrage et pour constituer des haies dès 1966. Les plus gros individus (80 cm de diamètre à la base) sont encore visibles en bordure de route en 2009.
Mururoa-20 octobre 2005-accueil avec aito
Moruroa 17 déc. 2009 aito plantés haie

PHOTOS 5 et 6 (cliché : JYM). Du fait de ses capacités de reproduction prolifique, de croissance rapide et de colonisation sur des sols pauvres et/ou perturbés, le 'aito a envahi entre 100 et 150 hectares sur l'atoll de Moruroa, dont l'ensemble des anciennes infrastructures militaires et civiles, bords de route et de piste d'aviation (photos prises en octobre 2005).
Mururoa-20 octobre 2005-aito invasion bunker
Mururoa-20 octobre 2005-Casuarina & route

PHOTO 7 (cliché : JYM). Coupe des 'aito à la tronçonneuse avec les militaires en février 2007 dans une parcelle d'étude choisie dans un peuplement "ancien" caractérisé par une faible densité d'arbres de gros diamètres.
Mururoa-30 janvier-2 février 2007-équipe tronçonnage

PHOTO 8 (cliché : JYM). Pulvérisation avec un herbicide à base de glyphosate ("Asteroide", concentration de 20%) sur des troncs de 'aito écorcés à la machette et entaillés à la hachette en février 2007
Mururoa-30 janvier-2 février 2007-pulvérisation aito

PHOTO 9 (cliché : JYM). Avec entre 5 et 10% de rejets  de souches ou reprises de troncs dans les quatre parcelles permanentes d'étude de 100 m² choisies dans des peuplements "anciens" (faible densité et gros diamètres) et "jeunes" (forte densité et petits diamètres) de 'aito, les résultats des deux types de traitements manuels et chimiques utilisés sont plus qu'encourageant.


PHOTO 10 (cliché : JYM). Recolonisation du sous-bois par l'herbacée rampante indigène Triumfetta procumbens (Nyctaginaceae). La propagation assistée ou favorisée de la trentaine de plantes indigènes ou "autochtones ("natives") encore présentes sur l'atoll dans les sites de 'aito traités permettrait de contribuer à la réhabilitation écologique de l'île.
Moruroa 17 déc. 2009 Triumfetta procumbens

PHOTO 11 (cliché : JYM). Parmi les plantes introduites ou "allochtones" (sur les 110 spèces présentes sur l'île) pouvant recoloniser les zones traitées, figure l'arbuste envahissant Pluchea carolinensis (syn. Pluchea symphytifolia, Asteraceae) qui se répand actuellement aux abords de la route près de la piste d'aviation.

Moruroa 17 déc. 2009 Pluchea

PHOTO 12 (cliché : JYM). Amas de gravats et de béton ("merlons") sur l'un des sites de démantelement et de nettoyage des installations militaires ("chantier de réhabilitation" d'une durée de 7 ans et d'un coût de plus de 60 millions d'euros) sur l'atoll de Hao, colonisé par le ricin Ricinus communis (Euphorbiaceae) et d'autres rudérales. Le petit arbre Leucaena leucocephala (Mimosaceae), espèce pionnière des zones perturbées et ouvertes comme le 'aito, est localement très abondant dans certains sites nettoyés.


PHOTO 13 (cliché : JYM). L'arbuste lianescent Cryptostegia grandiflora (Asclepiadaceae), communément planté comme ornementale dans les îles de la Société où il ne s'est pas encore naturalisé, est devenu subspontané à Hao avec la présence de nombreuses plantules au sol. Cette espèce originaire de Madagascar est particulièrement envahissante en Nouvelle-Calédonie dans les zones sèches de pâturage sous le nom de "liane de Gatope", et en Australie dans la région tropicale du Queensland sous le nom de "rubber vine" (www.weeds.gov.au/publications/guidelines/wons/pubs/c-grandiflora.pdf).
Hao 17 déc. 2009 Cryptostegia grandiflora naturalisée

 

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