18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 21:47

24 mai 2011 : Sortie terrain Ka'ena Point, O'ahu, Hawaii (USA)

Sortie sur le terrain guidé par l'ethno-botaniste et naturaliste Ron FENSTEMACHER et avec Naomi HOFFMAN (Forster Botanical Garden, Honolulu) à la "Ka'ena Point Natural Area Reserve" (NAR gérée par le "Hawai'i Department of Land and Natural Resources" DLNR) située à l'extrême ouest de l'île de O'ahu. Cet écosystème dunaire est l'un des rares encore existant dans les îles habitées de l'archipel de Hawai'i et fait l'objet d'un programme de restoration active (http://restorekaena.org/project.html) pour la préservation de sites de nidification d'oiseaux marins nicheurs (puffins et albatros), de ponte de tortues vertes et de la seule population de phoques endémiques ("Hawaiian monk seal" Monachus schauinslandii) sur l'île. Anciennement terre sacrée pour les hawaiiens, on y trouve le grand rocher "Pohaku o Kaua'i", départ des esprits des morts vers l'île de Kaua'i située à l'est.

PHOTO 1 à 4 (cliché : JYM). vue de la zone sud de la pointe protégée par une clôture mise en place en avril 2011 et du sommet "Pu'u Pueo" (littéralement mont de la chouette endémique). La végétation naturelle littorale sur dunes de sable ("Coastal Dry Shrubland") dominée par l'arbuste indigène Scaevola taccada (Goodeniaceae) avec plus rarement l'arbuste endémique Myoporum sandwicense (Myoporaceae),  les herbacées indigènes Sida fallax (Malvaceae), Heliotropium anomalum (Boraginaceae) et l'herbacée crassulescente et rampante Lycium sandwicense (Solanaceae), la liane rampante endémique Jacquemontia ovalifolia subsp. sandwicensis (Convolvulaceae, en photo) et l'arbrisseau endémique Chamaesyce celastroides var. kaenana (Euphorbiaceae, en photo).

Oahu-Kaena-22 mai 2011-view fence  Oahu-Kaena-22 mai 2011-coastal vegetation

 

 

  

 Oahu-Kaena-22 mai 2011-Jacquermontia

Oahu-Kaena-22 mai 2011-Chamaesyce 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Entrée avec sas coulissant de la zone clôturée pour y exclure les animaux prédateurs (chats, chiens, mangoustes) et les ongulés.

Oahu-Kaena-22 mai 2011-gate

 

 

 

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Panneau illustrant la prédation des oiseaux de mer par les chiens.

Oahu-Kaena-22 mai 2011-panneau dogs kill birds

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Fleurs de l'arbuste Sesbania tomentosa (Fabaceae), appelé "'Ohai" en hawaiien, et au port caractéristique, rampant et prostré sur les plages de sable ventées de Ka'ena.

Oahu-Kaena-22 mai 2011-Sesbania tomentosa fleurs  Oahu-Kaena-22 mai 2011-Sesbania Scaevola on sandy beach

 

 

 

 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Vitex rotundifolia (Verbenaceae) également rampant et prostré.

Oahu-Kaena-22 mai 2011-Vitex rampant 

 

  

  

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Santal endémique Santalum ellipticum ("Coast sandalwood", Santalaceae).

Oahu-Kaena-22 mai 2011-Santalum on beach

PHOTO 7 (cliché : JYM). Infrutescence dressée de l'arbrisseau endémique Achyranthes splendens var. rotundata (Amaranthaceae) aux feuilles recouvertes d'une pubescence lui conférant un aspect "velouté".

Oahu-Kaena-22 mai 2011-Achyranthes infrut

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Panneau de signalisation et terrier de puffin du Pacifique.

Oahu-Kaena-22 mai 2011-panneau shearwater & terrier

 

 

 

 

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Puffin du Pacifique Puffinus pacificus ("Wedge tailed Shearwater" appelé en 'ua'u kani en hawaiien)

Oahu-Kaena-22 mai 2011-Shearwater Puffinus

 

 

 

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Poussin de l'Albatros de Laysan Diomedea (Phoebastria) immutabilis ("moli" en hawaiien).Oahu-Kaena-22 mai 2011-Albatross Laysan poussin

PHOTO 11 (cliché : JYM). Tunnel à empreintes pour détecter la présence de petits mammifères.

 Oahu-Kaena-22 mai 2011-trap flag & fence  

PHOTO 12 (cliché : JYM). Trappe à rongeurs.

Oahu-Kaena-22 mai 2011-fence & trap 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Panneau d'information installé lors de la construction de la clôture.

Oahu-Kaena-22 mai 2011-panneau fence

 

26-28 mai 2011 : Conférence "Evolution of Life on Pacific Islands", East-West Center, Honolulu, Hawai'i (USA)  & Field trip Kahuku Training Area (US Army)

Invitation à participer à la conférence "Evolution of Life on Pacific Islands and Reefs: Past, Present and Future " qui s'est déroulée au "East-West Center" sur le campus de l'University of Hawaii à Honolulu (http://botany.si.edu/events/2011_pacific/overview.htm). Plus de 200 participants d'une quinzaine de pays (Australie, Canada, Chili, Fidji, France, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Philippines, Suisse, Thaïlande, Royaume-Uni et USA) ont présenté les résultats de leurs études menées dans la région Pacifique en bio et phylo-géographie, génétique des populations, biologie de l'évolution, biologie de la conservation, paléo-écologie et archéologie.

PHOTO 1 (cliché : JYM). Chant d'ouverture ("Hawaiian oli wehe") par Sam 'Ohukani'ohi'a GON III, également biologiste de renom travaillant pour "The Nature Conservancy", Honolulu.

Oahu-East-West Center-27 mai 2011-Sam Gon 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Inauguration par Warren L. WAGNER, "Chair of Botany" et conservateur de l'herbier du Smithsonian National Museum of Natural History, Washington.

Oahu-East-West Center-27 mai 2011-conference room 

PHOTO 3 et 4 (cliché : JYM). Interventions remarquées du professeur de biogéographie Randy THAMAN (University of the South Pacific, Suva, FIDJI) sur l'ethno-biodiversité dans les îles du Pacifique et du botaniste de terrain Steve PERLMAN (National Tropical Botanical Garden, Lanai, Kaua'i, Hawai'i) sur la sauvegarde des plantes gravement menacées de disparition dans les îles hawaiiennes (en photo, "critical fence" clôture autour d'un Cyanea sp., Campanulaceae Lobelioidae).Oahu-East-West Center-27 mai 2011-Randy & talk

 

 

Oahu-East-West Center-26 mai 2011-Steve & fenced Lobelia  

PHOTO 5 (cliché : JYM). Sortie sur le terrain dans la "Kahuku Training Area", une zone militaire de plus de 3800 ha située au sud de la chaîne montagneuse "Koolau Mountain Range" (http://www.garrison.hawaii.army.mil/sustainability/NaturalResources.aspx) gérée par l'armée américaine. Cette forêt mésophile dominée par les grands arbres endémiques Acacia koa (Fabaceae), Metrosideros polymorpha (Myrtaceae), Diospyros spp. (Ebenaceae) et Pleomele halapepe (Asparagaceae) a été fortement perturbée par les activités militaires, les cochons sauvages et l'invasion par de nombreuses plantes introduites : arbres Chrysophyllum oliviforme (Sapotaceae), Leucaena leucocephala (Mimosaceae), Melaleuca quinquernervia (Myrtaceae), Psidium cattleianum (Myrtaceae), Spathodea campanulata (Bignoniaceae), Syzygium cumini et S. jambos (Myrtaceae) et arbustes  Clidemia hirta (Melastomataceae) et Pluchea carolinensis(Asteraceae) (http://manoa.hawaii.edu/hpicesu/dpw.htm).

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Pleomele

PHOTO 6 & 7 (cliché : JYM). L'équipe du "O'ahu Army Natural Resource Program" : de gauche à droite Matt KIER, Jobriath ROHRER, ?, Stephanie JOE, Scott HEINZMANN et William WEAVER pour le recensement et le suivi de la phénologie des espèces endémiques menacées sur le site, ainsi que de la lutte manuelle (coupe) et chimique (pulvérisation 'un herbicide) contre les plantes envahissantes (principalement Clidemia hirta, Melastomataceae).

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-briefing

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-team in action

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Eugenia koolauensis (Myrtaceae), grand arbre endémique devenu extrêmement rare, génétiquement proche de l'arbuste indigène dans le Pacifique Jossinia reinwardtiana (sy. Eugenia reinwardtiana).

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Eugenia koolauensis

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Arbre endémique Pittosporum floculosum (Pittosporaceae) en fruits.

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Pittosporum





 

 

 

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Fleur de Scaevola gaudichaudiana (Goodeniaceae) endémique. 

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Scaevola gaudichaudiana flower

PHOTO 11 (cliché : JYM). Stephanie JOE-KRUSHELNYCKY en action.

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Steph Jamie & Scott Heinzmann



 

 

 

 

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Tâches folaires sur Eugenia koolauensis causée par le champignon pathogène Puccinia psidii (http://www.hear.org/species/puccinia_psidii/) qui s'attaque aux plantes de la famille des Myrtacées, notamment les genres Syzygium, Eucalyptus, Psidium, Metrosideros et Eugenia.

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-leaf Puccinia psidii 

 

 

 

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Les bâtiments du "Oahu Army Natural Resource Program" basé sur le site du "US Army Schofield Barracks".

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-panneau Oahu Army Natural Resource

PHOTO 14 (cliché : JYM). Pépinière du "Oahu Army Natural Resource Program".

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-green house

 

 

 

 

 

PHOTO 15 (cliché : JYM). Eugenia koolauensis en culture en pépinière avant réintroduction.

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Eugenia koolauensis in pot 

 

PHOTO 16 (cliché : JYM). Fleur d'Hibiscus brackenridgei (Malvaceae), arbuste endémique, en culture en pépinière.

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Hibiscus brackenridgei subsp

 

 

 

PHOTO 17 (cliché : JYM). Inflorescence de Schiedea obovata (Caryophyllaceae) en culture en pépinière.

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Schiedea hookeri flowers

 

 

 

 

 

PHOTO 18 (cliché : JYM). Fleur et fruits d'Abutilon menziesii (Malvaceae) en culture en pépinière.

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Abutilon fl & fr

 

6-10 juin 2011 : CEPF Meeting, Suva & Field-trip Mabualau Island (FIJI)

Participation à la conférence d’évaluation à mi-parcours du "Critical Ecosystems Partnership Funds", http://www.cepf.net/Pages/default.aspx) consacrée au "Polynesia-Micronesia Hotspot" et organisée par le programme de « Conservation International » dans le Pacifique, ainsi qu’à la réunion du groupe technique consultatif ("Technical Advisory Group") évaluant les projets soumis pour le quatrième appel ("4th round") à financement. Le CEPF est un fond mondial consacré à la conservation des écosystèmes (principalement terrestres) et à la sauvegarde des espèces menacées dans les 34 points-chauds de la biodiversité et destiné à la société civile (ONG, associations…). Les 6 principaux "donateurs" de ce fond d’un montant de 7 millions de dollars US sont la "World Bank", l’Agence française pour le Développement (AFD), Conservation International (CI), le "Global Environment Funds" (GEF), la Fondation John D. et T. MacArthur et le Gouvernement du Japon.

PHOTO 1 (cliché : JYM). Le site de la conférence (Hotel Novotel Suva) est situé dans la baie de Lami, près du port de Suva, avec une vue magnifique sur des îlots recouvert d'une forêt littorale dense avec des draperies de la liane ligneuse indigène Entada phaseoloides (Mimosaceae)...et des carcasses de bateaux échoués lors du dernier cyclone.

FIJI-Suva-7 juin 2011-islets

PHOTO 2 (cliché : JYM). Ouverture de la conférence par le ministre de l'environnement fidjien... le Colonel Samuela SAUMATUA !

FIJI-Suva-5-6 juin 2011-Opening session

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Les participants quittant la salle de réunion flottante... et mouvante en fonction de la houle.FIJI-Suva-5-6 juin 2011-meeting room

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). John WATKIN (CEPF, Washington) décrivant le financement CEPF. 

FIJI-Suva-5-6 juin 2011-John Watkin & CEPF

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Greg SHERLEY (UNEP, Apia) et président du TAG démontrant le mécanisme du Global Environment Fund pour les îles du Pacifique. 

FIJI-Suva-7 juin 2011-Greg & money

 

 

 

 

 

PHOTO 6 et 7 (cliché : JYM). Présentation des posters sur les espèces envahissantes dans les différents pays et territoires du Pacifique par les participants.

FIJI-Suva-5-6 juin 2011-poster session

 

 


 

FIJI-Suva-5-6 juin 2011-stop



 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Sortie sur le terrain en bateau à moteur.

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-Sia David Butler

PHOTO 9 (cliché : JYM). Vue de Mabualau, une île inhabité de 3.3 ha (390 m de long sur 130 de large) située à environ 7 km de la pointe Est de Viti Levu (Kamba Pt) mais occasionnellement fréquentée par les pêcheurs des villages voisins et de touristes  (l'hotel de luxe  "Toberua Island Resort" voisin y organise des visites).

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-view island



 

 

 

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). L'île est formée de calcaire soulevé pouvant atteindre 4-5 m de hauteur avec une forêt littorale de type "makatea". Au premier plan Karen AZEEZ et le Dr. Valerie HICKEY, Environmental Scientist de la "World Bank".

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-makatea forest-copie-1

PHOTO 11 (cliché : JYM). Panneau indiquant le programme de dératisation (contre Rattus exulans)  mené par "BirdLife Fiji" depuis 2008, financé par le CEPF avec la collaboration technique du Department of Conservation de Nouvelle-Zélande (DOC), le Pacific Invasive Initiative (PII)  et "Island Conservation" (http://www.pacificseabirdgroup.org/GrantReports/Seniloli_EradicationReportMabualauIsland.pdf).

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-panneau

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Site de nidification important pour les noddis Anous tenuirostris (environ 20 000 individus), les fous à pied rouge Sula sula (en photo) et les roussettes (Pteropus tonganus), l'île a été désignée comme un "Site of National Significance" aux îles Fidji.

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-fous pied rouge

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). La petite herbacée littorale Boerhavia tetrandra (Nyctaginaceae) aux fruits collants disséminés par les oiseaux marins d'île en île.

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-Boerhavia sp 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Sous-bois de la forêt littorale dominée par Pisonia grandis (Nyctagniaceae) et Neisosperma oppositifolia (Apocynaceae) avec Terminalia sp. (Combretaceae), Ficus spp. (Moraceae), Barringtonia edulis (Lecythidaceae), Dysoxylum (Meliaceae) et le très urticant Dendrocnide (Urticaceae) !

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-understorey makatea forest

PHOTO 15 (cliché : JYM). Serpent marin Laticauda colubrina ("Yellow-lipped sea krait", Hydrophiidae ou Elatidae) appelé également "Tricot rayé" en Nouvelle-Calédonie, devenu très commun sur l'îlot depuis l'éradication des rats. Prédateur de poisson extrêmement vénimeux mais pas agressif et plutôt craintif avec l'homme, cette espèce généralement nocturne s'accouple en mer mais vient pondre ses oeufs sur terre.

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-sea snake

 

 

26-30 juin 2011 : Expertise sur les Espèces Exogènes, Société minière Vale-NC & sortie terrain Chutes de la Madeleine, Province Sud (Nouvelle-Calédonie)

Participation à l'expertise du "Plan Opérationnel de Maîtrise des Espèces Exogènes" de la société minière Vale-NC, en collaboration avec Yohann SOUBEYRAN (Initiative "Espèces Exotiques Envahissantes" du Comité français de l'UICN http://www.especes-envahissantes-outremer.fr/) et d'un groupe de travail composé d'experts de la Direction de l'Environnement de la Province Sud (http://www.province-sud.nc/environnement/direction-de-lenvironnement-denv), IRD (http://www.ird.nc/), du SIVAP-DAVAR (http://www.davar.gouv.nc/portal/page/portal/davar/propos_davar/sivap), WWF (http://nouvelle-caledonie.wwf.fr/),  Institut Agronomique Calédonien (http://www.iac.nc/), Centre de Régulation des Gros Gibiers (http://www.biodiversite.nc/AICA-CREG-Centre-de-Regulation-des-gros-Gibiers_a181.html), Société Calédonienne d'Ornithologie (http://www.sco.asso.nc/) et de l'Observatoire de l'Environnement de Nouvelle-Calédonie (http://www.oeil.nc/observatoire/missions).

PHOTO 1 (cliché : JYM). "L'Usine du Grand Sud Vale-NC", anciennement appelée "Goro-Nickel" puis "Vale-INCO" (une usine pilote construite en 1999). "Vale" est un groupe brésilien, 2ème société minière au monde et 2ème plus grand  producteur mondial de nickel, employant 4000 employés en Nouvelle-Calédonie dont 1000 emplois directs et 250 entreprises en sous-traitance pour un investissement de 4,5 milliards de dollars US. L'objectif 2013 est de produire 60 000 t de nickel sous forme d'oxyde et 4500 t de cobalt sous forme de carbonate.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-panneau

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). vue de l'usine avec au premier plan Dacrophyllum verticillatum (Ericaceae), herbacée dressée endémique aux longues feuilles rassemblées au sommet de la tige. Environ 840 espèces de phanérogames ont été recensées sur l'aire d'emprise du projet et les bassins environnants comprenant la Plaine des Lacs et Prony avec un taux d'endémisme de 95% !

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-vue usine & e

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Explications données par le technicien Benoît NYIKEINE sur les mesures de quarantaine au port international de Prony construit en 2005 spécifiquement pour l'usine et recevant depuis 2007 des navires en provenance des Philippines, Thailande et Brisbane en Australie. 

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-visite port 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Essais de revégétalisation des talus par ensemencement hydraulique ("hydro-seeding") avec des graminées allochtones et des cypéracées endémiques.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-revégétalis

 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Test de rhizocompostage des boues d'épuration avec l'herbacée endémique Flagellaria neocaledonica (Flagellariaceae) afin de la substituer au ""roseau" Phragmites australis (Poaceae) potentiellement envahissante dans les zones humides.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-Flagellaria 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Pluchea odorata (Asteraceae), plante introduite très envahissante en Nouvelle-Calédonie, planté ou maintenu près du réfectoire de la base-vie !

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-Pluchea réfe 

 

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Fougère arborescente Cyathea cf. cooperi (Cyatheaceae), potentiellement envahissante en Nouvelle-Calédonie, plantée comme ornementale près des baraquements.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-Cyathea 

 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Rainette verte et dorée Litoria aurea ("green and golden swamp frog", Hylidae) cachée dans une Broméliacée cultivée. Cette grenouille originaire de la côte sud-est d'Australie -où elle est considérée menacée- aurait été introduite en Nouvelle-Calédonie au 19ème siècle (présente sur la Grande Terre, l'île des Pins et les îles Loyauté) ainsi qu'en Nouvelle-Zélande et au Vanuatu. Carnivore ayant un régime alimentaire large (dont le scinque endémique Caledoniscincus austrocaledonicus), son impact sur la biodiversité néo-calédonienne est encore peu documenté.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-grenouille da

PHOTO 9 (cliché : JYM). Groupe de travail sur une zone complètement déboisée et faisant l'objet de tests de revégétalisation.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-team

 

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Vue des bassins de rétention des sédiments après extraction des minéraux. L'emprise totale du projet sur 30 ans est de 1900 ha dont 700 pour la mine. Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-Bassin de ré

 

 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Le Dr. Stephan McCOY en charge de la restauration écologique à Vale-NC. Créée en 1996, la pépinière a déjà produit 320 000 plants en 2009 avec l'objectif de produire 500 000 plants chaque année.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-Stephan

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Germination de graines de ? (Myrtaceae), l'une des 190 espèces multipliées en pépinière. 

 Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-plantations p

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). La Réserve naturelle provinciale de la Madeleine couvre 400 ha de "maquis minier" (sols latéritiques ultrabasiques riches en métaux comme le Fer, Chrome, Nickel et pauvres en éléments nutritifs) comprenant 168 plantes vasculaires appartenant à 53 familles botaniques différentes.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-entréeNlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-panneau réserv 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Les chutes avec au premier plan Neocallitropsis pancheri (Cupressaceae) dont le bois contient une huile essentielle fixatrice de parfum, ce qui lui valut d'être surexploités entre les deux guerres.  L'espèce est actuellement protégée.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-Chutes Madelein

PHOTO 15 (cliché : JYM). Amemya scandens (Loranthaceae), plante hémi-parasite.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-Amemya scandens

 

PHOTO 16 (cliché : JYM). Inflorescence de Megastylis gigas (Orchidaceae) commune.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-orchidée

 

 

 

 

PHOTO 17 (cliché : JYM). Nepenthes vieillardii (Nepenthaceae), liane carnivore à urne. Une autre plante endémique carnivore, Drosera neocaledonica (Droseraceae) est inféodée aux milieux marécageux.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-plante carniv 

PHOTO 18 (cliché : JYM). Fruits verts de Tabernaemontana cerifea(Apocynaceae).

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-Ochrosia

 

 

 

 

 

 

PHOTO 19 (cliché : JYM). Scaevola beckii (Goodeniaceae)

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011- Scaevolaa beck

 

 

 

PHOTO 20 (cliché : JYM). Leptecophylla (syn. Styphelia) longistylis (Ericaceae)

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-Styphelia longi

 

 

 

 

 

PHOTO 21 (cliché : JYM). Bikkia campanulata (Campanulaceae).

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-Bikkia campanul

 

PHOTO 22 (cliché : JYM). Lichens Cladia retipora (Cladoniaceae) formant des tapis blancs sur le sol du maquis.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-champignon

 

 

 

 

 

PHOTO 23 (cliché : JYM). Panneau indiquant le programme de restauration du site initié en 1998 avec plus de 10 000 plants d'espèces endémiques.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-panneau zone de 

 

PHOTO 24 (cliché : JYM). Parmi les espèces replantées, Dacrydium guillauminii (Podocarpaceae), restreinte aux abords des rivières et des lacs.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-Dacrydium

 

 

 

 

PHOTO 25 (cliché : JYM). "Bois bouchon" Retrophyllum minor (Podocarpaceae) - au tronc épaissi à la base et au bois léger autrefois utilisé pour la confection des bouchons - se développant les pieds dans l'eau et extrêmement sensible aux feux. 1200 individus ont été replantés dans la réserve en 1999.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-bois bouchon 

 

 

 

 

 

PHOTO 26 (cliché : JYM). Plantation d'Araucaria columnaris (Araucariaceae) effectuée par la Direction du Développement Rural de la Province Sud en 2008 avec régénération de pin des Caraïbes Pinus caribaea provenant de peuplements voisins. L'autre espèce communémment plantée en sylviculture est le "kaori" Agathis lanceolata (Araucariaceae).

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-Araucaria plant

  

06 et 12 juillet 2012 : Sorties terrain Pic Vert & mont Marau, Tahiti Nui (Société)

Sorties sur le terrain avec Miakoti KELETOLONA, étudiante en Licence 3 "Sciences de la Vie et de la Terre" à l'Université de Polynésie française, en stage pour une étude sur le système de reproduction des espèces du genre Melicope (Rutaceae) endémiques de Tahiti et des Marquises, décrites comme étant dioïques, monoïques ou à fleurs bisexuées.

PHOTO 1 (cliché : JYM) : vue sur l'une des crêtes à fougère Dicranopteris linearis (Gleicheniaceae) menant au mont Marau à partir de la vallée de Tipaerui, et des vallons boisés envahis par le miconia et le tulipier du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae).

Tahiti 6 juillet-2011-vue crête

PHOTO 2 (cliché : JYM) : sous-bois de forêt naturelle ombrophile ("forêt de nuages") vers 1100 m d'altitude, relativement intacte.

Tahiti 6 juillet-2011-sous-bois forêt nuages 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 3 (cliché : JYM) : Graines de Gahnia schoenoides (Cyperaceae), grande herbacée endémique de la Société communément trouvée en zone ouverte comme pionnière héliophile. 

Tahiti 6 juillet-2011-Gahnia 

PHOTO 4 (cliché : JYM) : Plantule de Coprosma taitensis var. taitensis (Rubiaceae), petit arbre endémique de la Société, aux feuilles fortement attaquées par les charançons endémiques Rhyncogonus sp. (Curculionidae). 

Tahiti 6 juillet-2011-Coprosma

 

PHOTO 5 (cliché : JYM) : Tuberolabium papuanum (syn. Trachoma societatis), une petite orchidée indigène épiphyte aux populations parfois importantes mais très localisée à Tahiti.

Tahiti 6 juillet-2011-Tachoma societatis Tuberolabium papun

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM) : Fleurs (hermaphrodites ou fonctionnellement femelles à 4 étamines courtes) et fruits verts d'un Melicope cf. bracteata (Rutaceae) endémique de la Société (Tahiti, Bora Bora, Raiatea ?) et des Australes (Raivavae), échantillonné au mont Marau vers 850 m d'altitude.

Tahiti-Mont Marau-12 juillet-2011-Melicope fleurs femelles 

  Tahiti-Mont Marau-12 juillet-2011-Melicope fruits verts

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM) : Miakoti prélevant des fleurs sur une branche collectée sur un grand arbre de Melicope cf. bracteata pouvant atteindre 10 à 12 m de hauteur dans les vallons humides.

Tahiti-Mont Marau-12 juillet-2011-Miakoti & Melicope 

PHOTO 9 (cliché : JYM) : Fleurs (à 8 étamines, 4 antésépales et 4 antépétales) et fruits verts de Melicope cf. tahitensis, espèce aux inflorescences, pétioles et dessous de feuilles à pilosité prononcée (ce qui la distingue deM. lucida aux feuilles glabres), sur crête ouverte et ventée au mont Marau vers 1300 m d'altitude. Les deux taxons morphologiquement proches peuvent présenter des feuilles unifoliées ou trifoliées, parfois coriaces à bordure du limbe révolutée, et avec des petites auricules à la base des feuilles. Tahiti-Mont Marau-27 janv 2006-Melicope sp. infl 

PHOTO 10 (cliché : JYM) : invasion progressive des bords de route menant au mont Marau par l'herbacée lianescente et épineuse Mimosa diplotricha var. diplotricha (syn. M. invisa, Mimosaceae), introduite dans les années 50 à Tahiti, aujourd'hui observée jusqu'à 900 m d'altitude.

Tahiti-Mont Marau-12 juillet-2011-Mimosa invisa diplotricha 

 

 

 

 

 

 

 

 

14-15 juillet 2011 : Sortie terrain piton de Pirae, Tahiti Nui (Société)

Sortie sur le terrain avec les membres de l'association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati a Taua a Hiti Noa Tu" (Elie et Zaza POROI, Christian MALINOVSKI, Frère Maxime CHAN, Théo GUILLOUX, Ravahere TAPUTUARAI), l'entomologiste David HEMBRY et la "fire ecologist" Erica NEWMAN (doctorants, Université de Californie à Berkeley), avec une nuit passée dans la "cabane" d'Henri JAY, située à 735 m d'altitude en haut du col du Tahara'a (commune de Mahina).

PHOTO 1 (cliché : JYM) :  vue sur le mont Orohena (2241 m) et les hauts plateaux de Faufiru situés en contrebas et au fond de la vallée de la Tuauru, depuis la crête sommitale menant au piton de Pirae (1479 m) et au mont Aorai (2066 m).

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-vue Orohena

PHOTO 2 (cliché : JYM) : grand arbre Hernandia moerenhoutiana subsp. campanulata (Hernandiaceae) partiellement défolié, devenu extrêmement rare dans des vestiges de forêt naturelle mésophile à hygrophile de moyenne altitude à Tahiti comme Alphitonia zizyphoides (Rhamnaceae) et Zanthoxylum nadeaudii (Rutaceae), endémique de la Société, également trouvés sur le site en zone semi-ouverte vers 850 m d'altitude.

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Hernandia défolié

PHOTO 3 (cliché : JYM) :  Fruits verts de Psychotria tahitensis (Rubiaceae), arbuste endémique de Tahiti encore relativement commun en sous-bois de forêt hygrophile à ombrophile entre 600 et 800 m à Neonauclea forsteri (Rubiaceae), Weinmannia parviflora (Cunoniaceae), Cyathea spp. (Cyatheaceae)  non envahie par Miconia calvescens (Melastomataceae), le tulipier du Gabon Spathodea campanulata ou le petit arbre Tecoma stans (Bignoniaceae).

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Psychotria fruits ver

 

PHOTO 4 (cliché : JYM) : (ré-)ouverture du sentier sur une crête à fougère indigène Dicranopteris linearis (Gleicheniaceae) entre 900 et 1000 m d'altitude, avec de rares petits arbres ou arbustes Metrosideros collina (Myrtaceae), Glochidion taitense (Euphorbiaceae), Coprosma taitensis (Rubiaceae) et Vaccinium cereum(Ericaceae).

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Rava sur crête anuhe

PHOTO 5 (cliché : JYM) : sous-bois d'un vallon sous-crêtal humide et frais vers 935 m d'altitude, à fougères arborescentes Cyathea spp. (C. affinisC. medullaris et C. epaleata) et grande fougère Asplenium australasicum(Aspleniaceae), dominé par les petits arbres endémiques Astronidium sp. (Melastomataceae), Ascarina polystachya (Chloranthaceae) et Ixora cf. orohenensis (Rubiaceae).

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-sous-bois vallon fore 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM) : Inflorescence de Octarrhena (syn. Phreatiamyosorus (Orchidaceae), petite orchidée indigène épiphyte en vestige de forêt mésophile à Fagraea berteroana (Loganiaceae), Allophyllus rhomboidalis,Pisonia tahitensis (Nyctaginaceae) et rare Zanthoxylum nadeaudii (Rutaceae). 

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Phreatia fleurs 

PHOTO 7 (cliché : JYM) : Mousse épiphyte en sous-bois sombre de ravin humide.

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-bryophytes

 

PHOTO 8 (cliché : JYM) : Boutons de Psychotria speciosa (Rubiaceae), une variété de cette espèce endémique de Tahiti à inflorescence pauciflore, grandes fleurs blanches sessiles à calice foliacé, nouvellement découverte vers 1150 m en sous-bois de forêt de nuages envahie par miconia.

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Psychotria speciosa b

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM) : Fruits verts de Psychotria cf. grantii (Rubiaceae), petit arbuste endémique de Tahiti rare en sous-bois de forêt ombrophile vers 1100 m d'altitude.Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Psychotria cf. granti 

PHOTO 10 (cliché : JYM) : Petite fougère indigène Tmesipteris gracilis (Tmesipteridaceae ou Psilotaceae), parfois très commune en épiphyte sur stipe de fougère arborescente Cyathea sp. (Cyatheaceae).

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Tmesipteris dense

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM) : Diplazium ellipticum (Dryopteridaceae), grande fougère terrestre endémique de Tahiti et Moorea.

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Diplazium sp.

 

 

 

 

 

 

 

 

 PHOTO 12 (cliché : JYM) : Fruits ouverts de Geniostoma astylum (Loganiaceae), arbuste à petit arbre endémique de Tahiti et Moorea, rare sur crête ouverte.

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Geniostoma fruits ouv

 

PHOTO 13 (cliché : JYM) : Meryta cf. lanceolata (Araliaceae), petit arbre endémique de Tahiti et Moorea, très rare sur crête et vallon suspendu vers 1140 m d'altitude.

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Meryta sp. 

 

 

 

 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM) : Grevillea robusta (Proteaceae) planté sur la crête sommitale vers 1180 m d'altitude près d'une ancienne "cabane" construite par Maurice JAY dans les années 1950 !

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Grevillea robusta

 

 

 

PHOTO 15 (cliché : JYM) :  Vue sur la "piste des 1000 Sources" tracée sur le flanc Est de la vallée de la Tuauru et pente sous-crêtale colonisée par les fougères arborescentes Cyathea spp. (Cyatheaceae) au premier plan. 

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-pente à Cyathea

 

 

17-21 juillet 2011 : Sortie terrain mont Fairurani, Mo'orea (Société)

Sortie sur le terrain avec Elie POROI (Association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati"), David HEMBRY (entomologiste, doctorant à l'University of California at Berkeley) et Erica NEWMAN ("fire ecologist", doctorante à UC Berkeley) au mont Fairurani (741 m) situé sur la côte nord-est de l'île de Mo'orea afin d'y étudier la succession végétale après l'incendie de novembre 2008 qui a détruit environ 200 ha de végétation entre 500 et 720 m d'altitude. Il s'agit de notre 5ème ascension (la première en septembre 1997 avec le botaniste Jacques FLORENCE et Teva MARUHI de l'IRD, puis en janvier 2005 avec Jean-François BUTAUD et Ravahere TAPUTUARAI, en août 2006 avec Jacques, Teva, Ravahere et Sylvain MARTINEZ pour l'installation de placettes permanentes, et en août 2009 avec Ravahere et Marie FOURDRIGNIEZ pour la prospection des sommets et des vallons suspendus dans le cadre du programme "Moorea Biocode") ayant permis un inventaire floristique approfondi du site avant et après cette perturbation anthropique exceptionnelle et de grande ampleur.

PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue sur le mont Te Arai (772 m) et le fond de la vallée de Maharepa (rivière Papeahi) à partir de la crête menant au Fairurani, avec en arrière plan à droite le mont Rotui (899 m), et à gauche le mont Mou'aputa (830 m), le Tohi'e'a (1207m) accrochant les nuages, qui constituent les trois plus hauts sommets de l'île.

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-vue sur Mt Tearai, Moua

 

PHOTO 2 et 3 (cliché : JYM). Vue du sommet vers 720 m d'altitude avec son antenne parabolique en 1997, et comparaison avec 2011 : les arbres endémiques Glochidion nadeaudii (Euphorbiaceae) et indigènes Crossostylis biflora (Rhizophoraceae) abritant la seule population connue de l'orchidée indigène Tuberolabium papuanum de l'île de Mo'orea ont complètement brûlé. 

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-antenneMoorea antenne Fairurani & station Tuberolabium sept 1997

 

 

 

 

PHOTO 4, 5 et 6 (cliché : JYM). Comparaison entre 2006 (avant l'incendie), 2009 (un an après) et 2011 (trois ans après) de la végétation de crête encerclant un vallon boisé et humide en contrebas du sommet avec l'antenne 

Moorea-Fairurani-10 août 2006-vue vallon Miconia et MahareMoorea-Fairurani-3-4 aout 2009-crête brûlée & vallon 

 

 

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-vue vallon Corymborkis

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Colonisation de la crête brûlée par l'herbacée pérenne stolonifère indigène Dianella intermedia (Hemerocallidacceae) auparavant rare dans les formations à fougère indigène Dicranopteris linearis(Gleicheniaceae) et petit arbre indigène Metrosideros collina (Myrtaceae). 

Moorea-j19-21uillet-2011-Fairurani-Dianella recolonisation

 

 

 

PHOTO 8 et 9 (cliché : JYM). Jeune plant de Pittosporum taitense (Pittosporaceae) dans une lande herbeuse dominée par Emilia spp. (Asteraceae) et quelques touffes de la grande graminée Miscanthus floridulus (Poaceae). Parmi les autres rares espèces ligneuses endémiques ayant colonisé la zone brûlée figure également Macaranga attenuata (Euphorbiaceae) et Commersonia bartramia var. tahitensis (Malvaceae).

 Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-plantule Pittosporum 

 

 

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-Commersonia fl & fr 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Fruit mûr (baie) de Melastoma malabathricum (syn. M. denticulatum, Melastomataceae), un petit arbuste aux graines activement disséminées par les passeriformes introduits Zosterops lateralis, seuls oiseaux frugivores sur le site.

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-Melastoma denticulatum

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). David et Erica dans l'une des sept placettes d'étude de 100 m² installée en zone anciennement brûlée, estimant le recouvrement des herbacées (principalement les fougères indigènes Dicranopteris linearis et Nephrolepis hirsutula) et la régénération des ligneux dans des quadrats de 1 m².

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-David & Erica quadrat

 

 

 

 

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Crosse et jeunes frondes de la grande fougère indigène Blechnum capense(Blechnaceae) ayant apparemment survécu au feu grâce à son rhizome persistant. 

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-Blechnum capense

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Inflorescence de Machaerina bidwillii (Cyperaceae) une herbacée indigène pérenne formant de petites touffes, très rare sur le site. 

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-Machaerina infl

 

 

 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Rejets de souche d'un petit arbre brûlé d'Ixora mooreensis (Rubiaceae), également observés chez les petits arbres indigènes et endémiques Metrosideros collina (Myrtaceae), Astronidium sp. (Melastomataceae), Weinmannia parviflora (Cunoniaceae), Alstonia costata (Apocynaceae) ou Tarenna sambucina (Rubiaceae), qui se révèlent être de bons "resprouters". Les arbres comme Fagraea berteroana(Loganiaceae), Meryta lanceolata (Araliaceae) et les fougères arborescentes Cyathea affinis (Cyatheaceae) n'ont eux pas survécu. Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-Ixora sp. reprise  

PHOTOS 15 (cliché : JYM). Inflorescence du santal Santalum insulare var. raiateense (Santalaceae), petit arbre endémique des îles de Raiatea et Moorea (Société) présentant de nombreux rejets de souches après l'incendie. Ce taxon serait apparemment adapté aux feux d'origine naturelle (espèce dite "pyrophile" ou "pyrophyte").

 Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-Santalum insulare fleur 

 

 

 

 

PHOTO 16 (cliché : JYM). Capture d'un "Cent-pied" Scolopendrina subspinipes (Myriapodes) sous la bâche ayant servi de campement pour les 3 jours de mission. Ce prédateur d'insecte est particulièrement commun dans les souches d'arbres brûlés et sous les branches mortes au sol. Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-cent pied & Elie 

 

 

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 19:28

janvier 2011 : exposition Théodore Monod, Muséum national d'Histoire naturelle, Paris (France)

Exposition en hommage à Théodore MONOD, éminent professeur du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, dont le dixième anniversaire de sa disparition en 2010 (voir mon propre hommage sur http://www.li-an.fr/jyves/Meyer_2002_Plant_Talk_Theodore_Monod.pdf) a coïncidé avec "l'Année internationale pour la Biodiversité". Le panneau explicatif de l'exposition indique que "tout au long de sa carrière et au-delà, il a énormément contribué aussi bien à la connaissance qu'à la défense de la biodiversité. Méhariste bien connu, on sait parfois moins qu'il est avant tout un naturaliste, docteur en sciences naturelles, spécialiste des crustacés, entré au Museum comme préparateur stagiaire en mars 1922 et nommé professeur en 1942 dans le laboratoire des pêches et productions animales d'origine coloniale". 

PHOTO 1 (cliché : JYM). L'exposition qui s'est tenue entre le 27 octobre 2010 et le 17 janvier 2011 dans l'espace exposition du Cabinet d'Histoire du Jardin des Plantes se voulait être une "évocation de quelques unes des facettes de son activité précoce et multiforme de sa passion du monde vivant". Nous y avons découvert la facette humoristique du célèbre scientifique et humaniste...

France-Paris-janvier 2011-affiche Th Monod 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Parmi les dons faits par sa famille et issus de ses archives scientifiques et personnelles figure ce carnet de "Notes d'un Naturaliste" écrit à l'âge de 15 ans ! 

France-Paris-janvier 2011-carnet Th Monod  

PHOTO 3 (cliché : JYM). Un aperçu de son matériel de terrain (microscope optique -et antique-, marteau de géologue, filet à papillons pour la capture des insectes) et les passeports successifs de la très longue (80 années !) carrière du naturaliste et voyageur.

France-Paris-janvier 2011-matériel Th Monod 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Flacons contenant les spécimens de quatre espèces de crabes collectés et décrits par Théodore MONOD entre 1946 et 1956.

France-Paris-janvier 2011-specimens Th Monod 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Journal de bord satyrique écrit en 1948 lors de la mission -longue et ennuyante- de plongée en bathyscaphe au large de Dakar avec le célèbre professeur Auguste PICCARD, explorateur et inventeur.

France-Paris-janvier 2011-chronique Th Monod 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Dessin (aquarelle et encre sur papier) réalisé par son frère Samuel MONOD sous le pseudonyme de Maximilien VOST, illustrant de façon humoristique et particulièrement critique envers les institutions académiques, la soutenance de thèse de Théodore MONOD, intitulé "Et l'on dit qu'il n'y a pas de progrès"...

France-Paris-janvier 2011-dessin Th Monod 

 

16 février 2011 : sortie terrain "A l'Ecole de la Forêt", vallée Opunohu, Mo'orea (Société)

Sortie sur le terrain organisée sur l'île de Mo'orea dans le cadre du séminaire "A l'Ecole de la Forêt" avec environ 90 enseignants de SVT, Histoire-Géographie, Technologie, conseillers pédagogiques et directeurs d'école du premier et du second degré. Ce séminaire fait suite à celui sur la biodiversité organisé en 2010, toujours sous l'impulsion du Ministère de l'Education, l'Enseignement Supérieur et la Recherche avec la collaboration de la Direction des Enseignements Primaires (DEP) et Secondaires (DES) et de la Délégation à la Recherche. Pour 2011, déclarée "Année internationale des Forêts" par les Nations Unies (http://www.un.org/en/events/iyof2011/), les conférences plénières et ateliers de travail qui se sont déroulés à l'Ecole Normale Mixte (15-17 février) ont porté sur les forêts du monde, le cycle du carbone (flux et stock), les services et produits de la forêt, la dynamique forestière (succession, colonisation, dissémination), la description des forêts naturelles en Polynésie française, la sylviculture et la gestion forestière, la conservation des plantes et de leurs habitats, l'analyse spatiale des paysages et l'érosion et les risques naturels, avec des intervenants du département Forêt et Gestion de l'Espace Rural (FOGER) du Service du Développement Rural, du Service de l'Urbanisme, de la Direction de l'Environnement, de l'IRD et de l'Université de Polynésie française.

PHOTO 1. La pochette du séminaire avec au dos la carte du domaine territorial d'Opunohu géré par le SDR.

Ecole Forêt 2011  

PHOTO 2 (cliché : Matai DEPIERRE, Direction de l'Environnement). "El Commandante" donnant les consignes à l'un des deux groupes de 45 participants sur le parking du Belvédère pour les deux heures de découverte des forêts naturelles ("primaires") et anthropisées ("secondaires") le long du sentier du "Col des Trois Cocotiers".

JYM & Rava (Matai) 

PHOTO 3 (cliché : Matai DEPIERRE, Direction de l'Environnement). Analyse du paysage par Ravahere TAPUTUARAI, "guide" pour l'un des trois sous-groupes. Parmi les thèmes abordés, l'étagement des séries de végétation dans les îles volcaniques hautes en fonction des facteurs abiotiques, les principaux types d'habitats naturels et anthropiques, la structure (ou physionomie), composition et dynamique de la forêt et des exemples d'interactions plantes-animaux.

Rava & participants 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : Matai DEPIERRE, Direction de l'Environnement). Les deux autres "guides" Robin POUTEAU (Université de Polynésie française) et Marie FOURDRIGNIEZ lors de la visite de la scierie privée de M. NARDI, illustrant les difficultés de la filière bois en Polynésie française (exploitation locale versus importation d'essences actuellement plantées comme le Pin des Caraïbes Pinus caribaea, le teck Tectona grandis ou les acajous Swietenia spp.).

Robin & Marie (Matai) 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Présentation de l'association "Te Pu 'Atiti'a" (http://moorea.berkeley.edu/outreach/atitia/) qui vise à promouvoir  et préserver le patrimoine bioculturel de l'île de Mo'orea, par Hinano MURPHY au "fare pote'e" (maison de réunion) situé près de la station de recherche biologique Richard Gump, antenne de l'University of California at Berkeley, et en présence de quelques anciens "tahu'a" (experts traditionnels) locaux.

Hinano Murphy (Matai) 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Les "séminaristes" très attentifs à l'exposé sur les valeurs culturelles des plantes et leurs utilisations traditionnelles et les relations entre éducation et recherche.

participants Te Putiatia (Matai) 

 

 

 

 

 

1-3 mars 2011 : Moorea Biocode Annual Meeting, San Francisco (USA)

Réunion annuelle des principaux participants au programme de recherche "Moorea Biocode Project" (2008-2011), financé par la "Fondation Moore" à hauteur de 5,4 millions de dollars USD. Ce programme vise à faire l’inventaire de toutes les espèces animales et végétales, terrestres et marines, non microbiennes, de l’île de Moorea, et de fournir une séquence génétique servant d’identifiant pour l’ensemble des taxons collectés. Environ 300 scientifiques américains, français et locaux ont participé à ce programme entre 2007 et 2010, afin de prospecter les récifs coralliens jusqu’aux plus hauts sommets des montagnes, et alimenter la base de données génétique (http://www.mooreabiocode.org/). Le bilan provisoire (plus de 32 700 échantillons collectés) révèle que la biodiversité terrestre et marine de l'île de Mo'orea dépasse les 6 000 espèces, dont 250 algues, plus de 300 mousses, 800 vertébrés et invertébrés terrestres, 777 vertébrés marins, 1077 plantes vasculaires et au moins 3 000 invertébrés marins dont l'inventaire est encore loin d'être terminé ! 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Les participants à cette réunion annuelle ("Biocode investigators and invited guests") devant le bâtiment de la "Gordon and Betty MOORE Foundation" à Palo Alto, avec la présence de Moana GREIG, Ministre de l'Education, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche et de Priscille Tea FROGIER, Déléguée à la Recherche du gouvernement de Polynésie française.

California-mars 2011-Moorea Biocode Participants Annual Mee 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Gustav PAULAY (Natural History Museum of Florida) révélant à la fois la grande diversité des invertébrés marins et les difficultés pour réaliser un inventaire complet (seul 50% des espèces auraient été échantillonnées).

California-mars 2011-Gustav & Chris 

 

PHOTO 3  (cliché : JYM). Craig MORITZ (UC Berkeley) présentant les données génétiques sur les geckos et reptiles de Moorea,  notamment que l'espèce Gehyra oceanica (le lézard jaune ou "mo'o-rea") est vraisemblablement composée de deux taxons à partir des résulats obtenus sur l'ADN mitochondrial.

California-mars 2011-Craig Moritz 

 

PHOTO 4  (cliché : JYM). Russ SCHMITT du "Moorea Coral Reef LTER" (le complexe récifal et lagonnaire de Moorea est devenu le depuis 2004 le 26ème site du réseau "Long Term Ecologial Research" mis en place par la "National Science Foundation" pour  étudier des processus écologiques sur de longues périodes) présentant les études menées sur la résilience des écosystèmes coralliens à Mo'orea face aux perturbations liées au changement globaux et locaux (augmentation de la température et acidification des océans, invasion par les macro-algues et l'étoile de mer carnivore Acanthaster planci).

California-mars 2011-Russ  

PHOTO 5 (cliché : JYM). Hannah STEWART (Fisheries and Oceans Canada, Marine Ecosystems & Aquaculture Division) expliquant comment l'algue brune proliférante Turbinaria ornata (Phaeophyceae) servirait de refuge et vecteur de dispersion de vertébrés et invertébrés marins associés à ses radeaux flottants ("sea rafts").

California-mars 2011-Hannah & Turbinaria 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Discours de bienvenue du "Vice-Chancellor for Research" de l'Université de Californie à Berkeley.

California-mars 2011-Vice-Chancellor 

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Le projet "One Cubic Foot" financé par la "National Geographic Society" a permis au photographe David LITTSCHWAGER d'étudier deux sites à Moorea (l'un sur la barrière récifale, l'autre en forêt humide de moyenne altitude) en 2010 (http://ngm.nationalgeographic.com/2010/02/cubic-foot/wilson-text).

California-mars 2011-One Cubic Foot 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Chris MEYER (Smithsonian Institution, Washington) et ? transportant  le panneau illustrant la diversité en organismes marins dans le "One Cubic Foot" au siège de Google ("Google Headquarters") à Mountain View dans la célèbre "Silicon Valley".

California-mars 2011-Chris & poster 

 

 

 

 

   

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Affiche annonçant l'exposition au siège de Google : entre art, science et dîner convivial !

California-mars 2011-Art of Barcoding 

 

 

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Le ministre de l'Education, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en compagnie de l'artiste Joseph ROSSANO devant ses oeuvres (http://www.ontariogenomics.ca/JosephRossano/bold-moorea).

California-mars 2011-Moana & Joseph Rossano 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). L'une des nombreuses scultures des jardins fleuris du siège de Google à allure de campus universitaire, représentant apparemment une chaîne alimentaire assez inhabituelle !

California-mars 2011-Food chain

 

4 mars 2011 : Field trip Point Lobos State Reserve, California (USA)

Sortie sur le terrain à la Réserve d'Etat de la Pointe Los Lobos (originellement appelée en espagnol "Punta de los Lobos Marinos" soit "la pointe des loups de mer") situé au sud de la Baie de Monterey et de la ville de Carmel à 2h30 de voiture de San Francisco, guidé par Erica SPOTSWOOD et David HEMBRY (à l'origine de l'identification de toutes les espèces végétales et animales observées), étudiants en thèse de doctorat à l'University of California at Berkeley (USA), et le Dr. Issei OHSHIMA, post-doctorant au "National Institute for Basic Biology" de Okazaki (Japon).

PHOTO 1 (cliché : JYM). Considéré comme le joyau des parcs de l'Etat de Californie ("Jewel of California State Park System"), Point Lobos attire chaque année plus de 300 000 visiteurs ! Le site acheté dès 1898 par un certain A.M. ALLAN pour sa protection a été intégré dans le système des parcs en 1933. En 1960, 775 acres de surface maritime y ont été rajoutés pour en faire actuellement l'une des réserves maritimes la plus importante des Etats-Unis, la "Point Lobos State Marine Reserve".

California-mars 2011-Point Lobos 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Petit centre d'information de la réserve avec ses guides bénévoles ("volunteers") de la "Point Lobos Association" (http://www.pointlobos.org/), une ONG travaillant en collaboration avec le "California Department of Parks and Recreation" gérant le site.

California-mars 2011-information 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Baie et falaise maritime de Whalers Cove (ancienne station de chasse à la baleine entre 1862 et 1879), avec au premier plan l'arbrisseau Baccharis pilularis ("Coyote bush", Asteraceae), espèce très commune en Californie, et au second plan une relique de forêt naturelle à Pin de Monterey Pinus radiata (Pinaceae). Les roches sédimentaires datent d'au moins 55 millions d'années. California-mars 2011-vue baie 

 

California-mars 2011-pine & sea cliff 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Le phoque Phoca vitulina ("Harbor seal") fait partie des mammifères marins facilement observables dans les eaux de la réserve, avec la loutre de mer Enhydra lutris nereis ("Southern sea otter") et le lion de mer Zalophus californianus ("California sea lion"), anciennement chassés dans la baie. Les baleines à bosse Megaptera novaeangliae et baleines bleues Balaenoptera musculus sont visibles au printemps et en été.

California-mars 2011-phoques sea lions 

California-mars 2011-seal furs 

 

 

 

 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Geai buissonnier Aphelocoma californica ("Western scrub-jay"), l'un des nombreux oiseaux terrestres (colibri, passereau, faucon, vautour, héron) et marins (goëlands, cormorans, pélicans, échassiers, canards) fréquentant le site. Parmi les insectes figurent également le papillon monarque ("Monarch butterfly") aux ailes orangées abondant entre octobre et mars.

California-mars 2011-Blue jay 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Ceanothus sp. (Rhamnaceae) aux inflorescences à fleurs bleu iridescent. Ce genre nord-américain comprend environ 50 espèces avec un centre de diversification dans la Province floristique de Californie. 

California-mars 2011-blue flowers 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Forêt de Cyprès de Monterey ("Monterey Cypress" Cupressus macrocarpa, Cupressaceae), conifère endémique de la côte californienne, dont seules deux populations naturelles existent sur la péninsule de Monterey. Leur répartition s'est fortement réduites avec les changements climatique des dernières 15 000 années. 

California-mars 2011-Cypress sous-boisCalifornia-mars 2011-Cypress fruits 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). "Poison Oak" Toxicodendron diversilobum (Anacardiaceae), arbrisseau extrêmement irritant pour la peau en raison d'huiles volatiles allergisantes.

California-mars 2011-Posion Oak 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Tapis de l'herbacée crassulescente aux feuilles bleu-argentées Dudleya cf. caespitosa ("Bluff lettuce", Crassulaceae) sur falaise rocheuse. La couleur orangée sur les pins est du à la présence d'une algue verte aux pigments carotènoïdes.

California-mars 2011-cliff plant 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Erigeron glaucus ("Seaside daisy", Asteraeae) avec au second plan Bird Island.

California-mars 2011-Asteraceae & bird island 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Eschscholzia californica ("California poppy", Papaveraceae), fleur symbole de l'Etat de Californie.

California-mars 2011-orange flower 

 

 

 

 

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Mimulus aurantiacus ("Sticky monkey flower", Scrophulariaceae).

California-mars 2011-sticky monkey flower 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Iris douglasiana (Iridaceae), autre espèce indigène.

California-mars 2011-purple flower 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM).

California-mars 2011-flower 1 

 

PHOTO 15 (cliché : JYM). Rosette de Dudleya sp. (Crassulaceae) en végétation littorale ("coastal strand") caratéristique des côtes californiennes.

California-mars 2011-succulent 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 16 (cliché : JYM). Invasion par Carpobrotus edulis ("iceplant" ou "griffe de sorcière") sur les falaises maritimes.

California-mars 2011-Carpobrotus 

PHOTO 17 (cliché : JYM). Plage de sable blanc (d'origine granitique !) et eau turquoise de China Cove avec au premier plan une forêt de pins dominée par le "Monterey pine" Pinus radiata (Pinaceae), une espèce avec une aire naturelle de distribution très restreinte : seules trois populations sur la côte californienne et deux autres sur les îles de Cedros et Guadalupe au large de la Côte du Pacifique de Baja (Mexique).

California-mars 2011-baie bleu lagon 

 

PHOTO 18 (cliché : JYM). Algues mortes échouées sur la plage (dont le "Bull kelp" Nereocystis lutkeana au stipe en forme de longs tubes creux). Ces "wracks" hébergent une communité de crustacés et d'insectes qui servent de nourriture aux oiseaux terrestres insectivores.

California-mars 2011-tube algae  

 

 

 

 

PHOTO 19 (cliché : JYM). Issei, David et Erica comparant les illustrations et identifications des oiseaux d'Amérique du Nord sur deux guides sur les oiseaux de l'Amérique du Nord ("Peterson, 1990" et "Sibley, 2000"). Une liste complète des plantes vasculaires de Los Lobos est accessible sur le site du "Monterey Bay Chapter of the California Native Plant Society (http://www.montereybaycnps.org/lists/PointLobosStateReserve.pdf).

California-mars 2011-Erica & Dave bird guides comparison 

 

 

6 avril 2011 : sortie terrain mont Marau, Tahiti Nui (Société)

 

Sortie sur la route menant au mont Marau (culminant à 1493 m) pour l'étude des taxons endémiques de Tahiti appartenant au genre Psychotria (Rubiaceae) particulièrement diversifié en Polynésie française avec 27 espèces décrites (et une demi-douzaine restant à décrire !), notamment du "groupe speciosa à grandes fleurs" : collecte de fleurs pour l'étude morphologique, d'échantillons de feuilles pour une analyse phylogénétique et suivi de la phénologie (floraison et fructification). Le botaniste Jean NADEAUD avait distingué, dans sa flore de Tahiti publiée en 1873, quatre variétés de P. speciosa (var. A. calyx foliaceus, var B. calyx integer,  var C. calyx subinteger breviter dentatus et var. D. cymosa = Uragoga trichocalyx Drake ?) dont la validité n'a pas été encore confirmée. De plus, le type de P. speciosa découvert en 1773 par Johann Georg FORSTER lors de la second expédition de James COOK et décrit en 1786 (parfois mentionné sous le nom de P. grandiflora ou de P.involucrata) n'est pas correctement décrit et les spécimens de références (isotypes) disséminés dans les grands herbiers européens sont de mauvaise qualité (British Museum au Royaume-Uni,  Gotha en Allemagne), ou n'ont pas été retrouvés (Paris) ce qui rend difficile la typification !

 

PHOTO 1 (cliché : JYM) : Boutons floraux et fruits mûrs du taxon à "inflorescence sessile et pauciflore (5-10 fleurs), fleurs à calice tronqué à denté, et fruits ronds à obovales", les plus rarement observé à Tahiti.

Tahiti-Marau-6 avril 2011-Psychotria speciosa calice tronqu 

 

PHOTO 2 & 3 (cliché : JYM) : Inflorescence et infrutescence du taxon à "inflorescence multiflore (10-15 fleurs), fleurs à pédicelle court (< 1 cm) et calice lobé et fruits mûrs en forme de poire".

Tahiti-Marau-6 avril 2011-Psychotria speciosa  Tahiti-Marau-6 avril 2011-Psychotria speciosa calice lobé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 & 5 (cliché : JYM) : Inflorescence et infrutescence du taxon "à inflorescence multiflore (15-20 fleurs), fleurs à pédicelle long (> 1 cm) glabre ou poilu, à calice lobé à campanulé et fruits mûrs en forme de poire", trouvé en sympatrie avec le précédent.

Tahiti-Marau-6 avril 2011-Psychotria speciosa calice campan  Tahiti-Marau-24 avril 2008-Psychotria speciosa fruits mûrs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 & 7 (cliché : JYM) : Le vallon à Psychotria "groupe speciosa" est situé vers 950 m d'altitude en forêt de nuages à Weinmannia parviflora (Cunoniaceae), avec Cyathea affinis (Cyatheaceae), Alstonia costata (Apocynaceae), Astronidium sp. (Melastomataceae), Ixora sp. (Rubiaceae), Myrsine spp. (Myrsinaceae) et Cyrtandra sp. (Gesneriaceae en photo) sévèrement envahi par les arbres introduits Spathodea campanulata (Bignoniaceae), Psidium cattleianum (Myrtaceae) et Miconia calvescens (Melastomataceae) fortement attaqué par le champignon pathogène de lutte biologique (en photo), et en sous-bois la ronce Rubus rosifolius (Rosaceae) et la progression en lisière forestière de Sphagneticola (Wedelia) trilobata (Asteraceae), herbacée rampante arrivée avec les aménagement successifs de la route dans les dix dernières années.

Tahiti-Marau-6 avril 2011-Cyrtandra & Wedlia  Tahiti-Marau-6 avril 2011-micona attaque Cgm

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM): Parmi les nombreuses épiphytes (fougères et orchidées notamment) sur les grands Weinmannia parviflora structurant la forêt ombrophile d'altitude figure Procris pedunculata var. pedunculata (Urticaceae), herbacée charnue habituellement terrestre ou trouvé en saxicole en bordure de ruisseau. Cet individu pendant dépasse 1,5 m de longueur et possède une tige ramifiée subligneuses à la base.

Tahiti-Marau-6 avril 2011-Elatostema sessile 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM) : Inflorescence de Dichorysandra thyrsiflora (Commelinaceae), grande herbacée dressée subspontanée en bordure de route vers 950 m. D'autres plantes ornementales comme Odontonema strictum (syn. O. cuspidatum, Acanthaceae) sont localement naturalisées entre 1000 et 1200 m.

Tahiti-Marau-6 avril 2011-Dichorisandra thyrsifolia infl 

PHOTO 10 (cliché : JYM) : Bosquet de Falcataria moluccana (syn. Paraserianthes falcataria, Fabaceae) vers 1100 m d'altitude, originellement planté dans les années 1970 par les forestiers du Service de l'Economie Rurale en bordure de la route avec Cryptomeria japonica (Taxodiaceae) et Pinus caribaea (Pinaceae), avec en sous-bois le "wedelia" et des massifs des arbustes Lantana camara (Verbenaceae) et petits arbres Tecoma stans (Bignoniaceae) particulièrement envahissants.

Tahiti-Marau-6 avril 2011-Falcata Wedelia Lantaa & Tecoma 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 11 & 12 (cliché : JYM) : Antenne-radar de l'Aviation civile construite en 2008 après déforestation d'une partie de forêt primaire, et découverte en 2011 en bordure de clôture de Neurolaena lobata (syn. Pluchea symphytifolia, Asteraceae), un petit arbuste connu pour être envahissant dans les atolls (Moruroa ou Hao par exemple), les motu et parfois les sommets des îles hautes de la Société (Bora Bora, Maupiti par exemple) et déclarée "espèce menaçant la biodiversité". L'arrivée accidentelle de cette espèce à plus de 1100 m d'altitude suppose un transport de terre ou de sable contaminé lors de la construction de l'antenne, malgré les recommandations de nettoyage obligatoire des engins de construction afin de limiter le risque d'introduction de graines de "mauvaises herbes" dans tous les chantiers publics.

Tahiti-Marau-6 avril 2011-antenne radar  Tahiti-Marau-6 avril 2011-Pluchea rejet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM) : recolonisation de la zone déforestée autour de l'antenne-radar et en bordure de route par la graminée envahissante Melinis minutiflora et le "wedelia", au détriment des cypéracées Gahnia schoenoides et des fougères Dicranopteris linearis et Blechnum capense recolonisant les glissements de terrain d'origine naturelle à cette haute altitude.

Tahiti-Marau-6 avril 2011-succession végétale wedelia & m

8 avril 2011 : sortie terrain sentier du mont Aorai et col Hamuta, Tahiti Nui (Société)

 

Suivi phénologique des arbustes endémiques de Tahiti du genre Psychotria (Rubiaceae) appartenant au groupe "speciosa" à grandes fleurs. Le taxon le plus rare, "à inflorescence pauciflore (1-3 fleurs) aux fleurs à calice lobé à campanulé et à long pédicelle (> 1 cm), glabre ou poilu, et à fruits à long pédoncule (> 1,5 cm) et de forme allongée" a été découvert en 1999 aux abords du sentier menant au mont Aorai et est en cours de description sous le nom de P. paulae.

 

PHOTO 1 (cliché : JYM) : jeune inflorescence et infrutescence de P. paulae, dont seuls quatre grands individus fertiles sont connus entre 950 et 975 m d'altitude !

Tahiti-Col Hamuta-8 avril 2011-Psychotria paulae glabre Tahiti-Col Hamuta-8 avril 2011-Psychotria paulae fruits mû

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

PHOTO 2 (cliché : JYM) : Petite colonie de l'orchidé Microtatorchis paife découverte sur tronc du petit arbre endémique Glochidion cf. taitense (Euphorbiaceae) vers 975 m d'altitude. Cette épiphyte rare est endémique de la Société (Tahiti, Moorea et Raiatea) et des Australes (Tubuai).

Tahiti-Col Hamuta-8 avril 2011-Taeniophyllum 

PHOTO 3 (cliché : JYM) : Grand tulipier du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae) déraciné et tombé sur le sentier de l'Aorai vraisembablement après le cyclone Oli de février 2010. La fragilité aux vents violents de cette espèce introduite ayant envahie les pentes et vallons entre 200 et 1200 m à Tahiti a des répercussions importantes sur la dynamique de la succession forestière et la composition et structure du sous-bois forestier dans ces "novel ecosystems".

Tahiti-Col Hamuta-8 avril 2011-Spathodea déraciné 

PHOTO 4 & 5 (cliché : JYM) : l'arbre endémique de la Société Pittosporum taitense (Pittosporaceae) menacé par l'invasion lente mais progressive du "jambosier" Syzygium jambos (Myrtaceae) formant localement des massifs denses monospécifiques dans les zones les plus humides de la côte sous le vent entre 600 et 900 m où il a été planté (Fautaua, Pic Vert).

Tahiti-Col Hamuta-8 avril 2011-Pittosporum fleurs  Tahiti-Col Hamuta-8 avril 2011-invasion Syzygium jambos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 & 7 (cliché : JYM) : Invasion des crêtes mésophiles à Rhus taitensis (Anacardiaceae), grand arbre indigène, par le "faux-poivrier" Schinus terebinthifolius (Anacardiaceae), en bordure du sentier menant du restaurant du Belvédère (Fare Rau Ape) vers 600 m jusqu'à environ 800 m d'altitude. Les petits fruits charnus en grappes, appelés "baies roses", sont consommés par les petits oiseaux passériformes Zosterops lateralis qui disséminent activement cette plante introduite à Tahiti et cultivée au jardin botanique Harrison Smith dès 1927 (comme le tristement célèbre "miconia")...

Tahiti-Col Hamuta-8 avril 2011-invasion Schinus 

  Tahiti-Col Hamuta-8 avril 2011-Schinus fruits

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM) : Inflorescence de Clerodendron macrostegium (Verbenaceae), petit arbre naturalisé dans un vallon en bordure de route, en contrebas de la "propriété Maclet" située vers 400 m d'altitude, où cette espèce a été introduite comme plante ornementale et y avait été collectée en 1984 par le botaniste Jacques FLORENCE. L'espèce avait déjà été notée comme abondamment naturalisée dans la basse-vallée de Aivaro sur la presqu'île de Tahiti en 2008 (http://jymeyer.over-blog.com/ext/http://www.li-an.fr/jyves/Fourdrigniez_&_Meyer_2008_Contribution_Biodiversite_Liste_&_Caracteristiques_Plantes_envahissantes.pdf).

Tahiti-Col Hamuta-8 avril 2011-Clerodendron

15 avril 2011 : Sortie terrain plateau de Taravao et mont Atara, Tahiti Iti (Société)

 

Sortie sur le terrain au plateau de Taravao et sur le sentier montant au mont Atara (1197 m), sur la presqu'île de Tahiti Iti. Comme pour le mont Marau (Tahiti Nui), la biodiversité de ce site a été - et est toujours actuellement- fortement impactée par les activités humaines depuis les années 70, en raison d'un accès facile grâce à une route goudronnée jusqu'au lac artificiel de Vaiufaufa vers 600-650 m d'altitude puis une piste plus ou moins entretenue et fréquentée montant jusqu'à 800 m.

 

PHOTO 1 (cliché : JYM) : le sentier de crête vers 850 m d'altitude, en forêt ombrophile ("forêt de nuages") dominée par le grand arbre endémique Weinmannia parviflora var. parviflora (Cunoniaceae), avec en sous-bois les fougères arborescentes Cyathea spp. (Cyatheaceae) et les arbustes endémiques Cyrtandra spp.(Gesneriaceae), complètement envahie par le petit arbre Miconia calvescens (Melastomataceae), introduit sur le plateau de Taravao dans les années 1940. De grands "ti" Cordyline fruticosa (Lomandraceae) d'introduction polynésienne sont retrouvés tout le long de la crête, indiquant une ancienne piste.

Tahiti-Taravao-15 avril 2011-sentier de crête 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM) : Arbuste endémique de Tahiti Psychotria tahitensis (Rubiaceae) en fruits verts, espèce rare en sous-bois de forêt envahie par le miconia. Plusieurs individus fertiles suivis entre 1998 et 2006 ont disparu le long de ce sentier de crête.

Tahiti-Taravao-15 avril 2011-Psychotria tahitensis fruits v 

PHOTO 3 (cliché : JYM) : Arbuste endémique Psychotria franchetiana (Rubiaceae) en fruits verts, trouvé en sympatrie avec l'espèce précédente. Des populations de cette espèce endémique de Tahiti (et de Moorea ?), uniquement connue sur ce site de la presqu'île, sont retrouvées à plus haute altitude, entre 900 et 950 m.

Tahiti-Taravao-15 avril 2011-Psychotria franchetiana fruits 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM) : La liane grimpante et envahissante Mikania scandens (syn. M. micrantha, Asteraceae) a fortement progressée dans les forêts denses de miconia, partiellement défoliées par la sénéscence naturelle des vieux individus (les "forêts de miconia" ont été observées  sur le plateau de Taravao dès 1973), par les vents fréquents sur le plateau, et par le champignon pathogène Colletotrichum gloeosporioides forma specialis miconiae introduit comme agent de lutte biologique en 2000.

Tahiti-Taravao-15 avril 2011-Mikania micrantha 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM) : L'arbuste épineux Solanum torvum (Solanaceae), une "mauvaise herbe" introduite naturalisée jusqu'à 830 m d'altitude en bordure de piste, ouverte en 2008, et dont les fruits charnus sont consommés par les oiseaux frugivores comme le petit passereau introduit Zosterops lateralis ("vini à lunette" ou "Silvereye"), commun à cette altitude.

Tahiti-Taravao-15 avril 2011-Solanum torvum fl & fr 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM) : Dissotis rotundifolia (Melastomataceae), petite herbacée rampante abondamment naturalisée en bordure de piste à la multiplication exclusivement végétative (absence de production de fruits), ce qui limite sa vitesse de colonisation.

Tahiti-Taravao-15 avril 2011-Dissotis rotundifolia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 7 (cliché : JYM) : Grand figuier indigène Ficus prolixa var. prolixa (Moraceae) isolé après déforestation massive sur le haut du plateau de Taravao en 2010 pour "le nettoyage des forêts de miconia" par des propriétaires privés. Seuls quelques grands arbres comme Weinmannia parvifloraFagraea berteroana(Loganiaceae) et les tulipiers du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae) envahissants ont été laissés sur place ! Les épiphytes (orchidées, fougères et mousses) auparavant trouvées sur les branches et troncs de ces arbres sont vouées à disparaître avec l'insolation brutale liée à cette ouverture du massif forestier...

Tahiti-Taravao-15 avril 2011-Ficus prolixa isolé 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM) : Recolonisation rapide de la zone ouverte et perturbée par le petit arbre pionnier envahissant Cecropia peltata (Cecropiaceae), l'herbacée Ludwigia octovalvis (Onagraceae) et de nombreuses graminées introduites (Paspalum scrobicularumAndropogon sp.), au détriment des quelques rares petits arbres indigènes pionniers comme Omalanthus nutans (Euphorbiaceae).

Tahiti-Taravao-15 avril 2011-Cecropia régénération 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM) : Parmi les arbres endémiques ayant disparu sur le site après la déforestation figure le grand arbre endémique de Tahiti Macaranga taitensis (Euphorbiaceae) considéré "Vulnérable" par les Listes Rouges des espèces menacées de l'UICN.

Tahiti-Taravao-15 avril 2011-Macaranga infl 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM) : Fruits du petit arbuste endémique de Tahiti Glochidion grayanum (Euphorbiaceae), une espèce également considérée "Vulnérable" mais pouvant se régénérer par rejet de souches coupées.

Tahiti-Taravao-15 avril 2011-Glochidion manono 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

01-11 mai 2011 : Mission 'Uvea et Alofi (Wallis et Futuna)

 

Mission à Wallis et Futuna afin de compléter l'inventaire de la flore vasculaire initié en 2007 et 2008 avec les botanistes de l'IRD-Nouméa et de préparer un guide illustré sur la flore et la végétation de l'archipel en collaboration avec le Service Territorial de l'Environnement. Elle a été également l'occasion d'assister une équipe de recherche en paléo-climatologie et géochimiede l'Université de Washington travaillant sur les changements climatiques dans les îles du Pacifique (http://faculty.washington.edu/jsachs/lab/www/Research/labhomepage.html).

 

PHOTO 1 & 2 (cliché : JYM). Le petit îlot rocheux de Nukufeta, isolé dans le vaste lagon de Wallis (environ 200 km²), avec l'un des rares fourrés connus à Pemphis acidula (Lythraceae) et la découverte de l'herbacée Hedyotis foetida (Rubiaceae) qui n'était pas connue de Wallis mais uniquement de Futuna selon l'article publié sur la flore de l'archipel par Ph. MORAT & J.-M. VEILLON (1985) basé sur des prospection et des récoltes effectuées lors de trois missions entre 1981 et 1982 avec M. HOFF de l'ORSTOM. Nous avons également retrouvé H. foetida sur l'île d'Alofi située à 2 km de Futuna.

Wallis-Faioa & Nukufetau-05 mai 2011- 378

  Alofi-07-09mai 2011- 151

 

  

 

 

 

 

 

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). "Roussettes" ("flying-foxes") Pteropus tonganus nichant dans un grand Pisonia grandis(Nyctaginaceae, arbre non cité par MORAT & VEILLON !) sur l'îlot sableux de Faioa, l'un des plus grands de la douzaine d'îlots volcaniques et coralliens entourant l'île d'Uvea. Ces chauve-souris frugivores ont un rôle écologique clef dans la dissémination des graines des espèces végétales à gros fruits, telles que les Syzygium(Myrtaceae), Diospyros (Ebenaceae), Dyzoxylum (Meliaceae) et Planchonella (Sapotaceae).

Wallis-Faioa & Nukufetau-05 mai 2011- 264

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Mangrove à Rhizophora mangle (Rhizophoraceae) localement présente à 'Uvea (parfois en mélange avec l'autre palétuvier Bruguiera gymnorhiza) mais complètement absente de l'île voisine de Futuna située à environ 200 km au sud-ouest de Wallis.

Wallis-Tufumalu & Mont Holo-04 mai 2011- 234

Wallis-Tufumalu & Mont Holo-04 mai 2011- 246

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Arbuste indigène Clerodendron inerme (Verbenaceae) en fleurs, découvert au pied des falaises maritimes du sud de la pointe Mata'ala, une espèce non récoltée à Wallis par MORAT & VEILLON (1985).

Wallis-Tufumalu & Mont Holo-04 mai 2011- 334

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Fruits verts du grand arbre indigène Pongamia pinnata (Leguminosae), autre espèce non répertoriée à Wallis par MORAT & VEILLON.

Wallis-Tufumalu & Mont Holo-04 mai 2011- 178

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Vue du lac de cratère Lalo Lalo et des bateaux pneumatiques arrimés de l'équipe de recherche américaine de l'University of Washington pour y effectuer des mesures physiques (salinité, pH, température, ratio entre isotopes d'Hydrogène et de Deutérium) et organiques (lipides des cyanobactéries et plantes vasculaires) ainsi que des prélèvements de sédiments afin de reconstruire les paléo-climats et les phénomènes ENSO dans la région de Polynésie occidentale.

Wallis-Lac Lalo Lalo-10 mai 2011- 069

 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Tapis de fougères Stenochlaena palustris (Blechnaceae) se développant en contrebas des falaises, une formation végétale unique à Wallis et Futuna.

Wallis-Lac Lalo Lalo-10 mai 2011- 251

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Feuilles de Capparis cordifolia (Capparidaceae), liane nouvellement découverte en 2007 sur les falaises entourant le lac Lalo Lalo, attaquées par des chenilles de papillons non identifiés.

Wallis-Lac Lalo Lalo-10 mai 2011- 112

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Inflorescence de Mucuna gigantea  (Fabaceae), liane grimpante trouvée en forêt de bas de falaise et bordure du lac de cratère.

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Fruits de Dyzoxylum samoense (Meliaceae), un arbre commun des forêts supralittorales et humides de basse altitude à Wallis et Futuna.

Wallis-Lac Lalo Lalo-10 mai 2011- 265

 

 

 

 

 

 

   

PHOTO 12 (cliché : JYM).Wallis-Lac Lalo Lalo-10 mai 2011- 278 Hoya australis (Asclepiadaceae), liane ligneuse grimpante (et pendante) trouvée du bord de mer jusqu'en forêt humide d'altitude à Wallis et Futuna.





 

 

 

 

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Forêt située en bas de falaise et en bordure de lac dominée par les arbres indigènes Barringtonia asiatica (Lecythidaceae), Ficus spp. (Moraceae), Dyzoxylum (Meliaceae), Hibiscus tiliaceus (Malvaceae) avec de rares Pandanus tectorius (Pandanaceae), Pisonia grandis (Nyctaginaceae), Neisosperma oppositifolia et Cerbera manghas (Apocynaceae), Calophyllum inophyllum (Clusiaceae), Guettarda speciosa (Rubiaceae), Inocarpus fagifer (Leguminosae) et Terminalia catappa (Combretaceae) et sur zone rocheuse Sapindus vitiensis (Sapindaceae), Diospyros spp. (Ebenaceae) et Elaeocarpus spp. (Elaeocarpaceae).Wallis-Lac Lalo Lalo-10 mai 2011- 234

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). La doctorante Ashley MALONE et le professeur Julian SACHS (University of Washington, School of Oceanography) prélevant de l'eau de pluie après une averse au dessus du lac pour analyse et comparaison avec l'eau du lac dont la salinité est de 6 pour mille (contre 30 pour mille en mer). La présence d'anguilles pourrait indiquer une connection ancienne du lac avec l'océan.

Wallis-Lac Lalo Lalo-10 mai 2011- 288





 

 

 

PHOTO 15 & 16 (cliché : JYM). Vue de la plage d'Alofitai à l'est et de la plage et des falaises maritimes de Vaika située au sud de cette île d'une surface d'environ 35 km² et temporairement habitée.

Alofitai 

 plage Vaika



 

PHOTO 17 (cliché : JYM). "Fale" maison traditionnelle au toit en feuille de cocotier sur la plage de Vaika et cochons domestiques en liberté.

Photos-14 0928



PHOTO 18 (cliché : JYM). La liane indigène Canavalia sericea (Fabaceae) nouvellement répertoriée à Alofi sur la plage de Vaika et de Sa'avaka. Espèce non collectée par MORAT & VEILLON (1985), elle avait été observée à Futuna en 2008 sur la pointe rocheuse d'Olu.

Alofi-07-09mai 2011- 033



PHOTO 19 (cliché : JYM). La petite herbacée saxicole indigène Ophiorrhiza rupestris (Rubiaceae) nouvellement découverte à Alofi était auparavant uniquement connue de Futuna (pointe Vele).

Alofi-07-09mai 2011- 040



PHOTO 20 (cliché : JYM). Orchidée terrestre indigène Corymborkis veratrifolia découverte à Alofi, espèce nouvelle pour l'archipel de Wallis et Futuna.

Alofi-07-09mai 2011- 076

PHOTO 21 (cliché : JYM). Petite fougère terrestre indigène Sphenomeris chinensis nouvellement citée pour Alofi (et Futuna en 2008).

Alofi-07-09mai 2011- 203



 

 

 

 

PHOTO 22 (cliché : JYM). Vue du mont Kolofau (417 m), plus haut sommet d'Alofi à partir de la crête sommitale menant au mont Malavai vers 300 m d'altitude.

Alofi-07-09mai 2011- 207 

 



 

 

 

 

PHOTO 23 (cliché : JYM). Plantule de Meryta cf. macrophylla (Araliaceae) observée dès 200 m d'altitude sur le versant sud du mont Kolofau. Ce petit arbre avait été observé sur la crête sommitale du mont Kolofau entre 350 et 410 m d'altitude. 

 

Alofi-07-09mai 2011- 183

 

PHOTO 24 (cliché : JYM). Cyrtandra futunae (Gesneriaceae), l'une des sept plantes endémiques de l'archipel de Wallis et Futuna (anciennement appelé "Horne Islands"). Cet arbuste encore relativement commun est trouvé du niveau de la mer sur falaise supralittorale à Futuna jusqu'en sous-bois de forêts hygrophiles d'altitude du mont Kolofai à Alofi vers 400 m d'altitude.

Alofi-07-09 mai 2011-Cyrtandra futunae

  

 

 

 

 

PHOTO 25 (cliché : JYM). Escargot arboricole endémique Partula subgonochila (Partulidae) découvert vers 300 m d'altitude. L'espèce est vraisemblablement éteinte à Futuna (non retrouvée en 2008) depuis l'introduction de l'escargot carnivore Euglandina rosea

Alofi-07-09mai 2011- 242

 

 

 

 

 

PHOTO 26 (cliché : JYM). Monarque Clytorhynchus vitiensis fortunae, forme endemique de Futuna et Alofi.

Alofi-07-09mai 2011- 126

 





 

 

 

PHOTO 27 (cliché : JYM). L'équipe de terrain à Alofi avec de gauche à droite Petelo Sanele MOEFANA, Falakiko TAKASI du Service de l'Agriculture et l'Environnement à Futuna, Carole MANRY du Service de l'Environnement à Wallis, JYM et Atoloto MALAU, chef du Service territorial de l'Environnement. 

Photos-14 1017

 

 

17 mai 2011 : Sortie terrain mont Aora'i, Tahiti Nui (Société)

 

Prospection le long du sentier menant au mont Aorai (2066 m) avec des membres de l'association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati" (Maxime CHAN, Elie POROI, Ravahere TAPUTUARAI) et de Tiffany LAITAME, étudiante en stage de Master 2 à l'Université de Bordeaux. L'un des objectifs de l'association était d'évaluer l'état des deux refuges construits en décembre 1989 par Henri JAY et les trois frères DAUPHIN, l'un vers 1410 m ("Fare Mato") et l'autre vers 1830 m d'altitude ("Fare Ata"). Notre première ascension remonte à juillet 1991 avec le botaniste Jacques FLORENCE de l'ORSTOM, Henri et Yannis JAY et Serge "Siki" PIHATARIOE.

 

PHOTO 1 & 2 (cliché : JYM). Crête sommitale vers 1600 m d'altitude et Weinmannia parviflora var. parviflora(Cunoniaceae) en fleurs et en fruits. Cet arbre endémique des îles de la Société est l'une des espèce dominantes des forêts ombrophiles ou "forêt de nuages", considérée comme "fonctionnellement dioïque" avec des arbres portant des fleurs fonctionnellement femelles aux étamines avortées  et des arbres aux fleurs fonctionnellement mâles à l'ovaire réduit. Des arbres "monoïques" portant à la fois des inflorescences à fleurs mâles et des infrutescences ont été néanmoins observés le long du sentier.Tahiti-Aorai-17 mai 2011-Weinmannia parviflora

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-crête nuageuse  

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Boutons floraux de Psychotria marauensis (Rubiaceae), un arbuste endémique de Tahiti, à tiges parfois lianescentes, originellement découvert sur le mont Marau (entre 800 et 1490 m d'altitude) et également présent le long du sentier de l'Aorai entre 900 (col Hamuta) et 1400 m (Fare Mato).

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-Psychotria marauensis bouton

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Chamaesyce atoto (Euphorbiaceae), petit arbrisseau endémique de Tahiti observé jusqu'à 1400 m. 

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-Chamaesyce atoto 

 



PHOTO 5 (cliché : JYM). Graines d'un fruit mûr de Glochidion cf. taitense (Euphorbiaceae).

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-fruit mûr Glochidion



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Infrutescence de Freycinetia cf. arborea (Pandanaceae) consommée par les rats.

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-Freycinetia fruits mangés 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Fruits mûrs d'Ilex anomala (Aquifoliaceae), un petit arbre indigène commun en forêt de nuages et zone subalpine entre 800 et 2200 m. 

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-Ilex fruits mûrs



 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Leptecophylla (Stypheliapomarae (Epacridaceae), un arbuste endémique de Tahiti trouvé uniquement au dessus de 900 m et jusqu'à 2200 m.

 Tahiti-Aorai-17 mai 2011-Leptecophylla pomarae 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Jeunes feuilles de Myrsine sp. (Myrsinaceae), petit arbre endémique de Tahiti.

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-jeunes feuilles Myrsine

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Escargot arboricole endémique de Tahiti Samoana cf. diaphana (Partulidae) observé sous feuille d'Ascarina polystachya (Chloranthaceae), un arbre endémique de la Société trouvé uniquement en forêt de nuages.

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-Samoana sous Ascarina



 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Coprosma (Nerteragranadensis (Rubiaceae), petite herbacée indigène rampante et prostrée, souvent saxicole,  trouvée en bordure de rivière vers 1750 m d'altitude.

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-Nertera

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Vallon boisé situé sous Fare Ata entre 1700 et 1800 m d'altitude.

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-vallon sous sommet

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Forme rabougrie de Melicope cf. lucida (syn. M. auriculata, Rutaceae), un petit arbre endémique de Tahiti aux feuilles entièrement glabres (ce qui le distingue de M. tahitensis), vers 1800 m d'altitude.

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-Rava & Melicope

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Fleurs "fonctionnellement femelles" de Melicope cf. lucida aux étamines courtes (4E antésépales et 4E antépétales) et style long avec stigmate réceptif, espèce considérée comme dioïque dans la littérature (HARTLEY, 2001).

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-Melicope fleurs femelle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 15 (cliché : JYM). Vue de l'intérieur du refuge de Fara Ata aux parois "taggées", vitres cassées, plancher brûlé et avec des détritus et des restes de nourriture laissés sur place, un spectacle désolant et jamais observé depuis les 20 dernières années...et poubelles débordant de déchets !

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-refuge

Tahiti-Aorai-17 mai 2011-poubelle

  

 
 

 

 

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 11:12

Une galerie de mes livres préférés sur les sciences naturelles sensu lato (ceux de ma bibliothèque personnelle à la maison, pas de celle du bureau qui est déjà bien encombrée !) et ceux à lire pour ne pas rester ignare et mourir idiot (?) : ouvrages scientifiques et para-scientifiques (dit de "vulgarisation") mais également romans autobiographiques, historiques ou de science-fiction... et même BD, "bibliothèque verte" et livres pour enfants !

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les escargots (sans oser le demander) !

 

Pour tous ceux qui aiment les arbres et se battre pour la sauvegarde des forêts. Le grand prix de la littérature américaine 2018 et prix Pulitzer Fiction 2019, sans autre commentaire !

 

Le premier volume d'une oeuvre, véritable hymne à la Nature et des relations avec l'Homme, dont on ne connaîtra malheureusement pas la suite, son auteur-dessinateur-mangaka étant décédé le 11 février 2017...

 

Inspiré d'une histoire vraie...et récompensé par huit prix littéraires dont le Goncourt du premier roman en 2012. Le sauvage n'est pas toujours celui que l'on pense !

sauvage blanc

Comme l'écrit l'auteur (avec qui j'ai discuté des particularités biologiques et culturelles des îles du Pacifique tout en dégustant des crevettes dans un restaurant à Nouméa en août 2004 !) : "Le but de la science n'est pas de faire avancer l'économie ni de maximiser l'innovation technique. Il est de produire des connaissances pour une meilleure compréhension du monde et d'éclairer les sociétés dans les choix qu'elle fait..."

Blondel

 

Un chef-d'oeuvre de la S-F, où les impacts de la globalisation, l'industrialisation, les pollutions environnementales, les biotechnologies et les mesures de biosécurité sont poussés à l'extrême. Extrait :  "Les allées bruissent de Thaïs achetant de tout, depuis les versions piratées du riz U-Tex aux variantes vermillon de volaille. Mais toutes ces denrées sont de vieilles améliorations, issues des manipulations d'AgriGen, de PurCal ou de Total Nutrient Holding. Les fruits d'une science ancienne, élaborée dans les entrailles des labos de recherche de la Convention Midwest...".fille automate NEW  

A méditer... pour ne pas répéter les même erreurs dans l'atoll soulevé de Makatea aux Tuamotu.

Nauru NEW

 

 

 

 

 

 

 

Petites histoires de l'Histoire naturelle des îles Fidji par mon collègue Dick "Gandalf" WATLING, une réédition de cet ouvrage "culte" datant de 1986.

Watling NEW 

Un grand "classique" de la (crypto-)zoologie... publié dans la très respectueuse maison d'édition scientifique Dunod.rhinogrades NEW 

Un ouvrage pour tout savoir sur les "tepui", ces haut-plateaux ("tablelands" ou "table mountains" de 1500 m ou plus) des Guyanes, ayant inspiré Arthur Conan DOYLE pour son roman "The Lost World" (1912) et plus récemment "The Relic" de PRESTON & CHILD (1995), illustré de superbes photographies de paysages, de la végétation, des flore et faune endémiques.

lost worlds NEW

Un livre très poétique illustré par de magnifiques aquarelles dont l'histoire se déroule au Jardin des Plantes du Muséum national d'Histoire naturelle à Paris.

Kimiko et le botaniste

Un ouvrage de référence sur les théories écologiques et les "grandes figures" (essentiellement anglo-saxonnes !) de l'écologie historique : Aldo LEOPOLD, Eugène ODUM, Lynn WHITE, Henry THOREAU, Frederic CLEMENTS...pionnier écologie

No comment ! Rédigé par mon désormais célèbre collègue Franck COURCHAMP.

écologie pour les nuls

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout savoir sur le clonage, la reproduction et la bio-éthique sans se prendre (trop) la tête.

alice et clones

 

 

 

 

 

 

 

Un divertissant livre de (science-) fiction dans la (très) sérieuse maison d'édition Odile Jacob !

virus

Récit se déroulant sur l'île de Me'eti'a (Mehetia), basé sur une histoire vraie mais avec quelques libertés, notamment la descente de l'auteur dans le cratère. Trouvé lors de recherches biblio sur Internet !

Mon chien mon île et moi

 

 

 

 

Mieux que Robinson Crusoë et Koh Lanta : six ans sur une île déserte ! Il m'a été offert par Alice CIBOIS (Muséum d'Histoire naturelle de Genève) et Jean-Claude THIBAULT après notre mission dans les îles isolées et inhabitées de Eiao et Hatutu (Marquises).

Robinson mers Sud

 

 

 

 

 

 

 

Offert par mon collègue Don DRAKE de l'University of Hawaii : histoires incroyables et parfois tragiques des "découvreurs d'espèces" et autres systématiciens célèbres (Linné, Cuvier, Lamarck, Buffon, Darwin, Wallace...) ou moins inconnus avec un bonus à la fin : une nécrologie de ceux "morts pour la science" !Species Seeker

 

 île du dragonL'un de mes livres préféré, avec de magnifiques illustrations d'une flore et faune insulaire plutôt originales ! Le pitch qui n'est pas sans rappeler le voyage initiatique de Charles DARWIN : "Les pages de cet étonnant journal, écrit en 1819, sont les seuls témoignages d'une expédition entreprise par un lord anglais, sir Nathaniel Parker. Les fabuleuses découvertes consignées par l'explorateur dans ce cahier sont uniques en son genre. Les plantes et les animaux qu'il y décrit n'ont jamais été rencontrés ailleurs".

 

 

 

 

Beaucoup plus contemporain et bien réel, le récit des expéditions scientifiques auxquelles mon collègue Benoît FONTAINE du Muséum d'Histoire naturelle de Paris a participé, dont celle des îles Australes en 2002, 2003 et 2004. 

quête naturaliste

 

 

 

 

 

 

 

Une "vraie-fausse expédition scientifique" dans la forêt tropicale de Bornéo, entre Indiana Jones et Professeur Nimbus.

bornéo

 

Ouvrage du botaniste tropical Francis HALLE, à recommander à tous les biologistes métropolitains pour mieux comprendre l'outre-mer français des Tropiques ! 

condition tropicale

 

Offert par son auteur, mon collègue Neil EVENHUIS, entomologiste du Bernice Puahi Bishop Museum de Honolulu : ce journal du naturaliste anglais R. PERKINS est une fenêtre ouverte sur la nature aux îles Hawai'i à la fin du 19ème siècle.

barefoot 

 

 

Offert par l'un des deux auteurs, mon collègue Terry HUNT de l'University of Hawaii : la "véritable" histoire de Rapa Nui (île de Pâques), loin du cliché qu'en a fait Jared DIAMOND dans son ouvrage "Collapse" ("Effondrement").

rapa nui

 

 

 

 

 

Pour ceux que la botanique n'intéresse pas (encore) : histoires d'argent, de pouvoir, de guerre et de sexe ! Un "roman d'avion" acheté à l'aéroport de Sydney... 

sex & botany

 

Deux "classiques" de  la biologie insulaire.

song dodo

colorblind

 

 

 

 

 

 

 

 

Carnet de voyage (illustré de jolies aquarelles) aux îles Pitcairn sur les descendants des Révoltés de la Bounty, en passant par Tahiti et Mangareva. 

pitcairn carnet

Pour les plus petits (et leurs parents), par la fille de la célèbre Françoise DOLTO.

dolto 1

 dolto 2

 

 

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 16:18

Chapitre 6 : les grands naturalistes de Polynésie (et du Pacifique)

Comment ne pas rendre hommage en tout premier lieu à "Miss" L. Evelyn CHEESMAN (1881-1969), entomologiste anglaise qui a collecté quelques 70 000 spécimens d'insectes pour le Natural History Museum de Londres (http://www.nhm.ac.uk/nature-online/science-of-natural-history/biographies/evelyn-cheesman/index.html et http://www.nhm.ac.uk/discover/lucy-evelyn-cheesman.html) dans ses différents périples dans le Pacifique Sud, aux îles Salomons, Vanuatu (anciennes Nlles Hébrides), Papouasie Nouvelle-Guinée, Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française (Marquises, Société et Fakarava aux Tuamotu) lors de la fameuse "St George Pacific Expedition" (des Galapagos à Rapa aux Australes, en passant par l'archipel de Madère et les îles Caraïbes !) entre 1924 et 1925.

 

Elle publie notamment la première liste des fourmis de Polynésie française en 1928 (A Contribution towards the Insect Fauna of French Oceania-Part III. Formicidae. Ann. Mag. Nat. Hist. 2(10): 514-525) et relate dans le livre "Hunting Insects in the South Seas" publié en 1932 -l'un de ses 16 ouvrages de vulgarisation- son aventure à Nuku Hiva aux Marquises où elle a bien failli perdre la vie lors d'une ascension (seule !) au dessus de la cascade de Hakaui pour y collecter quelques précieux spécimens. 

couverture livre cheesman

Quelques extraits -rappellant si bien nos propres prospections aux Marquises !- : "The ground sloped steeply away on the other side down to the cliffs above the sea ; and was covered with a scanty grass, with belts of casuarina trees tossing their scarggy branches in the wind, which was blowing so strongly one did not like to remain near the edge of the cliffs. There were plenty of goats ; they had made a distinct path along the sandy ridge above the valley"..."There was one Metrosideros with its wonderful, vermilion flowers full of nectar that attracted all sorts of winged insects. Near the root of one of these I was lucky in finding a very little muddy water, and drank it thankfully, hoping that there were no beasties in it"...

PHOTO (cliché : JYM). Grands Metrosideros collina (Myrtaceae) isolés au dessus de la vallée profonde -véritable canyon- de Hakaui, et bordure sud du plateau de Toovii avec ses plantations actuelles de pins des Caraïbes...

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Metrosideros isolés au de

 

Toujours aux îles Marquises, le breton Guillaume LE BRONNEC (1884-1968) arrivé à Tahiti en 1909, y a laissé à la fois un héritage scientifique et une grande famille sur l'île de Hiva Oa où il s'était fixé. Naturaliste dans l'âme ("a great born-naturalist", "un remarquable self-made naturaliste" selon la botaniste franco-américaine Marie-Hélène SACHET qui le rencontre pour la première fois en 1963), il a guidé sur le terrain, informé et collaboré avec les nombreux scientifiques en mission aux Marquises : ceux de la "Bayard Dominick Expedition" en 1920-21, de la "Whitney South Sea Expedition" en 1920-23 et de la "Pacific Entomological Survey" en 1928-30, notamment l'entomologiste anglais Alastair Martin ADAMSON qui a soutenu sa thèse de doctorat en 1935 à UC Berkeley sur l'origine et les affinités de la faune des Marquises. Il a également collecté seul plusieurs centaines d'arthropodes et de plantes terrestres (son herbier a été déposé au Smithsonian Institution de Washington par M.-H. SACHET) lors de prospections avec une petite équipe de marquisiens dans l'ensemble de l'archipel et sur les plus hauts sommets accessibles. De nombreux taxons endémiques des Marquises portent désormais son nom, comme le petit arbre Lebronnecia kokioides décrit par F.R. FOSBERG & M.-H. SACHET en 1966 et l'arbuste Psychotria lebronnecii (devenu synonyme de P. marchionica), la guêpe parasitoïde Trichopria lebronnecii, les araignées Ariadna lebronneci et Lepthyphantes lebronneci, et même un acarien Austrotitia lebronneci ! Le suédois Bengt DANIELSSON qui l'a rencontré en 1951 écrivait : "sa bibliothèque, comprenant aussi bien des romans que des ouvrages scientifiques, en quatre langues, occupait une pièce entière. Sans aucune malice, je dirais qu'à juger de l'état dans lequel se trouvait sa plantation, l'heureux propriétaire d'une telle bibliothèque consacrait certainement plus de temps à cultiver son esprit que ses terres". Le Père Patrick O'REILLY lui rend un vibrant hommage posthumme dans le Journal de la Société des Océanistes (Tome 24, 1968, pp 127-128) : "Son intelligence, sa modestie, son intérêt passionné pour les choses de la nature, sa connaissance raisonnée et approfondie des Marquises, son étonnante mémoire, sa précision, sa bonne humeur et son esprit plein de malice m'avaient séduit"...

J'ai eu le grand privilège de visiter cette bibliothèque et de feuilleter ses carnets de notes chez son fils Alain LE BRONNEC, rencontré pour la première fois lors d'une mission à Hiva Oa en 1996.

PHOTO (cliché : JYM). Portraits de famille à Atuona (Hiva Oa) en octobre 2012 : au centre Alain LEBRONNEC (83 ans), plus jeune fils de Guillaume, à droite Robert LEBRONNEC, fils d'Alain avec un portrait peint de Guillaume, à gauche Teiki RICHMOND, neveu d'Alain avec une photographie de Guillaume et de sa première épouse.

Hiva Oa-Nuku Hiva 4-13 oct 2012-famille Lebronnec (2) 

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 11:20

Accepter que le monde change (par Bill Watterson)

calvin&hobbes everything changes 

Affronter ses peurs sans jamais désespérer (par Frazetta)

frazetta-01

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Respecter le monde qui nous a vu naître (par Moebius)

frazetta-02

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tenter parfois l'impossible (par Raoul Vitale)

raoul-vitale

 

Combler toutes les anciennes fractures (par JYM)

Réunion-17-18 décembre 2010-Maido-Sandjivi & crevasse cul

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 10:49

2001-2002 : Conservatoire Botanique National de Mascarin, île de La Réunion

Les membres de l'ancien "Service scientifique" du CBNM, associé à un groupe de missionnaires du "Mauritius Wildlife Foundation" en provenance des îles Maurice et Rodrigues (https://www.mauritian-wildlife.org/), avec de gauche à droite : Sonia FRANCOISE (chef du Service scientifique, CBNM), Frédéric PICOT (CBNM), Emmanuelle PICARD (CBNM), ? (stagiaire CBNM), Herman THOMAS (CBNM), Jennifer AH-KING (MWF), Christophe LAVERGNE (CBNM), Ashok KADHUN (MWF), ? (stagiaire MWF), JYM (Directeur scientifique, CBNM), Richard PAYENDEE (MWF, Rodrigues) et Jean-Marie PAUSE (CBNM).

Team cbnm mwf 2001

Sorties sur le terrain à Cap Noir (vers Dos d'Âne sur la côte ouest, à environ 1100 m d'altitude) avec à droite Christophe LAVERGNE (CBNM) et Daniel LUCAS (directeur du CBNM) et à gauche Dominique STRASBERG et Thierry PAILLER (Université de La Réunion) lors du projet de renforcement des populations du "Mazambron marron" (Aloe macra, syn. Lomatophyllum macrum, Asphodelaceae) dans un vestige de forêt semi-xérophile envahi par le "galabert" Lantana camara, le "faux-poivrier blanc" Rhus longipes, le "faux-poivrier" ou "baie rose" Schinus terebinthifolius, le "néflier du Japon" Eriobotrya japonica, le "choca" Furcraea foetida et la "liane papillon" Hiptage benghalensis (https://iucn-ctsg.org/wp-content/uploads/2018/01/RNews22_Jan03.pdf).

Cricri & Daniel  Dom & Thierry

 

 

 

 

 

 

 

 

"L'équipe de terrain" du CBNM à l'entrée du cirque de Mafate en novembre 2001 pour une étude préliminaire sur la régénération naturelle en forêt semi-xérophile dans la Réserve biologique de Bras des Merles-Bras Bémale et l'impact des plantes introduites envahissantes (http://www.li-an.fr/jyves/Meyer_2001_Rapport_mission_CBNM_Bras_Merles_&_Bemale.pdf), avec de gauche à droite : Hermann THOMAS, Emmanuelle PICARD, Jean-Marie PAUSE, Johnny FERARD et Christian FONTAINE.

team Mafate

1996-1997 : Post-doctorat, University of Hawaii at Manoa, Honolulu & Haleakala National Park, Maui

Couverture du numéro de janvier 1993 du magazine de bord de la compagnie aérienne "Aloha Airlines" (créée en 1946 et qui a cessé son activité en 2008) consacré à la protection de la nature, avec une photo du "montane (ou "alpine") bog" de Pepe'opae dans la Réserve de Kamakou sur l'île de Moloka'i : zone marécageuse à Metrosideros polymorpha (Myrtaceae) et Styphelia tameiameiae (Ericaceae) nains, fougères (Lycopodium, Dicranopteris, Schizaea) rabougries, coussinets ("tussocks") à Oreobolus furcatus (Cyperaceae) et touffes d'autres Cyperacées endémiques (Rhynchospora, Carex, Machaerina), rares Plantago (Plantaginaceae) et Argyroxiphium (Asteraceae, "Silversword"), une végétation basse orophile trouvée en 1400 et 2200 m sur les îles de Hawai'i, Maui, Moloka'i et Kaua'i.

aloha 

Les bâtiments du Haleakala National Park Field Station (http://www.hear.org/usgs-brd-pierc-hfs/) au petit matin, vers 2070 m d'altitude, avec au premier plan ses oies bernaches endémiques Branta sandvicensis ("nene" ou "Hawaiian goose") sauvegardées grâce à un programme de multiplication en captivité et de réintroduction dans la nature (de 30 oiseaux en 1952 à plus de 800 aujourd'hui). Le sommet du Hale-a-kala (littéralement la "maison du soleil" en hawaiien) culmine à 3055 m.

haleakala & nene

haleakala

 

 

 

 

 

Post-doctorat conduit sous le mentorat du Dr. Lloyd L. LOOPE (en photo avec un arbre reproducteur de Miconia calvescens planté comme espèce ornementale dans un jardin privé) et de Arthur C. MEDEIROS, deux biologistes de l'USGS-BRD "Pacific Island Ecosystems Research Center" (anciennement "National Park Service") spécialisés dans la gestion des invasions biologiques (plantes, vertébrés et invertébrés) et la préservation de la flore endémique dans l'île de Maui.

Lloyd & Miconia Maui

 

 

Chuck CHIMERA, Ellen VAN GELDER et Paul KRUSHELNYCKY, dans la Réserve naturelle scientifique de Kipahulu (http://www.nps.gov/hale/naturescience/forest-kipahulu.htm), située à l'est de Maui et accessible uniquement par hélicoptère, pour mener une étude sur l'invasion des forêts naturelles par la grande herbacée Hedychium gardnerianum (Zingiberaceae, "Kahili ginger"), le goyavier-fraise Psidium cattleyanum (Myrtaceae, "Strawberry guava") et l'arbrisseau Miconia crenata (syn. Clidemia hirta, Melastomataceae, "Koster's curse").

team Kipahulu 1997

 

 

 

 

 

 

 

Chuck et Paul, avec Stephanie JOE, dans le Parc National Historique de Kalaupapa sur l'île de Molokai (http://www.nps.gov/kala/index.htm) lors d'un recensement de la petite herbacée endémique insulaire Tetramolopium rockii (Asteraceae), en végétation littorale protégée du surpâturage par une clôture. Au second plan, les îlots rocheux de Huelo et 'Okala où survivent les dernières populations du palmier endémique Pritchardia hillebrandii (Arecaceae, "loulu lelo" en hawaiien) et la Lobéliacée succulente Brighamia rockii (Campanulaceae, "puaala") uniquement trouvée sur falaises maritimes à Molokai.team Kaulapapa

 

Se faire servir un Coca par un serveur lépreux aux mains atrophiées dans l'unique bar du village de Kalaupapa... une expérience très particulière et inoubliable pour moi !

kalaupapa

 

 

 

L'équipe de lutte contre les plantes envahissantes dans l'une des cinq "Special Ecological Areas" (couvrant un total de plus de 5000 ha) du Hawaii Volcanoes National Park sur l'île de Hawai'i ("Big Island"), formée principalement par des hawaiiens de souche ("kanaka maoli") et encadrée par Nicholas "Chris" ZIMMER. Ce système de gestion active est mené par les biologistes et écologues Charles STONE et Timothy TUNISON de la "Resource Management Division" depuis 1985 (http://www.botany.hawaii.edu/faculty/duffy/book/1992_chap/41.pdf).

Big island Chris & Bobby Dec 1996

 

 

 

 

 

1995-1996 : Volontaire à l'Aide Technique, Délégation à l'Environnement, Tahiti

La Maison de l'Environnement "Te Fare Natura" (ancienne maison du directeur de l'hopital colonial Vaiami construit en 1848 à Papeete) hébergeant la "Délégation à l'Environnement" depuis la création de ce service territorial en 1989...et jouxtant l'hôpital psychiatrique de Vaiami !

fare natura 

Dans les jardins du Musée de Tahiti et des Iles à Puna'auia (http://www.museetahiti.pf/) avec Michel GUERIN (ingénieur horticole, ancien agent du "Service de l'Economie Rurale" arrivé à Tahiti comme VAT en 1968, devenu directeur du "Jardin botanique Harrison Smith" de Papeari jusqu'en 1988, puis agent de la "Délégation à l'Environnement" dans les années 90, et enfin du Service du Tourisme avant une retraite bien méritée en 2005) devant un mûrier à papier Broussonetia papyfera (Moraceae, "aute" en tahitien), petit arbre introduit par les Polynésiens qui se servait de l'écorce des jeunes rameaux pour en faire une étoffe appelée "tapa", espèce devenue rare à Tahiti.

michel & JYM 1993 

1992-1994 : Thèse de doctorat , ORSTOM-Tahiti & CEFE-CNRS, Montpellier

Dessin de Li-An pour un T-shirt "de terrain" porté lors des deux années au Centre ORSTOM de Tahiti, actuellement Centre IRD (http://www.ird.fr/l-ird-dans-le-monde/pacifique). Celui-ci comprenait en 1990 une vingtaine de programmes de recherche impliquant 22 chercheurs, plus une dizaine de thésards et de VAT, dans des disciplines variées : océanographie biologique, géophysique, botanique, géographie, entomologie médicale, anthropologie et ethno-archéologique. 

thésard au travail

Calendrier dédicacé par Mareva GEORGES, ex miss Tahiti et miss France en 1991, et fièrement affiché dans la "salle des thésards et des VAT" au Centre ORSTOM. Un petit malin a rajouté une moustache...miss france

Le 4x4 de l'ORSTOM (un "Nissan double cabine" au châssis long, ayant remplacé l'antique "Peugeot Dangel") dans le fossé sur la route du Belvédère (Pirae) afin d'éviter un rocher tombé sur la route après de fortes pluies... la conséquence d'une conduite un peu trop "sportive" pour monter tous les jours, vers 5h du matin, et pendant plusieurs semaines d'affilée les 600 m de dénivellation conduisant au Belvédère afin d'y étudier la floraison du miconia (et pour une expérimentation sur l'autogamie).

4x4 Belvédère 1994

 

 

 

 

 

Le directeur de thèse Finn KJELLBERG du Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (http://www.cefe.cnrs.fr/coev/F_Kjellberg.htm) du CNRS de Montpellier, généticien des populations, grand spécialiste de la co-évolution entre figuiers (Ficus spp., Moraceae) et leurs insectes pollinisateurs, venu en mission en Polynésie française et posant près d'un pied isolé de miconia juvénile sur l'île de Moorea. finn & miconia

 

 

Soutenance de thèse fêtée au laboratoire de génétique des populations du CEFE-CNRS à Montpellier (http://www.cefe.cnrs.fr/), avec de gauche à droite : Marc GIBERNAU, Martine HOSSAERT-McKEY, John D. THOMPSON, Judith L. BRONSTEIN, Domenica MANICACCI, ?, Marie-Charlotte ANSTETT, François BRETAGNOLLES, Christophe PETIT, Joëlle RONFORT et ?.

cefe cnrs

 

 

 

 

 

L'affiche de la soutenance de thèse au CEFE-CNRS le 30 novembre 1994. 

cefe

1991-1992 : DEA "Evolution et Ecologie", Université des Sciences et techniques du Languedoc, Montpellier

La promotion composée d'universitaires, d'ingénieurs Agro et d'élèves d'Ecoles normale Sup. en provenance de toute la France et de pays étrangers (Algérie, Cameroun, Nigeria). La formation doctorale des "Sciences de l'Evolution et de l'Ecologie" était alors dirigée par le prof. Louis THALER (1930-2002) qui a créé en 1981 l'Institut des Sciences de l'Evolution de Montpellier (ISEM) intégrant paléontologues, généticiens des populations et biologistes, "berceau" de l'école montpelliéraine de biologie évolutive et de l'étude de la biodiversité. De gauche à droite en haut : Emmanuel DOUZERY, Théo ADAMA, JYM, Stéphane BOISSINOT, Jean-Marc REIFENBERG, Nicolas PIRAUD ; au deuxième rang Fabienne FEL, Evelyne GOURCY, Branka MEUNIER-STOJADINOVIC, Muriel FILLIT, Eve REDJIMI-CHAULET, Marie-Charlotte ANSTETT, ?, Christine CHEVILLON ; devant  Agnès LEGIONNET et Valérie MARINGUE.

dea moulis 

Avec l'ornithologue Jacques BLONDEL du Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE) du CNRS de Montpellier, lors d'une sortie au mont Ventoux.

blondel mont ventoux

Avec l'entomologiste Christian JUBERTHIE du CNRS, lors d'un séjour au "Laboratoire souterrain du CNRS de Moulis" (Ariège), devenu depuis 2007 "Station d'Ecologie Expérimentale" du CNRS (http://www.ecoex-moulis.cnrs.fr/index2.htm). De gauche à droite : Jean-Marc REIFENBERG, Muriel FILLIT, Fabienne FEL, Théophilus ADAMA.

juberthie moulis

 

 

 

 

 

Thierry THOMANN, technicien à l'antenne du CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation) de Montpellier creusant le sol gelé sur le Causse du Larzac près du village de la Cavalerie, pour une expérience de mortalité et prédation des graines de chardons Carduus nutans et C. polycephalus enfouies dans le sol, dans le cadre de mon stage de DEA.  L'équipe du CSIRO était dirigée par David BRIESE et comprenait les techniciens Alain CARRARA, Christophe ESPIAU, Yves JACOB, Janine VITOU, Marianne FISSIER,  les chercheurs Siraj HASSAN (phytopathologue), Andy SHEPPARD (entomologiste, responsable de stage), les étudiants Guy FORRESTER (doctorant), Valérie NOEL, Bruno SECHEZ, sans oublier la secrétaire Yvette. Hebergé en 1991 dans une "villa" louée et aménagée en laboratoire, l'antenne s'est déplacée en 1994 sur le Campus International d'Agropolis (CILBA)  à Montferrier-sur-Lez et est devenu le "CSIRO European Laboratory CSIRO-EL" (http://www.csiro.au/places/France.html). 

thierry larzac

 

1989-1991 : Licence et Maîtrise "Biologie des Organismes et des Populations", Université Henri Poincaré, Nancy 1

La promotion de Maîtrise BOP lors du séjour à la Station marine de Wimereux (http://sm-wimereux.univ-lille1.fr/). Assis au premier rang de gauche à droite : Francis GUYON, Gérard SIMONIN, Hervé GRYTA, David LAURENT, Stéphane THIRIET, Carole PAVANI et Sandro FALONE ; debout au second rang : Claire JUSNEL, ?, ?, Stéphanie BRUNEAUX, ?, ?, ?, ? et Jean-Michel COLIN. Troisième rang : prof ?, Betty KLEIN, Carole PETETIN, Jean-Dominique GILET, ?, Benoît GIGANT. Dernier rang : Jean-Paul GRANDJEAN, Pierre-André WAGNER, Nathalie FLAMMANG, JYM, Elise MARCANDELLA, Anne-Florence MICHAUD et Claudio WALZBERG.

bop wimereux 

Bain de soleil lors d'une sortie botanique sur les pelouses calcaires à orchidées de Génicourt-sur-Meuse dans le Parc Naturel Régional de Lorraine (http://www.pnr-lorraine.com/education/pdfs/dep_pelouse_calc_FA.pdf). Notre formation en écologie végétale était assurée par l'excellent prof. Jean DEXHEIMER et son -indescriptible- assistant en botanique M. CESAR (Université de Nancy 1, Faculté des Sciences, Laboratoire de Biologie forestière). De gauche à droite Carole PAVANI, JYM, David LAURENT, ?  et debout Jean-Dominique GILET.

bop prairie

Prise de notes studieuse dans un sous-bois ombragé de la forêt de Haye (6500 hectares de forêts domaniales) situé à environ 8 km de Nancy, lors d'une des nombreuses sorties sur le terrain : au premier plan de droite à gauche et de dos David LAURENT, Corinne FELIX, Carole PAVANI, Anne-Florence MICHAUD, Francis GUYON (couché), Benoît GIGANT et Claudio WALZBERG. Parmi les intervenants à notre formation en écologie forestière figurait le professeur Jean-Claude RAMEAU (1943-2005) de l'ENGREF-Nancy, célèbre botaniste et phyto-sociologue français, coordinateur de la "Flore forestière française" en trois volumes (https://www2.nancy.inra.fr/unites/lerfob/ecologie-forestiere/perso/jcr2.htm).

bop forêt

 

 

 

 

 

1986-88 : Prépa Agro (Bio Math Sup & Bio Math Spé), Lycée Henri Poincaré, Nancy

Dessin de Li-An pour le logo de la "Promotion 112" porté sur les sweat-shirts des internes. Cette ancienne "Prépa Agro" est actuellement appelée "filière BCPST-Véto", "Promotion 135" en 2010. 

Prépa Agro 1987-1988 Promo 112 

Dessin de Li-An pour la "Boum Agro" organisée le 30 octobre 1987 par le "GMO" et les internes dans la boîte de nuit "Le Métro" qui était située sur la célèbre place Stanislas à Nancy.

Boum Prépa Agro 1987 Promo 112

Dessin par JYM sur sa propre blouse blanche de laboratoire, librement inspiré de la bande-dessinée "Les Innommables" de YANN et CONRAD et du titre du film culte "Cobra" (1986) avec Sylvester STALLONE, représentant les trois pensionnaires de la chambre 252 de l'internat du Lycée Henri Poincaré (au centre avec sa machette, JYM, le  "Grand Maître des Orgies" en charge de l'organisation des sorties et festivités de la promotion, dit "GMO -prononcer Gémeaux"-, à droite avec son haltère et son bonnet le "Baigneur" en charge de faire respecter les règles de l'internat et de doucher les contrevenants, dit "Ben" (Christian HELL), à gauche avec sa sacoche Yann MALLET, dit le "poète", mais sans sa guitare). Parmi les internes, il y avait aussi le "Gardien du Harem" dit "Gèd" (Didier BASTIEN)... Noter les caricatures des professeurs sur les côtés de la blouse, dont le prof de mathématique, Mr. CARRE.

Tahiti-janvier 2011-Prépa Agro-JYM Ben &

 

Petite chanson écrite par les internes de cette "prépa Agro 112" (sur l'air de la chanson "Dès que le vent soufflera" de Renaud, 1983) :

A Poinca y'a des prépas,

j'te dis pas la vie de rat:

23 heures de boulot

et une heure de branle-bas.

Refrain :

Dès que le vent soufflera

je m'en ira

Dès que les vents tourneront

nous nous en allerons

Des taupins y'en a partout,

des bourins, des trous du coup.

Ils travaillent tous au noir

pour n'pas prendre des coups d'polars.

Refrain

Les vétos c'est pas la peine :

des scatos, des veaux, des chiennes.

Pour soigner ces pauv' bêtes,

ils vont mettre le doigt et la tête.

Refrain

Les Cyrards n'en parlons pas,

ils se prennent déjà pour des paras :

bottes à clous, crânes rasés

et les feuilles décollées.

Refrain

La promo de "Bio Math Spé C" avec ses nombreux "carrés" (redoublant leur année de Spé) et quelques "cubes" (triplant leur Spé)*. Le bizutage en Ecole Préparatoire était de rigueur à l'époque, comme la vente de papier-toilette sur la célèbre Place Stanislas de Nancy en chanson, le concours de remplissage des "bizuts" dans une cabine téléphonique, la baignade forcée dans l'eau glacée des fontaines publiques et autres activités hautement intellectuelles... Au premier rang, de gauche à droite : THIERY, Franck GENSER, Didier BASTIEN, BREGEOT*, Reynald SCHAICH, BERNOUX*, MAJCHRZAK* ; second rang : AMARIGLIO*, GANIER*, Nathalie DE JESUS, TERMINET, Christophe DOYON, RIBERT, Valérie LEBEAU, professeur de français ; troisième rang : KLETT, ROUSSEAU*, DORIDANT, Emmanuelle BASTIEN*, HEYLEN, Christophe PATE*, Valérie JEANNOT, Patrick CAZIN-BOURGUIGON, le professeur de biologie-géologie ; quatrième rang : PORCHERON, MANSUY, Savine BOCQUEL, Christian HELL, SAMSON, Patrick HOGNON, PIERLOT*, Olivier HOGNON ; dernier rang : Alain LERCHER*, BASSETTI, JYM, Jean-Pierre SIMUNIC, Eric SABOURET, Eric LEMOINE, Yann MALLET, Olivier LEBOUCHE.

prépa agro Spé C

 

1985-86 : Terminale C, Lycée Leconte de Lisle, Saint-Denis, île de La Réunion

Entourant notre (regretté) professeur de mathématique Roland GONTIER, debout, de gauche à droite : Hervé VIDAL, Eric LEMONNIER, JYM, Emmanuel ARNAUD, Erick  SINGAINY, Christophe DEDRICHE, Yves LEPERLIER, Thierry MENGUY, Arnaud GAUTIER, Jimmy CHANE-MING, Isabelle GONTIER, Thierry LAURENT ; assis de gauche à droite : Patrice BORDIER, Brynhild FIDEL, Valérie OZOUX, Clarisse SROUSSI, prof. GONTIER, Marielle COQUET, Anne Christelle LASSAUVAGERIE, Solange DUFLOS et Yann SALAUN. 

Photo classe Terminale C La Réunion 

1984-85 : Terminale D, Lycée Leconte de Lisle, Saint-Denis, île de La Réunion

Debout, de gauche à droite : Gilles RIEMENS, Jean-Michel JACOB, Didier SERNA, Xavier DAMBREVILLE, Stanislas JACQUES, Christophe MEZZINO, Guy GRONDIN, JYM, Bola ?, Emmanuel AUBRIL, Véronique RIVIERE, Patrick PATCHEZ, Laure GUYON, ?, Françoise WONG-PIN, Idriss AH-KOUHN ; assis au deuxième rang : Fabienne LEBIDAN, Alix HOARAU, Catherine ROBINSON, Corinne FOUILLAUD, prof. LANGEVIN, Andréa RASOLOHERY, Véronique LAVERGNE, Sylvie MONG-LEUN, Nicolas LAW YING ; accroupis au premier rang : Pierre MAZUER, Karine BOYER, Hervé PIRON, Nathalie MEVEL, ?, ?, ?, ?, Géraldine PAYET.

Photo classe Terminale D La Réunion

1982-83 : Seconde, Saint-Cyr l'Ecole, équipes cadets de basket-ball

Accroupis, cadets 1ère année, avec de gauche à droite : VERCOUTE, JYM, Olivier ESMILAIRE, François GARDEUX, Rémy BLAIN, BIDEAUX, LEFEUVRE ; débout, cadets 2ème année, avec de gauche à droite : entraîneur Adjudant BOUTILLIER, Philippe DUFFAUD, Loïc BRUNETON, ?, BEGUINI, Damien SIMON, François-Pierre LANI, Stéphane LECOULES, Olivier ANSTETT, ?.

St Cyr L'Ecole 1981-82

 

 

 

 

 

 

 

 

1977-78 : CM2, Ecole primaire privée St-Paul, Pirae, Tahiti

à part Steeve LIOU (au premier rang assis, troisième à partir de la gauche), je n'ai encore réussi à identifier personne et aucun ancien élève ne m'a encore contacté... Je me rappelle que nous faisions classe dans un préfabriqué et qu'il y a avait un aquarium dans la classe !

5ème Ecole St Paul 1977

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 10:38

Chapitre 5 : les mentors (et leurs fils spirituels) 

Mentor (n.m.). Guide attentif ; conseiller expérimenté (Le Petit Larousse, 1999)

Une carrière scientifique peut-elle se faire sans mentorat, ou en reprenant un mot très à la mode, « coaching » ? Un chercheur peut-il contribuer à la pyramide de la connaissance tout seul dans son coin ? Quelles grandes découvertes ont été faites par un seul homme ? Même le grand Charles DARWIN était entouré d’une équipe de collaborateurs et sa théorie de l’évolution n’aurait pas émergée sans l’émulation (et parfois la compétition) de ses contemporains comme le naturaliste-explorateur Alfred Russell WALLACE… et peut-être sans l’ornithologue John GOULD pour lui identifier ses célèbres « pinsons » ! Qu’aurait été Pierre CURIE sans Marie SKLODOWSKA, ou Albert EINSTEIN sans Mileva, son inconnue d’épouse. L’histoire des sciences a trop souvent oublié ces collaboratrices douées, dévouées -et aimantes- travaillant dans l’ombre de leur illustre mari.

Les mentors (ou plus pudiquement "tuteurs" dans le monde académique de la recherche et l'enseignement supérieur) sont comme les références bibliographiques, il est préférable d’en avoir consulté plusieurs pour se faire une bonne idée de la question que l'on se pose, et éviter par la même occasion l’endoctrinement et le mandarinat aveugle. J’ai eu la grande chance d’avoir été "inspiré", "parrainé" ou "cornaqué" par plusieurs scientifiques d’origine, de discipline, de culture et de caractère très différents -tous aujourd'hui (en 2016) malheureusement retraités- : parmi eux, Jean DEXHEIMER, professeur d'écologie végétale de l'Université de Nancy qui m'écrivait en 1998, dernière année avant sa retraite, que "les vieux naturalistes rêveurs et ringards ne sont plus écoutés" ; Jacques FLORENCE (1951-), l’un des derniers botaniste-systématiciens français encore capable de rédiger une diagnose d’espèce en latin, grand défenseur de la langue de Molière, qui m'a transmis un peu -beaucoup trop selon d'autres- de son esprit critique, son perfectionnisme et sa rigueur, et un certain sens de la non-compromission ; Lloyd L. LOOPE (1943-2017) et Art C. MEDEIROS (1955-), deux biologistes-naturalistes de Hawaii pour leur pragmatisme et réalisme -très américain-, leur multidisciplinarité associée à une grande ouverture d’esprit et curiosité ; Randy THAMAN (1943-), biogéographe et ethno-biologiste de l’University of South Pacific à Fidji, pour son enthousiasme et dynamisme contagieux, et son apprentissage du "Pacific Way of Life" et des "Cool Spots"; enfin l’ornithologue Jean-Claude THIBAULT (1949-) pour sa réactivité et sa productivité dans les publications, sa persévérance malgré les tourmentes et sa grande patience sur le terrain. De nombreux autres chercheurs, collègues et étudiants m’ont démontré que le travail en équipe était à la fois plus efficace et avec de meilleurs résultats, tout en évitant le syndrome de la « grosse tête » ou « des chevilles qui enflent » qui guettent le (pseudo-)scientifique trop isolé et rempli de certitudes.

Le rôle des mentors est à la fois de transmettre un « pool » de connaissances acquises, de conseiller et de guider les apprentis-chercheurs pour qu’ils partagent certaines valeurs, théories et idées, qu'ils poursuivent les voies tracées (qui sont parfois des sentiers à peine défrichés), mais aussi une façon de s'assurer d'une certaine « éternité scientifique ». La satisfaction du mentor est qu’un jour l’élève dépasse le maître, mais avec parfois le risque que le(s) fils spirituel(s) tue(nt) leur "père et pair" en reniant l’héritage transmis et en passant « du côté obscur »…

 

Angelheart Vial (Chippy)

("Angelheart Vial", dessin de Chippy)

 

Lloyd LoopeHommage L. Loope

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 07:05

13-17 septembre 2010 : mission GOPS & MNHN, Paris (France)

Participation à la première réunion du Comité scientifique du "Grand Observatoire de l'environnement et de la Biodiversité terrestre et marine du Pacifique Sud" (GOPS, créé en mars 2009) à l'Université Pierre et Marie Curie (UPMC) (www.upmc.fr/fr/salle_de_presse/communiques/grand_observatoire_gops.html) et rencontres avec les chercheurs du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris ayant accepté de contribuer au dossier de classement des Marquises au patrimoine mixte de l'UNESCO.

PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue sur la tour Eiffel (à gauche), la cathédrale Notre-Dame (à droite) et à l'horizon le quartier de la Défense depuis le 25ème étage de la tour Zamansky (dite "tour centrale") culminant à 90 m, située au centre du campus de Jussieu dans le 5ème arrondissement.

Paris-14-16 sept 2010-Paris

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). La dizaine de membres du Comité scientifique du GOPS, un Groupement d'Intérêt Scientifique créé en 2009, réunit pour évaluer des projets de recherche financés pour 2010 dans la région Pacifique.

Paris-14-16 sept 2010-salle GOPS

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Souche minéralisée d'un arbre (proche des Taxodiacées,Conifères) provenant d'une forêt fossile de Villejust (Essonne) datant du tertaire (33 millions d'années), devant la Galerie de Botanique et Géologie.

Paris-14-16 sept 2010-botanique géologie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Statue en bronze de Buffon, intendant du "Jardin du Roi" créé en 1635 et rebaptisé "Jardin des Plantes" à la Révolution, un domaine de 23,5 hectares au centre de Paris.

 

 

Paris-14-16 sept 2010-Buffon 

Paris-14-16 sept 2010-apetahi

PHOTO 5 (cliché : JYM). Grande Galerie de l'Evolution et carte de 400 m² au sol du Patrimoine Naturel de France métropolitaine et des collectivités françaises d'Outre-Mer (www.jardindesplantes.net/carte-de-france-du-patrimoine-naturel), dont la Polynésie française (photo de droite) illustrée par Apetahia raiateensis (Campanulaceae), plante endémique de Raiatea.

Paris-14-16 sept 2010-panneau biodiversité

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Panneau de l"Ecole de Botanique" sur les programmes de recherche pour la conservation des espèces menacées.

Paris-14-16 sept 2010-panneau conservation

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Bassins d'eau douce aménagés

Paris-14-16 sept 2010-bassins

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Parmi les plantes du Jardin des Plantes, Cestrum parqui (Solanaceae), un petit arbuste originaire d'Amérique centrale et du Sud, considéré envahissant dans la région du "New South Wales" au sud-est de l'Australie où il a été introduit comme ornementale sous le nom de "Green Cestrum". Cette espèce aux baies de couleur noir à maturité disséminées par les oiseaux frugivores est réputée toxique pour le bétail, tolérante à l'ombre et résistante aux gelées.

Paris-14-16 sept 2010-Cestrum parqui

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). La petite composée Erigeron karvinskianus (Asteraceae) ou "Mexican Daisy", envahissante en Australie, île Norfolk, Nouvelle-Zélande, Etats-Unis... et dans les montagnes des îles Hawai'i' et de La Réunion.

Paris-14-16 sept 2010-Erigeron

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). La Rénouée du Japon Reynoutria japonica ou Fallopia japonica  (Polygonaceae) appelé  "Japanese Knotweed" est une plante envahissante en Europe et aux Etats-Unis.

Paris-14-16 sept 2010-Reynoutria japonica

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Les "Grandes serres" rénovées en 2010 après 6 années de travaux !

Paris-14-16 sept 2010-serres

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Ambiance de sous-bois de forêt tropicale.

Paris-14-16 sept 2010-ambiance jungle

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Cecropia sp. (Cecropiaceae) comme exemple typique d'espèce pionnière des premiers stades de succession végétale lors de la régénération forestière.

Paris-14-16 sept 2010-Cecropia

Paris-14-16 sept 2010-regeneration 


PHOTO 13 (cliché : JYM). Quelques épiphytes (Bromeliaceae et Orchidaceae) en exposition.

Paris-14-16 sept 2010-épiphytes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Exposition sur la flore de Nouvelle-Calédonie, "joyau du Pacifique".

Paris-14-16 sept 2010-nouvelle-caledonie

Paris-14-16 sept 2010-entree nouvelle-caledonie 

 

 

PHOTO 15 (cliché : JYM). Visiteurs parisiens découvrant l'extraordinaire flore néo-calédonienne.

Paris-14-16 sept 2010-visiteurs nouvelle-caledonie

  

PHOTO 16 (cliché : JYM). Forêt sèche de la Grande Terre "recrée" sous serre !

Paris-14-16 sept 2010-plantations foret seche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 17 (cliché : JYM). L'arbrisseau épineux Lantana camara (Verbenaceae) dans la section consacrée aux "plantes invasives de Nouvelle-Calédonie".

Paris-14-16 sept 2010-lantana

 

PHOTO 18 (cliché : JYM). Paris-14-16 sept 2010-Laure & Psychotria Laure BARRABE, doctorante à l'IRD de Nouméa (UMR AMAP), travaillant sur la phylogénie des Psychotria (Rubiaceae) en Nouvelle-Calédonie et Polynésie française, dans l'herbier du Laboratoire de Phanérogamie en pleine rénovation.

 

 

  

 

 

 

 

 

PHOTO 19 (cliché : JYM). L'un des "types" de Psychotria (syn. Uragoga) lepiniana, espèce endémique de Tahiti collectée en 1847? par le pharmacien de la marine J. Lépine puis décrit par H. E. Baillon en 18??

Paris-14-16 sept 2010-type Psychotria lepiniana

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 20 (cliché : JYM). L'ichtyologue Philippe KEITH, directeur adjoint du  département Peuplements et Milieux Aquatiques Laboratoire au MNHN (www.mnhn.fr/mnhn/UMR5178/equipe4/keith.php) et une nasse de collecte de larves de gobies ("ina'a") fabriquée en tige de feuille de cocotier par un pêcheur de Moorea.

Paris-14-16 sept 2010-philippe keith & nasse

 

 

21 septembre 2010 : sortie terrain Opunohu avec la classe UCB, Mo'orea (Société)

 

Sortie sur le terrain à Mo'orea dans la vallée d'Opunohu avec la Classe 2010 des étudiants de UC Berkeley ("undergraduate students") poursuivant une formation pluridisciplinaire de 9 semaines à la station de recherche biologique R. Gump de Moorea intitulée  "Biology and geomorphology of Tropical islands" pour une initiation en archéologie, (ethno-)botanique et écologie tropicale avec les professeurs Patrick KIRCH et Brent MISHLER (UCB).

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Pat et Brent au milieu des  étudiants, sur l'un des nombreux sites archéologiques restaurés dans le domaine d'Opunohu, dans une forêt secondaire à "châtaignier polynésien" Inocarpus fagifer (Fabaceae), appelé "mape" en tahitien et d'introduction polynésienne, et de rares et grands figuier-banyan indigène Ficus prolixa var. prolixa (Moraceae) appelé " 'ora" en tahitien.

Moorea-21 sept 2010-UCB Class-Pat & Class

 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Blocs de coraux Acropora et Porites faisant partie de l'une des plate-formes lithiques appelées "marae" en tahitien. La datation des coraux (230Th/Uranium) a permis de dater avec précision l'âge de leur construction : entre 1620 et 1760 après J-C, soit moins d'un siècle à une dizaine d'année seulement avant l'arrivée des premiers Européens !

Moorea-21 sept 2010-UCB Class-blocs de coraux

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Fruits mûrs (drupe) de l'arbrisseau Jossinia reinwardtiana (Myrtaceae), une espèce indigène trouvée du niveau de la mer jusqu'à environ 500 m d'altitude sur calcaire soulevé aux Australes et Tuamotu, en forêt semi-xérophile et mésophile aux Marquises et dans la Société (ses petites feuilles coriaces sont vraisembablmenent une adaptation à la sécheresse). Sa présence autour des grands figuiers-banyan est vraisemblablement liée à la consommation de ses fruits (à couleur attractive pour les oiseaux frugivores) et leur dissémination par les ptilopes de la Société Ptilinopus purpuratus (Columbidae) appelés "'u'upa' en tahitien.

Moorea-21 sept 2010-UCB Class-Jossinia reinwardtiana fruits

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Petite fougère indigène Didymoglossum tahitense (syn. Trichomanes tahitense, Hymenophyllaceae ou "fimy fern") en épiphyte sur tronc de Neonauclea forsteri (Rubiaceae) appelé "mara" en tahitien, grand arbre indigène structurant les forêts humides des vallées ("lowland rainforests") dans les îles de la Société.

Moorea-21 sept 2010-UCB Class-filmy fern

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Pause-déjeuner au point de vue dit des "Trois Pinus" sur une crête avec un vestige de forêt mésophile à Pandanus tectorius (Pandanaceae), Pittosporum taitense (Pittosporaceae), Fagraea berteroana (Loganiaceae), Rhus taitensis (Anacardiaceae), Wikstroemia coriacea (Thymelaeaceae), et quelques grands Metrosideros collina (Myrtaceae), envahie par les lianes introduites Mikania scandens (Asteraceae) et Passiflora edulis (Passifloraceae), et où des plantules de Santalum insulare (Santalaceae) ont été récemment plantées.

Moorea-21 sept 2010-UCB Class-3 Pinus

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Brent en forêt marécageuse littorale de "submangrove" dominée par l'arbre indigène Hibiscus tiliaceus (Malvaceae) avec en sous-bois la grande fougère semi-aquatique Acrostichum aureum (Pteridaceae).

Moorea-21 sept 2010-UCB Class-Brent & Acrostichum

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Escargot arboricole endémique Partula taeniata (Partulidae) sous fronde d'Acrostichum. Il s'agit d'une des rares population de "partula" encore survivante à basse altitude sur l'île de Mo'orea où 7 espèces sur les 8 existantes (6 Partula et 2 Samoana) se sont éteintes en raison de l'invasion par l'escargot prédateur Euglandina rosea introduit sur l'île en 1977...population découverte pra hasard lors d'une sortie par un étudiant de la Classe UCB 2000 !

Moorea-21 sept 2010-UCB Class-Partula

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Palmier récemment introduit en bordure de route Antenna telephonus-mobili (Arecaceae) en expansion rapide dans les îles de la Société !

Moorea-21 sept 2010-UCB Class-unknow palm

 

 

03-07 octobre 2010 : conférence "Biocontrol for Nature", Northampton (USA)

 

Participation à la conférence internationale "Biological Control for Nature" sur les bénéfices de la lutte biologique pour la conservation de la nature (http://biocontrolfornature.ucr.edu/) ayant réunit plus de 130 participants, notamment du "Big Five" en matière de lutte biologique dans le monde : USA, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande et Afrique du Sud.

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). L'Hotel Northampton où s'est déroulé la conférence dans la petite ville de Northampton (Etat du Massachussetts) non loin du campus de l'University of Massachusetts à Amherts (www.umass.edu/). Construit en 1927, et classé "hôtel historique" aux Etats-Unis, il a eu comme visiteurs célèbres les présidents ROOSEVELT, J.F. KENNEDY, NIXON.

Northampton-3-8 octobre 2010-hotel Northampton 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Le sociologue Keith D. WARNER (Santa Clara University) au pupitre et le panel de discussion entre spécialistes de la lutte biologique, des invasions biologiques et biologistes de la conservation : de gauche à droite Mark HODDLE (University of California at Riverside), ? (The Nature Conservancy), Robert PEMBERTON (USDA-ARS, Fort Lauderdale), Roy VAN DRIESCHE (University of Massachussetts) et Dan SIMBERLOFF (University of Tennessee).

Northampton-3-8 octobre 2010-discussion panel

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Simon FOWLER de Landcare Research (Lincoln, NZ) présentant ses résultats sur la régénération des plantes indigènes suite à la lutte biologique contre l'herbacée envahissante Ageratina riparia (Asteraceae) en Nouvelle-Zélande avec un agent pathogène et une mouche causant des galles foliaires.

Northampton-3-8 octobre 2010-Simon Fowler

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Sortie sur le terrain au "Mount Sugarloaf State Reservation", un parc forestier situé près de la rivière Connecticut, géré par le "Massachusetts Department of Conservation and Recreation" (www.mass.gov/dcr/).

Northampton-3-8 octobre 2010-Massachussetts

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Sous-bois de forêt tempérée.

Northampton-3-8 octobre 2010-forest

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Affiche d'information sur l'interdiction de collecter et transporter du bois de chauffe en raison du risque d'infestation par le "Asian long-horned beetle" Anoplophora glabripennis (Coleoptera Cerambycidae), introduit dans le Massachusetts dans les années 1980 en provenance de Chine, et dont la larve attaque le coeur du bois.

Northampton-3-8 octobre 2010-Asian long beetle

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Dégâts causés par l'insecte Hémiptère Adelges tsugae (Adelgidae) appelé  "Hemlock woolly adelgid" (www.na.fs.fed.us/spfo/pubs/pest_al/hemlock/hwa05.htm) sur le conifère Tsuga caroliniana (Pinaceae). Originaire d'Asie et observé pour la première fois en 1951 dans l'état de Virginie, cet insecte s'est répandu dans plus de 16 états provoquant le déclin voire la mortalité des arbres, et fait l'objet d'un programme de lutte biologique.

Northampton-3-8 octobre 2010-scale insect

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Les participants à la conférence se réchauffant autour d'un feu improvisé lors de la sortie terrain pluvieuse !

Northampton-3-8 octobre 2010-team & fire 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Site de Holyoke, célèbre pour ses traces de dinosaures carnivores (datant de 190 millions d'années) ancêtres des Tyrannosaurus rex, et géré par le "Trustees of Reservations" (www.thetrustees.org/places-to-visit/pioneer-valley/dinosaur-footprints.html), réunissant plus de 100 000 volontaires dans l'état du Massachusetts.

Northampton-3-8 octobre 2010-team under rain

 

PHOTO 10 (cliché : JYM).  Parmi les deux mauvaises herbes envahissantes ("weeds") contrôlées sur le site de façon manuelle, mécanique et chimique, figurent l'herbe Alliaria petiolata (Cruciferae), appelée "Garlic mustard" et originaire d'Europe, et l'arbuste épineux Berberis thunbergii (Berberidaceae), appelé "Japanese Barberry", originaire du Japon et introduit comme plante ornementale.

Northampton-3-8 octobre 2010-wanted weeds

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Cynthia BOETTNER du "US Fish & Wildlife Service" montrant l'herbe pérenne lianescente et envahissante Vincetoxicum rossicum (syn. Cynchum rossicum,  Euphorbiaceae) appelée "Pale swallow wort" ou "Dog strangling vine", sur une ancienne piste de ski abandonnée ("Mt Tom Ski Slopes") faisant l'objet d'une lutte manuelle et chimique par le personnel du "Sylvio O. Conte National Fish & Wildlife Refuge" en attendant un éventuel contrôle biologique.

Northampton-3-8 octobre 2010-invasive weed & US Forest

Northampton-3-8 octobre 2010-treated area

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Fritzi GREVSTAD (Oregon State University) et l'herbacée envahissante Lythrum salicaria (Lythraceae) appelée "Purple loosestrife", un exemple de succès en matière de lutte biologique aux USA.

Northampton-3-8 octobre 2010-Fritzi & Lythrum salicaria

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Un aperçu de la diversité génétique des citrouilles ("pumpkins") dans le village historique de Deerfield datant de 1669 et reconstitué pour les touristes...

Northampton-3-8 octobre 2010-pumpkin diversity

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

18-20 octobre 2010 : Mission Atuona et mont Feani, Hiva Oa (Marquises)

 

Mission pluridisciplinaire sur l'île de Hiva Oa organisée par le "Centre Polynésien de Recherche et de Valorisation de la Biodiversité Insulaire" (CPRBI), récemment inauguré en septembre 2010 et réunissant des équipes de recherche de l'IRD, l'Institut Louis Malardé et l'Université de Polynésie française, ainsi que dans le cadre du programme de recherche "Patrimoine biologique des Marquises" (financé par le Contrat de Projet Etat-Pays), avec une équipe composée de botanistes, ethnobotanistes, ethnopharmacologues, chimistes et collecteurs de savoirs traditionnel...et montée sur la crête sommitale du Feani pour la 6ème fois en 15 ans (avec les botanistes Steve PERLMAN et Ken WOOD en 1995, avec l'ornithologue Jean-Claude THIBAULT et le naturaliste Jean-Pierre LUCE en juin 2000 puis seul au sommet du Temetiu en novembre 2000, avec Teiki RICHMOND du SDR et les botanistes Dave LORENCE, Steve PERLMAN, Ken WOOD, John PRICE et Liloa DUNN en 2003, et enfin avec les entomologistes américains Elin CLARIDGE, Curtis et Dave HEMBRY et Ravahere TAPUTUARAI en 2007 sous une pluie battante) !

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue du mont Temetiu (1227 m), plus haut sommet de Hiva Oa et des îles Marquises, depuis la pension de famille "Ozanne" (chez John ROHI & Tetua "Marie-Jo" TIAIHO) située dans le village principal d'Atuona.

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-vue Temetiu

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Christian MORETTI, représentant de l'IRD à Tahiti, chef de projet du CPRBI et ethnopharmacologue, présentant les résultats d'une étude sur l'utilisation traditionnnelle des plantes médicinales dans l'île de Tahuata et le village de Puamau (Hiva Oa) menée en 2010 par Cynthia GIRARDI pour un stage diplômant de la Faculté de Pharmacie à l'Université de Bordeaux II.  La mission réunissait aussi l'ethnobotaniste et géographe Geneviève MICHON de l'IRD-Montpellier, l'anthropologue Pierre-Yves LE MEUR de l'IRD-Nouméa et la juriste Sarah AUBERTIE de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB www.fondationbiodiversite.fr/) spécialiste des questions d'accès et partage des avantages et bénéfices liés à la biodiversité.

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-Christian

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Yamel EURITEIN et Alexandre TEVESOU de "l'Agence de Développement de la Culture Kanak" (ADCK-Centre Culturel Tjibaou, www.adck.nc/) exposant leur expérience de recueil des savoirs immatériels en Nouvelle-Calédonie, devant une assistance composée du maire de Hiva Oa Etienne TEHAAMOANA, du maire de la commune associée de Puamau, d'une délégation de Tahuata, des membres de l'Académie des langues marquisiennes Félicienne HEITAA et Tehaumate TETAHIOTUPA, de quelques  agents des services du Pays (Service de la Culture et du Patrimoine, Développement Rural, Urbanisme et Hygiène) et de tradipatricien(ne)s.

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-participants 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Tradipatricienne de Hiva Oa préparant dans un "'umete" en bois un "'apa'u", remède à base de fougères indigènes (Microsorum grossus appelé en marquisien "papa mo'o" et Davallia solida appelé en tahitien "ti'ati'a mou'a") et d'un bourgeon d'une variété de l'arbre à pain (Artocarpus altilis, Moraceae) écrasés à l'aide d'un pilon ("tuki") avec du jus de canne à sucre, pour soigner les fractures.

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-tradipraticienne 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Sentier de l'ancienne piste cavalière reliant le village d'Atuona à la vallée actuellement inhabitée de Hanamenu sur la côte nord de l'île parcourant, entre 200 et 500 m d'altitude, les collines recouvertes d'une lande à fougère indigène Dicranopteris linearis (Gleicheniaceae) et des touffes de la grande graminée d'introduction polynésienne Miscanthus floridulus, témoins d'anciens incendies dont le dernier a eut lieu en 2007.

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-lande fougère

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Denis MORETTI, médecin corse et photographe de la mission, Nadia ROBERT de "l'Institut Agronomique Calédonien" (IAC, www.iac.nc) et Nicolas INGERT, doctorant en chimie des substances naturelles dans l'équipe BIOTEM de l'Université de Polynésie française (www.upf.pf/-BIOTEM-.html) sur le sentier près de la source Vaiumete et du site de campement vers 1050 m d'altitude.

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-Denis Nadya & Nicolas

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Inflorescence de Scaevola marquesensis (Goodeniaceae), arbuste à petit arbre atteignant 4-5 m de hauteur, endémique des forêts de nuages des Marquises (Hiva Oa et Ua Pou).

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-Scaevola

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Psychotria marchionica (Rubiaceae), arbuste endémique des Marquises du sud (Hiva Oa, Tahuata et Fatu Hiva), en fleurs et fruits mûrs.

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-Psychotria

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Samoana sp. (Partulidae), petit escargot arboricole endémique, sous feuille de Glochidon hivaoaense (Euphorbiaceae ou Phyllanthaceae) petit arbre endémique trouvé sur la chaîne montagneuse du Feani et le mont Ootua entre 700 et 1100 m d'altitude.

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-Samoana 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Dégâts causés par les cochons sauvages en sous-bois de forêt de nuages à Scaevola (Goodeniaceae), Cheirodendron (Araliaceae), Oparanthus (Asteraceae) et Cyrtandra (Gesneriaceae).

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-degats cochons

 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Dégats sur la piste cavalière menant du Feani vers Hanamenu.

 Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-sente cochon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Fruits verts de Wikstroemia johnplewsii (Thymelaeaceae), arbrisseau endémique de Hiva Oa trouvé entre 600 et 1100 m sur la chaîne montagneuse du Feani et le sommet du mont Ootua.

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-Wikstroemia 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Vue sur la crête descendant dans la vallée de Hanamenu avec de grands arbres indigènes Metrosideros collina (Myrtaceae) et endémiques Weinmannia marquesana var. marquesana (Cunoniaceae).

Hiva Oa-Feani-18-20 octobre 2010-sentier Hanamenu 

 

 

04 novembre  2010 : sortie terrain vallée Ahonu, Tahiti Nui (Société)

 

Sortie dans la vallée de Ahonu dans la commune de Mahina (nord de l'île de Tahiti) guidée par Maryline SIMON, Matai DEPIERRE et Christophe BROCHERIEUX de la Direction de l'Environnement, avec une équipe en provenance des îles Hawaii ("Maui Invasive Species Commitee" et University of Hawaii at Manoa" de Honolulu) afin de tourner un film sur l'invasion de la "petite fourmi de feu" ou "fourmi électrique" (Wasmannia auropunctata, "Little Fire Ant") à Tahiti et d'étudier ses impacts écologiques et socio-économiques.

 

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Entrée de la vallée de Ahonu avec vue au loin sur les deux plus sommets de Tahiti, les monts Pito Hiti (2110 m) et Orohena (2241m) et au premier plan le panneau d'information indiquant que le site est envahi par la petite fourmi de feu et que le transport de matériaux en provenance de cette zone est strictement interdit.

Tahiti-Mahina-04 novembre 2010-panneau LFATahiti-Mahina-04 novembre 2010-entree valle Ahonu 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). L'équipe en bordure de rivière avec une ripisylve dominée par l'arbre indigène Hibiscus tiliaceus (Malvaceae)avec un sous-bois dense dominé par la grande herbacée considérée indigène Etlingera cevuga (Zingiberaceae), fortement envahie par le tuliper du gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae) en mélange avec Miconia calvescens (Melastomataceae)

Tahiti-Mahina-04 novembre 2010-Matai & team LFA

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Maryline et Matai montrant une colonie de fourmi électrique avec ses ouvrières (absence de soldats), oeufs et reines (non ailées) sous une pierre retournée. L'une des autres caractéristiques de cette fourmi envahissante, identifiée pour la première fois à Tahiti en 2004 par le Service du Développement Rural, mais apparemment accidentellement introduite dans les années 1990, est qu'elle ne forme pas de "nid" bien individualisé avec une seule reine mais de multiples colonies contenant chacunes plusieurs reines et fonctionnant à l'échelle d'un territoire comme une "super-colonie".

Tahiti-Mahina-04 novembre 2010-Maryline & Matai colonie LFA

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Fourmis électriques (de couleur orange, entre 1 et 1,5 mm de long) élevant des cochenilles sur de jeunes feuilles de miconia (Miconia calvescens, Melastomataceae).

Tahiti-Mahina-04 novembre 2010-fourmi LFA & Miconia

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Partula hyalina (Partulidae), petit escargot arboricole endémique de Polynésie orientale (Polynésie française et îles Cook) sous feuille de la grande herbacée Etlingera cevuga (Zingiberaceae).

Tahiti-Mahina-04 novembre 2010-Partula hyalina

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Inflorescence de Nervilia aragoana, petite orchidée terrestre considérée indigène relativement commune en sous-bois de forêt humide des vallées de basse altitude, même anthropisées, appelée "pia-rau-tahi" en tahitien en raison de sa grande feuille unique.

Tahiti-Mahina-04 novembre 2010-Nervilia aragoana infl

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Fleurs de Cyrtandra biflora (Gesneriaceae), un arbuste endémique de Tahiti, devenu extrêmement rare en forêt humide supralittorale ou entrées des vallées de basse altitude dans l'île de Tahiti Nui en raison de la destruction et de la modification de son habitat naturel, et espèce protégée par la règlementation.

Tahiti-Mahina-04 novembre-Cyrtandra biflora fleurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Décharge sauvage d'ordures ménagères en bordure de piste au fond de la vallée de Ahonu malgré un panneau "respecter la nature" installé par les riverains.

Tahiti-Mahina-04 novembre 2010-décharge sauvage

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Eythrines Erythrina variegata (Fabaceae) plantés en bordure de route dans la basse-vallée habitée, fortement attaqués par Quadrastichus erythrinae, une guêpe provoquant des galles sur les feuilles et les fleurs des différentes espèces d'érythrines (dont E. tahitensis, endémique de Tahiti), un insecte très récemment introduit et dont les dégat sont observés à Tahiti et Moorea depuis juin 2010.

Tahiti-Mahina-04 novembre 2010-Erythrina attaqué gall wasp

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Une partie de l'équipe sur le terrain : de gauche à droite, assis, Masako CORDRAY (photographe et vidéographe), Matai DEPIERRE (DIRENV), Christophe BROCHERIEUX (DIRENV), Patrick VRAULT (traducteur français-tahitien-anglais, Papara) ; debout,  Lissa FOX ("Public relations & education specialist", MISC), jeune tahitien de Papara, Chris REICKERT (videographer), Maryline SIMON (DIRENV), Teyia PENNIMAN ("Manager", MISC) en charge de la mission à Tahiti afin de réaliser un film sur la petite fourmi de feu pour sensibiliser et faire participer les habitants de l'île de Maui où une seule petite zone envahie est actuellement connue et en cours d'éradication (www.fireantfreemaui.org/).

Tahiti-Mahina-04 novembre 2010-team LFA 1

 

09-19 novembre 2010 : Expédition scientifique Eiao et Hatuta'a (Marquises Nord)

 

Expédition scientifique pluridisciplinaire dans les îles isolées, inhabitées et protégées de Eiao et Hatuta'a (ou Hatutu) situées à une centaine de km au nord-ouest de Nuku Hiva (Marquises Nord), soit à 4-5 heures de bateau (à une vitesse de 16-19 noeuds) en fonction de la houle. Les objectifs principaux de cette mission étaient : (1) l'étude phylogénétique des rousserolles des Marquises Acrocephalus mendanae par l'ornithologue Jean-Claude THIBAULT, membre correspondant au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris et par la généticienne des populations Alice CIBOIS du Muséum d'histoire naturelle de Genève (Suisse) ; (2) l'inventaire des arthropodes terrestres par Peter OBOYSKI, doctorant à l'University of California at Berkeley (USA) ; (3) une évaluation de l'évolution et la dynamique des vestiges de formations végétales naturelles et des espèces indigènes de succession secondaire pour un futur projet de restauration/réhabilitation.

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue de la côte nord de l'île de Eiao.

Hatutaa-Nuku Hiva 19 nov. 2010-vue Eiao

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Baie de Vaituha et sa cocoteraie à flanc de falaise, vue de la bordure ouest du plateau central envahie par les petits arbres Acacia farnesiana (Mimosaceae), complètement défolié à cette période, et la pomme-cannelle Annona squamosa (Annonaceae), et recolonisé par l'arbuste indigène Dodonea viscosa(Sapindaceae).

Eiao-9-11 novembre 2010-vue forêt baie Vaituha

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Pisonia grandis (Nyctaginaceae), grand arbre indigène des forêts littorales et supralittorales isolé sur le plateau déforesté et soumis à une érosion des sols intense en raison du surpâturage par les moutons sauvages introduits au 19ème siècle.

Eiao-12-13 novembre 2010-impact du surpaturage moutons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Canyon profond et boisé de Opituha (forêt à Pisonia grandis, avec notamment l'arbre indigène Sapindus saponaria, Sapindaceae, et le petit arbre endémique Cordia lutea, Boraginaceae) et papayerCarica papaya découvert avec Elie POROI de l'association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati a Tau a Hiti Noa Tu" sur falaise inacessible pour les moutons et cochons sauvages.

Eiao-12-13 novembre 2010-Elie & découverte papayer sur fal

 

PHOTO 5 (cliché : JYM).  Chamaesyce sachetiana (Euphorbiaceae), un arbrisseau endémique des Marquises, découvert sur falaises abruptes dans le canyon de Opituha, et non observé depuis les premières collectes botaniques dans les années 1920 (E.H. QUAYLE en 1922). L'arbrisseau lianescent Abrus precatorius (Fabaceae) y a également été observé pour la première fois sur l'île malgré plusieurs prospections botaniques récentes en 1989 ("Fatu Hiva Expedition") et en 2007.

Eiao-12-13 novembre 2010-Chamaesyce sachetiana infl 1

 

PHOTO 6 (cliché : JYM).  Vue des falaises maritimes sur la côte nord-est avec des bosquets de Pandanus tectorius (Pandanaceae) et Hibiscus tiliaceus (Malvaceae) indigènes et de la petite péninsule de Motu Iti.

 Eiao-9-11 novembre 2010-vue pointe & falaise 1

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Oxalis gagneorum (Oxalidaceae), arbrisseau endémique des Marquises, uniquement trouvé sur falaises inaccessibles pour les ongulés comme Bidens beckiana (Asteraceae).

  Eiao-9-11 novembre 2010-Oxalis gagneorum sur falaise

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Rousserole (ou fauvette) des Marquises, appelé "komako" en marquisien, Acrocephalus mendanae aquilonis, forme endémique de Eiao, et seul oiseau endémique survivant avec la salangane des Marquises Aerodramus ocistus (le monarque pie  Pomarae fluxa endémique de l'île  ayant été noté pour la dernière fois en 1977).

Eiao-9-11 novembre 2010-Komako rousserolle des Mar-copie-1

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Pete collectant les insectes de nuit avec une lampe à UV alimentée par un groupe électrogène portatif.Eiao-9-11 novembre 2010-Pete capture d'insectes de nuit 

PHOTO 10 (cliché : JYM).  Larve attaquant un fruit mûr de Terminalia glabrata var. glabrata (Combretaceae), un grand arbre endémique des Marquises, très rare à Eiao.

Eiao-9-11 novembre 2010-larve dans fruit terminalia 1

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Plage de sable de Hatuta'a dans la baie située sur la pointe sud de l'île, et seul lieu de débarquement et de campement. 

Hatutaa 15-16 novembre 2010-plage sable

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Gallicolombe des Marquises Gallicolumba rubescens ("Marquesan Ground-Dove", Columbidae), espèce protégée en Polynésie française dont les deux seules populations survivantes sont trouvées sur Hatuta'a et Fatu Huku au large de Hiva Oa (Marquises Sud). 

Hatutaa 17 novembre 2010-Gallicolombe Marquises Gallicolumb

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Pétrel à poitrine blanche Pterodroma alba ("Phoenix petrel", Procellariidae, dont les colonies sont connues des îles Phoenix, Tonga, Kiribati, Tuamotu et Marquises et considéré comme EN par la Liste Rouge des espèces menacées de l'UICN) nichant sous les touffes de Leptochloa xerophila (Poaceae), graminée considérée endémique des Marquises.

Hatutaa 15-16 novembre 2010-pétrel poitrine blanche Pterod

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Capture à la tapette d'un rat du Pacifique Rattus exulans, seule espèce de rongeur présent sur l'île et dont les populations importantes semble coexister avec les nombreux oiseaux marins nicheurs et la gallicolombe.

Hatutaa 18 novembre 2010-Rattus exulans

 

PHOTO 15 (cliché : JYM). Fruits d'Abutilon sachetianum (Malvaceae), un petit arbre endémique des Marquises et espèce protégée par la règlementation en vigueur en Polynésie française. Une seule petite population d'une trentaine d'individus est connue sur l'île.

Hatutaa 17 novembre 2010-Abutilon sachetianum fruits 2 

 

PHOTO 16 (cliché : JYM). Boutons et fleurs de l'arbre d'introduction polynésienne Erythrina variegata Fabaceae), dont un grand arbre a été découvert pour la première fois dans l'île.

Hatutaa 17 novembre 2010-découverte arbre Erythrina varieg

 

PHOTO 17 (cliché : JYM). L'arbrisseau Bidens beckiana (Asteraceae) endémique de Eiao et Hatuta'a où il est commun, a été observé en fleurs et en fruits malgré la sécheresse, ainsi que l'herbacée crassulescente indigènePortulaca lutea (Portulacaceae).Hatutaa 15-16 novembre 2010-Bidens en fleurs zone désséch

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 18 (cliché : JYM). L'équipe (de gauche à droite), debout : Jean-Claude THIBAULT, Damas TAUPOTINI (artisan-sculteur et chasseur de cochons de Nuku Hivawww.lehman.cuny.edu/ile.en.ile/arts/taupotini_damas.html), Alice CIBOIS, Xavier CURVAT dit "Pipapo" (capitaine de la vedette "Makuita" et responsable du "Centre de plongées Marquises"www.marquises.pf/pagestour/page108.htm), assis : Elie POROI, Pete OBOYSKI et JYM.

Hatutaa-Nuku Hiva 19 nov. 2010-team Hatutaa 1

 

 

26 nov.-02 décembre 2010 : Atelier de travail "Espèces Exotiques Envahissantes dans le Pacifique", Poindimié, Province Nord (Nouvelle-Calédonie)

 

Participation à l'atelier de travail sur les "Espèces Envahissantes dans les Collectivités françaises du Pacifique" co-organisé par le Comité français de l'UICN, le Gouvernement de Nouvelle-Calédonie, les Provinces Nord et Sud, le Service de l'Environnement de Wallis et Futuna, avec le soutien du Ministère de l'Ecologie, le CIRAD, l'ONF et le Programme Régional Océanien pour l'Environnement (PROE). Cet atelier annuel depuis la création de l'initiative en 2005 (www.uicn.fr/Especes-envahissantes-d-outre-mer.html) s'est déroulé à Poindimié en Province Nord.

 

PHOTO 1 (cliché : Yohan SOUBEYRAN, Comité français de l'UICN). La soixantaine de participants, experts et acteurs en provenance de Nouvelle-Calédonie, des autres collectivités françaises ultramarines , de France métropolitaine et quelques représentants d'ONG du Pacifique Sud, devant la case du "Tiéti Tera Beach Resort", un établissement touristique récemment ouvert en 2008 (Tiéti étant le nom de la tribu où est implanté l'hôtel).

Atelier Nouvelle-Calédonie

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PHOTO 2 (cliché : JYM). Ouverture de la conférence par Caroline MACHORO, élue de la "Commission Environnement" de la Province Nord.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-inauguration

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Julien TRIOLO (ONF, La Réunion) présentant la cellule de veille et de détection mise en place à La Réunion.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Julien Triolo

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). L'assistance, parfois décontractée mais toujours attentive : Vanessa HEQUET (IRD), Anne-Claire GOARANT (Direction de l'Environnement, Province Sud), Maryline SIMON (Direction de l'Environnement, Polynésie française), Stéphane HENOCQUE (Programme Forêt Sèche), Julie CHAMPEAU (Société d'Ornithologie de Polynésie française "Manu"), Souad BOUDJELAS (Pacific Invasive Initiative), Fabrice CUGNY (Société Calédonienne d'Ornithologie).

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-assistance

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM).  Restitution par Ravahere TAPUTUARAI (Association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati," Polynésie française), Franck URTIZBEREA (DAF, Saint-Pierre et Miquelon) et Thomas LEBOURGEOIS (CIRAD, Montpellier) de l'un des trois groupes de travail concurrents ayant planchés successivement sur les thèmes de la "biosécurité", de la "détection précoce et réaction rapide", et de la "mobilisation des acteurs et gestion des espèces à conflit d'intérêt".

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Rava Frank & Tho

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Panneaux de l'exposition sur les espèces végétales et animales envahissantes réalisée par le "Groupe Espèces Envahissantes"  de Nouvelle-Calédonie.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-expo espèces en

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Sortie-terrain, avec un premier arrêt au col de Tango dans la chaîne centrale traversant la Grande Terre. Le plateau de Tango est caractérisé par de hautes collines à pentes fortes et thalwegs étroits sur sols ferralilitiques et avec une pluviométrie moyenne annuelle comprise entre 1800 et 2200 mm 

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-panneau col Tang

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Présentation par Van DUONG DANG, chef du "Service des milieux et Ressources naturelles" de la Province Nord (Sous-Direction de l'Environnement et des Ressources naturelles, DDE) en charge à la fois des travaux forestiers et de l'écotourisme.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-chef forestier p 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). L'arbuste épineux Lantana camara (Verbenaceae) et le pin des Caraïbes Pinus caribaea(Pinaceae), deux des principales espèces considérées envahissantes sur le plateau de Tango, avec l'arbre Albizia moluccana (syn. Paraserianthes falcataria) en cours de naturalisation

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Lantana & Pinus

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Deuxième arrêt sur le littoral à Pindaï, l'un des sites de nidification le plus important de puffins du Pacifique (Puffinus pacificus), menacés par les chats et chiens errants.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-4x4 garde-nature

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Anne-Claire GOARANT et Julika BOURGET ("Service des Milieux naturels terrestres", Direction de l'Environnement, Province Sud) avec les garde-natures de la Province Nord en uniforme (et  à droite Elodie, lycéenne de 1ère, en stage)

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-gardes-nature 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Explications de Stéphane HENOCQUE du programme de conservation "Forêt Sèche" (www.foretseche.nc).

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Stéphane & team

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Feuilles à forme bullée d'un Diospyros sp. (Ebenaceae), une adaptation pour lutter contre l'évapotranspiration et les périodes de sécherresse intense.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-feuille gaufrée 

 

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Coquilles vides de bulime (Placostylus, Bulimulidae) endémique et d'achatine introduite.New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-bulime & achatin

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Restauration d'habitat avec des plantes endémiques de la forêt sèche après élimination de Furcraea foetida (Agavaceae) et protégées avec un grillage contre les cerfs de Java Cervus timorensis.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Furcraea & resta

 

PHOTO 15 (cliché : JYM). Prolifération de la liane Passiflora suberosa (Passifloraceae) après l'élimination des cerfs de Java (Cervus russa)

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Passiflora suber

 

 

 

PHOTO 16 (cliché : JYM). "Team" guidé par Jean-Jérôme CASSAN ("Service impact environnement et conservation", Sous-Direction de l'Environnement et des Ressources naturelles, Direction du Développement Economique et Environnement, Province Nord)

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-team forpet sèc



 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 17 (cliché : JYM). Fruits mûrs de Trophis scandens (Moraceae) extrêmement attractifs pour les oiseaux frugivores !

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-endémique fruit


PHOTO 18 (cliché : JYM). Visite du parc zoologique et forestier, un domaine de 34 hectares, situé dans les hauteurs de Nouméa où l'on peut facilement observer des oiseaux, "roussettes", reptiles et plantes endémiques.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Parc zoologique 

 

PHOTO 19 (cliché : JYM). Cagou huppé Rhynochetos jubatus seul représentant d'une  famille endémique monospécifique (Rhynochétidés), oiseau-emblème de la Nouvelle-Calédonie. ses plus proches parents sont des oiseaux d'Amérique du Sud !

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-cagou

 

PHOTO 20 (cliché : JYM). Pittosporum coccineum (Pittosporaceae) endémique de la moitié nord de la Grande Terre, cultivé en pot comme plante ornementale. Plus de 45 espèces endémiques de Pittosporum dont le célèbreP. tanianum découvert en 1988 sur l'îlot Leprédour, supposé éteint en 1993 en raison du surpâturage par les cerfs puis finalement redécouvert !

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Pittosporum cocc 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 21 (cliché : JYM). Fleurs d'Oxera sulfurea (Lamiaceae), plante endémique des forêts sèches et mésophiles de la côte ouest de la Grande Terre, au port arbustif à lianescent, proposée comme plante ornementale de substitution.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Oxera sulfurea

 

PHOTO 22 (cliché : JYM). JYM et les "toons" d'un des panneaux d'information et de vulgarisation pour les enfants sur la richesse et la vulnérabilité des forêts néo-calédoniennes.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-JYM & toons

 

 

 

 

PHOTO 23 (cliché : JYM). Goyavier-fraise Psidium cattleianum (Myrtaceae), petit arbre très envahissant dans les forêts humides des îles océaniques tropicales et subtropicales, planté dans le parc forestier !

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Goyavier





 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 24 (cliché : JYM). La graminée Pennisetum cf. setaceum formant de grandes touffes, communément plantée comme ornementale dans la ville de Nouméa (ici à l'aquarium) et considérée envahissante aux îles Hawaii, Fidji, en Nouvelle-Zélande et en Australie.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Pennisetum aquar

PHOTO 25 (cliché : JYM). Ravahere TAPUTUARAI, Yohan SOUBEYRAN & Florian KIRCHNER (Comité français de l'UICN) devant le bandeau de l'exposition intinérante sur les "Espèces Envahissantes" au Parc Zoologique et Forestier de Nouméa.

New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Rava Florian & Y

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 26 (cliché : JYM). Inflorescence d'Hedychium gardnerianum (Zingiberaceae), grande herbacée originaire de l'Himalaya, extrêmement envahissante dans les sous-bois des forêts humides d'altitude aux îles Hawaii, Nouvelle-Zélande (Pacifique), La Réunion (Océan Indien) et dans les Açores (Atlantique)...et plantée comme ornementale dans les jardins de l'Hôtel Tiéti !

  New Caledonia-Poindimié-29 dec-2 nov 2010-Hedychium gardne

 

13-17 décembre 2010 : Conférence Flore menacée de l'Outre-Mer, Saint-Leu (île de La Réunion)

 

Participation à la conférence sur la "Conservation de la flore menacée de l'Outre-Mer français" qui s'est déroulée au Conservatoire Botanique National de Mascarin (www.cbnm.org) à Saint-Leu sur l'île de La Réunion, et qui a réunit une centaine de participants métropolitains et ultramarins en provenance des îles de l'Océan Indien (La Réunion, Maurice, Mayotte, Comores), du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis & Futuna), des Caraïbes (Martinique, Guadeloupe, Sainte-Lucie), de Saint-Pierre et Miquelon et de la Guyane française. La dernière conférence consacrée à la flore menacée de France métropolitaine et de l'Outre-Mer avait eu lieu au CBN de Brest...en 1997 !

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Organisée sous l’égide du Ministère de l’Ecologie & Développement Durable, du Ministère de l’Intérieur, de l’Outre-Mer & Collectivités Territoriales, et de la Fédération des Conservatoires Botaniques Nationaux, l'évènement a été coordonné par le CBNM en partenariat avec l’Université de La Réunion, la DIREN, le Parc National de La Réunion, le Conseil Régional, le Conseil Général, le Comité français de l’UICN, la SREPEN, l’ONF et le Conservatoire du Littoral.


confrence web

Réunion-13-17décembre 2010-chapiteau

Réunion-17-18 décembre 2010-affiche conférence


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). De gauche à droite, Christoph Kueffer (ETH, Zurich), Wendy STRAHM (IUCN, Gland), Claudia BAIDER (MSIRI, Mauritius) et Vincent FLORENS (University of Mauritius) sur les marches de l'entrée du CBNM situé au domaine des Colimaçons au dessus de la ville de Saint-Leu. Réunion-13-17décembre 2010-Christoph Vincent Claudia & We

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Exposition "en plein air" consacrée à la flore menacée de l'Outre-Mer français réalisée par le Centre Permanent d'Initiatives pour l'Environnement (CPIE) de Mascarin grâce aux contributions des différents experts dans les collectivités.

Réunion-17-18 décembre 2010-panneau exposition

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). L'affiche consacrée à la flore menacée de Polynésie française illustrant la diversité des habitats naturels et quelques espèces-phare en voie de disparition dans différents archipels ainsi que les principales menaces (Apetahia raiateensis dans la Société, Charpentiera australis aux Australes, Santalum insulare aux Marquises).

Réunion-17-18 décembre 2010-affiche Polynésie

 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Le poster sur les causes de disparition du "tiare 'apetahi"  (Apetahia raiateensis) sur les plateaux du Temehani à Raiatea par F. JACQ & J.-Y. MEYER, co-financé par la Direction de l'Environnement et la Délégation à la Recherche de Polynésie française.

Réunion-13-17décembre 2010-poster tiare apetahi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Christoph Kueffer du "Swiss Federal Institute of Technology ETH Zürich", anciennement en post-doctorat au laboratoire de botanique de l'Université de Hawaii (www.botany.hawaii.edu/staffpages/christoph_kueffer.htm), présentant une communication orale sur l'importance des études comparatives des flores insulaires.

Réunion-13-17décembre 2010-Christoph Kueffer

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Daniel LUCAS, directeur du CBNM en maître d'orchestre pour le départ des bus lors de la journée des sorties sur le terrain, avec Christophe LAVERGNE, Jean HIVERT, Marie LACOSTE et Frédéric PICOT du CBNM, comme animateurs et guides.

Réunion-13-17décembre 2010-Daniel aux commandes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Vue du "Pas de Bellecombe" et des cratères volcaniques.

Réunion-13-17décembre 2010-pas de bellecombe

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Explications de Jean HIVERT du CBNM ("le botaniste aux savates deux-doigts" !) au départ du sentier au "Pas des Sables" vers 2340 m d'altitude.

Réunion-13-17décembre 2010-Jean & panneau

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). "Branle blanc" (Stoebe passerinoides) et "branle vert" (Erica reunionensis) les deux espèces dominantes de la végétation éricoïde ("lande à bruyères") de haute altitude à La Réunion.

Réunion-13-17décembre 2010-branle blanc & vert

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYMHypericum lanceolatum subsp. angustifolium (Hypericaceae, "Fleur jaune des hauts") endémique des hauts-sommets de La Réunion.

Réunion-13-17décembre 2010-fleurs jaunes

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Psidia argentea (Asteraceae,) herbacée endémique de La Réunion et commune dans l'étage altimontain, caractérisée par la pubescence blancheâtre qui recouvre ses feuilles, une adaptation au froid et à l'insolation.

Réunion-13-17décembre 2010-Helichrysum

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Clematis mauritiana (Ranunculaceae, "Liane arabique"), herbacée endémique des Mascareignes, aux fleurs très parfumées.

Réunion-13-17décembre 2010-Clematis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Carex borbonica (Cyperaceae, "Laîche de Bourbon"), herbacée formant des touffes éparses, endémique stricte de La Réunion.

Réunion-13-17décembre 2010-Cyperaceae

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Vue sur le "Plateau des Basaltes" avec ses marches d'escalier et ses marécages de haute altitude temporairement asséchés.

Réunion-13-17décembre 2010-montagne en escalier

 

PHOTO 15 (cliché : JYMPolystichum ammifolium (Dryopteridaceae), une fougère terrestre endémique des Mascareignes et de "l'île-continent" voisine de Madagascar.

Réunion-13-17décembre 2010-Polystichum

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 16 (cliché : JYMHeterochaenia rivalsii (Campanulaceae), magnifique herbacée dressée endémique de La Réunion.

Réunion-13-17décembre 2010-Heterochaenia rivalsii

Réunion-13-17décembre 2010-Heterochaenia rivalsii fleurs

 

PHOTO 17 (cliché : JYMFuchsia magellanica  (Onagraceae, "Ti z'anneau") introduit et naturalisé, faisant l'objet d'une lutte active par les agents de l'ONF.

Réunion-13-17décembre 2010-Fuchsia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 18 (cliché : JYM). L'oratoire de Sainte-Thérèse vers 2412 m entouré de plantes ornementales cultivées dont certaines se sont "échappées" comme Hebe salicifolia (Plantaginaceae).

Réunion-13-17décembre 2010-oratoire sainte-thérèse

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Jean et une touffe de Anthoxanthum odoratum (Poaceae, "Flouve odorante"), graminée envahissante des sous-bois des "tamarinaies" à Acacia heterophylla (Fabaceae) endémique de La Réunion. De gauche à droite, assises dans la prairie à flouve : Monique PATERNOSTER (CBNM), Nathalie MACHON (MNHN, Paris), Marie FLEURY (MNHN, IRD Guyane) ; debout : Daniel MAZUE (DIREN-Réunion).

Réunion-13-17décembre 2010-Jean & team flouve odorante


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 20 (cliché : JYM). Vue sur la "Plaine des sables" et le "Rempart des sables"

Réunion-13-17décembre 2010-vue plaine des sables

 

 

PHOTO 21 (cliché : JYM). Sophie GONZALES (IRD-Herbier de Cayenne,Guyane) photographiant la flore dans un milieu naturel très éloigné des forêts tropicales humides de Guyane !

Réunion-13-17décembre 2010-Sophie plaine des sables

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 22 (cliché : JYM). Touffe de Cynoglossum borbonicum (Boraginaceae) aux fleurs blanches à bleues, endémique de La Réunion.

Réunion-13-17décembre 2010-Cynoglossum

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 23 (cliché : JYM). "Team" sur la Plaine des Sables devant les pitons volcaniques.

Réunion-13-17décembre 2010-team volcan

 

PHOTO 24 (cliché : JYM). Vue du Piton des Neiges, plus haut sommet de La Réunion et des îles de l'Océan Indien (3070 m) depuis le sommet du Maïdo (2200 m), et village (appelé localement "ilet") dans le cirque de Mafate.

Réunion-17-18 décembre 2010-vue Piton des Neiges & Mafate

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 25 (cliché : JYM). Panneau de l'ONF indiquant le programme de lutte active manuelle et chimique contre l'ajonc d'Europe Ulex europeaus sur le sommet du Maïdo, deuxième site le plus fréquenté à La Réunion après le volcan et situé dans le coeur du Parc National. Un incendie récent, en octobre 2010, a ravagé plus de 200 hectares de végétation éricoïde d'altitude.

Réunion-17-18 décembre 2010-Maido-panneau lutte Ajonc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 26 (cliché : JYM). Audrey COREAU (Bureau de connaissance et de la stratégie nationale sur la biodiversité, Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable) et Jean-Michel PROBST (conseiller écologie, Secteur Ouest, Parc National de La Réunion) en bordure de falaise rocheuse.

Réunion-17-18 décembre 2010-Maido-Audrey & Jean-Mi

 

 

 

 

 

PHOTO 27 (cliché : JYM). "Lézard vert des hauts" Phesulma (Gekkonidae), vraisemblablement un taxon endémique nouveau pour l'île dont les populations sont en déclin.

Réunion-17-18 décembre 2010-Phelsuma

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 28 (cliché : JYMSophora denudata (Fabaceae, "Petit tamarin des hauts") en fruits verts, petit arbre endémique de La Réunion et caractéristique de la végétation altimontaine où il forme des fourrés appelés "sophoraies" .

Réunion-17-18 décembre 2010-Maido-Sophora

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 29 (cliché : JYM). Jean-Paul ANTONIAMA, "médiateur patrimoine" du Secteur Ouest, Parc National de la Réunion, expliquant l'originalité de la colonisation humaine à La Réunion et les spécificités de la culture créole, notamment  l'histoire des esclaves marrons dans le cirque de Mafate.

Réunion-17-18 décembre 2010-Maido-Sandjivi

 

PHOTO 30 (cliché : JYM). Le dodo, emblème de l'extinction des espèces dans les îles...et marque de bière locale très populaire !

Réunion-17-18 décembre 2010-La Dodo Lé La

 

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 18:22

10-14 aôut 2010 : mission plateau Toovii et mont Tekao, Nuku Hiva (Marquises Nord)

Mission sur l'île de Nuku Hiva (archipel des Marquises, groupe Nord) avec Ravahere TAPUTUARAI (consultant en botanique et phyto-écologie "MaNature") pour l'échantillonnage des plantes endémiques appartenant aux genres Melicope (Rutaceae), Alyxia (Apocynaceae) et Wikstroemia (Thymelaeaceae), dans le cadre d'un programme de recherche ethno-botanico-pharmaco-chimique intitulé "Patrimoine biologique des Marquises" (financé par le contrat de projet Etat-Polynésie française 2009-2010) mené par l'IRD et l'Université de Polynésie française. Un projet intitulé "Déterminants de l'endémisme végétal" portant sur la systématique, la phylogéographie, l'écologie et le système de reproduction de ces plantes est développé en collaboration avec le botaniste Jacques FLORENCE et la généticienne Marie-Catherine BOISSELIER du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris.

PHOTO 1 (cliché : JYM). Le plateau de Toovii vu depuis la crête sommitale située au nord de la "Ferme de Toovii" et de la station du Service du Développement Rural, vers 1100 m d'altitude. Complètement déforesté, ce plateau d'altitude a été transformé en zone de pâturage pour les bovins et les chevaux et en plantations de pins des Caraïbes. 

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-vue ferme depuis crête

PHOTO 2 (cliché : JYM). Fleurs de Trimenia nukuhivensis (Trimeniaceae), petit arbre endémique dioïque des forêts de nuages de l'île de Nuku Hiva proche de T. marquesensis endémique des îles sud (Hiva Oa et Tahuata) affines avec Trimenia weinmannifolia des îles Fidji et de Samoa. La famille des Triméniacées (ordre des Timeniales), uniquement trouvée en Océanie, est considérée comme primitive chez les Angiospermes en raison de la structure particulière de ses vaisseaux conducteurs de sève. Des fossiles datant du Crétacé inférieur (100 milions d'années) ont été récemment découverts à Hokkaido au Japon.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Trimenia fleurs

PHOTO 3 (cliché : JYM). Alyxia stellata (Apocynaceae) en fleurs, arbrisseau lianescent aux feuilles disposées en verticille, observé et collecté vers 925 m d'altitude sur crête ouverte en lande à fougères Dicranopteris linearis, Histiopteris incisa, Marattia salicina avec les petits arbres Wikstroemia coriacea, Ilex anomala et Weinmannia parviflora var. marquesana.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Alyxia fleurs 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Carpophage des Marquises, Ducula galeata (Columbidae) se nourissant des gros fruits de Hernandia nukuhivensis (Hernandiaceae), un arbre endémique des Marquises, observé ici vers 1050 m d'altitude en bordure de la piste cavalière côté Terre Déserte.Les études paléo-archéologiques ont montré que cette espèce, considérée aujourd'hui comme endémique de Nuku Hiva et menacée de disparition, était auparavant présente non seulement dans d'autres îles marquisienne, mais aussi dans plusieurs îles de la Société et du Pacifique où elle vivait en sympatrie avec d'autres espèces de Ducula (notamment Ducula pacifica et D. aurorae dans la Société), d'où son appellation de "pseudoendémique" (STEADMAN, 2006). L'un des causes de son "extirpation" (extinction locale) est probablement la chasse par les premiers polynésiens.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Ducula galeata & Hernandia

PHOTO 5 (cliché : JYM). Metrosideros collina var. toovi (Myrtaceae) "suspendu" sur la crête sommitale entre le col de Toovii et le mont Tekao.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Metrosideros

PHOTO 6 (cliché : JYM). Astelia tovii (Liliaceae) en fruits mûrs, ici en "maquis sommital" vers 1000 m d'altitude, est une espèce caractéristiques des formations altimontaines endémique de Nuku Hiva et Ua Pou (groupe Nord) et de Fatu Hiva (groupe Sud) mais absente des forêts de nuages des autres îles (Hiva Oa, Tahuata et Ua Huka).

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Astelia tovii fruits

 

 

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Escargots arboricoles Philonesia spp. (Helicarionidae) (identification par Olivier GARGOMINY, MNHN, Paris) observés dans les vallons boisés et humides.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-escargot arboricole

 

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-escargots arboricoles verd

PHOTO 8 (cliché : JYM). Fruits verts de Melicope nukuhivensis (Rutaceae), arbrisseau lianescent à fruits aux carpelles soudés et feuilles quasi-sessiles. Cette espèce endémique de Nuku Hiva est la première à avoir été collectée (par QUAYLE en 1922) et décrite (par BROWN en 1935) aux Marquises, sous le nom de Pelea nukuhivensis.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Melicope nukuhivensis frui

PHOTO 9 (cliché : JYM). Melicope inopinata (Rutaceae), petit arbuste à arbrisseau aux fruits apocarpiques (carpelles libres) glabres, endémique de Nuku Hiva.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Melicope inopinata fruits

PHOTO 10 (cliché : JYM).Fruits verts de Melicope revoluta (Rutaceae), un grand arbre endémique de Nuku Hiva reconnaissable par ses grandes feuilles coriaces à bord révoluté, ses inflorescences pauciflores compactes à fleurs et fruits pubescents, dont les capsules ont des loges soudées basalement.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Melicope revoluta-copie-1

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Fruits verts de Melicope tekaoensis (Rutaceae), espèce endémique de Nuku Hiva la plus récemment décrite (HARTLEY en 2001), aux fruits à carpelles soudés.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Melicope tekaoensis fruits 

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Psychotria florencei (Rubiaceae), l'une des 13 espèces du genre aux îles Marquises (récemment décrite et dédiée au botaniste Jacques FLORENCE "whose enthusiasm and extensive knowledge of the Polynesian flora have been a constant inspiration to us", LORENCE & WAGNER, 2005), caractérisée par ses grandes inflorescences pouvant comporter entre 40 et 90 fleurs et strictement endémique de la chaîne montagneuse entre les monts Tekao et Ooumu entre 800 at 1170 m d'altitude.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Psychotria florencei

PHOTO 13 (cliché : JYM). Capitule d'inflorescence d'Oparanthus teikiteetini (Asteraceae), une composée arborescente pouvant atteindre 10-12 m de hauteur aux gros capitules de fleurs sur des longs pédoncules poilus, endémique de Nuku Hiva et protégée par la règlementation en Polynésie française.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Oparanthus teikit infl

PHOTO 14 (cliché : JYM). Oparanthus woodii (Asteraceae), espèce nouvellement décrite pour Nuku Hiva (dédiée au botaniste Kenneth WOOD du National Tropical Botanical garden) au port prostré (ci-dessous), aux capitules à pédoncules courts et glabres, et aux feuilles présentant des domaties sur sa face supérieure.

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Oparanthus cf. woodii

Nuku Hiva-Toovii-10-14 aout 2010-Oparanthus cf. woodii habi

 

 

 

 

 

 

 

 

24 août 2010 : sortie terrain mont Tohiea, Mo'orea (Société)

Ascension du mont Tohi'e'a (ou Tohive'a), plus haut sommet de l'île de Mo'orea (1207 m) avec Joel NITTA (UC Berkeley) et Ravahere TAPUTUARAI de la "Plant Tax Team", et Vetea LIAO, technicien de laboratoire à la Station de recherche biologique R. Gump, dans le cadre du programme "Moorea Biocode Project", et prospection seul de la zone de végétation comprise entre 600 et 800 m d'altitude.

PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue du village d'Afareiatu, de la passe Tupapaurau et du motu Ahi (à gauche), du village de Haumi et de la passe Teruaupu (à droite) depuis l'une des crêtes menant au Tohi'e'a, vers 800 m d'altitude.

Moorea-Tohiea-24 août 2010-vue baies du col

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Vue de la  crête sommitale avec le sommet du Tohi'e'a au second plan, vers 850 m d'altitude. La végétation arbustive est dominée par le petit arbre indigène Metrosideros collina var. collina (Myrtaceae), la liane ligneuse indigène Freycinetia impavida (Pandanaceae), la composée dressée endémique de la Société Bidens australis (Asteraceae), les arbustes indigène Alyxia stellata (Apocynaceae) et endémique Coprosma taitensis var. taitensis (Rubiaceae), avec quelques arbres endémiques Weinmannia parviflora var. parviflora (Cunoniaceae), Meryta lanceolata (Araliaceae) et Glochidion nadeaudii (Euphorbiaceae), l'arbre indigène Fagraea berteroana (Loganiaceae), et la fougère arborescente indigène Cyathea affinis (Cyatheaceae).

Moorea-Tohiea-24 août 2010-vue sommet

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Fruits du petit arbre Ixora moorensis (Rubiaceae), l'une de quelques espèces strictement endémiques de l'île de Moorea, commun en sous-bois de forêt humide de basse et moyenne altitude jusqu'à 600 m, mais absent en forêt montagnarde. 

Moorea-Tohiea-24 août 2010-Ixora fruits mûrs 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). La ronce Rubus rosifolius (Rosaceae), appelée localement "framboisier", est particulièrement envahissante en sous-bois de forêt naturelle et sur crête entre 500 et 1000 m d'altitude.

Moorea-Tohiea-24 août 2010-Rubus rosifolius 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Mousse Spiridens sp. (Calymperaceae) formant des "manchons" autour des troncs de fougère arborescente Cyathea, bon indicateur d'une hygrométrie forte et de la présence de forêt ombrophile d'altitude ou "forêt de nuages". 

 

Moorea-Tohiea-24 août 2010-mousse spiridens

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Feuille du petit arbre envahissant Miconia calvescens (Melastomataceae) fortement attaqué par le champignon pathogène Colletotrichum gloeosporioides f. sp. miconiae, agent de lutte biologique introduit à Tahiti en 2000 et 2002, et ayant colonisé Moorea sans y avoir été introduit. L'efficacité de cet agent de lutte biologique, hautement spécifique du miconia, augmente avec une altitude croissante.

Moorea-Tohiea-14 septembre 2006-Miconia feuille attaquée C

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Phaeoceros cf. laevis (identification par Brent MISHLER, UC Berkeley), une plante non-vasculaire appartenant aux Anthocerotophytes (auparavant classée parmi les Bryophytes ou mousses), appelée "horwort" : la partie plate est le gamétophyte et la partie fine et dressée le sporophyte.

 Moorea-Tohiea-24 août 2010-Hornwort 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Habitat (ici sur crête exposée et ventée) de Psychotria cf. mooreaensis (Rubiaceae), une espèce endémique de Moorea trouvée entre 400 et 1000 m, caractérisée par ses inflorescences à nombreuses petites fleurs blanches à calice campanulé (ou lobé) que l'on peut apercevoir sur les jeunes fruits verts.

Moorea-Tohiea-24 août 2010-psychotria cf. mooreeaensis hab

Moorea-Tohiea-24 août 2010-psychotria cf. mooreaensis

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Découverte en sous-bois humide et ombragé de forêt de nuages vers 800 m d'altitude (avec de rares Ascarina polystachya, Chloranthaceae, et Reynoldsia verrucosa, Araliaceae) d'une seconde population d'un Psychotria sp. nov. (Rubiaceae), espèce caractérisée par de grandes feuilles à nervures bien prononcées et des fleurs au calice tronqué. Cette espèce nouvelle pour la science avait été trouvée pour la première fois en 2009 dans un vallon sous le mont Mou'aputa vers 780 m, parfois en sympatrie avec la première espèce (ci-dessus).

Moorea-Tohiea-24 août 2010-Psychotria sp. nov. habitat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Moorea-Tohiea-24 août 2010-Psychotria sp nov

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

30 août-02 septembre 2010 : Mission d'expertise North Queensland (Australie)

 

Mission dans la région du North Queensland en Australie afin d'évaluer un programme national d'éradication de plantes introduites potentiellement envahissantes ("National Four Tropical Weeds Eradication Program" www.weeds.gov.au/weeds/lists/eradication.html) en collaboration avec le Dr. Rachel McFAYDEN (consultante, Vice-présidente de la "Queensland Weed Society" www.wsq.org.au , anciennement Chief Executive Officer of the CRC for Australian Weed Management, Brisbane) et le Dr. Samantha SETTERFIELD (Associate Professor, Charles Darwin University).

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). L'équipe du "4TWEP" (six personnes) travaillant pour "Biosecurity Qeensland" (structure créée en 2007 pour coordonner la biosécurité dans la région www.southwestnrm.org.au/ihub/biosecurity-queensland) est basée dans les locaux du "Centre for Wet Tropics Agriculture" du "Department of Primary Industries & Fisheries" (Gouvernement régional du Queensland) située dans la petite localité de South Johnstone, à environ 10 km au sud-ouest de la ville d'Innisfail, en plein milieu de vastes champs de canne à sucre et de bananeraies, principales productions agricoles de la région du "North Queensland" (2 milliards AUSD par an pour l'exportation de sucre roux, 200 millions AUSD par an pour la banane).

Queensland-30 aout-2 sept 2010-sign office

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). De droite à gauche : Martin, Samantha SETTERFIELD, Lindie PASMA  (Biosecurity Queensland), le Dr. Helen MURPHY (CSIRO, Atherton), Travis SIDES (Far North Queensland Regional Organisation of Councils), Simon BROOKS  (Biosecurity Queensland), Rachel McFAYDEN, Keith SMITH (Biosecurity Queensland) & Mick JEFFERY (Biosecurity Queensland), le coordinateur du programme 4TWEP.

Queensland-30 aout-2 sept 2010-team 

Queensland-30 aout-2 sept 2010-Limno MiconiaPHOTO 3 (cliché : JYM). Les six espèces (appartenant à 4 genres) concernées par ce programme d'éradication initié en 2005 sont : la plante aquatique  Limnocharis flava (Limnocharitaceae), la liane grimpante Mikania micrantha (Asteraceae), les arbrisseaux Clidemia hirta et Miconia nervosa, l'arbuste Miconia racemosa et le petit arbre Miconia calvescens, (Melastomataceae).



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM).  Bassins d'eau douce du jardin botanique de Cairns ("Flecker Botanic Gardens & Centenary Lakes") où Limnocharis avait été introduite comme plante aquatique ornementale et où des plantules issues de la germination des graines sont encore observées et régulièrement éliminées par l'équipe du 4TWEP en collaboration avec le "Cairns City Council's Pest Management Unit" (www.cairns.qld.gov.au/content/naturalResources/pmu_pests.htm).

Queensland-30 aout-2 sept 2010-cairns botanical garden

Queensland-30 aout-2 sept 2010-Limnocharis

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Nettoyage des chaussures après la visite d'un site infesté par Limnocharis (en haut) et du véhicule tout-terrain d'un site envahi par Miconia spp. (en bas). Ce protocole de biosécurité est utilisé par le 4WTEP dans tous les sites envahis par les 6 espèces-cible afin d'éviter une dissémination accidentelle dans des zones indemnes.

Queensland-30 aout-2 sept 2010-cleaning boots

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Queensland-30 aout-2 sept 2010-cleaning car

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Pépinière privée abandonnée où Miconia calvescens et Clidemia hirta, parmi les plus envahissantes des Mélastomatacées, ont été introduites volontairement. Les changements successifs de propriétaires rendent difficile les tentatives de retracer les dates et les modes d'introduction, et donc d'évaluer les dynamiques d'invasion.

Queensland-30 aout-2 sept 2010-green house 



PHOTO 7 (cliché : JYM). Plantule de Clidemia hirta (Melastomataceae) issue de la germination de graines dans le sol plusieurs années apès l'élimination des plants reproducteurs.

Queensland-30 aout-2 sept 2010-Clidemia

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Forêt secondaire en bordure de propriété privée où Clidemia s'est naturalisée, grâce à ses petits fruits charnus (baies) consommées et dispersées sur de longues distances par les oiseaux frugivores.

Queensland-30 aout-2 sept 2010-forest



 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Equipe de lutte du 4TWEP et de celle chargée de l'éradication de Chromoleana odorata (Asteraceae) appelée "Siam weed".

Queensland-30 aout-2 sept 2010-crew & smoko



PHOTO 10 (cliché : JYM). Tina ALDERSON du Queensland park & Wildlife Service (QPWS) et Pete LOGAN, Pest Management Officer au Cairns Regional Council.

Queensland-30 aout-2 sept 2010-Peter

Queensland-30 aout-2 sept 2010-plant nursery Daintree natio

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Jardin privé à Whyanbeel en lisière du Parc National de Daintree, d'où les premiers Miconia calvescens et Miconia nervosa introduits comme plantes ornementales se sont "échappés" dans la forêt tropicale humide dense.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Tiges épineuses du palmier Calamus australis (Arecaceae) appelé localement  "Hairy Mary", l'une des 8 espèces du genre en Australie. Avec Calamus radicalis ("Vicious Hairy Mary") ces deux palmiers communs en sous-bois des forêts tropicales humides constituent un élement contraignant pour les prospections sur le terrain.

Queensland-30 aout-2 sept 2010-spiny cane palm

 

 

 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Les sangsues (Annelidae, Hirundinea, Gnathobdellida) ou "jawed leech" sont également communes et voraces, sans toutefois être vecteurs de maladies !

Queensland-30 aout-2 sept 2010-Leech

 

PHOTO 15 (cliché : JYM). Mick et une plantule de Miconia racemosa (Melastomataceae). L'espèce présente une importante banque de graine dans le sol dont la longévité est encore inconnue. 

Queensland-30 aout-2 sept 2010-Mick & Miconia

Queensland-30 aout-2 sept 2010-Miconia nervosa seedlings

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 16 (cliché : JYM). "Visitor Information Center" du village de Kuranda, site hautement touristique pour la visite des forêts tropicales du "Wet Tropics World Heritage Site", où l'on retrouve les dépliants d'information sur Miconia calvescens ("Have you seen miconia") réalisés par le programme 4TWEP.

Queensland-30 aout-2 sept 2010-Information Center Kuranda

 

PHOTO 17 (cliché : JYM). Crâne de Crocodylus porosus appelé "salwater (ou estuarine) crocodile" exposé dans les bureaux du Queensland Park & Wildlife Service (QPWS), Department of Environment and Resource Management (www.derm.qld.gov.au/), à Mossman : ces crocodiles, pouvant atteindre 8 m de longueur, pullulent dans les rivières, embouchures et bords de mer de la région du North Queensland et du Northern Territory où l'on dénombre quelques attaques mortelles  !

Queensland-30 aout-2 sept 2010-Crocodile

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 crocodile

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 18:55

 

10-12 mai 2010 : Conférence française pour la biodiversité, Chamonix (France)

 

Participation à la conférence française sur la biodiversité à Chamonix-Mont-Blanc (France) intitulée "Quelle gouvernance pour demain ?" (www.biodiversite2010.fr/Conference-francaise-pour-la,358.html). Organisée par le Ministère de l'Ecologie, l'Energie, le Développement Durable et de la Mer (MEEDDM www.developpement-durable.gouv.pf) dans le cadre de l'Année Internationale pour la Biodiversité. Elle a réunit pendant 3 jours plus de 325 participants (scientifiques, associations et ONG, entrepreneurs, agriculteurs, collectivités et élus), dont 35 en provenance de l'Outre-Mer français, afin d'émettre des propositions pour la nouvelle stratégie nationale sur la biodiversité... et pour défendre la biodiversité ultra-marine !

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue du glacier des Bossons depuis la ville de Chamonix-Mont-Blanc (région Rhône-Alpes, département de Haute-Savoie), une commune d'environ 10 000 habitants située vers 1030 m d'altitude dans le massif montagneux des Alpes. Le glacier qui descend du Mont-Blanc (culminant à 4810 m) est la cascade de glace la plus grande d'Europe.

France-Chamonix-9-12 mai 2010-glacier Blosson 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Discours d'ouverture de Chantal JOUANNO, secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie (depuis janvier 2009) au centre des congrès "Le Majestic", un ancien palace construit dans les années 1900...

France-Chamonix-9-12 mai 2010-Chantal Jouannot

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). L'un des conférenciers, le professeur Gilles BOEUF, nouveau président du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris (depuis février 2009), présentant les principales causes de l'érosion de la biodiversité ou "pressions" : déforestation, surexploitation des ressources, invasions biologiques et changement climatique. Notons l'utilisation du miconia (Miconia calvescens) à Tahiti comme exemple d'une plante envahissante majeure !

France-Chamonix-9-12 mai 2010-Miconia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTOS 4, 5 et 6 (cliché : JYM). Atelier de travail sur les espèces exotiques envahissantes, animé par la société "Synapse" afin de susciter une plus grande réactivité et créativité des participants (sic !) : ci-dessous la table de travail animée par Audrey COREAU (ingénieur ENGREF, thèse de doctorat sur "les  futurs possibles en écologie des écosystèmes méditerranéens" au CEFE-CNRS de Montpellier en 2009) du bureau de la connaissance et de la stratégie nationale sur la biodiversité au MEEDDM ; et l'équipe très diversifiée (et très performante !) de la table de travail animée par JYM : debout de gauche à droite, Olivier GARGOMINY du MNHN de Paris, Nicolas POULET de l'ONEMA, François GARDE, secrétaire général du Gouvernement de Nouvelle-Calédonie, Doris JOSEPH du Service environnement communal de Martinique, Pascal SLIWANSKl du Ministère des Afffaires étrangères, Hélène MENIGAUX du MEEDDM, Laurent LAPCHIN de l'INRA, Louis NATTER de l'Union Nationale des Industries de Carrières et Matérieux de construction, et assis, Franck URTIZBEREA de St-Pierre et Miquelon.

France-Chamonix-9-12 mai 2010-Catherine

France-Chamonix-9-12 mai 2010-Audrey 

 

France-Chamonix-9-12 mai 2010-team EEE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Sortie sur le terrain à l'Aiguille du Midi, accessible en téléphérique à partir de Chamonix en une vingtaine de minutes !

France-Chamonix-9-12 mai 2010-panneau aiguille du midi

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). L'aiguille abrite le plus haut centre d'émission hertzien de France (3842 m) dont la construction s'est étalée sur plus de 30 ans (de 1909 jusqu'en 1940).

France-Chamonix-9-12 mai 2010-Aiguille du midi

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Chocard à bec jaune ou "Alpine chough" Pyrrhochorax graculus (Corvidés), un oiseau montagnard souvent confondu avec le choucas des plaines, caractérisé par son plumage noir et ses pattes rouges, et vue sur la chaîne montagneuse du Mont-Blanc.

France-Chamonix-9-12 mai 2010 Choucard

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Installations construites sur les falaises rocheuses vertigineuses et enneigées de l'Aiguille du Midi.

France-Chamonix-9-12 mai 2010-falaises enneigées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Une partie des ultra-marins en provenance des îles tropicales de Martinique, Guadeloupe, La Réunion, Nouvelle-Calédonie...et peu habitués aux températures glaciales du sommet !

France-Chamonix-9-12 mai 2010-team Outre-Mer

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Petit train en gare de Montenvers, mis en service en 1909 et électrifié en 1953, permettant d'accéder en 20 minutes au pied de la Mer de Glace au moyen d'une crémaillère en guise de troisième rail.

France-Chamonix-9-12 mai 2010-train

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). La Mer des Glaces, plus grand glacier français mesurant 11,5 km de long et d'une surface de 35 km². Etudié depuis 1870 et depuis les années 1960 par le Laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement de Grenoble (www-lgge.ujf-grenoble.fr), le glacier aurait perdu plus de 150 m d'épaisseur et 2,3 km de longueur.

France-Chamonix-9-12 mai 2010-Mer de Glace

 

 PHOTO 14 (cliché : JYM). Vue sur le Grand Hôtel de Montenvers "au charme chaleureusement rustique" construit en 1880 et le plus haut de la vallée de Chamonix car perché à 1913 m d'altitude.

France-Chamonix-9-12 mai 2010-Montenvers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 15 (cliché : JYM). Le restaurant "de cuisine traditionnelle" La Calèche et sa galerie de têtes de grand gibier (cerf, chevreuil, chamois) témoignant d'une grande tradition de chasse dans la région...

France-Chamonix-9-12 mai 2010-La Calèche

 

17-18 mai 2010 : Séminaire " A l'Ecole de la Biodiversité", Pirae, Tahiti

 

Ce séminaire a été organisé dans la cadre d'une série de manifestations pour l'Année Internationale de la Biodiversité en Polynésie française par le Ministère de l'Education, l'Enseignement supérieur et la Recherche de Polynésie française (MEE), en collaboration avec la Direction de l'Enseignement primaire, la Direction de l'Enseignement secondaire et la Délégation à la Recherche, et avec le soutien du Haut-Commissariat de la République en Polynésie française. Il s'est déroulé sur deux journées à l'Ecole Normale Mixte de la Polynésie française (Pirae). Un total de 80 enseignants du premier et second degré, directeurs d'école et conseillers pédagogiques des 4 archipels et 24 animateurs scientifiques, experts, gestionnaires et personnes-ressource en Polynésie française ont travaillé ensemble dans 15 ateliers sur des thèmes couvrant les écosystèmes terrestres, marins et lagonaires, les espèces végétales et animales endémiques ou introduites (plantes cultivées, plantes envahissantes), la gestion des ressources et des milieux terrestres et marins, la conservation des espèces en voie de disparition. ou la lutte contre les espèces introduites envahissantes.

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Couverture du "Kit du séminariste" contenant notamment la liste des organismes de recherche, des associations de protection de l'environnement et des personnes-ressources en Polynésie française et les principaux sites Internet des différentes organisations et initiatives sur la biodiversité en France métropolitaine et dans le monde (PNUE, MAB, CBD, Ramsar, CITES, CI, WWF, UICN, MEEDDM, FRB, MNHN, INRA, CNRS...).

affiche biodiversité 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM).  Discours d'ouverture et présentation des objectifs du séminaire par Manihi BECQUET, conseillère technique au MEE et organisatrice de l'évènement, en présence des conseillers du Ministère de la Santé et l'Ecologie, de la Déléguée à la Recherche, de la Directrice de cabinet du MEE et du représentant du Haut-Commissaire.

Tahiti-Séminaire Biodiversité & Education-17-18 -copie-1

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). L'ensemble des discours et conférences plénières a été filmé et sera gravé sur un DVD pour les participants, et toutes les présentations orales "power-point" des conférenciers et animateurs seront mises en ligne sur le site Internet pédagogique "Itereva" (www.itereva.pf).

Tahiti-Séminaire Biodiversité & Education-17-18 -copie-3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Conférences plénières sur les thèmes de l'origine et le maintien de la biodiversité, l'érosion et les menaces et la gestion et la conservation de la biodiversité, co-animées par Thierry LISON DE LOMA (CRIOBE-EPHE-CNRS) pour les écosystèmes marins et par JYM (Délégation à la Recherche) pour le volet terrestre.

Tahiti-Séminaire Biodiversité & Education-17-18 -copie-2

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Cécile GASPAR et Vie JOURDAN de l''association "Te Mana O Te Moana" (www.temanaotemoana.org) et leur (très lourde !) malle pédagogique sur les tortues marines contenant de nombreux jeux éducatifs.

Tahiti-Séminaire Biodiversité & Education-17-18 -copie-7

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Enseignants du premier et second degré en atelier de travail co-animé par un expert et un pédagogue afin de mettre au point des outils pédagogiques pour leurs futurs élèves.

Tahiti-Séminaire Biodiversité & Education-17-18 -copie-11

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Le généticien et malacologue Trevor COOTE (consultant privé membre du "Partula Species Global Management Programme" de la "Bristol Conservation and Science Foundation") animant un atelier sur les escargots terrestres afin d'illustrer à la fois les phénomènes de spéciation et radiation évolutive et d'extinction d'espèces suite à l'introduction d'un prédateur.

Tahiti-Séminaire Biodiversité & Education-17-18 mai 2010-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Arsène STEIN et Christophe MISSELIS du Service de la Pêche pour un atelier sur la reconnaissance des poissons des récifs et de la mer, et sur la pêche lagonaire et hauturière.

Tahiti-Séminaire Biodiversité & Education-17-18 -copie-12

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). L'un des nombreux posters ayant servi de support pédagogique aux ateliers ("La Vie du Corail" réalisé par le bureau d'étude PROGEM avec le soutien financier d'IFRECOR).

PROGEM-610x410

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Discours de clôture par le président de la Polynésie française, Gaston TONG SANG.

(www.tahitipresse.pf/wp-content/uploads/2010/05/180510-Discours-PR-Ecole-de-la-biodiversité.pdf)

Tahiti-Séminaire Biodiversité & Education-17-18 -copie-9

 

24-27 mai 2010 : Meeting Technical Advisory Group CEPF Polynesia-Micronesia, Apia (SAMOA) & Field-trip Nu'utele islands

 

Réunion au siège du Programme Régional Océanien pour l'Environnement (PROE/SPREP,www.sprep.org) à Apia (îles Samoa) du groupe technique d'évaluation ("Technical Advisory Group") des projets de conservation soumis par des ONG locales et régionales des îles de Polynésie et Micronésie pour une demande de financement au "Critical Ecosystem Partnership Fund (CEPF, www.cepf.netPolynesia-Micronesia Hotspot", géré par le Programme des Iles du Pacifique de l'ONG "Conservation International" (www.conservation.org).

 

PHOTO 1 (cliché : Nanette WOONTON, SPREP). Les membres du TAG, de gauche à droite : Leilani DUFFY (CI, Apia), Marika TUIWAWA (Institute of Applied Sciences, University of the South Pacific, Fidji), Greg SHERLEY (UNEP, Apia & chairman du TAG), James ATHERTON (CI, Apia), Siniva TUUAU-ENOSA (CI, Apia), Souad BOUDJELAS (Pacific Invasive Initiative, Auckland), Mark O'BRIEN (Birdlife Pacific Partnership, Fidji), Douglas KUSTO (Micronesia Conservation Trust, Pohnpei), Easter GALUVAO (SPREP, Apia) & JYM.

Samoa-24-27 mai 2010-team TAG

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Greg, James et Leilani en visio-conférence (entre deux coupures de courant !) avec John WATKIN et Laura JOHNSTON du siège de CI à Washington DC, USA.

Samoa-24-27 mai 2010-Greg Leilani & James

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Petite sortie dans le jardin botanique Vailima situé près du SPREP et panneau de signalisation indiquant le sentier menant à la tombe du célèbre écrivain Robert Louis STEVENSON et la réserve naturelle du Mont Vaea. Le jardin botanique, la réserve du Mont Vaea et le "Stevenson Memorial Reserve" ont été regroupé en 1978 pur former la "Tusitala Historic and Nature Reserve" gérée par le  "National Parks & Reserve Section" du "Ministry of Natural Resources and Environment" (www.mnre.gov.ws/biodiversity/).

Samoa-24-27 mai 2010-Vailima Botanical Garden

Samoa-24-27 mai 2010-sign Mont vaea

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Panneau d'information illustrant notamment la richesse en oiseaux indigènes et endémiques du site, comme le carpophage du Pacifique "Pacific pigeon" (Ducula pacifica) et le ptilope "Crimson-crowned fruit-dove" (Ptilinopus porphyraceus), mais on l'on peut également facilement observer le "Samoan fantail" endémique de Samoa (Riphidura nebulosa), le râle à bande "Banded rail" (Gallirallus philippensis) ou la poule sultane "Purple swamphen" (Porphyrio porphyrio). Un projet de restauration y est mené par le botaniste Taile FOLIGA du "National Parks & Reserve Section" avec l'élimination des deux arbres introduits envahissantsFuntunia elastica ("African Rubber tree", Apocynaceae) et Castilloa elastica ("Mexican rubber tree", Moraceae).Samoa-24-27 mai 2010-panneau Mont Vaea Scenic Reserve

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Intsia bijuga (Fabaceae), un grand arbre indigène commun dans les forêts littorales, de mangrove et humides de basse altitude aux îles Samoa dont le bois est utilisé pour la fabrication des bols traditionnels de kava (Piper methysticum (Piperaceae).

Samoa-24-27 mai 2010-Intsia jijuga

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Inflorescence de l'arbre Barringtonia samoensis (Lecythidaceae) endémique des îles Samoa.

Samoa-24-27 mai 2010-Syzygium flowers

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Vue de l'îlot inhabité de Nu'utele ("le grand village") situé à la pointe sud-est de l'île d''Upolu (Samoa) et faisant partie des 4 îles Aleipata, vestiges de cônes volcaniques extrêmement érodés  totalisant 1,7 km² de surface.

Samoa-24-27 mai 2010-view nu'utele & lighthouse

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Pulea et Nuutele, membres du comité local de gestion de la  "Aleipata Marine Protected Area" mise en place en janvier 2000 par le gouvernement de Samoa (Ministry of Natural Resources and Environment, MNRE www.mnre.gov.ws/biodiversity/) en collaboration avec les deux districts de Safata (9 villages) et Alaipata (11 villages) et le financement initial du "Global Environment Fund" puis du CEPF.Samoa-24-27 mai 2010-boat drivers

 

Samoa-24-27 mai 2010-biosecurityPHOTO 9 (cliché : JYM). Mesures de biosécurité avec l'inspection des sacs, chaussures et autres matériels par les membres du comité de gestion de la MPA avant d'embarquer.

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Souad et Mark débarquant sur l'île après franchissement parfois risqué en cas de forte houle d'une passe étroite.

Samoa-24-27 mai 2010-Souad & boat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Forêt littorale avec les grands arbres indigènes Calophyllum inophyllum (Clusiaceae),Erythrina variegata (Fabaceae), Ficus scabra (Moraceae), Hernandia nymphaeifolia(Hernandiaceae), Neisosperma oppositifolia (Apocynaceae), Pisonia grandis (Nyctaginaceae), Terminalia catappa(Combretaceae).

Samoa-24-27 mai 2010-coastal forest

Samoa-24-27 mai 2010-Dysoxylum forest 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Sous-bois de forêt humide dominée par les arbres Dysoxylum  spp. (Meliaceae) etDiospyros spp. (Ebenaceae), avec les arbustes Psychotria insularum (Rubiaceae), Polyscias samoensis(Araliaceae) et la fougère Asplenium nidus (Aspleniaceae). 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). James et Marika posant avec le panneau d'information de la MPA dans une zone anciennement habitée et cultivée (cocoteraie notamment).

Samoa-24-27 mai 2010-James & Marika Warning sign

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Moeumu UILI du "Department of Environment and Conservation" du MNRE inspectant l'un  des pièges à rat mis en place pour vérifier le succès de l'opération de dératisation financé par le CEPF pour la sauvegarde de la Gallicolombe "Friendly ground-dove" (Gallicolumba stairii). Nu'utele est également l'un des rares sites où survit le pigeon endémique de Samoa  "Tooth-billed pigeon" (Didunculus strigirostris) menacé de disparition.

Samoa-24-27 mai 2010-Moe & rat trap

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samoa-24-27 mai 2010-bait station

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 15 (cliché : JYM). Syzygium clusiifolium (Myrtaceae) en boutons floraux et fleurs, un arbre endémique de Polynésie occidentale formant des forêts denses au sous-bois sombre.Samoa-24-27 mai 2010-Syzigium clusiifolium  

PHOTO 16 (cliché : JYM). Vue sur l'îlot Nu'ulua à partir de la crête sommitale de Nu'utele vers 200 m d'altitude en forêt basse de bordure de falaise maritime dominée par l'arbre Hibiscus tiliaceus (Malvaceae) avec les arbustes Alyxia stellata (Apocynaceae), Randia cochinchinensis (Rubiaceae) et la liane Hoya australis(Apocynaceae).

Samoa-24-27 mai 2010-view Nu'ulua

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

25 juin 2010 : Sortie terrain vallons de Temae, Mo'orea (Société)

 

Prospection de vallons situés au dessus de l'aéroport et du lac de Temae, au nord-est de l'île de Mo'orea, dans la cadre du programme de recherche "Moorea Biocode Project", avec Ravahere TAPUTUARAI, consultant privé en charge de l'échantillonnage des plantes à fleurs indigènes et endémiques de l'île, et Robin POUTEAU, doctorant à l'Université de Polynésie française réalisant une cartographie de la végétation de Moorea à partir d'images satellites.

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue de l'extrémité Est de la piste d'aviation et de la zone humide de Temae, et au loin l'île de Tahiti. L'antenne de l'Office des Postes et Télécommunication près de la route principale est également visible.

Moorea-Temae-25 juin 2010-vue aéroport & Tahiti

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Vue du lac de Temae et du golf récemment construit (entre 2005 et 2006) après remblaiement d'une partie de la zone humide, un marécage dominé par la massette introduite Typha domingensis (Typhaceae) et avec la grande fougère aquatique Acrostichum aureum (Pteridaceae). 

Moorea-Temae-25 juin 2010-vue lac et golf

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). L'arbuste endémique de Polynésie française Wikstroemia coriacea (Thymelaeaceae) est l'une des rares espèces ligneuses autochtones avec Colubrina asiatica (Rhamnaceae) ayant réussi à coloniser la savane à graminée Rhynchelytrum repens, un "faciès de dégradation" de la forêt naturelle supralittorale, vraisemblablement après incendie.

Moorea-Temae-juin 2010-Wickstroemia lande à Rhynchelytrum

Moorea-Temae-25 juin 2010-Wikstroemia 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Chalcolepidius silbermanni (Coléoptères Elateridae, identification par Julie GRANDGIRARD, SDR) sur inflorescence de Crotalaria pallida (Fabaceae), une herbacée introduite naturalisée dans les milieux dégradés en zone ouverte. Ce "taupin" originaire d'Amérique aurait été introduit  aux Marquises à partir de 1975 et à Tahiti depuis 1980 (PAULIAN 1998).

Moorea-Temae-25 juin 2010-Staphylin

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). L'arbre Tabebuia heterophylla  (Bignoniaceae), originaire des Antilles, planté en bordure de route à Moorea et Tahiti comme plante ornementale en raison de ses fleurs roses, est abondamment naturalisé sur le site. Connu pour envahir les pâturages abandonnés et les forêts secondaires à Puerto Rico, et y former des couverts monospécifiques, il est devenu envahissant dans les zones sèches à l'île Maurice et et aux îles Hawaii où il a été introduit. Le botaniste américain F. R. FOSBERG cite, dans ses carnets de terrain du 11 juillet 1981  ("Temae, on steep slopes in Post Office Grounds"), une Bignonicaeae  "probably planted".

Moorea-Temae-25 juin 2010-Tabebuia arbre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 18:03

22 janvier 2010. Visite du "Beagle" et sortie terrain mont Mou'aputa, Mo'orea (Société)

Passage à Tahiti du voilier "Stad Amsterdam", parti le premier septembre 2009 de Plymouth en Angleterre pour refaire le voyage autour du monde de Charles DARWIN à bord du Beagle entre 1831 et 1836, et commémorer ainsi le bicentenaire de la naissance du "père de l'évolution" et les 150 ans de la publication de "l'Origine des Espèces". Cette expédition intitulée "Beagle, the future of the species", mobilisant scientifiques, écrivains, artistes, journalistes et équipe de tournage, est suivie au jour le jour par Internet (http://beagle.vpro.nl/). Comme lors de la visite de DARWIN à Tahiti en 1835, nous avons invité, avec l'association tahitienne de protection de la nature "Te Rau Ati Ati", les membres de l'équipe à une sortie en montagne, mais cette fois sur l'île de Mo'orea pour l'ascension du mont Mou'aputa (830 m).

PHOTO 1 (cliché : JYM). Le clipper "Stad Amsterdam" a été construit à Amsterdam (Pays-Bas) entre 1997 et 2000, en particulier par des chômeurs en réinsertion, www.stadamsterdam.com) et a été conçu dans la tradition des clippers rapides des années 1850-60. Trois-mâts à coque métallique de 76 m de longueur, 10,5 m de largeur, comportant 29 voiles et pouvant atteindre la vitesse de 17 noeuds, il transporte une cinquantaine de passagers dont 32 membres d'équipage.
Moorea-Mouaputa-22 janvier 2010-Stad Amsterdam

PHOTO 2 (cliché : JYM). Visite à bord du voilier avec une vue sur la machine manuelle, un prototype de l'époque, pour les nombreuses drisses. Outre sa timonerie également d'époque (barre à roue, boussole, cloche...), le navire comporte tout le matériel technologique moderne : deux antennes pour les liaisons satellites, des caméras vidéos sur les ponts, des studios de montage en cabine...

Moorea-Mouaputa-22 janvier 2010-visite bateau
PHOTO 4 (cliché : JYM). Vue de l'intérieur du voilier : "living room" et confortables bureaux des passagers où trône un "dodo", symbôle de l'endémisme et de la fragilité des espèces insulaires.
Moorea-Mouaputa-22 janvier 2010-bureau















PHOTO 5 (cliché : JYM). L'équipe (Ravahere TAPUTUARAI et Marie FOURDRIGNIEZ, membres de la "Plant TaxTeam" du programme de recherche "Moorea Biocode", Elie POROI, Frère Maxime CHAN et Christian MALINOWSKY de l'association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati") avec la reporter-radio Tjitske MUSSCHE (http://twitter.com/tjitskemussche) dans la vallée de Niuroa (sud de Mo'ore'a, près du village de Afareiatu) à l'entrée du sentier menant au mont Mou'aputa.
Moorea-Mouaputa-22 janvier 2010-team

PHOTO 6 (cliché : JYM). Interview avec Elie interrompue par le chant territorial du martin-chasseur vénéré, endémique de Tahiti et Moorea, Todiramphus (Halcyon) veneratus, en forêt hygrophile de fond de vallée vers 300 m d'altitude dominée par l'arbre indigène Hibiscus tiliaceus, Malvaceae, et la grande fougère indigène Angiopteris evecta, Marattiaceae, avec un sous-bois dense de Zingiber zerumbet, Zingiberaceae, en bordure de rivière et cascade, où sont également retrouvées de nombreuses plantes alimentaires d'introduction polynésienne (arbre à pain Artocarpus altilis, Moraceae, bananiers Musa x paradisiaca et Musa troglodytarum, Musaceae, et "Malay apple" Syzygium malaccence, Myrtaceae, naturalisé) et d'introduction européenne ancienne (manguiers, Mangifera indica, Anacardiaceae, avocatiers Persea americana, Lauraceae, orangers Citrus sinensis, Rutaceae).
Moorea-Mouaputa-22 janvier 2010-Elie & Frère
PHOTO 7 (cliché : JYM). Grand tulipier du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae) en fleur, naturalisé et envahissant en forêt de moyenne altitude vers 550 m, dans les zones anciennement perturbées (trouées forestières, petits glissements de terrain, défrichements).
Moorea-Mouaputa-22 janvier 2010-Spathodea

PHOTO 8 (cliché : JYM). Carpophore du champignon Geastrum sp.
Moorea-Mouaputa-22 janvier 2010-champignon Geastrum





PHOTO 9 (cliché : JYM). Astelia nadeaudii (Liliaceae), endémique de la Société (Tahiti, Moorea, Raiatea), caractéristiques des forêts de nuages, observée dès 750 m en bordure de sentier, alors qu'à Tahiti elle est plus commune à partir de 900 m. De nombreuses espèces "orophiles" des îles volcaniques hautes de la Société sont retrouvées à plus basse altitude à Mo'orea (comme Ascarina polystachya, Chloranthaceae), certainement en relation avec l'effet  "Massenerhebung", c'est-à-dire la contraction des zones de végétation en fonction de la taille et la masse des montagnes.



Moorea-Mouaputa-22 janvier 2010-Astelia nadeaudii

 
PHOTO 10 (cliché : JYM). Sous-arbrisseau Ophiorrhiza cf. subumbellata (Rubiaceae) endémique de Tahiti, avec une petite population trouvée sous le sommet du mont Mou'aputa vers 830 m d'altitude. Les analyses moléculaires dans le cadre du programme de recherche "Moorea Biocode" et avec la collaboration du généticien Koh NAKAMURA de l'University of the Ryukyus permettront de vérifier les affinités taxinomiques entre les deux taxons de Tahiti et Mo'orea.

Moorea-Mouaputa-22 janvier 2010-Ophiorrhiza fleurs

 

 

 

 

 

 

 

 

8-12 février 2010. Conférence "Island Invasive Eradication and Management", Auckland, New Zealand

Participation à la conférence internationale sur l'éradication et la gestion des espèces envahissantes dans les îles ("Island Invasives: Eradication and Management" www.cbb.org.nz/conferences.asp) qui s'est tenue au Tamaki Campus de l'Université de Auckland (http://www.tamaki.auckland.ac.nz/) en Nouvelle-Zélande du 8 au 12 février 2010, organisée par le groupe des experts sur les espèces envahissantes ("Invasive Species Specialist Group" ou ISSG) de l'UICN. La précédente édition avait eu lieu en 2001.


PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue de la ville d'Auckland, en bordure de mer sur l'île nord de la Nouvelle-Zélande, et du "Albert Park" (www.aucklandcity.govt.nz/whatson/places/parks/albertpark.asp), avec ses grands Ficus macrophylla (Moraceae) originaires des forêts tropicales du Queensland en Australie, un alignement de palmiers-dattier Phoenix dactylifera (Arecaceae), originaire d'Afrique du nord. Le palmier Washingtonia robusta, originaire du Mexique et de Californie, y est également planté. Cette espèce est naturalisée aux îles Hawaii et aux Canaries, et est considérée comme une espèce envahissante ("environmental weed") dans la région du New South Wales en Australie.
New Zealand-Auckland-11-12 février 2010-Albert Park

PHOTO 2 (cliché : JYM). Fougères arborescentes Cyathea sp. (Cyatheaceae) "suspendues" sur une terrasse d'un gratte-ciel en plein centre ville, témoignant de l'intérêt croissant des néo-zélandais pour leur flore indigène et endémique.
New Zealand-Waitakere-13 février 2010-building & -copie-1










PHOTO 3 (cliché : JYM). Session d'ouverture de la conférence avec certains membres du comité organisateur : David CHOQUENOT (Landcare Research, Auckland, assis), Mick CLOUT (University of Auckland, debout) et Peter BUCHANAN (Landcare Research), et un accueil traditionnel en langue maori par Koro TE PAANI, un "kaumatua" (ancien/aîné) et "tangata whenua" (gardien du marae) .
New Zealand-Auckland-8 février 2010-opening session

PHOTO 4 (cliché : JYM). Communication orale de James RUSSELL, post-doctorant à l'University of California at Berkeley (http://nature.berkeley.edu/~jrussell/), sur une expérimentation de dératisation menée sur l'atoll de Tetiaroa (archipel de la Société). Cette île au large de Tahiti avait été acheté par le célèbre acteur américain Marlon Brando en 1966 qui y avait construit un hôtel en 1972 sur l'un des 13 "motu" (îlots coralliens), et sur lequel le rat noir Rattus rattus a été accidentellement introduit.
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-talk James Russell T






PHOTO 5 (cliché : JYM). Pierre-Emmanuel CHAILLON réalisant un film sur Franck COURCHAMP du Laboratoire d'Ecologie Systématique et Evolution de l'Université Paris Sud (www.ese.u-psud.fr/epc/conservation/pages/Franck/index.html) et auteur d'un ouvrage de vulgarisation scientifique "l'Ecologie pour les Nuls" paru en 2009.
New Zealand-Auckland-8 février 2010-PE filmant Franck




 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Plus de 300 participants ont assisté aux 44 communications orales et  52 posters (http://www.issg.org/pdf/abstracts_book.pdf), dont une majorité de néo-zélandais, australiens et américains avec des délégations mexicaines, japonaises, françaises et quelques représentants des îles du Pacifique (Fidji, Kiribati, Samoa, Polynésie française), Caraïbes, Sri Lanka.
New Zealand-Auckland-8 février 2010-conference participant

PHOTO 7 (cliché : JYM). Pièges à mangoustes ("Small Indian Mongoose" Herpetes javanicus), un mammifère originaire d'Inde, envahissant dans de nombreuses îles des Caraïbes, de l'Océan Indien (Maurice) et du Pacifique (Fidji, Hawaii, Japon) où il a été souvent introduit comme prédateur des rats dans les plantations de canne à sucre. Il récemment atteint les îles Samoa, vraisemblablement transporté par voie maritime dans un container.
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-Mongose traps

 

 

 

 

 

PHOTO 8 & 9 (cliché : JYM). Rangitoto ("ciel sanglant" en langue maori), petite île de 2321 ha (5,5 km de diamètre) située à 30 minutes en ferry de la ville d'Auckland dans le Golfe de Hauraki, est issue d'une activité volcanique datant de seulement 650 ans. Elle comprend la plus grande forêt continue de Metrosideros excelsa ("pohutukawa") de Nouvelle-Zélande, en association avec Metrosideros robusta ("rata"), et plus de 200 espèces de plantes indigènes dont 40 fougères.
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-vue ile
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-crater & wharf

 

PHOTOS 10 & 11 (cliché : JYM). Panneaux d'information installés au débarcadère des bateaux de tourisme sur le programme actuel d'éradication de 7 espèces de mammifères introduits (souris, rat noir, rat surmulot, lapin, hermine, chat et hérisson) mené par le "Department of Conservation" en collaboration avec des volontaires. Les opposums introduits ("Common brushtail possum" Trichosurus vulpecula) et défoliateurs d'arbres indigènes, y ont été éradiqués dès 1986.
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-Treasure island 

New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-panneau d'informatio
PHOTO 12 (cliché : JYM). Jack "the rodent dog" entraîné à répérer les rongeurs (rats et souris) et son maître du DoC.
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-Jack & son maitre

PHOTO 13 & 14 (cliché : JYM). Vue de la ville d'Auckland depuis le sommet de l'île culminant à 259 m d'altitude et coulée de lave de type 'a'a.
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-view Auckland City &

 
















New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-lava flow & city 

 

PHOTOS 15 à 19 (cliché : JYM). Florilège de plantes de Rangitoto (identification par Ewen CAMERON, Auckland Museum Herbarium) : de haut en bas et de gauche à droite, grand arbre Metrosideros excelsa (Myrtaceae), inflorescence de Hebe stricta var. stricta (Plantaginaceae, genre dont le centre de diversification se situe en Nouvelle-Zélande, avec plus de 90 espèces, et comprenant une espèce endémique à Rapa en Polynésie française), inflorescence d'Olearia furfuracea (Asteraceae) et fruits de Coriaria arborea (Coriariaceae, comprenant également une espèce endémique en végétation subalpine à Tahiti), fruits de Coprosma robusta (Rubiaceae).
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-HebeNew Zealand-Rangitoto-10 février 2010-Metrosideros & lava

New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-Coriaria fruits
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-Olearia fleurs














New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-Coprosma robusta fru

PHOTO 20 (cliché : JYM). Le ranger Steve BENTHAM du DoC expliquant aux conférenciers les programmes de lutte contre les différentes plantes envahissantes ("environmental weeds") sur l'île de Rangitoto dont Rhamnus alaternus (Rhamnaceae), un arbre originaire de la région méditerrannéenne et introduit comme plante ornementale à Auckland.
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-Steve & par-copie-1

PHOTO 21 & 22 (cliché : JYM). Contrairement à Rangitoto au couvert forestier relativement intact, et dont elle n'est séparée que par un étroit chenal, l'Motutapu ("île sacrée" en maori), d'une surface totale de 1560 ha, a été l'objet d'une déforestation intense et vouée au pâturage. Une surface de 75 ha de vestige de forêt naturelle a été clôturée et fait l'objet d'un programme de restauration mené par une association de volontaires.
New Zealand-Rangitoto-10 février 2010-Metrosideros isolés
NZ-2010-Motutapu island-native forest & fence

PHOTO 23 (cliché : JYM). L'ajonc d'europe ou "Gorse" Ulex europeaus (Fabaceae), un arbuste épineux introduit particulièrement envahissant en Nouvelle-Zélande (plus de 700 000 hecatres envahis) où il fait l'objet d'un programme de lutte biologique.
NZ-2010-Motutapu island-Ulex europaeus

 

PHOTO 24 (cliché : JYM). Le chardon Cirsium vulgare (Asteraceae), autre plante envahissante originaire du "Vieux Continent" et peste végétale dans les zones de pâturage en Australie, mais également aux îles Hawaii et à Rapa Nui (île de Pâques, voir www.li-an.fr/jyves/Meyer_2008_Rapport_Expertise_Rapa_Nui.pdf).

NZ-2010-Motutapu island Cirsium vulgare 

 

 

 

 

 

 

 

 

13 février 2010. Sortie terrain au Waitakere Natural Ranges et Piha, New Zealand

 

Sortie sur le terrain  guidé par le botaniste Ewen CAMERON, conservateur du "Auckland Museum Herbarium" (www.aucklandmuseum.com/57/botany). Le "Waitakere Natural Ranges" (également appelé en langue maori "Te wao-nui-a-Tiriwa", la grande forêt de Tiriwa) est situé à 25 km à l'ouest de la ville d'Auckland et couvre une superficie de 16 000 hectares de forêts naturelles humides ("rainforests") et côtières. C'est l'un des 25 parcs régionaux géré par le "Auckland Regional Council" (www.ark.govt.nz).

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Panneau du sentier "Ark in the Park" (www.arkinthepark.org.nz/), l'un des plus grands projets de restauration écologique mené par la "Royal Forest and Bird Protection Society" (www.forestandbird.org.nz/), et situé dans un complexe de sentiers aménagés (le "Montana Heritage Trail" www.montana.co.nz/travel/heritagetrail.php) par la ville d'Auckland en collaboration financière avec les vignobles "Montana Wines" !
New Zealand-Waitakere-13 février 2010-panneau Ark in the P 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Ewen nettoyant soigneusement ses chaussures à l'entrée du sentier par pulvérisation d'un désinfectant fongicide, afin d'éviter de propager un champignon pathogène Phytophotora (Phytophtora taxon Agathis ou "PTA"), introduit en Nouvelle-Zélande dans les années 1970 et provoquant une mortalité massive des "Kauri" (www.kauridieback.org.nz).

New Zealand-Waitakere-13 février 2010-Ewen cleaning shoes

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Les sentiers aménagés traversent l'une des dernières forêts du "New Zealand Kauri" (Agathis australis, Araucariaceae) en Nouvelle-Zélande, qui ne représentent actuellement que 2 à 4% de leur surface originelle. Les plus grands "kauri" pouvant atteindre 50 m de hauteur et 16 m de circonférence, et  âgés de plus de 600 ans, ont été surexploités dans le passé pour leur bois.

New Zealand-Waitakere-13 février 2010-kauri Agathis austra

PHOTO 4 & 5 (cliché : JYM). Panneaux de signalisation des plantes remarquables le long du sentier  associé à un poème en langue Maori. Le "totora" (Podocarpus totara, Podocarpaceae) est l'un des exemples de taxons endémiques de Nouvelle-Zélande originaire de la flore disparue du continent Antarctique. Le "pukatea" (Laurelia novae-zelandiae, ), grand arbre à large contrefort utilisé comme plante médicinale par les Maoris.
New Zealand-Waitakere-13 février 2010-Podocarpus totara

 

New Zealand-Waitakere-13 février 2010- 115

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Le "New Zealand Wood Pigeon" (Hemiphaga novaeseelandiae, Columbidae), appelé "kereru" (mais parfois "kukupa" ou "kuku" dans l'île du Nord comme les ptilopes de Polynésie française !), seul pigeon frugivore endémique de l'île, se nourrissant de fruits du "Nikau Palm" (Rhopalostylis sapida, Arecaceae), seul palmier endémique de Nouvelle-Zélande et palmier situé le plus au sud (44°18'S).

 New Zealand-Waitakere-13 février 2010-kereru

 

 PHOTO 7 (cliché : JYM). Le petit passereau endémique "North Island Robin" ou "toutouwai" (Petroica longipes, Petroicidae) réintroduit dans le parc en 2004 après des campagnes d'éradication des mammifères prédateurs (rats, chats...).

New Zealand-Waitakere-13 février 2010-Robin

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Elatostema rugosum (Urticaceae) en sous-bois sombre et humide.

New Zealand-Waitakere-13 février 2010-Elatostema

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Le "Climbing Rata" Metrosideros perforata (Myrtaceae), l'une de la vingtaine d'espèces endémiques en Nouvelle-Zélande ("rata"), est une espèce grimpante et épiphyte  !

New Zealand-Waitakere-13 février 2010-climbing rata Metros 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Ronce endémique lianescente Rubus cissoides (Rosaceae).

New Zealand-Waitakere-13 février 2010-native climbing Rubu

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Forme juvénile de la feuille de ?, un exemple d'hétérophyllie interprété comme une adaptation à l'herbivorie par les grands "Moa" actuellement éteints ou une adaptation aux climats secs et frais.

New Zealand-Waitakere-13 février 2010-divaricated-copie-1 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Panneau d'information à "Piha Beach" avant le sentier dont les talus sont envahis par la graminée introduite Pennisetum clandestinum ou "kikuyu grass"

New Zealand-Waitakere-13 février 2010- 221

 

New Zealand-Waitakere-13 février 2010- 204 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Vue sur le "Lion Rock" depuis la falaise littorale du "Tasman Lookout" envahie par l'herbacée Phytolacca octandra (Phytolaccaceae), également une "mauvaise herbe" en Australie, aux îles Hawaii et en Nouvelle-Calédonie.

New Zealand-Waitakere-13 février 2010-Phytolacca

 

 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Végétation littorale caractéristique des hauts des plages de sable (dite "psammophile") avec les touffes de la graminée endémique ?

New Zealand-Waitakere-13 février 2010- 190

 

 

PHOTO 15 (cliché : JYM). Pittosporum (Pittosporaceae) en fruits verts en haut de plage. 

New Zealand-Waitakere-13 février 2010-Pittosporum

 

PHOTO 16 (cliché : JYM). Relique de forêt supralittorale sur falaise maritime.

New Zealand-Waitakere-13 février 2010- 241

 

 

 

 

PHOTO 17 (cliché : JYM). L'arbre endémique Vitex lucens ou "puriri" (Verbenaceae) a été collecté pour la première fois par les botanistes Banks et Solander sur une plage de Nouvelle-Zélande lors du premier voyage atour du monde de James Cook en 1769.

 New Zealand-Waitakere-13 février 2010-Vitex

 

PHOTO 18 (cliché : JYM). Le grand arbre Planchonella costata (Sapotaceae).

New Zealand-Waitakere-13 février 2010- 208

 

PHOTO 19 (cliché : JYM). La plante envahissante Asparagus scandens (Asparagaceae).

New Zealand-Waitakere-13 février 2010- 233

 

PHOTO  (cliché : JYM). "Piha Beach" est un petit village côtier très populaire pour sa plage de sable noir et son "spot de surf", et dont les falaises littorales hébergent des vestiges de forêt naturelle.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

9 mars 2010. Sortie terrain vallée Papehue, Tahiti (Société)

 

Sortie dans la vallée de Papehue située sur la commune de Paea au nord-ouest de l'île de Tahiti Nui (Société), avec Thomas GESTHEMME de la Société d'Ornithologie de Polynésie française et Emmanuelle PORTIER, en stage à la "SOP-Manu" pour un Master 2 "Biodiversité et Ecosystèmes Tropicaux" de l'Université de La Réunion sur la faisabilité de la translocation ou introduction du monarque de Tahiti (Pomarea nigra) dans d'autres îles de Polynésie française. Les objectifs de cette sortie étaient à la fois d'aider à la mise en place d'un protocole simple et réplicable permettant de décrire la physionomie générale de la forêt (structure, composition et densité spécifiques), habitat actuel de l'oiseau, et d'évaluer les changements de la végétation dans cette vallée depuis les études menées sur les monarques avec l'ornithologue Jean-Claude THIBAULT et l'étudiante Aura PENLOUP (lire l'article http://www.manu.pf/PDF/TeManu22.pdf) en janvier-février 1998, suite au cyclone "Oli" du 3-4 février 2010 et aux fortes pluies des 4-5 mars 2010.

PHOTO 1 (cliché : JYM). Emmanuelle à l'entrée de la vallée de Papehue où, comme dans de nombreuses autres vallées de Tahiti, un captage de la rivière y a été construit pour fournir de l'eau aux riverains.
Tahiti-Papehue-9 mars 2010-Emmanuelle & grille captage

PHOTO 2 (cliché : JYM). Thomas (et Laurent de la "SOP-Manu" au second plan) préparant un mélange de pain et d'alpha-chloralose (une substance toxique biodégradable dite "convulsivante" car affectant le système nerveux des petits animaux) afin d'éliminer les merles des Moluques (Acridotheres tristis), un oiseau introduit particulièrement agressif pour les monarques.
Tahiti-Papehue-9 mars 2010-Tom Laurent & pain empoisonné


PHOTO 3 (cliché : JYM). Pentes de la basse-vallée totalement envahie par le tulipier du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae).
Tahiti-Papehue-9 mars 2010-pentes à Spathodea














 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Forêt naturelle hygrophile de moyenne vallée, en bordure de la rivière Papehue vers 200 m d'altitude, dominée par le grand arbre indigène Neonauclea foresteri (Rubiaceae, appelé "mara" en tahitien) pouvant atteindre 20 m de hauteur, avec les petits arbres indigènes et endémiques Cyclophyllum barbatum et Ixora setchellii (Rubiaceae), Celtis pacifica (Ulmaceae), Claoxylon taitense (Euphorbiaceae), Pisonia tahitensis (Nyctaginaceae) et la grande fougère indigène Angiopteris evecta (Marattiaceae) en sous-bois.
Tahiti-Papehue-9 mars 2010-rivière Papehue

PHOTO 5 (cliché : JYM). La grande fougère terrestre introduite Diplazium proliferum est en cours de naturalisation dans les vallées humides de Tahiti, dont celles de Paea, se propageant par multiplication végétative.
Tahiti-Papehue-9 mars 2010-Diplazium proliferum
PHOTO 6 (cliché : JYM). Tapis de Geophila repens (Rubiaceae) en fruits mûrs, une herbacée indigène rampante caractéristique des sous-bois humides et ombragés de ces forêts.
Tahiti-Papehue-9 mars 2010-Geophila repens fruits















 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Fleurs d'Ixora setchellii (Rubiaceae), un petit arbuste endémique des îles de la Société (Tahiti, Raiatea et Tahaa), vicariante de Ixora moorensis endémique de l'île voisine de Moorea.
Tahiti-Papehue-9 mars 2010-Ixora setchellii fleurs

PHOTO 8 (cliché : JYM). Défoliation partielle des tulipiers du Gabon en canopée causée par les vents violents du cyclone "Oli".

Tahiti-Papehue-9 mars 2010-Spathodea défolié
PHOTO 9 (cliché : JYM). Tulipiers du Gabon déracinés par les vents, provoquant des chablis et des glissements de terrain sur pente forte et bloquant parfois les cours d'eau.
Tahiti-Papehue-9 mars 2010-Spathodea dans rivière
Tahiti-Papehue-9 mars 2010-Spathodea déraciné




 










PHOTO 10 (cliché : JYM). Ixora setchellii (Rubiaceae) cassé par la chute d'un tulipier du Gabon.
Tahiti-Papehue-9 mars 2010-Ixora cassé















PHOTO 11 (cliché : JYM). Piège à chats installé dans la vallée de Papehue par la "SOP-Manu". Les principaux prédateurs des monarques de Tahiti sont les rats, notamment Rattus rattus, faisant l'objet de campagnes de dératisation dans les dernières vallées de Paea où nichent les monarquesTahiti-Papehue-9 mars 2010-pièges à chat.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mars 2010. Sorties terrain vallées d'Opunohu et Vaianae, Mo'orea (Société)

 

Série de sorties sur le terrain avec Julie FRAISSE, étudiante en Master 2 Pro "Biodiversité et Développement Durable" de l'Université de Perpignan, en stage à la station de recherche biologique Richard H. Gump (antenne de l'Université de Californie à Berkeley) à Moorea portant sur la structure, composition et dynamique des forêts de l'île de Moorea. Cette étude est effectuée dans un dizaine de parcelles permanentes installées dans les vallées d'Opunohu et Vaianae en 2006 dans le cadre d'un programme de recherche "Action Transversale Incitative" sur le thème des "Aires protégées, zones d'expérimentation et de développement durable" mené en collaboration avec l'IRD (voir la communication orale www.li-an.fr/jyves/Talk_Meyer_et_al._PSC_Okinawa_2007.pdf).

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Julie et le panneau illustrant les principaux sentiers de randonnées sur l'île de Mo'orea installé à l'entrée de la "Maison de la Nature de Mou'aroa" dans la vallée de Vai'anae.

Moorea-Vaianae-25 mars 2010- 007

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Traversée d'un éboulement ayant emporté le sentier menant au col de Mou'aroa, conséquence des fortes pluies de mars 2010.

Moorea-Col Mouaroa-18 mars 2010- 040

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Julie et Ravahere TAPUTUARAI ("Plant TaxTeam" du programme "Moorea Biocode") dans l'une des parcelles permanentes située sur un gradient altitudinal (entre 200 et 500 m), pluviométrique (versant nord-ouest sec et versant sud-est humide de l'île) et anthropique (forêts naturelles plus ou moins envahies par des plantes introduites naturalisées), ici dans la vallée de Vai'anae vers 250 m en forêt hygrophile de basse altitude envahie par le tulipier du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae) et le miconia Miconia calvescens (Melastomataceae).

 Moorea-Vaianae-25 mars 2010- 083 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Marie FOURDRIGNIEZ ("Plant TaxTeam" du programme "Moorea Biocode") assistant Julie dans la délimitation des parcelles de 20 x 20 m, ici dans la station la plus élevée située sous le col de Mou'aroa vers 500 m, en forêt hygrophile de moyenne altitude fortement envahie par Miconia calvescens.

Moorea-Col Mouaroa-18 mars 2010- 079

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). L'entomologue Thibault RAMAGE échantillonnant les fourmis introduites et indigènes dans la stations d'étude située au Col des trois Cocotiers vers 400 m d'altitude en forêt de transition mésophile à hygrophile. Un protocole systématique associant des bâtons de glace enrobés de beurre de cacahouète (25 par parcelle) et des assiettes contenant du pâté (5) a été utilisé dans chaque station pour quantifier les espèces les plus communes. Cette méthode pourra être répliquée dans le temps afin d'évaluer la dynamique de la communauté des fourmis le long des gradients écologiques.

Moorea-Col Mouaroa-18 mars 2010- 090

 

 

30 mars 2010 : Sortie terrain mont Tamaruto'ofa, Mo'orea (Société)

Prospection des crêtes -encore inexplorées- partant de la vallée de Vai'anae et du sentier de la "Maison de la Nature de Mou'aroa", menant à la base des falaises du mont Tamaruto'ofa (littéralement "le chef qui ombrage/protège") culminant à 916 m d'altitude, puis de la crête vers le Col des Trois Cocotiers, avec Marie FOURDRIGNIEZ et Ravahere TAPUTUARAI de la "Plant Tax Team" du programme de recherche "Moorea Biocode".

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue du mont Mou'aroa et du Col des Trois Cocotiers situé en contrebas, depuis l'une des crêtes menant au mont Tamaruto'ofa, vers 300 m d'altitude où les premiers Weinmannia parviflora var. parviflora, Cunoniaceae), arbre endémique de la Société, peuvent déjà être rencontrés sur l'île de Mo'orea.

Moorea-Vaianae-Tamarutoofa-30 mars 2010-vue Mouaroa

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Régénération massive en sous-bois du caféier Coffea liberica (Rubiaceae), un arbuste introduit anciennement cultivé à Mo'orea, actuellement naturalisé.

Moorea-Vaianae-Tohiea-30 mars 2010- 018

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Carpophore du champignon saprophyte Phallus indusiatus ou Dictyophora indusiata(Basidiomycètes, Phallaceae) observé en petite colonie vers 300 m d'altitude. Ce champignon à vaste répartition dans les Tropiques est pudiquement appelé en anglais "Veiled lady" et plus prosaïquement "Stinkhorn fungus" en raison de son odeur foetide servant à attirer les insectes (drosophiles et mouches) mycophages consommant et disséminant ses spores. 

Moorea-Vaianae-Tamarutoofa-30 mars 2010-Phallus

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Tapis de plantules de l'arbre endémique Macaranga cf. taitensis (Euphorbiaceae) en sous-bois de forêt de crête de moyenne altitude dominée par les grands arbres indigènes Serianthes myriadenia(Légumineuses) et Fagraea berteroana (Loganiaceae) et envahie par les tulipiers du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae). Ce recrutement massif d'une espèce endémique héliophile et pionnière relativement rare semble être lié à l'ouverture soudaine de la canopée (chablis et volis) causée par les vents violents du cyclone "Oli" en février 2010.Moorea-Vaianae-Tamarutoofa-30 mars 2010-plantules Macaranga

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Marie et l'arbre endémique de Tahiti et Moorea Meryta lanceolata (Araliaceae) cassé suite au cyclone "Oli", sur crête vers 550 m d'altitude. Son bois blanc et cassant en fait l'une des espèces ligneuses endémiques particulièrement sensibles aux vents violents.

Moorea-Vaianae-Tamarutoofa-30 mars 2010-Marie & Meryta cass

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Dégâts causés au sol par les cochons sauvages autour  de massifs de fougères arborescentes Cyathea affinis. Parmi les plantes remarquables et vulnérables trouvées en sous-bois de la forêt naturelle humide (entre 400 et 600 m) à Crossostylis biflora (Rhizophoraceae), Astronidium sp. (Melastomataceae) et Neonauclea forsteri (Rubiaceae) figurent le petit arbre endémique Lepinia taitensis(Apocynaceae), les arbrisseaux endémiques Cyrtandra spp. (Gesneriaceae), et l'orchidée terrestre indigènePhaius terrestris et l'herbacée dressé Macropiper latifolium (Piperaceae).

Moorea-Vaianae-Tamarutoofa-30 mars 2010-Cyathea & dégâts

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Base de la falaise du mont Tamaruto'ofa entre 500 et 600 m d'altitude, en zone de transition entre la forêt hygrophile avec quelques Pandanus papenooensis (Pandanaceae) et la forêt ombrophile àWeinmannia parviflora (Cunoniaceae) et Myrsine sp. (Myrsinaceae), avec de rares arbustes endémiquesCoprosma sp., Psychotria sp. (Rubiaceae), et Sclerotheca forsteri (Campanulaceae).

 Moorea-Vaianae-Tamarutoofa-30 mars 2010-vue crête & falais

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Jeunes frondes rougeâtres de la petite fougère terrestre indigène Blechnum vulcanicum(Blechnacaeae) observé dès 570 m.

Moorea-Vaianae-Tohiea-30 mars 2010- 101

 

 PHOTO 9 (cliché : JYM). Ravahere collectant des fruits verts et mûrs du grand arbre Hernandia moerenhoutianasubsp. campanulata (Hernandiaceae), espèce endémique de Tahiti et Mo'orea, rarement observé entre 500 et 600 m d'altitude. Moorea-Vaianae-Tohiea-30 mars 2010- 065

Moorea-Vaianae-Tamarutoofa-30 mars 2010-Hernandia moerenhou

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). L'arbrisseau Phyllanthus urceolatus (Euphorbiaceae), endémique de la Société, est relativement commun à Mo'orea en végétation de crête jusqu'à 600 m d'altitude où il peut dépasser 1 m de hauteur, mais extrêmement rare à Tahiti.

Moorea-Vaianae-Tamarutoofa-2010-Phyllanthus urecolatus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Petite herbacée Peperomia sp. (Piperaceae) observée vers 600 m d'altitude.

Moorea-Vaianae-Tohiea-30 mars 2010-Peperomia sp.

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). L'orchidée épiphyte Dendrobium crispatum, endémique des îles de la Société, répertoriée pour la première fois à Mo'orea depuis le début de nos prospections intensives en 2008, en épiphyte sur tronc de l'arbre endémique de la Société Xylosma suaveolens subsp. suaveolens (Flacourtiaceae) avec la petite orchidée endémique de la Société Phreatia cf. myosorus vers 530 m d'altitude. Il est surprenant que ceDendrobium relativement commun à Tahiti en forêt de nuages au dessus de 1000 m d'altitude, n'ait encore jamais été observée sur les plus hauts sommets de l'île de Mo'orea (monts Tohiea, Mouaputa, Rotui, Fairurani).

Moorea-Vaianae-Tamarutoofa-30 mars 2010-Dendrobium crispatu

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). L'orchidée terrestre indigène Corymborkis veratrifolia, uniquement connue des îles de Tahiti et Mo'orea où elle forme de petites colonies, observée pour la première fois en fruits verts !

Moorea-Vaianae-Tamarutoofa-30 mars 2010-Corymborkis veratri

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11-16 avril 2010 : Workshop "Helping Islands Adapt", Auckland (New Zealand)

Cet atelier de travail international, financé par les gouvernements néo-zélandais, australien et européen (Allemagne, Espagne, France, Italie et Royaume-Uni) et organisé en collaboration avec la CBD, GLISPA, GISP, IUCN, The Nature Conservancy et le Pacific Invasives Initiative, avait pour objectif de mettre en place un programme d'action régionale pour combattre les espèces envahissantes dans les îles afin de préserver leur biodiversité et de s'adapter au changement climatique ("A Workshop on regional action to combat invasive species on islands, to preserve biodiversity and adapt to climate changewww.conference.co.nz/index.cfm/ISW10). Les 75 participants de 18 pays et territoires insulaires ont "planché" dans 4 groupes régionaux (îles du Pacifique, îles de l'Océan Indien, Caraïbes et Triangle Corallien) et 3 groupes thématiques ("Network & technical support", "Financial leadership" et "Global organizations & initiatives"). Les principales actions, leçons et recommandations issues de ces discussions (http://www.conference.co.nz/files/HelpingIslandsAdapt_web.pdf) seront présentées aux prochaines réunions et forums internationaux de la Convention sur la Diversité Biologique (COP11 et SBSTTA14) et des Nations Unies (UN General Assembly).

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Discours de Nichola HOLMES, "General manager marketing" du Department of Conservation, New Zealand : "healthy biodiversity brings in dollar, saves us unwanted costs".

 Auckland-12 avril 2010-Nichola Holmes Doc 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Les participants (gestionnaires de ressources naturelles des gouvernements et d'ONG internationales ou régionales, juristes, scientifiques, et communicateurs) ont été invités à partager leurs expériences dans leurs domaines d'activité, îles et régions respectives, lors de séances intensives de "brainstorming".

Auckland-avril 2010-conference room

 

PHOTO 3 et 4 (cliché : JYM). Dessins illustrant et résumant les présentations orales et le déroulement de l'atelier de travail par l'artiste Mary BRAKE.

Auckland-avril 2010-dessin planning

Auckland-avril 2010-dessinatrice

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Le groupe de travail "Réseau et support technologique", certainement le plus pluri-disciplinaire et "multi-culturel" (Chine, Italie, Japon, Samoa, Nouvelle-Zélande, Etats-Unis et Polynésie française)... avec le charme en plus !

Auckland-14 avril 2010-team network & technical support

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Restitution du groupe "Pacifique" par Joel MILES de Palau (Micronésie).

Auckland-16 avril-Joel

 

Auckland-avril 2010-bahamasPHOTO 7 (cliché : JYM). Restitution du groupe de travail "Caraïbes" par David KNOWLES du "Bahamas  National Trust", une ONG créée en 1959 et mandatée pour le développement et la gestion des parcs nationaux aux îles Bahamas (www.bnt.bs).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 PHOTO 8 (cliché : JYM). Le groupe de travail "Océan Indien" (île Maurice, La Réunion...et Yemen).

Auckland-avril 2010-Indian Ocean

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Mesures de biosécurité sur le quai des ferry, avec l'inspection des sacs à dos des participants par Fin BUCHANAN du DoC et son chien Jack, "the rodent dog" (un "Border terrier cross" mâle de 8 ans, toujours célibataire !) avant d'embarquer pour l'îlot de Rangitoto pour la traditionnelle sortie de terrain.

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PHOTO 8 (cliché : JYM). Visite guidée par Richard GRIFFITH du DoC, qui avait effectué une mission d'expertise avec le "Pacific Invasive Initiative" pour un projet de restauration (dératisation) de l'atoll de Vahanga aux Tuamotu en 2007.

Auckland-avril 2010-Richard Griffith DOC

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Montée à travers les coulées de laves vers le sommet de Rangitoto avec Herb CHRISTOPHERS, "Communications Advisor" au DoC de Wellington, guide et photographe attitré, et Fred KRAUS, zoologue du Bishop Museum de Honolulu.

Auckland-Rangitoto-14 avril 2010-Herb & Fred

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Hymenophyllum reniforme (Hymenophyllaceae), l'une des 230 plantes vasculaires indigènes de l'île. Un inventaire récent mené par la "Auckland Botanical Society" (2007) y a recensé en plus 94 espèces de mousses, 68 "liverworts", 194 lichens et 169 champignons.

Auckland-Rangitoto-14 avril 2010-Hymenophyllum reniforme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Vue sur la rivière et le barrage Nihotupu depuis le "Arataki Visitor Center" au sein de la "Waitakere Ranges Regional Park", un domaine de 16 000 ha de forêt dominée par les kauri Agathis et les Podocarpes.

Auckland-avril 2010-Waitakere

 

PHOTO 12 et 13 (cliché : JYM). Cette sortie sur le terrain au "Waitakere Ranges" s'est effectuée avec un petit groupe composé de Fabio ATTORE (Universita di Roma, Italie), Federico TOMASETTO (Italy Directorate General for Development, Italie), Yuka MAKINO (Wildlife Division, Nature Conservation Bureau, Ministry of the Environment, Japon), Masaki USHIBA (Director, Alien Species and LMO Regulation Office, Wildlife Division, Ministry of the Environment, Japon), Fred KRAUS (Bishop Museum, Honolulu),  Matt DA COSTA (Dept of Environment, Cayman Is.), David KNOWLES (Bahamas National Trust), Olivia RENSHAW (Ascension Is.) guidé par Bill NAGLE (PII, Auckland, NZ). Catherine JULLIOT (DIREN Réunion),  Anne-Claire GOARANT (Service des Milieux naturels, Province Sud, Nlle-Calédonie) et Eleni Marama ROVA (Dept of Environment, Fidji) en contemplation...

 Auckland-Waitake range-Ark in the Park-16 avril 2010-team o

 Anne-Claire, Catherine & Eleni

 

22 et 29 avril 2011 : Sortie terrain tour de l'île et traversée Papenoo-Vaihiria, Tahiti Nui (Société)

Traversée de Tahiti Nui et tour de l'île avec Cinthia LEDUC, étudiante en Master 1 à l'Université de Metz et Tiffany LATAIME, en Master 1 à l'Université de Bordeaux, en stage à la Délégation à la Recherche entre mai et juin 2010, respectivement sur un inventaire préliminaire et une classification des zones humides de Tahiti, et sur l'impact du cyclone Oli sur la structure, la composition et la dynamique des forêts tropicales humides.

 

PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue du lac Vaihiria, seul lac d'altitude de Polynésie française, situé vers 470 m d'altitude et d'une profondeur maximale de 22 m, aménagé dans les années 1985 en retenue d'eau pour alimenter un barrage hydroélectrique.

Tahiti-Papenoo-Vaihiria-29 avril 2010-lac Vaihiria

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Forêt quasi monospécifique de miconia (Miconia calvescens, Melastomataceae) complètement défoliée par le cyclone Oli en février 2010.

Tahiti-Papenoo-Vaihiria-29 avril 2010-défoliation Miconia

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Arbuste endémique Cyrtandra sp. (Gesneriaceae) émergeant de la canopée de miconia défoliée, déjà fortement attaquée par l'introduction du champignon pathogène de lutte biologique (Colletotrichum gloeosporioides f. sp. miconiae) depuis une dizaine d'année.

Tahiti-Papenoo-Vaihiria-29 avril 2010-Cyrtandra dans forêt

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Fruits mûrs (photo du haut) et plantule en bordure de piste(photo du bas) du grand arbreParasponia andersonii (Ulmaceae), une des rares espèces indigènes pionnières héliophiles à croissance rapide, capables de coloniser les zones perturbées ou ouvertes.

 

  

Tahiti-Papenoo-Vaihiria-29 avril 2010-Parasponia fruits