22 janvier 2010. Visite du "Beagle" et sortie terrain mont Mou'aputa, Mo'orea (Société)
Passage à Tahiti du voilier "Stad Amsterdam", parti le premier septembre 2009 de Plymouth en Angleterre pour refaire le voyage autour du monde de Charles DARWIN à bord du Beagle entre 1831 et 1836, et commémorer ainsi le bicentenaire de la naissance du "père de l'évolution" et les 150 ans de la publication de "l'Origine des Espèces". Cette expédition intitulée "Beagle, the future of the species", mobilisant scientifiques, écrivains, artistes, journalistes et équipe de tournage, est suivie au jour le jour par Internet (http://beagle.vpro.nl/). Comme lors de la visite de DARWIN à Tahiti en 1835, nous avons invité, avec l'association tahitienne de protection de la nature "Te Rau Ati Ati", les membres de l'équipe à une sortie en montagne, mais cette fois sur l'île de Mo'orea pour l'ascension du mont Mou'aputa (830 m).
PHOTO 1 (cliché : JYM). Le clipper "Stad Amsterdam" a été construit à Amsterdam (Pays-Bas) entre 1997 et 2000, en particulier par des chômeurs en réinsertion, www.stadamsterdam.com) et a été conçu dans la tradition des clippers rapides des années 1850-60. Trois-mâts à coque métallique de 76 m de longueur, 10,5 m de largeur, comportant 29 voiles et pouvant atteindre la vitesse de 17 noeuds, il transporte une cinquantaine de passagers dont 32 membres d'équipage.
PHOTO 2 (cliché : JYM). Visite à bord du voilier avec une vue sur la machine manuelle, un prototype de l'époque, pour les nombreuses drisses. Outre sa timonerie également d'époque (barre à roue, boussole, cloche...), le navire comporte tout le matériel technologique moderne : deux antennes pour les liaisons satellites, des caméras vidéos sur les ponts, des studios de montage en cabine...
PHOTO 4 (cliché : JYM). Vue de l'intérieur du voilier : "living room" et confortables bureaux des passagers où trône un "dodo", symbôle de l'endémisme et de la fragilité des espèces insulaires.
PHOTO 5 (cliché : JYM). L'équipe (Ravahere TAPUTUARAI et Marie FOURDRIGNIEZ, membres de la "Plant TaxTeam" du programme de recherche "Moorea Biocode", Elie POROI, Frère Maxime CHAN et Christian MALINOWSKY de l'association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati") avec la reporter-radio Tjitske MUSSCHE (http://twitter.com/tjitskemussche) dans la vallée de Niuroa (sud de Mo'ore'a, près du village de Afareiatu) à l'entrée du sentier menant au mont Mou'aputa.
PHOTO 6 (cliché : JYM). Interview avec Elie interrompue par le chant territorial du martin-chasseur vénéré, endémique de Tahiti et Moorea, Todiramphus (Halcyon) veneratus, en forêt hygrophile de fond de vallée vers 300 m d'altitude dominée par l'arbre indigène Hibiscus tiliaceus, Malvaceae, et la grande fougère indigène Angiopteris evecta, Marattiaceae, avec un sous-bois dense de Zingiber zerumbet, Zingiberaceae, en bordure de rivière et cascade, où sont également retrouvées de nombreuses plantes alimentaires d'introduction polynésienne (arbre à pain Artocarpus altilis, Moraceae, bananiers Musa x paradisiaca et Musa troglodytarum, Musaceae, et "Malay apple" Syzygium malaccence, Myrtaceae, naturalisé) et d'introduction européenne ancienne (manguiers, Mangifera indica, Anacardiaceae, avocatiers Persea americana, Lauraceae, orangers Citrus sinensis, Rutaceae).
PHOTO 7 (cliché : JYM). Grand tulipier du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae) en fleur, naturalisé et envahissant en forêt de moyenne altitude vers 550 m, dans les zones anciennement perturbées (trouées forestières, petits glissements de terrain, défrichements).
PHOTO 8 (cliché : JYM). Carpophore du champignon Geastrum sp.
PHOTO 9 (cliché : JYM). Astelia nadeaudii (Liliaceae), endémique de la Société (Tahiti, Moorea, Raiatea), caractéristiques des forêts de nuages, observée dès 750 m en bordure de sentier, alors qu'à Tahiti elle est plus commune à partir de 900 m. De nombreuses espèces "orophiles" des îles volcaniques hautes de la Société sont retrouvées à plus basse altitude à Mo'orea (comme Ascarina polystachya, Chloranthaceae), certainement en relation avec l'effet "Massenerhebung", c'est-à-dire la contraction des zones de végétation en fonction de la taille et la masse des montagnes.
PHOTO 10 (cliché : JYM). Sous-arbrisseau Ophiorrhiza cf. subumbellata (Rubiaceae) endémique de Tahiti, avec une petite population trouvée sous le sommet du mont Mou'aputa vers 830 m d'altitude. Les analyses moléculaires dans le cadre du programme de recherche "Moorea Biocode" et avec la collaboration du généticien Koh NAKAMURA de l'University of the Ryukyus permettront de vérifier les affinités taxinomiques entre les deux taxons de Tahiti et Mo'orea.
8-12 février 2010. Conférence "Island Invasive Eradication and Management", Auckland, New Zealand
Participation à la conférence internationale sur l'éradication et la gestion des espèces envahissantes dans les îles ("Island Invasives: Eradication and Management" www.cbb.org.nz/conferences.asp) qui s'est tenue au Tamaki Campus de l'Université de Auckland (http://www.tamaki.auckland.ac.nz/) en Nouvelle-Zélande du 8 au 12 février 2010, organisée par le groupe des experts sur les espèces envahissantes ("Invasive Species Specialist Group" ou ISSG) de l'UICN. La précédente édition avait eu lieu en 2001.
PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue de la ville d'Auckland, en bordure de mer sur l'île nord de la Nouvelle-Zélande, et du "Albert Park" (www.aucklandcity.govt.nz/whatson/places/parks/albertpark.asp), avec ses grands Ficus macrophylla (Moraceae) originaires des forêts tropicales du Queensland en Australie, un alignement de palmiers-dattier Phoenix dactylifera (Arecaceae), originaire d'Afrique du nord. Le palmier Washingtonia robusta, originaire du Mexique et de Californie, y est également planté. Cette espèce est naturalisée aux îles Hawaii et aux Canaries, et est considérée comme une espèce envahissante ("environmental weed") dans la région du New South Wales en Australie.
PHOTO 2 (cliché : JYM). Fougères arborescentes Cyathea sp. (Cyatheaceae) "suspendues" sur une terrasse d'un gratte-ciel en plein centre ville, témoignant de l'intérêt croissant des néo-zélandais pour leur flore indigène et endémique.
PHOTO 3 (cliché : JYM). Session d'ouverture de la conférence avec certains membres du comité organisateur : David CHOQUENOT (Landcare Research, Auckland, assis), Mick CLOUT (University of Auckland, debout) et Peter BUCHANAN (Landcare Research), et un accueil traditionnel en langue maori par Koro TE PAANI, un "kaumatua" (ancien/aîné) et "tangata whenua" (gardien du marae) .
PHOTO 4 (cliché : JYM). Communication orale de James RUSSELL, post-doctorant à l'University of California at Berkeley (http://nature.berkeley.edu/~jrussell/), sur une expérimentation de dératisation menée sur l'atoll de Tetiaroa (archipel de la Société). Cette île au large de Tahiti avait été acheté par le célèbre acteur américain Marlon Brando en 1966 qui y avait construit un hôtel en 1972 sur l'un des 13 "motu" (îlots coralliens), et sur lequel le rat noir Rattus rattus a été accidentellement introduit.
PHOTO 5 (cliché : JYM). Pierre-Emmanuel CHAILLON réalisant un film sur Franck COURCHAMP du Laboratoire d'Ecologie Systématique et Evolution de l'Université Paris Sud (www.ese.u-psud.fr/epc/conservation/pages/Franck/index.html) et auteur d'un ouvrage de vulgarisation scientifique "l'Ecologie pour les Nuls" paru en 2009.
PHOTO 6 (cliché : JYM). Plus de 300 participants ont assisté aux 44 communications orales et 52 posters (http://www.issg.org/pdf/abstracts_book.pdf), dont une majorité de néo-zélandais, australiens et américains avec des délégations mexicaines, japonaises, françaises et quelques représentants des îles du Pacifique (Fidji, Kiribati, Samoa, Polynésie française), Caraïbes, Sri Lanka.
PHOTO 7 (cliché : JYM). Pièges à mangoustes ("Small Indian Mongoose" Herpetes javanicus), un mammifère originaire d'Inde, envahissant dans de nombreuses îles des Caraïbes, de l'Océan Indien (Maurice) et du Pacifique (Fidji, Hawaii, Japon) où il a été souvent introduit comme prédateur des rats dans les plantations de canne à sucre. Il récemment atteint les îles Samoa, vraisemblablement transporté par voie maritime dans un container.
PHOTO 8 & 9 (cliché : JYM). Rangitoto ("ciel sanglant" en langue maori), petite île de 2321 ha (5,5 km de diamètre) située à 30 minutes en ferry de la ville d'Auckland dans le Golfe de Hauraki, est issue d'une activité volcanique datant de seulement 650 ans. Elle comprend la plus grande forêt continue de Metrosideros excelsa ("pohutukawa") de Nouvelle-Zélande, en association avec Metrosideros robusta ("rata"), et plus de 200 espèces de plantes indigènes dont 40 fougères.
PHOTOS 10 & 11 (cliché : JYM). Panneaux d'information installés au débarcadère des bateaux de tourisme sur le programme actuel d'éradication de 7 espèces de mammifères introduits (souris, rat noir, rat surmulot, lapin, hermine, chat et hérisson) mené par le "Department of Conservation" en collaboration avec des volontaires. Les opposums introduits ("Common brushtail possum" Trichosurus vulpecula) et défoliateurs d'arbres indigènes, y ont été éradiqués dès 1986.
PHOTO 12 (cliché : JYM). Jack "the rodent dog" entraîné à répérer les rongeurs (rats et souris) et son maître du DoC.
PHOTO 13 & 14 (cliché : JYM). Vue de la ville d'Auckland depuis le sommet de l'île culminant à 259 m d'altitude et coulée de lave de type 'a'a.
PHOTOS 15 à 19 (cliché : JYM). Florilège de plantes de Rangitoto (identification par Ewen CAMERON, Auckland Museum Herbarium) : de haut en bas et de gauche à droite, grand arbre Metrosideros excelsa (Myrtaceae), inflorescence de Hebe stricta var. stricta (Plantaginaceae, genre dont le centre de diversification se situe en Nouvelle-Zélande, avec plus de 90 espèces, et comprenant une espèce endémique à Rapa en Polynésie française), inflorescence d'Olearia furfuracea (Asteraceae) et fruits de Coriaria arborea (Coriariaceae, comprenant également une espèce endémique en végétation subalpine à Tahiti), fruits de Coprosma robusta (Rubiaceae).
PHOTO 20 (cliché : JYM). Le ranger Steve BENTHAM du DoC expliquant aux conférenciers les programmes de lutte contre les différentes plantes envahissantes ("environmental weeds") sur l'île de Rangitoto dont Rhamnus alaternus (Rhamnaceae), un arbre originaire de la région méditerrannéenne et introduit comme plante ornementale à Auckland.
PHOTO 21 & 22 (cliché : JYM). Contrairement à Rangitoto au couvert forestier relativement intact, et dont elle n'est séparée que par un étroit chenal, l'Motutapu ("île sacrée" en maori), d'une surface totale de 1560 ha, a été l'objet d'une déforestation intense et vouée au pâturage. Une surface de 75 ha de vestige de forêt naturelle a été clôturée et fait l'objet d'un programme de restauration mené par une association de volontaires.
PHOTO 23 (cliché : JYM). L'ajonc d'europe ou "Gorse" Ulex europeaus (Fabaceae), un arbuste épineux introduit particulièrement envahissant en Nouvelle-Zélande (plus de 700 000 hecatres envahis) où il fait l'objet d'un programme de lutte biologique.
PHOTO 24 (cliché : JYM). Le chardon Cirsium vulgare (Asteraceae), autre plante envahissante originaire du "Vieux Continent" et peste végétale dans les zones de pâturage en Australie, mais également aux îles Hawaii et à Rapa Nui (île de Pâques, voir www.li-an.fr/jyves/Meyer_2008_Rapport_Expertise_Rapa_Nui.pdf).
13 février 2010. Sortie terrain au Waitakere Natural Ranges et Piha, New Zealand
Sortie sur le terrain guidé par le botaniste Ewen CAMERON, conservateur du "Auckland Museum Herbarium" (www.aucklandmuseum.com/57/botany). Le "Waitakere Natural Ranges" (également appelé en langue maori "Te wao-nui-a-Tiriwa", la grande forêt de Tiriwa) est situé à 25 km à l'ouest de la ville d'Auckland et couvre une superficie de 16 000 hectares de forêts naturelles humides ("rainforests") et côtières. C'est l'un des 25 parcs régionaux géré par le "Auckland Regional Council" (www.ark.govt.nz).
PHOTO 1 (cliché : JYM). Panneau du sentier "Ark in the Park" (www.arkinthepark.org.nz/), l'un des plus grands projets de restauration écologique mené par la "Royal Forest and Bird Protection Society" (www.forestandbird.org.nz/), et situé dans un complexe de sentiers aménagés (le "Montana Heritage Trail" www.montana.co.nz/travel/heritagetrail.php) par la ville d'Auckland en collaboration financière avec les vignobles "Montana Wines" !
PHOTO 2 (cliché : JYM). Ewen nettoyant soigneusement ses chaussures à l'entrée du sentier par pulvérisation d'un désinfectant fongicide, afin d'éviter de propager un champignon pathogène Phytophotora (Phytophtora taxon Agathis ou "PTA"), introduit en Nouvelle-Zélande dans les années 1970 et provoquant une mortalité massive des "Kauri" (www.kauridieback.org.nz).
PHOTO 3 (cliché : JYM). Les sentiers aménagés traversent l'une des dernières forêts du "New Zealand Kauri" (Agathis australis, Araucariaceae) en Nouvelle-Zélande, qui ne représentent actuellement que 2 à 4% de leur surface originelle. Les plus grands "kauri" pouvant atteindre 50 m de hauteur et 16 m de circonférence, et âgés de plus de 600 ans, ont été surexploités dans le passé pour leur bois.
PHOTO 4 & 5 (cliché : JYM). Panneaux de signalisation des plantes remarquables le long du sentier associé à un poème en langue Maori. Le "totora" (Podocarpus totara, Podocarpaceae) est l'un des exemples de taxons endémiques de Nouvelle-Zélande originaire de la flore disparue du continent Antarctique. Le "pukatea" (Laurelia novae-zelandiae, ), grand arbre à large contrefort utilisé comme plante médicinale par les Maoris.
PHOTO 6 (cliché : JYM). Le "New Zealand Wood Pigeon" (Hemiphaga novaeseelandiae, Columbidae), appelé "kereru" (mais parfois "kukupa" ou "kuku" dans l'île du Nord comme les ptilopes de Polynésie française !), seul pigeon frugivore endémique de l'île, se nourrissant de fruits du "Nikau Palm" (Rhopalostylis sapida, Arecaceae), seul palmier endémique de Nouvelle-Zélande et palmier situé le plus au sud (44°18'S).
PHOTO 7 (cliché : JYM). Le petit passereau endémique "North Island Robin" ou "toutouwai" (Petroica longipes, Petroicidae) réintroduit dans le parc en 2004 après des campagnes d'éradication des mammifères prédateurs (rats, chats...).
PHOTO 8 (cliché : JYM). Elatostema rugosum (Urticaceae) en sous-bois sombre et humide.
PHOTO 9 (cliché : JYM). Le "Climbing Rata" Metrosideros perforata (Myrtaceae), l'une de la vingtaine d'espèces endémiques en Nouvelle-Zélande ("rata"), est une espèce grimpante et épiphyte !
PHOTO 10 (cliché : JYM). Ronce endémique lianescente Rubus cissoides (Rosaceae).
PHOTO 11 (cliché : JYM). Forme juvénile de la feuille de ?, un exemple d'hétérophyllie interprété comme une adaptation à l'herbivorie par les grands "Moa" actuellement éteints ou une adaptation aux climats secs et frais.
PHOTO 12 (cliché : JYM). Panneau d'information à "Piha Beach" avant le sentier dont les talus sont envahis par la graminée introduite Pennisetum clandestinum ou "kikuyu grass"
PHOTO 13 (cliché : JYM). Vue sur le "Lion Rock" depuis la falaise littorale du "Tasman Lookout" envahie par l'herbacée Phytolacca octandra (Phytolaccaceae), également une "mauvaise herbe" en Australie, aux îles Hawaii et en Nouvelle-Calédonie.
PHOTO 14 (cliché : JYM). Végétation littorale caractéristique des hauts des plages de sable (dite "psammophile") avec les touffes de la graminée endémique ?
PHOTO 15 (cliché : JYM). Pittosporum (Pittosporaceae) en fruits verts en haut de plage.
PHOTO 16 (cliché : JYM). Relique de forêt supralittorale sur falaise maritime.
PHOTO 17 (cliché : JYM). L'arbre endémique Vitex lucens ou "puriri" (Verbenaceae) a été collecté pour la première fois par les botanistes Banks et Solander sur une plage de Nouvelle-Zélande lors du premier voyage atour du monde de James Cook en 1769.
PHOTO 18 (cliché : JYM). Le grand arbre Planchonella costata (Sapotaceae).
PHOTO 19 (cliché : JYM). La plante envahissante Asparagus scandens (Asparagaceae).
PHOTO (cliché : JYM). "Piha Beach" est un petit village côtier très populaire pour sa plage de sable noir et son "spot de surf", et dont les falaises littorales hébergent des vestiges de forêt naturelle.
9 mars 2010. Sortie terrain vallée Papehue, Tahiti (Société)
Sortie dans la vallée de Papehue située sur la commune de Paea au nord-ouest de l'île de Tahiti Nui (Société), avec Thomas GESTHEMME de la Société d'Ornithologie de Polynésie française et Emmanuelle PORTIER, en stage à la "SOP-Manu" pour un Master 2 "Biodiversité et Ecosystèmes Tropicaux" de l'Université de La Réunion sur la faisabilité de la translocation ou introduction du monarque de Tahiti (Pomarea nigra) dans d'autres îles de Polynésie française. Les objectifs de cette sortie étaient à la fois d'aider à la mise en place d'un protocole simple et réplicable permettant de décrire la physionomie générale de la forêt (structure, composition et densité spécifiques), habitat actuel de l'oiseau, et d'évaluer les changements de la végétation dans cette vallée depuis les études menées sur les monarques avec l'ornithologue Jean-Claude THIBAULT et l'étudiante Aura PENLOUP (lire l'article http://www.manu.pf/PDF/TeManu22.pdf) en janvier-février 1998, suite au cyclone "Oli" du 3-4 février 2010 et aux fortes pluies des 4-5 mars 2010.
PHOTO 1 (cliché : JYM). Emmanuelle à l'entrée de la vallée de Papehue où, comme dans de nombreuses autres vallées de Tahiti, un captage de la rivière y a été construit pour fournir de l'eau aux riverains.
PHOTO 2 (cliché : JYM). Thomas (et Laurent de la "SOP-Manu" au second plan) préparant un mélange de pain et d'alpha-chloralose (une substance toxique biodégradable dite "convulsivante" car affectant le système nerveux des petits animaux) afin d'éliminer les merles des Moluques (Acridotheres tristis), un oiseau introduit particulièrement agressif pour les monarques.
PHOTO 3 (cliché : JYM). Pentes de la basse-vallée totalement envahie par le tulipier du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae).
PHOTO 4 (cliché : JYM). Forêt naturelle hygrophile de moyenne vallée, en bordure de la rivière Papehue vers 200 m d'altitude, dominée par le grand arbre indigène Neonauclea foresteri (Rubiaceae, appelé "mara" en tahitien) pouvant atteindre 20 m de hauteur, avec les petits arbres indigènes et endémiques Cyclophyllum barbatum et Ixora setchellii (Rubiaceae), Celtis pacifica (Ulmaceae), Claoxylon taitense (Euphorbiaceae), Pisonia tahitensis (Nyctaginaceae) et la grande fougère indigène Angiopteris evecta (Marattiaceae) en sous-bois.
PHOTO 5 (cliché : JYM). La grande fougère terrestre introduite Diplazium proliferum est en cours de naturalisation dans les vallées humides de Tahiti, dont celles de Paea, se propageant par multiplication végétative.
PHOTO 6 (cliché : JYM). Tapis de Geophila repens (Rubiaceae) en fruits mûrs, une herbacée indigène rampante caractéristique des sous-bois humides et ombragés de ces forêts.
PHOTO 7 (cliché : JYM). Fleurs d'Ixora setchellii (Rubiaceae), un petit arbuste endémique des îles de la Société (Tahiti, Raiatea et Tahaa), vicariante de Ixora moorensis endémique de l'île voisine de Moorea.
PHOTO 8 (cliché : JYM). Défoliation partielle des tulipiers du Gabon en canopée causée par les vents violents du cyclone "Oli".
PHOTO 9 (cliché : JYM). Tulipiers du Gabon déracinés par les vents, provoquant des chablis et des glissements de terrain sur pente forte et bloquant parfois les cours d'eau.
PHOTO 10 (cliché : JYM). Ixora setchellii (Rubiaceae) cassé par la chute d'un tulipier du Gabon.
PHOTO 11 (cliché : JYM). Piège à chats installé dans la vallée de Papehue par la "SOP-Manu". Les principaux prédateurs des monarques de Tahiti sont les rats, notamment Rattus rattus, faisant l'objet de campagnes de dératisation dans les dernières vallées de Paea où nichent les monarques.
mars 2010. Sorties terrain vallées d'Opunohu et Vaianae, Mo'orea (Société)
Série de sorties sur le terrain avec Julie FRAISSE, étudiante en Master 2 Pro "Biodiversité et Développement Durable" de l'Université de Perpignan, en stage à la station de recherche biologique Richard H. Gump (antenne de l'Université de Californie à Berkeley) à Moorea portant sur la structure, composition et dynamique des forêts de l'île de Moorea. Cette étude est effectuée dans un dizaine de parcelles permanentes installées dans les vallées d'Opunohu et Vaianae en 2006 dans le cadre d'un programme de recherche "Action Transversale Incitative" sur le thème des "Aires protégées, zones d'expérimentation et de développement durable" mené en collaboration avec l'IRD (voir la communication orale www.li-an.fr/jyves/Talk_Meyer_et_al._PSC_Okinawa_2007.pdf).
PHOTO 1 (cliché : JYM). Julie et le panneau illustrant les principaux sentiers de randonnées sur l'île de Mo'orea installé à l'entrée de la "Maison de la Nature de Mou'aroa" dans la vallée de Vai'anae.
PHOTO 2 (cliché : JYM). Traversée d'un éboulement ayant emporté le sentier menant au col de Mou'aroa, conséquence des fortes pluies de mars 2010.
PHOTO 3 (cliché : JYM). Julie et Ravahere TAPUTUARAI ("Plant TaxTeam" du programme "Moorea Biocode") dans l'une des parcelles permanentes située sur un gradient altitudinal (entre 200 et 500 m), pluviométrique (versant nord-ouest sec et versant sud-est humide de l'île) et anthropique (forêts naturelles plus ou moins envahies par des plantes introduites naturalisées), ici dans la vallée de Vai'anae vers 250 m en forêt hygrophile de basse altitude envahie par le tulipier du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae) et le miconia Miconia calvescens (Melastomataceae).
PHOTO 4 (cliché : JYM). Marie FOURDRIGNIEZ ("Plant TaxTeam" du programme "Moorea Biocode") assistant Julie dans la délimitation des parcelles de 20 x 20 m, ici dans la station la plus élevée située sous le col de Mou'aroa vers 500 m, en forêt hygrophile de moyenne altitude fortement envahie par Miconia calvescens.
PHOTO 5 (cliché : JYM). L'entomologue Thibault RAMAGE échantillonnant les fourmis introduites et indigènes dans la stations d'étude située au Col des trois Cocotiers vers 400 m d'altitude en forêt de transition mésophile à hygrophile. Un protocole systématique associant des bâtons de glace enrobés de beurre de cacahouète (25 par parcelle) et des assiettes contenant du pâté (5) a été utilisé dans chaque station pour quantifier les espèces les plus communes. Cette méthode pourra être répliquée dans le temps afin d'évaluer la dynamique de la communauté des fourmis le long des gradients écologiques.
30 mars 2010 : Sortie terrain mont Tamaruto'ofa, Mo'orea (Société)
Prospection des crêtes -encore inexplorées- partant de la vallée de Vai'anae et du sentier de la "Maison de la Nature de Mou'aroa", menant à la base des falaises du mont Tamaruto'ofa (littéralement "le chef qui ombrage/protège") culminant à 916 m d'altitude, puis de la crête vers le Col des Trois Cocotiers, avec Marie FOURDRIGNIEZ et Ravahere TAPUTUARAI de la "Plant Tax Team" du programme de recherche "Moorea Biocode".
PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue du mont Mou'aroa et du Col des Trois Cocotiers situé en contrebas, depuis l'une des crêtes menant au mont Tamaruto'ofa, vers 300 m d'altitude où les premiers Weinmannia parviflora var. parviflora, Cunoniaceae), arbre endémique de la Société, peuvent déjà être rencontrés sur l'île de Mo'orea.
PHOTO 2 (cliché : JYM). Régénération massive en sous-bois du caféier Coffea liberica (Rubiaceae), un arbuste introduit anciennement cultivé à Mo'orea, actuellement naturalisé.
PHOTO 3 (cliché : JYM). Carpophore du champignon saprophyte Phallus indusiatus ou Dictyophora indusiata(Basidiomycètes, Phallaceae) observé en petite colonie vers 300 m d'altitude. Ce champignon à vaste répartition dans les Tropiques est pudiquement appelé en anglais "Veiled lady" et plus prosaïquement "Stinkhorn fungus" en raison de son odeur foetide servant à attirer les insectes (drosophiles et mouches) mycophages consommant et disséminant ses spores.
PHOTO 4 (cliché : JYM). Tapis de plantules de l'arbre endémique Macaranga cf. taitensis (Euphorbiaceae) en sous-bois de forêt de crête de moyenne altitude dominée par les grands arbres indigènes Serianthes myriadenia(Légumineuses) et Fagraea berteroana (Loganiaceae) et envahie par les tulipiers du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae). Ce recrutement massif d'une espèce endémique héliophile et pionnière relativement rare semble être lié à l'ouverture soudaine de la canopée (chablis et volis) causée par les vents violents du cyclone "Oli" en février 2010.
PHOTO 5 (cliché : JYM). Marie et l'arbre endémique de Tahiti et Moorea Meryta lanceolata (Araliaceae) cassé suite au cyclone "Oli", sur crête vers 550 m d'altitude. Son bois blanc et cassant en fait l'une des espèces ligneuses endémiques particulièrement sensibles aux vents violents.
PHOTO 6 (cliché : JYM). Dégâts causés au sol par les cochons sauvages autour de massifs de fougères arborescentes Cyathea affinis. Parmi les plantes remarquables et vulnérables trouvées en sous-bois de la forêt naturelle humide (entre 400 et 600 m) à Crossostylis biflora (Rhizophoraceae), Astronidium sp. (Melastomataceae) et Neonauclea forsteri (Rubiaceae) figurent le petit arbre endémique Lepinia taitensis(Apocynaceae), les arbrisseaux endémiques Cyrtandra spp. (Gesneriaceae), et l'orchidée terrestre indigènePhaius terrestris et l'herbacée dressé Macropiper latifolium (Piperaceae).
PHOTO 7 (cliché : JYM). Base de la falaise du mont Tamaruto'ofa entre 500 et 600 m d'altitude, en zone de transition entre la forêt hygrophile avec quelques Pandanus papenooensis (Pandanaceae) et la forêt ombrophile àWeinmannia parviflora (Cunoniaceae) et Myrsine sp. (Myrsinaceae), avec de rares arbustes endémiquesCoprosma sp., Psychotria sp. (Rubiaceae), et Sclerotheca forsteri (Campanulaceae).
PHOTO 8 (cliché : JYM). Jeunes frondes rougeâtres de la petite fougère terrestre indigène Blechnum vulcanicum(Blechnacaeae) observé dès 570 m.
PHOTO 9 (cliché : JYM). Ravahere collectant des fruits verts et mûrs du grand arbre Hernandia moerenhoutianasubsp. campanulata (Hernandiaceae), espèce endémique de Tahiti et Mo'orea, rarement observé entre 500 et 600 m d'altitude.
PHOTO 10 (cliché : JYM). L'arbrisseau Phyllanthus urceolatus (Euphorbiaceae), endémique de la Société, est relativement commun à Mo'orea en végétation de crête jusqu'à 600 m d'altitude où il peut dépasser 1 m de hauteur, mais extrêmement rare à Tahiti.
PHOTO 11 (cliché : JYM). Petite herbacée Peperomia sp. (Piperaceae) observée vers 600 m d'altitude.
PHOTO 12 (cliché : JYM). L'orchidée épiphyte Dendrobium crispatum, endémique des îles de la Société, répertoriée pour la première fois à Mo'orea depuis le début de nos prospections intensives en 2008, en épiphyte sur tronc de l'arbre endémique de la Société Xylosma suaveolens subsp. suaveolens (Flacourtiaceae) avec la petite orchidée endémique de la Société Phreatia cf. myosorus vers 530 m d'altitude. Il est surprenant que ceDendrobium relativement commun à Tahiti en forêt de nuages au dessus de 1000 m d'altitude, n'ait encore jamais été observée sur les plus hauts sommets de l'île de Mo'orea (monts Tohiea, Mouaputa, Rotui, Fairurani).
PHOTO 13 (cliché : JYM). L'orchidée terrestre indigène Corymborkis veratrifolia, uniquement connue des îles de Tahiti et Mo'orea où elle forme de petites colonies, observée pour la première fois en fruits verts !
11-16 avril 2010 : Workshop "Helping Islands Adapt", Auckland (New Zealand)
Cet atelier de travail international, financé par les gouvernements néo-zélandais, australien et européen (Allemagne, Espagne, France, Italie et Royaume-Uni) et organisé en collaboration avec la CBD, GLISPA, GISP, IUCN, The Nature Conservancy et le Pacific Invasives Initiative, avait pour objectif de mettre en place un programme d'action régionale pour combattre les espèces envahissantes dans les îles afin de préserver leur biodiversité et de s'adapter au changement climatique ("A Workshop on regional action to combat invasive species on islands, to preserve biodiversity and adapt to climate change" www.conference.co.nz/index.cfm/ISW10). Les 75 participants de 18 pays et territoires insulaires ont "planché" dans 4 groupes régionaux (îles du Pacifique, îles de l'Océan Indien, Caraïbes et Triangle Corallien) et 3 groupes thématiques ("Network & technical support", "Financial leadership" et "Global organizations & initiatives"). Les principales actions, leçons et recommandations issues de ces discussions (http://www.conference.co.nz/files/HelpingIslandsAdapt_web.pdf) seront présentées aux prochaines réunions et forums internationaux de la Convention sur la Diversité Biologique (COP11 et SBSTTA14) et des Nations Unies (UN General Assembly).
PHOTO 1 (cliché : JYM). Discours de Nichola HOLMES, "General manager marketing" du Department of Conservation, New Zealand : "healthy biodiversity brings in dollar, saves us unwanted costs".
PHOTO 2 (cliché : JYM). Les participants (gestionnaires de ressources naturelles des gouvernements et d'ONG internationales ou régionales, juristes, scientifiques, et communicateurs) ont été invités à partager leurs expériences dans leurs domaines d'activité, îles et régions respectives, lors de séances intensives de "brainstorming".
PHOTO 3 et 4 (cliché : JYM). Dessins illustrant et résumant les présentations orales et le déroulement de l'atelier de travail par l'artiste Mary BRAKE.
PHOTO 5 (cliché : JYM). Le groupe de travail "Réseau et support technologique", certainement le plus pluri-disciplinaire et "multi-culturel" (Chine, Italie, Japon, Samoa, Nouvelle-Zélande, Etats-Unis et Polynésie française)... avec le charme en plus !
PHOTO 6 (cliché : JYM). Restitution du groupe "Pacifique" par Joel MILES de Palau (Micronésie).
PHOTO 7 (cliché : JYM). Restitution du groupe de travail "Caraïbes" par David KNOWLES du "Bahamas National Trust", une ONG créée en 1959 et mandatée pour le développement et la gestion des parcs nationaux aux îles Bahamas (www.bnt.bs).
PHOTO 8 (cliché : JYM). Le groupe de travail "Océan Indien" (île Maurice, La Réunion...et Yemen).
PHOTO 9 (cliché : JYM). Mesures de biosécurité sur le quai des ferry, avec l'inspection des sacs à dos des participants par Fin BUCHANAN du DoC et son chien Jack, "the rodent dog" (un "Border terrier cross" mâle de 8 ans, toujours célibataire !) avant d'embarquer pour l'îlot de Rangitoto pour la traditionnelle sortie de terrain.
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PHOTO 8 (cliché : JYM). Visite guidée par Richard GRIFFITH du DoC, qui avait effectué une mission d'expertise avec le "Pacific Invasive Initiative" pour un projet de restauration (dératisation) de l'atoll de Vahanga aux Tuamotu en 2007.
PHOTO 9 (cliché : JYM). Montée à travers les coulées de laves vers le sommet de Rangitoto avec Herb CHRISTOPHERS, "Communications Advisor" au DoC de Wellington, guide et photographe attitré, et Fred KRAUS, zoologue du Bishop Museum de Honolulu.
PHOTO 10 (cliché : JYM). Hymenophyllum reniforme (Hymenophyllaceae), l'une des 230 plantes vasculaires indigènes de l'île. Un inventaire récent mené par la "Auckland Botanical Society" (2007) y a recensé en plus 94 espèces de mousses, 68 "liverworts", 194 lichens et 169 champignons.
PHOTO 11 (cliché : JYM). Vue sur la rivière et le barrage Nihotupu depuis le "Arataki Visitor Center" au sein de la "Waitakere Ranges Regional Park", un domaine de 16 000 ha de forêt dominée par les kauri Agathis et les Podocarpes.
PHOTO 12 et 13 (cliché : JYM). Cette sortie sur le terrain au "Waitakere Ranges" s'est effectuée avec un petit groupe composé de Fabio ATTORE (Universita di Roma, Italie), Federico TOMASETTO (Italy Directorate General for Development, Italie), Yuka MAKINO (Wildlife Division, Nature Conservation Bureau, Ministry of the Environment, Japon), Masaki USHIBA (Director, Alien Species and LMO Regulation Office, Wildlife Division, Ministry of the Environment, Japon), Fred KRAUS (Bishop Museum, Honolulu), Matt DA COSTA (Dept of Environment, Cayman Is.), David KNOWLES (Bahamas National Trust), Olivia RENSHAW (Ascension Is.) guidé par Bill NAGLE (PII, Auckland, NZ). Catherine JULLIOT (DIREN Réunion), Anne-Claire GOARANT (Service des Milieux naturels, Province Sud, Nlle-Calédonie) et Eleni Marama ROVA (Dept of Environment, Fidji) en contemplation...
22 et 29 avril 2011 : Sortie terrain tour de l'île et traversée Papenoo-Vaihiria, Tahiti Nui (Société)
Traversée de Tahiti Nui et tour de l'île avec Cinthia LEDUC, étudiante en Master 1 à l'Université de Metz et Tiffany LATAIME, en Master 1 à l'Université de Bordeaux, en stage à la Délégation à la Recherche entre mai et juin 2010, respectivement sur un inventaire préliminaire et une classification des zones humides de Tahiti, et sur l'impact du cyclone Oli sur la structure, la composition et la dynamique des forêts tropicales humides.
PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue du lac Vaihiria, seul lac d'altitude de Polynésie française, situé vers 470 m d'altitude et d'une profondeur maximale de 22 m, aménagé dans les années 1985 en retenue d'eau pour alimenter un barrage hydroélectrique.
PHOTO 2 (cliché : JYM). Forêt quasi monospécifique de miconia (Miconia calvescens, Melastomataceae) complètement défoliée par le cyclone Oli en février 2010.
PHOTO 3 (cliché : JYM). Arbuste endémique Cyrtandra sp. (Gesneriaceae) émergeant de la canopée de miconia défoliée, déjà fortement attaquée par l'introduction du champignon pathogène de lutte biologique (Colletotrichum gloeosporioides f. sp. miconiae) depuis une dizaine d'année.
PHOTO 4 (cliché : JYM). Fruits mûrs (photo du haut) et plantule en bordure de piste(photo du bas) du grand arbreParasponia andersonii (Ulmaceae), une des rares espèces indigènes pionnières héliophiles à croissance rapide, capables de coloniser les zones perturbées ou ouvertes.
PHOTO 5 (cliché : JYM). Tiffany et Cinthia dans une dépression humide envahie par l'herbacée dressée Ludwigia octovalvis (Onagraceae), une adventice d'introduction polynésienne indicatrice des milieux aquatiques.
PHOTO 6 (cliché : JYM). Vestige d'un "îlot à submangroves" (selon R. H. PAPY, 1951-54) caractérisé par la grande fougère indigène Acrostichum aureum (Pteridaceae).
PHOTO 7 (cliché : JYM). Le petit arbre Rhodomyrtus tomentosa (Myrtaceae) connu pour être extrêmement envahissant sur le plateau du Temehani Rahi sur l'île de Raiatea, a été observé pour la première fois naturalisé à Tahiti sur les talus d'une piste peu fréquentée.
PHOTO 8 (cliché : JYM). Lac artificiel Vaiufaufa situé vers 630 m d'altitude sur le plateau de Taravao (presqu'île de Tahiti Iti), une zone humide naturelle dans les années 1970, transformée en bassin d'eau pour l'élevage depuis les années 80...
PHOTO 9 (cliché : JYM). Cascade Vaimahuta sur le site touristique dit des "Trois Cascades de Faaurumai" sur la côte est de Tahiti Nui (commune de Hitia'a O te Ra)
PHOTO 10 (cliché : JYM). Le petit arbuste endémique de Tahiti Cyrtandra biflora (Gesneriaceae), menacé de disparition et espèce protégée par la règlementation en vigueur en Polynésie française, a été découvert en bordure de la cascade Vaimahuta sur les falaises humides et près du sentier menant vers la cascade Haamarere.