13-17 septembre 2010 : mission GOPS & MNHN, Paris (France)
Participation à la première réunion du Comité scientifique du "Grand Observatoire de l'environnement et de la Biodiversité terrestre et marine du Pacifique Sud" (GOPS, créé en mars 2009) à l'Université Pierre et Marie Curie (UPMC) (www.upmc.fr/fr/salle_de_presse/communiques/grand_observatoire_gops.html) et rencontres avec les chercheurs du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris ayant accepté de contribuer au dossier de classement des Marquises au patrimoine mixte de l'UNESCO.
PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue sur la tour Eiffel (à gauche), la cathédrale Notre-Dame (à droite) et à l'horizon le quartier de la Défense depuis le 25ème étage de la tour Zamansky (dite "tour centrale") culminant à 90 m, située au centre du campus de Jussieu dans le 5ème arrondissement.
PHOTO 2 (cliché : JYM). La dizaine de membres du Comité scientifique du GOPS, un Groupement d'Intérêt Scientifique créé en 2009, réunit pour évaluer des projets de recherche financés pour 2010 dans la région Pacifique.
PHOTO 3 (cliché : JYM). Souche minéralisée d'un arbre (proche des Taxodiacées,Conifères) provenant d'une forêt fossile de Villejust (Essonne) datant du tertaire (33 millions d'années), devant la Galerie de Botanique et Géologie.
PHOTO 4 (cliché : JYM). Statue en bronze de Buffon, intendant du "Jardin du Roi" créé en 1635 et rebaptisé "Jardin des Plantes" à la Révolution, un domaine de 23,5 hectares au centre de Paris.
PHOTO 5 (cliché : JYM). Grande Galerie de l'Evolution et carte de 400 m² au sol du Patrimoine Naturel de France métropolitaine et des collectivités françaises d'Outre-Mer (www.jardindesplantes.net/carte-de-france-du-patrimoine-naturel), dont la Polynésie française (photo de droite) illustrée par Apetahia raiateensis (Campanulaceae), plante endémique de Raiatea.
PHOTO 6 (cliché : JYM). Panneau de l"Ecole de Botanique" sur les programmes de recherche pour la conservation des espèces menacées.
PHOTO 7 (cliché : JYM). Bassins d'eau douce aménagés
PHOTO 8 (cliché : JYM). Parmi les plantes du Jardin des Plantes, Cestrum parqui (Solanaceae), un petit arbuste originaire d'Amérique centrale et du Sud, considéré envahissant dans la région du "New South Wales" au sud-est de l'Australie où il a été introduit comme ornementale sous le nom de "Green Cestrum". Cette espèce aux baies de couleur noir à maturité disséminées par les oiseaux frugivores est réputée toxique pour le bétail, tolérante à l'ombre et résistante aux gelées.
PHOTO 9 (cliché : JYM). La petite composée Erigeron karvinskianus (Asteraceae) ou "Mexican Daisy", envahissante en Australie, île Norfolk, Nouvelle-Zélande, Etats-Unis... et dans les montagnes des îles Hawai'i' et de La Réunion.
PHOTO 9 (cliché : JYM). La Rénouée du Japon Reynoutria japonica ou Fallopia japonica (Polygonaceae) appelé "Japanese Knotweed" est une plante envahissante en Europe et aux Etats-Unis.
PHOTO 10 (cliché : JYM). Les "Grandes serres" rénovées en 2010 après 6 années de travaux !
PHOTO 11 (cliché : JYM). Ambiance de sous-bois de forêt tropicale.
PHOTO 12 (cliché : JYM). Cecropia sp. (Cecropiaceae) comme exemple typique d'espèce pionnière des premiers stades de succession végétale lors de la régénération forestière.
PHOTO 13 (cliché : JYM). Quelques épiphytes (Bromeliaceae et Orchidaceae) en exposition.
PHOTO 14 (cliché : JYM). Exposition sur la flore de Nouvelle-Calédonie, "joyau du Pacifique".
PHOTO 15 (cliché : JYM). Visiteurs parisiens découvrant l'extraordinaire flore néo-calédonienne.
PHOTO 16 (cliché : JYM). Forêt sèche de la Grande Terre "recrée" sous serre !
PHOTO 17 (cliché : JYM). L'arbrisseau épineux Lantana camara (Verbenaceae) dans la section consacrée aux "plantes invasives de Nouvelle-Calédonie".
PHOTO 18 (cliché : JYM). Laure BARRABE, doctorante à l'IRD de Nouméa (UMR AMAP), travaillant sur la phylogénie des Psychotria (Rubiaceae) en Nouvelle-Calédonie et Polynésie française, dans l'herbier du Laboratoire de Phanérogamie en pleine rénovation.
PHOTO 19 (cliché : JYM). L'un des "types" de Psychotria (syn. Uragoga) lepiniana, espèce endémique de Tahiti collectée en 1847? par le pharmacien de la marine J. Lépine puis décrit par H. E. Baillon en 18??
PHOTO 20 (cliché : JYM). L'ichtyologue Philippe KEITH, directeur adjoint du département Peuplements et Milieux Aquatiques Laboratoire au MNHN (www.mnhn.fr/mnhn/UMR5178/equipe4/keith.php) et une nasse de collecte de larves de gobies ("ina'a") fabriquée en tige de feuille de cocotier par un pêcheur de Moorea.
21 septembre 2010 : sortie terrain Opunohu avec la classe UCB, Mo'orea (Société)
Sortie sur le terrain à Mo'orea dans la vallée d'Opunohu avec la Classe 2010 des étudiants de UC Berkeley ("undergraduate students") poursuivant une formation pluridisciplinaire de 9 semaines à la station de recherche biologique R. Gump de Moorea intitulée "Biology and geomorphology of Tropical islands" pour une initiation en archéologie, (ethno-)botanique et écologie tropicale avec les professeurs Patrick KIRCH et Brent MISHLER (UCB).
PHOTO 1 (cliché : JYM). Pat et Brent au milieu des étudiants, sur l'un des nombreux sites archéologiques restaurés dans le domaine d'Opunohu, dans une forêt secondaire à "châtaignier polynésien" Inocarpus fagifer (Fabaceae), appelé "mape" en tahitien et d'introduction polynésienne, et de rares et grands figuier-banyan indigène Ficus prolixa var. prolixa (Moraceae) appelé " 'ora" en tahitien.
PHOTO 2 (cliché : JYM). Blocs de coraux Acropora et Porites faisant partie de l'une des plate-formes lithiques appelées "marae" en tahitien. La datation des coraux (230Th/Uranium) a permis de dater avec précision l'âge de leur construction : entre 1620 et 1760 après J-C, soit moins d'un siècle à une dizaine d'année seulement avant l'arrivée des premiers Européens !
PHOTO 3 (cliché : JYM). Fruits mûrs (drupe) de l'arbrisseau Jossinia reinwardtiana (Myrtaceae), une espèce indigène trouvée du niveau de la mer jusqu'à environ 500 m d'altitude sur calcaire soulevé aux Australes et Tuamotu, en forêt semi-xérophile et mésophile aux Marquises et dans la Société (ses petites feuilles coriaces sont vraisembablmenent une adaptation à la sécheresse). Sa présence autour des grands figuiers-banyan est vraisemblablement liée à la consommation de ses fruits (à couleur attractive pour les oiseaux frugivores) et leur dissémination par les ptilopes de la Société Ptilinopus purpuratus (Columbidae) appelés "'u'upa' en tahitien.
PHOTO 4 (cliché : JYM). Petite fougère indigène Didymoglossum tahitense (syn. Trichomanes tahitense, Hymenophyllaceae ou "fimy fern") en épiphyte sur tronc de Neonauclea forsteri (Rubiaceae) appelé "mara" en tahitien, grand arbre indigène structurant les forêts humides des vallées ("lowland rainforests") dans les îles de la Société.
PHOTO 5 (cliché : JYM). Pause-déjeuner au point de vue dit des "Trois Pinus" sur une crête avec un vestige de forêt mésophile à Pandanus tectorius (Pandanaceae), Pittosporum taitense (Pittosporaceae), Fagraea berteroana (Loganiaceae), Rhus taitensis (Anacardiaceae), Wikstroemia coriacea (Thymelaeaceae), et quelques grands Metrosideros collina (Myrtaceae), envahie par les lianes introduites Mikania scandens (Asteraceae) et Passiflora edulis (Passifloraceae), et où des plantules de Santalum insulare (Santalaceae) ont été récemment plantées.
PHOTO 6 (cliché : JYM). Brent en forêt marécageuse littorale de "submangrove" dominée par l'arbre indigène Hibiscus tiliaceus (Malvaceae) avec en sous-bois la grande fougère semi-aquatique Acrostichum aureum (Pteridaceae).
PHOTO 7 (cliché : JYM). Escargot arboricole endémique Partula taeniata (Partulidae) sous fronde d'Acrostichum. Il s'agit d'une des rares population de "partula" encore survivante à basse altitude sur l'île de Mo'orea où 7 espèces sur les 8 existantes (6 Partula et 2 Samoana) se sont éteintes en raison de l'invasion par l'escargot prédateur Euglandina rosea introduit sur l'île en 1977...population découverte pra hasard lors d'une sortie par un étudiant de la Classe UCB 2000 !
PHOTO 8 (cliché : JYM). Palmier récemment introduit en bordure de route Antenna telephonus-mobili (Arecaceae) en expansion rapide dans les îles de la Société !
03-07 octobre 2010 : conférence "Biocontrol for Nature", Northampton (USA)
Participation à la conférence internationale "Biological Control for Nature" sur les bénéfices de la lutte biologique pour la conservation de la nature (http://biocontrolfornature.ucr.edu/) ayant réunit plus de 130 participants, notamment du "Big Five" en matière de lutte biologique dans le monde : USA, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande et Afrique du Sud.
PHOTO 1 (cliché : JYM). L'Hotel Northampton où s'est déroulé la conférence dans la petite ville de Northampton (Etat du Massachussetts) non loin du campus de l'University of Massachusetts à Amherts (www.umass.edu/). Construit en 1927, et classé "hôtel historique" aux Etats-Unis, il a eu comme visiteurs célèbres les présidents ROOSEVELT, J.F. KENNEDY, NIXON.
PHOTO 2 (cliché : JYM). Le sociologue Keith D. WARNER (Santa Clara University) au pupitre et le panel de discussion entre spécialistes de la lutte biologique, des invasions biologiques et biologistes de la conservation : de gauche à droite Mark HODDLE (University of California at Riverside), ? (The Nature Conservancy), Robert PEMBERTON (USDA-ARS, Fort Lauderdale), Roy VAN DRIESCHE (University of Massachussetts) et Dan SIMBERLOFF (University of Tennessee).
PHOTO 3 (cliché : JYM). Simon FOWLER de Landcare Research (Lincoln, NZ) présentant ses résultats sur la régénération des plantes indigènes suite à la lutte biologique contre l'herbacée envahissante Ageratina riparia (Asteraceae) en Nouvelle-Zélande avec un agent pathogène et une mouche causant des galles foliaires.
PHOTO 4 (cliché : JYM). Sortie sur le terrain au "Mount Sugarloaf State Reservation", un parc forestier situé près de la rivière Connecticut, géré par le "Massachusetts Department of Conservation and Recreation" (www.mass.gov/dcr/).
PHOTO 5 (cliché : JYM). Sous-bois de forêt tempérée.
PHOTO 6 (cliché : JYM). Affiche d'information sur l'interdiction de collecter et transporter du bois de chauffe en raison du risque d'infestation par le "Asian long-horned beetle" Anoplophora glabripennis (Coleoptera Cerambycidae), introduit dans le Massachusetts dans les années 1980 en provenance de Chine, et dont la larve attaque le coeur du bois.
PHOTO 7 (cliché : JYM). Dégâts causés par l'insecte Hémiptère Adelges tsugae (Adelgidae) appelé "Hemlock woolly adelgid" (www.na.fs.fed.us/spfo/pubs/pest_al/hemlock/hwa05.htm) sur le conifère Tsuga caroliniana (Pinaceae). Originaire d'Asie et observé pour la première fois en 1951 dans l'état de Virginie, cet insecte s'est répandu dans plus de 16 états provoquant le déclin voire la mortalité des arbres, et fait l'objet d'un programme de lutte biologique.
PHOTO 8 (cliché : JYM). Les participants à la conférence se réchauffant autour d'un feu improvisé lors de la sortie terrain pluvieuse !
PHOTO 9 (cliché : JYM). Site de Holyoke, célèbre pour ses traces de dinosaures carnivores (datant de 190 millions d'années) ancêtres des Tyrannosaurus rex, et géré par le "Trustees of Reservations" (www.thetrustees.org/places-to-visit/pioneer-valley/dinosaur-footprints.html), réunissant plus de 100 000 volontaires dans l'état du Massachusetts.
PHOTO 10 (cliché : JYM). Parmi les deux mauvaises herbes envahissantes ("weeds") contrôlées sur le site de façon manuelle, mécanique et chimique, figurent l'herbe Alliaria petiolata (Cruciferae), appelée "Garlic mustard" et originaire d'Europe, et l'arbuste épineux Berberis thunbergii (Berberidaceae), appelé "Japanese Barberry", originaire du Japon et introduit comme plante ornementale.
PHOTO 11 (cliché : JYM). Cynthia BOETTNER du "US Fish & Wildlife Service" montrant l'herbe pérenne lianescente et envahissante Vincetoxicum rossicum (syn. Cynchum rossicum, Euphorbiaceae) appelée "Pale swallow wort" ou "Dog strangling vine", sur une ancienne piste de ski abandonnée ("Mt Tom Ski Slopes") faisant l'objet d'une lutte manuelle et chimique par le personnel du "Sylvio O. Conte National Fish & Wildlife Refuge" en attendant un éventuel contrôle biologique.
PHOTO 12 (cliché : JYM). Fritzi GREVSTAD (Oregon State University) et l'herbacée envahissante Lythrum salicaria (Lythraceae) appelée "Purple loosestrife", un exemple de succès en matière de lutte biologique aux USA.
PHOTO 13 (cliché : JYM). Un aperçu de la diversité génétique des citrouilles ("pumpkins") dans le village historique de Deerfield datant de 1669 et reconstitué pour les touristes...
18-20 octobre 2010 : Mission Atuona et mont Feani, Hiva Oa (Marquises)
Mission pluridisciplinaire sur l'île de Hiva Oa organisée par le "Centre Polynésien de Recherche et de Valorisation de la Biodiversité Insulaire" (CPRBI), récemment inauguré en septembre 2010 et réunissant des équipes de recherche de l'IRD, l'Institut Louis Malardé et l'Université de Polynésie française, ainsi que dans le cadre du programme de recherche "Patrimoine biologique des Marquises" (financé par le Contrat de Projet Etat-Pays), avec une équipe composée de botanistes, ethnobotanistes, ethnopharmacologues, chimistes et collecteurs de savoirs traditionnel...et montée sur la crête sommitale du Feani pour la 6ème fois en 15 ans (avec les botanistes Steve PERLMAN et Ken WOOD en 1995, avec l'ornithologue Jean-Claude THIBAULT et le naturaliste Jean-Pierre LUCE en juin 2000 puis seul au sommet du Temetiu en novembre 2000, avec Teiki RICHMOND du SDR et les botanistes Dave LORENCE, Steve PERLMAN, Ken WOOD, John PRICE et Liloa DUNN en 2003, et enfin avec les entomologistes américains Elin CLARIDGE, Curtis et Dave HEMBRY et Ravahere TAPUTUARAI en 2007 sous une pluie battante) !
PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue du mont Temetiu (1227 m), plus haut sommet de Hiva Oa et des îles Marquises, depuis la pension de famille "Ozanne" (chez John ROHI & Tetua "Marie-Jo" TIAIHO) située dans le village principal d'Atuona.
PHOTO 2 (cliché : JYM). Christian MORETTI, représentant de l'IRD à Tahiti, chef de projet du CPRBI et ethnopharmacologue, présentant les résultats d'une étude sur l'utilisation traditionnnelle des plantes médicinales dans l'île de Tahuata et le village de Puamau (Hiva Oa) menée en 2010 par Cynthia GIRARDI pour un stage diplômant de la Faculté de Pharmacie à l'Université de Bordeaux II. La mission réunissait aussi l'ethnobotaniste et géographe Geneviève MICHON de l'IRD-Montpellier, l'anthropologue Pierre-Yves LE MEUR de l'IRD-Nouméa et la juriste Sarah AUBERTIE de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB www.fondationbiodiversite.fr/) spécialiste des questions d'accès et partage des avantages et bénéfices liés à la biodiversité.
PHOTO 3 (cliché : JYM). Yamel EURITEIN et Alexandre TEVESOU de "l'Agence de Développement de la Culture Kanak" (ADCK-Centre Culturel Tjibaou, www.adck.nc/) exposant leur expérience de recueil des savoirs immatériels en Nouvelle-Calédonie, devant une assistance composée du maire de Hiva Oa Etienne TEHAAMOANA, du maire de la commune associée de Puamau, d'une délégation de Tahuata, des membres de l'Académie des langues marquisiennes Félicienne HEITAA et Tehaumate TETAHIOTUPA, de quelques agents des services du Pays (Service de la Culture et du Patrimoine, Développement Rural, Urbanisme et Hygiène) et de tradipatricien(ne)s.
PHOTO 4 (cliché : JYM). Tradipatricienne de Hiva Oa préparant dans un "'umete" en bois un "'apa'u", remède à base de fougères indigènes (Microsorum grossus appelé en marquisien "papa mo'o" et Davallia solida appelé en tahitien "ti'ati'a mou'a") et d'un bourgeon d'une variété de l'arbre à pain (Artocarpus altilis, Moraceae) écrasés à l'aide d'un pilon ("tuki") avec du jus de canne à sucre, pour soigner les fractures.
PHOTO 5 (cliché : JYM). Sentier de l'ancienne piste cavalière reliant le village d'Atuona à la vallée actuellement inhabitée de Hanamenu sur la côte nord de l'île parcourant, entre 200 et 500 m d'altitude, les collines recouvertes d'une lande à fougère indigène Dicranopteris linearis (Gleicheniaceae) et des touffes de la grande graminée d'introduction polynésienne Miscanthus floridulus, témoins d'anciens incendies dont le dernier a eut lieu en 2007.
PHOTO 6 (cliché : JYM). Denis MORETTI, médecin corse et photographe de la mission, Nadia ROBERT de "l'Institut Agronomique Calédonien" (IAC, www.iac.nc) et Nicolas INGERT, doctorant en chimie des substances naturelles dans l'équipe BIOTEM de l'Université de Polynésie française (www.upf.pf/-BIOTEM-.html) sur le sentier près de la source Vaiumete et du site de campement vers 1050 m d'altitude.
PHOTO 7 (cliché : JYM). Inflorescence de Scaevola marquesensis (Goodeniaceae), arbuste à petit arbre atteignant 4-5 m de hauteur, endémique des forêts de nuages des Marquises (Hiva Oa et Ua Pou).
PHOTO 8 (cliché : JYM). Psychotria marchionica (Rubiaceae), arbuste endémique des Marquises du sud (Hiva Oa, Tahuata et Fatu Hiva), en fleurs et fruits mûrs.
PHOTO 9 (cliché : JYM). Samoana sp. (Partulidae), petit escargot arboricole endémique, sous feuille de Glochidon hivaoaense (Euphorbiaceae ou Phyllanthaceae) petit arbre endémique trouvé sur la chaîne montagneuse du Feani et le mont Ootua entre 700 et 1100 m d'altitude.
PHOTO 10 (cliché : JYM). Dégâts causés par les cochons sauvages en sous-bois de forêt de nuages à Scaevola (Goodeniaceae), Cheirodendron (Araliaceae), Oparanthus (Asteraceae) et Cyrtandra (Gesneriaceae).
PHOTO 11 (cliché : JYM). Dégats sur la piste cavalière menant du Feani vers Hanamenu.
PHOTO 12 (cliché : JYM). Fruits verts de Wikstroemia johnplewsii (Thymelaeaceae), arbrisseau endémique de Hiva Oa trouvé entre 600 et 1100 m sur la chaîne montagneuse du Feani et le sommet du mont Ootua.
PHOTO 13 (cliché : JYM). Vue sur la crête descendant dans la vallée de Hanamenu avec de grands arbres indigènes Metrosideros collina (Myrtaceae) et endémiques Weinmannia marquesana var. marquesana (Cunoniaceae).
04 novembre 2010 : sortie terrain vallée Ahonu, Tahiti Nui (Société)
Sortie dans la vallée de Ahonu dans la commune de Mahina (nord de l'île de Tahiti) guidée par Maryline SIMON, Matai DEPIERRE et Christophe BROCHERIEUX de la Direction de l'Environnement, avec une équipe en provenance des îles Hawaii ("Maui Invasive Species Commitee" et University of Hawaii at Manoa" de Honolulu) afin de tourner un film sur l'invasion de la "petite fourmi de feu" ou "fourmi électrique" (Wasmannia auropunctata, "Little Fire Ant") à Tahiti et d'étudier ses impacts écologiques et socio-économiques.
PHOTO 1 (cliché : JYM). Entrée de la vallée de Ahonu avec vue au loin sur les deux plus sommets de Tahiti, les monts Pito Hiti (2110 m) et Orohena (2241m) et au premier plan le panneau d'information indiquant que le site est envahi par la petite fourmi de feu et que le transport de matériaux en provenance de cette zone est strictement interdit.
PHOTO 2 (cliché : JYM). L'équipe en bordure de rivière avec une ripisylve dominée par l'arbre indigène Hibiscus tiliaceus (Malvaceae)avec un sous-bois dense dominé par la grande herbacée considérée indigène Etlingera cevuga (Zingiberaceae), fortement envahie par le tuliper du gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae) en mélange avec Miconia calvescens (Melastomataceae)
PHOTO 3 (cliché : JYM). Maryline et Matai montrant une colonie de fourmi électrique avec ses ouvrières (absence de soldats), oeufs et reines (non ailées) sous une pierre retournée. L'une des autres caractéristiques de cette fourmi envahissante, identifiée pour la première fois à Tahiti en 2004 par le Service du Développement Rural, mais apparemment accidentellement introduite dans les années 1990, est qu'elle ne forme pas de "nid" bien individualisé avec une seule reine mais de multiples colonies contenant chacunes plusieurs reines et fonctionnant à l'échelle d'un territoire comme une "super-colonie".
PHOTO 4 (cliché : JYM). Fourmis électriques (de couleur orange, entre 1 et 1,5 mm de long) élevant des cochenilles sur de jeunes feuilles de miconia (Miconia calvescens, Melastomataceae).
PHOTO 5 (cliché : JYM). Partula hyalina (Partulidae), petit escargot arboricole endémique de Polynésie orientale (Polynésie française et îles Cook) sous feuille de la grande herbacée Etlingera cevuga (Zingiberaceae).
PHOTO 6 (cliché : JYM). Inflorescence de Nervilia aragoana, petite orchidée terrestre considérée indigène relativement commune en sous-bois de forêt humide des vallées de basse altitude, même anthropisées, appelée "pia-rau-tahi" en tahitien en raison de sa grande feuille unique.
PHOTO 7 (cliché : JYM). Fleurs de Cyrtandra biflora (Gesneriaceae), un arbuste endémique de Tahiti, devenu extrêmement rare en forêt humide supralittorale ou entrées des vallées de basse altitude dans l'île de Tahiti Nui en raison de la destruction et de la modification de son habitat naturel, et espèce protégée par la règlementation.
PHOTO 8 (cliché : JYM). Décharge sauvage d'ordures ménagères en bordure de piste au fond de la vallée de Ahonu malgré un panneau "respecter la nature" installé par les riverains.
PHOTO 9 (cliché : JYM). Eythrines Erythrina variegata (Fabaceae) plantés en bordure de route dans la basse-vallée habitée, fortement attaqués par Quadrastichus erythrinae, une guêpe provoquant des galles sur les feuilles et les fleurs des différentes espèces d'érythrines (dont E. tahitensis, endémique de Tahiti), un insecte très récemment introduit et dont les dégat sont observés à Tahiti et Moorea depuis juin 2010.
PHOTO 10 (cliché : JYM). Une partie de l'équipe sur le terrain : de gauche à droite, assis, Masako CORDRAY (photographe et vidéographe), Matai DEPIERRE (DIRENV), Christophe BROCHERIEUX (DIRENV), Patrick VRAULT (traducteur français-tahitien-anglais, Papara) ; debout, Lissa FOX ("Public relations & education specialist", MISC), jeune tahitien de Papara, Chris REICKERT (videographer), Maryline SIMON (DIRENV), Teyia PENNIMAN ("Manager", MISC) en charge de la mission à Tahiti afin de réaliser un film sur la petite fourmi de feu pour sensibiliser et faire participer les habitants de l'île de Maui où une seule petite zone envahie est actuellement connue et en cours d'éradication (www.fireantfreemaui.org/).
09-19 novembre 2010 : Expédition scientifique Eiao et Hatuta'a (Marquises Nord)
Expédition scientifique pluridisciplinaire dans les îles isolées, inhabitées et protégées de Eiao et Hatuta'a (ou Hatutu) situées à une centaine de km au nord-ouest de Nuku Hiva (Marquises Nord), soit à 4-5 heures de bateau (à une vitesse de 16-19 noeuds) en fonction de la houle. Les objectifs principaux de cette mission étaient : (1) l'étude phylogénétique des rousserolles des Marquises Acrocephalus mendanae par l'ornithologue Jean-Claude THIBAULT, membre correspondant au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris et par la généticienne des populations Alice CIBOIS du Muséum d'histoire naturelle de Genève (Suisse) ; (2) l'inventaire des arthropodes terrestres par Peter OBOYSKI, doctorant à l'University of California at Berkeley (USA) ; (3) une évaluation de l'évolution et la dynamique des vestiges de formations végétales naturelles et des espèces indigènes de succession secondaire pour un futur projet de restauration/réhabilitation.
PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue de la côte nord de l'île de Eiao.
PHOTO 2 (cliché : JYM). Baie de Vaituha et sa cocoteraie à flanc de falaise, vue de la bordure ouest du plateau central envahie par les petits arbres Acacia farnesiana (Mimosaceae), complètement défolié à cette période, et la pomme-cannelle Annona squamosa (Annonaceae), et recolonisé par l'arbuste indigène Dodonea viscosa(Sapindaceae).
PHOTO 3 (cliché : JYM). Pisonia grandis (Nyctaginaceae), grand arbre indigène des forêts littorales et supralittorales isolé sur le plateau déforesté et soumis à une érosion des sols intense en raison du surpâturage par les moutons sauvages introduits au 19ème siècle.
PHOTO 4 (cliché : JYM). Canyon profond et boisé de Opituha (forêt à Pisonia grandis, avec notamment l'arbre indigène Sapindus saponaria, Sapindaceae, et le petit arbre endémique Cordia lutea, Boraginaceae) et papayerCarica papaya découvert avec Elie POROI de l'association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati a Tau a Hiti Noa Tu" sur falaise inacessible pour les moutons et cochons sauvages.
PHOTO 5 (cliché : JYM). Chamaesyce sachetiana (Euphorbiaceae), un arbrisseau endémique des Marquises, découvert sur falaises abruptes dans le canyon de Opituha, et non observé depuis les premières collectes botaniques dans les années 1920 (E.H. QUAYLE en 1922). L'arbrisseau lianescent Abrus precatorius (Fabaceae) y a également été observé pour la première fois sur l'île malgré plusieurs prospections botaniques récentes en 1989 ("Fatu Hiva Expedition") et en 2007.
PHOTO 6 (cliché : JYM). Vue des falaises maritimes sur la côte nord-est avec des bosquets de Pandanus tectorius (Pandanaceae) et Hibiscus tiliaceus (Malvaceae) indigènes et de la petite péninsule de Motu Iti.
PHOTO 7 (cliché : JYM). Oxalis gagneorum (Oxalidaceae), arbrisseau endémique des Marquises, uniquement trouvé sur falaises inaccessibles pour les ongulés comme Bidens beckiana (Asteraceae).
PHOTO 8 (cliché : JYM). Rousserole (ou fauvette) des Marquises, appelé "komako" en marquisien, Acrocephalus mendanae aquilonis, forme endémique de Eiao, et seul oiseau endémique survivant avec la salangane des Marquises Aerodramus ocistus (le monarque pie Pomarae fluxa endémique de l'île ayant été noté pour la dernière fois en 1977).
PHOTO 9 (cliché : JYM). Pete collectant les insectes de nuit avec une lampe à UV alimentée par un groupe électrogène portatif.
PHOTO 10 (cliché : JYM). Larve attaquant un fruit mûr de Terminalia glabrata var. glabrata (Combretaceae), un grand arbre endémique des Marquises, très rare à Eiao.
PHOTO 11 (cliché : JYM). Plage de sable de Hatuta'a dans la baie située sur la pointe sud de l'île, et seul lieu de débarquement et de campement.
PHOTO 12 (cliché : JYM). Gallicolombe des Marquises Gallicolumba rubescens ("Marquesan Ground-Dove", Columbidae), espèce protégée en Polynésie française dont les deux seules populations survivantes sont trouvées sur Hatuta'a et Fatu Huku au large de Hiva Oa (Marquises Sud).
PHOTO 13 (cliché : JYM). Pétrel à poitrine blanche Pterodroma alba ("Phoenix petrel", Procellariidae, dont les colonies sont connues des îles Phoenix, Tonga, Kiribati, Tuamotu et Marquises et considéré comme EN par la Liste Rouge des espèces menacées de l'UICN) nichant sous les touffes de Leptochloa xerophila (Poaceae), graminée considérée endémique des Marquises.
PHOTO 14 (cliché : JYM). Capture à la tapette d'un rat du Pacifique Rattus exulans, seule espèce de rongeur présent sur l'île et dont les populations importantes semble coexister avec les nombreux oiseaux marins nicheurs et la gallicolombe.
PHOTO 15 (cliché : JYM). Fruits d'Abutilon sachetianum (Malvaceae), un petit arbre endémique des Marquises et espèce protégée par la règlementation en vigueur en Polynésie française. Une seule petite population d'une trentaine d'individus est connue sur l'île.
PHOTO 16 (cliché : JYM). Boutons et fleurs de l'arbre d'introduction polynésienne Erythrina variegata Fabaceae), dont un grand arbre a été découvert pour la première fois dans l'île.
PHOTO 17 (cliché : JYM). L'arbrisseau Bidens beckiana (Asteraceae) endémique de Eiao et Hatuta'a où il est commun, a été observé en fleurs et en fruits malgré la sécheresse, ainsi que l'herbacée crassulescente indigènePortulaca lutea (Portulacaceae).
PHOTO 18 (cliché : JYM). L'équipe (de gauche à droite), debout : Jean-Claude THIBAULT, Damas TAUPOTINI (artisan-sculteur et chasseur de cochons de Nuku Hivawww.lehman.cuny.edu/ile.en.ile/arts/taupotini_damas.html), Alice CIBOIS, Xavier CURVAT dit "Pipapo" (capitaine de la vedette "Makuita" et responsable du "Centre de plongées Marquises"www.marquises.pf/pagestour/page108.htm), assis : Elie POROI, Pete OBOYSKI et JYM.
26 nov.-02 décembre 2010 : Atelier de travail "Espèces Exotiques Envahissantes dans le Pacifique", Poindimié, Province Nord (Nouvelle-Calédonie)
Participation à l'atelier de travail sur les "Espèces Envahissantes dans les Collectivités françaises du Pacifique" co-organisé par le Comité français de l'UICN, le Gouvernement de Nouvelle-Calédonie, les Provinces Nord et Sud, le Service de l'Environnement de Wallis et Futuna, avec le soutien du Ministère de l'Ecologie, le CIRAD, l'ONF et le Programme Régional Océanien pour l'Environnement (PROE). Cet atelier annuel depuis la création de l'initiative en 2005 (www.uicn.fr/Especes-envahissantes-d-outre-mer.html) s'est déroulé à Poindimié en Province Nord.
PHOTO 1 (cliché : Yohan SOUBEYRAN, Comité français de l'UICN). La soixantaine de participants, experts et acteurs en provenance de Nouvelle-Calédonie, des autres collectivités françaises ultramarines , de France métropolitaine et quelques représentants d'ONG du Pacifique Sud, devant la case du "Tiéti Tera Beach Resort", un établissement touristique récemment ouvert en 2008 (Tiéti étant le nom de la tribu où est implanté l'hôtel).
PHOTO 2 (cliché : JYM). Ouverture de la conférence par Caroline MACHORO, élue de la "Commission Environnement" de la Province Nord.
PHOTO 3 (cliché : JYM). Julien TRIOLO (ONF, La Réunion) présentant la cellule de veille et de détection mise en place à La Réunion.
PHOTO 4 (cliché : JYM). L'assistance, parfois décontractée mais toujours attentive : Vanessa HEQUET (IRD), Anne-Claire GOARANT (Direction de l'Environnement, Province Sud), Maryline SIMON (Direction de l'Environnement, Polynésie française), Stéphane HENOCQUE (Programme Forêt Sèche), Julie CHAMPEAU (Société d'Ornithologie de Polynésie française "Manu"), Souad BOUDJELAS (Pacific Invasive Initiative), Fabrice CUGNY (Société Calédonienne d'Ornithologie).
PHOTO 5 (cliché : JYM). Restitution par Ravahere TAPUTUARAI (Association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati," Polynésie française), Franck URTIZBEREA (DAF, Saint-Pierre et Miquelon) et Thomas LEBOURGEOIS (CIRAD, Montpellier) de l'un des trois groupes de travail concurrents ayant planchés successivement sur les thèmes de la "biosécurité", de la "détection précoce et réaction rapide", et de la "mobilisation des acteurs et gestion des espèces à conflit d'intérêt".
PHOTO 6 (cliché : JYM). Panneaux de l'exposition sur les espèces végétales et animales envahissantes réalisée par le "Groupe Espèces Envahissantes" de Nouvelle-Calédonie.
PHOTO 7 (cliché : JYM). Sortie-terrain, avec un premier arrêt au col de Tango dans la chaîne centrale traversant la Grande Terre. Le plateau de Tango est caractérisé par de hautes collines à pentes fortes et thalwegs étroits sur sols ferralilitiques et avec une pluviométrie moyenne annuelle comprise entre 1800 et 2200 mm
PHOTO 8 (cliché : JYM). Présentation par Van DUONG DANG, chef du "Service des milieux et Ressources naturelles" de la Province Nord (Sous-Direction de l'Environnement et des Ressources naturelles, DDE) en charge à la fois des travaux forestiers et de l'écotourisme.
PHOTO 9 (cliché : JYM). L'arbuste épineux Lantana camara (Verbenaceae) et le pin des Caraïbes Pinus caribaea(Pinaceae), deux des principales espèces considérées envahissantes sur le plateau de Tango, avec l'arbre Albizia moluccana (syn. Paraserianthes falcataria) en cours de naturalisation
PHOTO 10 (cliché : JYM). Deuxième arrêt sur le littoral à Pindaï, l'un des sites de nidification le plus important de puffins du Pacifique (Puffinus pacificus), menacés par les chats et chiens errants.
PHOTO 10 (cliché : JYM). Anne-Claire GOARANT et Julika BOURGET ("Service des Milieux naturels terrestres", Direction de l'Environnement, Province Sud) avec les garde-natures de la Province Nord en uniforme (et à droite Elodie, lycéenne de 1ère, en stage)
PHOTO 11 (cliché : JYM). Explications de Stéphane HENOCQUE du programme de conservation "Forêt Sèche" (www.foretseche.nc).
PHOTO 12 (cliché : JYM). Feuilles à forme bullée d'un Diospyros sp. (Ebenaceae), une adaptation pour lutter contre l'évapotranspiration et les périodes de sécherresse intense.
PHOTO 13 (cliché : JYM). Coquilles vides de bulime (Placostylus, Bulimulidae) endémique et d'achatine introduite.
PHOTO 14 (cliché : JYM). Restauration d'habitat avec des plantes endémiques de la forêt sèche après élimination de Furcraea foetida (Agavaceae) et protégées avec un grillage contre les cerfs de Java Cervus timorensis.
PHOTO 15 (cliché : JYM). Prolifération de la liane Passiflora suberosa (Passifloraceae) après l'élimination des cerfs de Java (Cervus russa)
PHOTO 16 (cliché : JYM). "Team" guidé par Jean-Jérôme CASSAN ("Service impact environnement et conservation", Sous-Direction de l'Environnement et des Ressources naturelles, Direction du Développement Economique et Environnement, Province Nord)
PHOTO 17 (cliché : JYM). Fruits mûrs de Trophis scandens (Moraceae) extrêmement attractifs pour les oiseaux frugivores !
PHOTO 18 (cliché : JYM). Visite du parc zoologique et forestier, un domaine de 34 hectares, situé dans les hauteurs de Nouméa où l'on peut facilement observer des oiseaux, "roussettes", reptiles et plantes endémiques.
PHOTO 19 (cliché : JYM). Cagou huppé Rhynochetos jubatus seul représentant d'une famille endémique monospécifique (Rhynochétidés), oiseau-emblème de la Nouvelle-Calédonie. ses plus proches parents sont des oiseaux d'Amérique du Sud !
PHOTO 20 (cliché : JYM). Pittosporum coccineum (Pittosporaceae) endémique de la moitié nord de la Grande Terre, cultivé en pot comme plante ornementale. Plus de 45 espèces endémiques de Pittosporum dont le célèbreP. tanianum découvert en 1988 sur l'îlot Leprédour, supposé éteint en 1993 en raison du surpâturage par les cerfs puis finalement redécouvert !
PHOTO 21 (cliché : JYM). Fleurs d'Oxera sulfurea (Lamiaceae), plante endémique des forêts sèches et mésophiles de la côte ouest de la Grande Terre, au port arbustif à lianescent, proposée comme plante ornementale de substitution.
PHOTO 22 (cliché : JYM). JYM et les "toons" d'un des panneaux d'information et de vulgarisation pour les enfants sur la richesse et la vulnérabilité des forêts néo-calédoniennes.
PHOTO 23 (cliché : JYM). Goyavier-fraise Psidium cattleianum (Myrtaceae), petit arbre très envahissant dans les forêts humides des îles océaniques tropicales et subtropicales, planté dans le parc forestier !
PHOTO 24 (cliché : JYM). La graminée Pennisetum cf. setaceum formant de grandes touffes, communément plantée comme ornementale dans la ville de Nouméa (ici à l'aquarium) et considérée envahissante aux îles Hawaii, Fidji, en Nouvelle-Zélande et en Australie.
PHOTO 25 (cliché : JYM). Ravahere TAPUTUARAI, Yohan SOUBEYRAN & Florian KIRCHNER (Comité français de l'UICN) devant le bandeau de l'exposition intinérante sur les "Espèces Envahissantes" au Parc Zoologique et Forestier de Nouméa.
PHOTO 26 (cliché : JYM). Inflorescence d'Hedychium gardnerianum (Zingiberaceae), grande herbacée originaire de l'Himalaya, extrêmement envahissante dans les sous-bois des forêts humides d'altitude aux îles Hawaii, Nouvelle-Zélande (Pacifique), La Réunion (Océan Indien) et dans les Açores (Atlantique)...et plantée comme ornementale dans les jardins de l'Hôtel Tiéti !
13-17 décembre 2010 : Conférence Flore menacée de l'Outre-Mer, Saint-Leu (île de La Réunion)
Participation à la conférence sur la "Conservation de la flore menacée de l'Outre-Mer français" qui s'est déroulée au Conservatoire Botanique National de Mascarin (www.cbnm.org) à Saint-Leu sur l'île de La Réunion, et qui a réunit une centaine de participants métropolitains et ultramarins en provenance des îles de l'Océan Indien (La Réunion, Maurice, Mayotte, Comores), du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis & Futuna), des Caraïbes (Martinique, Guadeloupe, Sainte-Lucie), de Saint-Pierre et Miquelon et de la Guyane française. La dernière conférence consacrée à la flore menacée de France métropolitaine et de l'Outre-Mer avait eu lieu au CBN de Brest...en 1997 !
PHOTO 1 (cliché : JYM). Organisée sous l’égide du Ministère de l’Ecologie & Développement Durable, du Ministère de l’Intérieur, de l’Outre-Mer & Collectivités Territoriales, et de la Fédération des Conservatoires Botaniques Nationaux, l'évènement a été coordonné par le CBNM en partenariat avec l’Université de La Réunion, la DIREN, le Parc National de La Réunion, le Conseil Régional, le Conseil Général, le Comité français de l’UICN, la SREPEN, l’ONF et le Conservatoire du Littoral.
PHOTO 2 (cliché : JYM). De gauche à droite, Christoph Kueffer (ETH, Zurich), Wendy STRAHM (IUCN, Gland), Claudia BAIDER (MSIRI, Mauritius) et Vincent FLORENS (University of Mauritius) sur les marches de l'entrée du CBNM situé au domaine des Colimaçons au dessus de la ville de Saint-Leu.
PHOTO 3 (cliché : JYM). Exposition "en plein air" consacrée à la flore menacée de l'Outre-Mer français réalisée par le Centre Permanent d'Initiatives pour l'Environnement (CPIE) de Mascarin grâce aux contributions des différents experts dans les collectivités.
PHOTO 4 (cliché : JYM). L'affiche consacrée à la flore menacée de Polynésie française illustrant la diversité des habitats naturels et quelques espèces-phare en voie de disparition dans différents archipels ainsi que les principales menaces (Apetahia raiateensis dans la Société, Charpentiera australis aux Australes, Santalum insulare aux Marquises).
PHOTO 5 (cliché : JYM). Le poster sur les causes de disparition du "tiare 'apetahi" (Apetahia raiateensis) sur les plateaux du Temehani à Raiatea par F. JACQ & J.-Y. MEYER, co-financé par la Direction de l'Environnement et la Délégation à la Recherche de Polynésie française.
PHOTO 6 (cliché : JYM). Christoph Kueffer du "Swiss Federal Institute of Technology ETH Zürich", anciennement en post-doctorat au laboratoire de botanique de l'Université de Hawaii (www.botany.hawaii.edu/staffpages/christoph_kueffer.htm), présentant une communication orale sur l'importance des études comparatives des flores insulaires.
PHOTO 7 (cliché : JYM). Daniel LUCAS, directeur du CBNM en maître d'orchestre pour le départ des bus lors de la journée des sorties sur le terrain, avec Christophe LAVERGNE, Jean HIVERT, Marie LACOSTE et Frédéric PICOT du CBNM, comme animateurs et guides.
PHOTO 8 (cliché : JYM). Vue du "Pas de Bellecombe" et des cratères volcaniques.
PHOTO 9 (cliché : JYM). Explications de Jean HIVERT du CBNM ("le botaniste aux savates deux-doigts" !) au départ du sentier au "Pas des Sables" vers 2340 m d'altitude.
PHOTO 10 (cliché : JYM). "Branle blanc" (Stoebe passerinoides) et "branle vert" (Erica reunionensis) les deux espèces dominantes de la végétation éricoïde ("lande à bruyères") de haute altitude à La Réunion.
PHOTO 11 (cliché : JYM) Hypericum lanceolatum subsp. angustifolium (Hypericaceae, "Fleur jaune des hauts") endémique des hauts-sommets de La Réunion.
PHOTO 12 (cliché : JYM). Psidia argentea (Asteraceae,) herbacée endémique de La Réunion et commune dans l'étage altimontain, caractérisée par la pubescence blancheâtre qui recouvre ses feuilles, une adaptation au froid et à l'insolation.
PHOTO 13 (cliché : JYM). Clematis mauritiana (Ranunculaceae, "Liane arabique"), herbacée endémique des Mascareignes, aux fleurs très parfumées.
PHOTO 14 (cliché : JYM). Carex borbonica (Cyperaceae, "Laîche de Bourbon"), herbacée formant des touffes éparses, endémique stricte de La Réunion.
PHOTO 14 (cliché : JYM). Vue sur le "Plateau des Basaltes" avec ses marches d'escalier et ses marécages de haute altitude temporairement asséchés.
PHOTO 15 (cliché : JYM) Polystichum ammifolium (Dryopteridaceae), une fougère terrestre endémique des Mascareignes et de "l'île-continent" voisine de Madagascar.
PHOTO 16 (cliché : JYM) Heterochaenia rivalsii (Campanulaceae), magnifique herbacée dressée endémique de La Réunion.
PHOTO 17 (cliché : JYM) Fuchsia magellanica (Onagraceae, "Ti z'anneau") introduit et naturalisé, faisant l'objet d'une lutte active par les agents de l'ONF.
PHOTO 18 (cliché : JYM). L'oratoire de Sainte-Thérèse vers 2412 m entouré de plantes ornementales cultivées dont certaines se sont "échappées" comme Hebe salicifolia (Plantaginaceae).
PHOTO 1 (cliché : JYM). Jean et une touffe de Anthoxanthum odoratum (Poaceae, "Flouve odorante"), graminée envahissante des sous-bois des "tamarinaies" à Acacia heterophylla (Fabaceae) endémique de La Réunion. De gauche à droite, assises dans la prairie à flouve : Monique PATERNOSTER (CBNM), Nathalie MACHON (MNHN, Paris), Marie FLEURY (MNHN, IRD Guyane) ; debout : Daniel MAZUE (DIREN-Réunion).
PHOTO 20 (cliché : JYM). Vue sur la "Plaine des sables" et le "Rempart des sables"
PHOTO 21 (cliché : JYM). Sophie GONZALES (IRD-Herbier de Cayenne,Guyane) photographiant la flore dans un milieu naturel très éloigné des forêts tropicales humides de Guyane !
PHOTO 22 (cliché : JYM). Touffe de Cynoglossum borbonicum (Boraginaceae) aux fleurs blanches à bleues, endémique de La Réunion.
PHOTO 23 (cliché : JYM). "Team" sur la Plaine des Sables devant les pitons volcaniques.
PHOTO 24 (cliché : JYM). Vue du Piton des Neiges, plus haut sommet de La Réunion et des îles de l'Océan Indien (3070 m) depuis le sommet du Maïdo (2200 m), et village (appelé localement "ilet") dans le cirque de Mafate.
PHOTO 25 (cliché : JYM). Panneau de l'ONF indiquant le programme de lutte active manuelle et chimique contre l'ajonc d'Europe Ulex europeaus sur le sommet du Maïdo, deuxième site le plus fréquenté à La Réunion après le volcan et situé dans le coeur du Parc National. Un incendie récent, en octobre 2010, a ravagé plus de 200 hectares de végétation éricoïde d'altitude.
PHOTO 26 (cliché : JYM). Audrey COREAU (Bureau de connaissance et de la stratégie nationale sur la biodiversité, Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable) et Jean-Michel PROBST (conseiller écologie, Secteur Ouest, Parc National de La Réunion) en bordure de falaise rocheuse.
PHOTO 27 (cliché : JYM). "Lézard vert des hauts" Phesulma (Gekkonidae), vraisemblablement un taxon endémique nouveau pour l'île dont les populations sont en déclin.
PHOTO 28 (cliché : JYM) Sophora denudata (Fabaceae, "Petit tamarin des hauts") en fruits verts, petit arbre endémique de La Réunion et caractéristique de la végétation altimontaine où il forme des fourrés appelés "sophoraies" .
PHOTO 29 (cliché : JYM). Jean-Paul ANTONIAMA, "médiateur patrimoine" du Secteur Ouest, Parc National de la Réunion, expliquant l'originalité de la colonisation humaine à La Réunion et les spécificités de la culture créole, notamment l'histoire des esclaves marrons dans le cirque de Mafate.
PHOTO 30 (cliché : JYM). Le dodo, emblème de l'extinction des espèces dans les îles...et marque de bière locale très populaire !