13-15 juillet 2009. "Island Species-Led Action course", Suva, FIJI
Participation comme intervenant à la formation "Island Species-Led Action" organisée par le "Durrell Wildlife Conservation Trust" (www.durrell.org/Conservation/) à l'University of the South Pacific, Suva (îles FIDJI). Cet organisme basé dans l'île de Jersey (British Channel Islands) a été fondé en 1959 par l'écrivain et naturaliste Gerald Malcolm DURRELL (1925-1995) afin de sauvegarder les espèces en voie d'extinction. Le Durrell Wildlife Conservation Trust dispose d'un "International Training Center" depuis 1985 et y propose un certificat d'aptitude en gestion des espèces menacées ("Durrell Endangered Species Management Graduate Certificate"). Le Durrell Institute of Conservation and Ecology (DICE) prépare un "Master in Conservation Biology" avec l'University of Kent.
Durrell et DICE sont impliqués dans plusieurs programmes de conservation d'oiseaux et de reptiles, à l'île Maurice et à Madagascar notamment, et organisent chaque année depuis 2004 la formation ISLA pour les conservationnistes, gestionnaires, éducateurs dans les îles (Sainte-Lucie, Maurice, Seychelles, Galapagos, Guam en 2008). Environ 1700 étudiants de plus de 120 pays ont été ainsi formés en biologie de la conservation. Cette année, une vingtaine de participants des îles du Pacifique (Tuvalu, Fiji, Samoa, Kiribati, îles Marshall, Solomon, PNG, Philippines, Vanuatu) a suivi 12 jours de formation organisée et co-financée avec le National Trust of Fiji (www.nationaltrust.org.fj/), l'Institute of Applied Sciences de l'USP (www.usp.ac.fj/index.php?id=3466) et l'IUCN Oceania. Nous y avons donné un exposé oral sur la conservation ex situ et in situ des plantes dans les îles du Pacifique et de l'Océan Indien.
PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). La promotion "ISLA09" et les intervenants sur le campus de l'USP à Suva, FIJI.
PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Prof. Carl JONES (Durrell & directeur scientifique du "Mauritius Wildlife Foundation")
PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). "Brainstorming" avec au premier plan James ATHERTON (CI, Samoa), Jason TUTANI (National Trust of Fiji, Department of Culture & Heritage) et Cynthia LAYUSA (Philippines)
PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Exercice en groupe avec au premier plan Eliala FIHAKI (Department of the Environment, Tuvalu) et Gerald McCORMACK (Cook Islands Natural Heritage), l'un des intervenants, et au second plan Leilani DUFFY (CI, Samoa) et Aobure TEATATA (Christmas Island, Kiribati).
PHOTO MILIEU DROIT (cliché : JYM). Utilisation de la méthode des quadrats pour calculer la diversité et la richesse spécifique avec au premier plan Natasha DOHERTY (Ministry of Natural Resources & Environment, Samoa), Mark BONIN (PILN, Samoa) et au second plan Elenoa SENILOLI et Milika RATU (Fiji).
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). "Kava party" organisée par le prof. Bill AALBERSBERG, directeur de l'IAS, avec Jill KEY (Durrell), Steve CRANWELL (BirdLife International), Milika RATU (Fiji), Jamie COPSEY (Head of the International Training Centre, Durell), Jim GROOMBRIDGE (Durell Institute Biodiversity Conservation, University of Kent) et Nunia THOMAS (NatureFiji)
PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). "Birdwatching" avec Vilikesa Tabutabu MASIBALAVU (anciennement Birdliife International, actuellement Conservation International)
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Citharexylum spinosum (Verbenaceae), arbre ornemental introduit aux drupes consommées par les merles des Moluques (le "common myna" Acridotheres tristis et le "jungle myna" Acridotheres fuscus) sur le campus de USP. L'arbre-pieuvre Schefflera actinophylla (Araliaceae) y est également naturalisé.
PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Euodia hortensis f. hortensis (Rutaceae), arbuste indigène ou d'introduction ancienne aux îles Vanuatu, Fidji, Samoa et Tonga, aux feuilles et inflorescences à odeur forte et plutôt désagréable utilisé comme plante médicinale et communément planté autour des maisons pour "chasser les fantômes", ici autour des bâtiments du Lower Campus de USP, Institute of Applied Sciences.
12 et 16 juillet 2009. Field-trips, Viti Levu, FIJI
A "florilegium" of pictures of some sites and plants taken during field-trips on the island of Viti Levu (native and endemic plants were identified by Marika TUIWAWA, curator of the South Pacific Regional Herbarium, Institute of Applied Sciences, USP, Suva, www.usp.ac.fj/?2780)
PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Vue aérienne de la côte ouest de Viti Levu et de la déforestation sur les collines sèches.
PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Sortie sur le terrain conduit et guidé par Marika TUIWAWA (South Pacific Regional Herbarium, USP) et avec James ATHERTON (Conservation Outcome Manager, Conservation International, Samoa)
PHOTOS HAUT DROITE (cliché : JYM). Route nouvellement construite détruisant l'arrière-mangrove à Bruguiera gymnorhiza (Rhizophoraceae) en photo ci-dessous, Excoecharia agallocha (Euphorbiaceae), Lumnitzera littorea (Combretaceae) et Rhizophora samoensis (Rhizophoraceae).
PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Début d'invasion de Furcraea foetida (Agavaceae) en savanne déjà envahie par la graminée pyrophyte Pennisetum polystachion ("Mission Grass") et le pin des Caraïbes Pinus caribaea naturalisé en arrière plan.
PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). Massif dense de l'arbuste ornemental Clerodendron quadriloculare (Verbenaceae) en bordure de route, une espèce considérée comme envahissante dans certaines îles du Pacifique (à Pohnpei en Micronésie notamment).
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Vue sur la forêt tropicale humide de moyenne altitude, entre 300 et 500 m d'altitude, caractérisée par des grands arbres Podocarpus (Gymnospermes, Podocarpaceae), élément caractéristique de l'ancien continent Gondwana. Ce genre comprenant une centaine d'espèces est présent en Afrique et Madagascar, en Asie, Amérique du Sud et Antilles, en Australie et en Malaisie, en Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Calédonie et jusqu'à Tonga.
PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Amaroria soulameoides (Simaroubaceae), l'un des 11 genres endémiques de Fidji, comprenant une seule espèce endémique (genre monotypique), commune dans les forêts humides et dioïque (sexes séparés). Son tronc est utilisé comme bois de construction pour les maisons et ses racines en médecine traditionnelle (A. C. SMITH, 1985. Flora Vitiensis Novae. A New Flora of Fiji. Volume 3).
PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Phaius tankarvilleae, une grande orchidée terrestre indigène trouvée à Fidji du niveau de la mer à plus de 1150 m d'altitude. Egalement présente en Chine, Malaisie, Australie jusqu'aux îles Samoa, cette espèce aux fleurs très attrayantes est devenue populaire en horticulture.
PHOTO EXTREME BAS GAUCHE (cliché : JYM).
Déforestation en forêt naturelle à fougères arborescentes Cyathea luneata pour la culture de "kava" ou "yanqqona" en fijien Piper methysticum (Piperaceae).
PHOTO EXTREME BAS DROITE (cliché : JYM). Garçon fidjien dans une zone cultivée portant une couronne fabriquée avec la liane introduite envahissante Mikania micrantha (Asteraceae) !
22 juillet 2009. Sortie terrain Farataupo'o-Teara'i, Mo'ore'a (Société)
Poursuite des prospections botaniques dans le cadre du programme "Moorea Biocode" avec Marie FOURDRIGNIEZ et Ravahere TAPUTUARAI ("Plant TaxTeam") sur la ligne de crête au dessus de Vaiare, allant de Farataupo'o jusqu'à la base du mont Tearai (772 m). Sortie effectuée avec Robin POUTEAU (doctorant en traitement des images et du signal, Laboratoire Géosciences du Pacifique Sud, Université de Polynésie française, www.upf.pf/Laboratoire-GEPASUD.html), l'entomologue Curt EWING (PhD student, UC Berkeley) et le mycologue Todd OSMUDSON (post-doctoral student, Forest Pathology and Mycology Laboratory, UC Berkeley, http://nature.berkeley.edu/garbelotto/english/index.php).
PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Forêt dense de Falcataria moluccana (syn. Albizia moluccana, Paraserianthes falcataria, Légumineuses) sur la croupe menant au pic Farataupo'o, probablement brûlée dans le passé comme en témoignent les souches brûlées d'arbres de gros diamètre, puis recolonisée par le "falcata" jusqu'à 350 m d'altitude. Ce grand arbre à croissance rapide, introduit dès 1936 à Tahiti puis cultivé par le service forestier du Service de l'Economie Rurale dans les années 1970 comme arbre d'ombrage et pour enrichir le sol en azote, est devenu fortement envahissant et a été classé en 2006 "espèce menaçant la biodiversité" en Polynésie française.
PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Rava et l'un des petits individus fertiles de santal endémique Santalum insulare var. raiateense (Santalaceae) dans une population de basse altitude (vers 260 m) nouvellement découverte pour l'île de Mo'orea, et vraisemblablement brûlée dans le passé. D'autres arbustes et petits arbres indigènes ou endémiques comme Commersonia bartramia var. tahitensis (Malvaceae), Dodonea viscosa (Sapindaceae), Metrosideros collina var. collina (Myrtaceae), Pittosporum taitense (Pittosporaceae), et Wikstroemia coriacea (Thymelaeaceae) sont également trouvés isolés en sous-bois ou lisière de falcata.
PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Grand arbre indigène Metrosideros collina var. collina sur la crête située sous le mont Tearai, vers 450 m d'altitude, avec le pandanus Pandanus cf. papenooensis (Pandanaceae) connu uniquement de Tahiti.
PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Petite orchidée épiphyte endémique des îles de la Société (Tahiti et Moorea) Taeniophyllum elegantissimum sur tronc de l'arbre indigène Crossostylis biflora (Rhizophoraceae). Une vingtaine d'individus de cette espèce, rare et difficilement repérable, ont été observés entre 400 et 500 m d'altitude. Il s'agit d'une nouvelle population pour l'île de Mo'orea, avec celles connues des monts Rotui et Mou'aputa.
PHOTO MILIEU DROITE (cliché : Ravahere TAPUTUARAI). Découverte d'une population du sous-arbrisseau endémique Ophiorrhiza sp. (Rubiaceae), en sous bois de forêt à Crossostylis biflora, Meryta lanceolata et Myrsine sp. vers 490 m, la plus basse connue sur l'île de Mo'orea. Toutes les autres populations connues ont été observées sur les monts Tohie'a, Mou'aputa et Rotui entre 850 et 950 m.
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Jeune crosse de Cyclosorus longissimus (syn. Chingia longissima, Thelypteridaceae), grande fougère terrestre indidène à stipe dressée, peu commune en sous-bois ombragé de forêt humide à Neonauclea forsteri (Rubiaceae) et Claoxylon taitense (Euphorbiaceae) vers 480 m d'altitude, sur éboulis rocheux, avec les grandes fougères indigènes Angiopteris evecta, Asplenium australasicum, Diplazium harpeodes, Pteris comans, et l'arbuste endémique Cyrtandra cf. tohiveaensis (Gesneriaceae) assez commun sur ce site.
PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Fourré dense de goyavier de Chine ou goyavier-fraise Psidium cattleianum (Myrtaceae), particulièrement envahissant sur les versants humides des deux côtés de la crête située sous la falaise du mont Tearai.
PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). L'un des deux chiots encore non sevrés découverts en sous-bois de forêt humide vers 475 m, vraisembablement issus d'une portée de chiens sauvages ou errants, prédateurs potentiels des pétrels de Tahiti (Pseudobulweria rostrata, Procellariidae) nichant sur cette crête.
8 et 28 juillet 2009. Sorties terrain mont Marau, Tahiti Nui (Société)
Sorties au mont Marau (culminant à 1493 m), situé sur la côte ouest sous-le-vent de Tahiti Nui, avec Robin POUTEAU, en thèse de doctorat sur le traitement des images et du signal au Laboratoire Géosciences du Pacifique Sud de l'Université de Polynésie française, pour une étude sur la cartographie de la végétation basée sur les photographies aériennes et les images satellites (radar "AirSar" et optique "Quickbird") et des essais de détermination des courbes aires-espèces dans différentes séries de végétation et types de forêts primaires et secondaires.
PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Forêt naturelle ("primaire") ombrophile (dite "forêt de nuages") dominée par le grand arbre endémique Weinmannia parviflora var. parviflora (Cunoniaceae), vers 1350 m d'altitude où une parcelle d'étude 25 x 10 m avait déja été installée en juillet 1990.
PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Robin et le GPS Trimble "GeoXH" d'une précision de moins de 30 cm.
PHOTO HAUT MILIEU (cliché : Service de l'Urbanisme). Photographie aérienne de la zone d'étude située en contrebas de la zone déforestée en 2004 pour la construction du radar de l'Aviation civile.
PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Sous-bois de forêt primaire dominée en canopée par Weinmannia parviflora, avec de rares arbres Metrosideros collina (Myrtaceae), Ascarina polystachya (Chloranthaceae), Ilex anomala (Aquifoliaceae) et Myrsine taitensis (Myrsinaceae), au sous-bois relativement pauvre en espèces ligneuses (dont les arbustes endémiques Cyrtandra spp., Gesneriaceae) mais très riche en fougères terrestres et épiphytes.
PHOTO MILIEU DROITE (figure : Robin POUTEAU). Courbe d'accumulation des espèces (30 quadrats de 5 x 5 m soit une surface totale de 750 m², 47 plantes vasculaires recensées dont seulement 2 espèces introduites naturalisées Rubus rosifolius, Rosaceae, et Cuphea carthagenensis, Lythraceae) indiquant que la surface minimale a échantillonner pour ce type de forêt est de l'ordre de 215 m².
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Recolonisation par la végétation dans une zone totalement déforestée en 2004 lors de la construction du radar (à gauche sur la photo). D'abord envahie par la graminée introduite Melinis minutiflora, la zone ouverte a été progressivement colonisée par des fougères et des cypéracées indigènes ainsi que par le petit arbre endémique pionnier Coprosma taitensis var. taitensis (Rubiaceae).
PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Travaux d'élargissement de la route effectués par la Direction de l'Equipement. Construite en 1973, cette route a constitué un véritable corridor de pénétration pour de nombreuses espèces végétales et animales introduites envahissantes au détriment de la faune et flore endémique du site, et a permis de nombreuses activités humaines destructrices (plantations, terrassements...)
(http://www.li-an.fr/jyves/Meyer_2004_Note_Technique_Biodiversite_Mont_Marau.pdf
PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Talus décapé et remblais dans un vallon.
PHOTOS EXTREME BAS (cliché : JYM). L'unique arbuste endémique Scaevola tahitensis (Goodeniaceae) connu sur le mont Marau, menacé par les travaux d'aménagement de la route. Découvert en 1999, il fait l'objet d'un suivi phénologique.
3-4 août 2009. Sortie terrain monts Fairurani-Moaru, Mo'ore'a (Société)
Poursuite des prospections botaniques dans le cadre du programme de recherche "Moorea Biocode" avec Marie FOURDRIGNIEZ et Ravahere TAPUTUARAI ("Plant TaxTeam") sur les monts Fairurani (751 m) et Moaru (741 m) situés au nord-est de l'île de Mo'ore'a. En novembre 2008, un incendie accidentel dans la haute vallée de Maharepa a ravagé pendant une semaine plus de 160 hectares de végétation, dont les pentes et crêtes du mont Fairurani jusqu'à 720 m d'altitude. Ces "feux de brousse" ont épargné les habitations mais provoqué l'extirpation (extinction locale des populations) de plantes endémiques ou indigènes rares, repérées sur le site lors de deux inventaires effectués en janvier 2005 et en août 2006 (dont l'arbrisseau Leptecophyla tameiameiae, Ericaceae, et les orchidées épiphytes Tuberolabium papuanum et Microtatorchis paife uniquement connues sur ce site).
PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Basses pentes du mont Fairuranui, au niveau de la première antenne située vers 580 m d'altitude, où le feu a commencé sa progression vers les hauteurs.
PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Marie, Rava et un santal endémique Santalum insulare var. raiateense brûlé par l'incendie et présentant de nombreux rejets à partir des racines.
PHOTOS HAUT MILIEU (cliché : JYM). Parmi les arbres indigènes et endémiques ayant réussi à rejeter de souche, figurent Metrosideros collina var. collina (Myrtaceae) en photo, Glochidion nadeaudii et Macaranga attenuata (Euphorbiaceae). D'autres comme Meryta lanceolata (Araliaceae), Alstonia costata (Apocynaceae) ou Astronidium sp. (Melastomataceae) n'ont pas survécu. Les zones brûlées sont rapidement recolonisées par des herbacées introduites -"mauvaises herbes" ou adventices des cultures- comme les astéracées Emilia fosbergii, E. sonchifolia, Crassocephalum crepidioides, la passiflore grain d'encre Passiflora suberosa et la graminée Paspalum sp., ainsi que par la ronce Rubus rosifolius (Rosaceae) et l'arbuste épineux lianescent Lantana camara (Verbenaceae), deux espèces pionnières particulièrement envahissantes.
PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Vallon humide épargné par le feu au niveau de la seconde antenne située vers 700 m d'altitude, et où une placette permanente d'étude avait été installée en août 2006 dans le cadre du projet "ATI" (Actions Thématiques Interdisciplinaires) sur la végétation de Mo'orea mené en collaboration avec Jacques FLORENCE de l'IRD.
PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). La plus grande population connue de l'orchidée terrestre indigène et espèce protégée Corymborkys veratrifolia sur l'île de Mo'orea (plus de 100 individus recencés entre 590 et 660 m) située dans ce vallon a été épargnée.
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Limite haute de l'incendie où commence la zone de forêt ombrophile d'altitude ("forêt de nuages"), avec vue sur le mont Tohie'a.
PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Rava sur la crête sommitale inexplorée entre le mont Fairurani et le mont Moaru, avec vue sur le village de Vaiare en contrebas et la crête à "falcata" (Albizia moluccana) menant à Farataupo'o.
PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). La petite fougère indigène Crepidomanes (syn. Trichomanes) minutum (Hymenophyllaceae), épiphyte sur branche moussue à Spiridens, est une bonne indicatrice des forêts ombrophiles d'altitude en Polynésie française. D'autres espèces indigènes de "filmy ferns" comme Crepidomanes digitatum (syn. Trichomanes taeniatum) et Crepidomanes (syn. Trichomanes) pallidum, ainsi que les Grammitidaceae comme l'endémique Grammitis tahitensis, ou les fougères terrestres indigènes Blechnum capense, B. patersonii, B. vulcanicum, B. norfolkianum ont été observées dans les vallons humides sous-crêtaux des monts Fairuirani et Moaru, malheureusement tous envahi par l'arbre Miconia calvescens (Melastomataceae).
18-20 août 2009. Sortie terrain vallée de Punaru'u-plateau Tamanu, Tahiti Nui (Société)
Mission pluridisciplinaire d'inventaire et d'expertise (botanique, ornithologie, archéologie) d'une durée de trois jours dans la vallée de Punaru'u située sur la côte ouest "sous-le-vent" de Tahiti Nui, sous la conduite de Noëlla TUTAVAE, guide de randonnée diplômée depuis 2002 ("Hina Trekking" hinatrekking@hotmail.fr), secrétaire de l'Association pour la Protection de la Vallée de la Punaruu (créée en 1985) et prestataire pour la Direction de l'Environnement de Polynésie française (DIRENV). L'équipe était composée de Elie POROI (association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati a Tau a Hiti Noa Tu"), Paul NIVA (consultant privé en archéologie, prestataire pour le Service de la Culture et du Patrimoine), Jean-François BUTAUD (consultant privé en botanique et foresterie, prestataire pour le Service du Développement Rural SDR et la DIRENV), Ravahere TAPUTUARAI (consultant privé en phyto-écologie et botanique, prestataire pour la Délégation à la Recherche), et Laurent YAN et Jérémie DEMAY de la Société d'Ornithologie de Polynésie "Manu".
PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Vue de la basse vallée de Punaru'u à partir de la bordure du plateau Tamanu (ou Tetamanu). Les habitations du fond de la vallée ont été illégalement construites dans le lit de la rivière et les fumées proviennent d'une décharge sauvage. La Punaru'u est le deuxième plus grand bassin versant de l'île de Tahiti après la vallée de la Papeno'o, située plus au nord et plus arrosée.
PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Noëlla, Elie (en arrière plan) et Paul (à droite sur la photo) lors de la montée sur le plateau Tamanu dont le nom ne proviendrait pas du "tamanu", grand arbre indigène littoral (Calophyllum inophyllum, Clusiaceae), mais de "Tetamanu", femme du guerrier et héros déifié "Tuatau", originaire de Teahupo'o (sur la presqu'île de Tahiti Iti) et gardien de la vallée, tué à Tautira selon la légende. Un petit "marae", site archéologique en pierres dressées, situé sur un replat vers 500 m d'altitude porte son nom.
PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Ravahere, Jean-François et Noëlla sous l'un de la dizaine du petit arbre endémique de Tahiti Grewia tahitensis (Tiliaceae), découverte sur le plateau Tamanu entre 250 et 550 m d'altitude. Noella et son assistant Harold MAITERE sont chargés par la DIRENV, depuis septembre 2008, d'éliminer les plantes envahissantes en sous-bois (principalement Tecoma stans, Lantana camara, Spathodea campanulata) afin de favoriser la régénération naturelle de plusieurs espèces ligneuses endémiques protégées en Polynésie française ainsi que de récolter les graines pour un programme de propagation en pépinière au SDR.
PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Crêtes et flancs secs de moyenne altitude, principaux habitats des arbres endémiques protégés Erythrina tahitensis (Fabaceae), Nesoluma nadeaudii, Planchonella tahitensis (Sapotaceae) et Santalum insulare (Santalaceae). Les petits vallons boisés, plus humides, sont dominés par l'arbre indigène Neonauclea forsteri (Rubiaceae) et l'arbre endémique Claoxylon taitense (Euphorbiaceae) avec le bancoulier Aleurites moluccana (Euphorbiaceae) d'introduction polynésienne et de rares Sapindus saponaria (Sapindaceae), un arbre indigène commun aux Marquises dans les forêts semi-xérophiles mais extrêmement rare dans la Société et les Australes.
PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). Erythrina tahitensis (Fabaceae), l'un des rares arbres caduques en Polynésie française (avec le "'atae" E. variegata et la pomme-cythère ou "vi tahiti" Spondias dulcis, Anacardiaceae, deux arbres d'introduction polynésienne). Les feuilles tombent entre entre juillet et août, accompagné de la floraison et suivi de la fructification.
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Blocs de raticide "Talon Bloc" (anticoagulant à base de "Brodifacoum") disposés une fois par mois au pied des arbres endémiques pour limiter les populations de rats et permettre une récolte des fruits et graines au sol (comme celles de Planchonella tahitensis dans le sachet).
PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Vue du fond de la vallée et du cirque de Punaru'u depuis la bordure du plateau Maraeti'a vers 800 m d'altitude, avec le mont Aorai (2066 m) à gauche et Orohena (2241 m) à droite, et la dent Tetuana sur la crête sommitale reliant les deux sommets.
PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). L'une des cabannes récemment construites dans le campement de l'association pour la protection de la vallée (où le premier premier refuge a été construit en 1935), composée de chasseurs de cochons sauvages et de cueilleurs et porteurs d'oranges (comportant environ 200 membres), appelé "Fare Anani" ou "Te Tiare Anani" situé dans la moyenne vallée, à environ 1 h de marche du plateau Tamanu et 2 h de marche de la fin de la route carossable. La cueillette traditionnelle des oranges, dont les premiers arbres auraient été introduits par le capitaine anglais James COOK au 18ème siècle, se déroule entre fin juin à fin juillet, suivie de deux semaines d'ouverture de la chasse au cochon sauvage en août (piègeage traditionnel ou fusil). Plus de 820 visiteurs locaux et touristes ont visité la vallée en 2008, payant un droit de passage de 1000 CFP reversé à l'association qui entretient le refuge et les sentiers.
PHOTO EXTREME BAS GAUCHE (cliché : JYM). Canopée du vestige de forêt naturelle de transition mésophile-hygrophile en bordure du plateau Maraeti'a vers 780-800 m d'altitude, avec les grands arbres endémiques menacés de disparition Planchonella tahitensis (Sapotaceae), Ochrosia tahitensis (Apocynaceae), Zanthoxyllum nadeaudii (Rutaceae) et indigènes plus communs Neonauclea forsteri (Rubiaceae), Alphitonia zizyphoides (Rhamnaceae), Serianthes myriadenia (Fabaceae) et quelques arbres endémiques Ficus prolixa var. prolixa (Moraceae), Pandanus papenooensis (Pandanaceae) et Macaranga taitensis (Euphorbiaceae). Ce type de forêt à canopée haute (15-20 mètres) et semi-fermée est extrêmement rare dans les îles de la Société.
PHOTO EXTREME BAS DROITE (cliché : JYM). Liane indigène Pachygone vitiensis (Rhamnaceae), très rare à Tahiti et Mo'orea, découverte en bordure de plateau avec le petit arbre indigène Psydrax odorata (Rubiaceae), également rarement rencontré à Tahiti, l'arbrisseau indigène Jossinia reinwardtiana (Myrtaceae) et les arbustes endémique Ixora cf. umbellata et Psychotria cf. tahitensis (Rubiaceae).
PHOTO EXTREME BAS MILIEU (cliché : JYM). Jeune cochon sauvage, âgé de 2 à 3 ans et pesant une dizaine de kilogrammes, capturé au piège ("pata") par un des chasseurs de l'association. La population de cochons est estimée à une centaine d'individus dans la vallée où ils se nourrissent principalement de fruits charnus mûrs tombés au sol d'arbres fruitiers plantés dans la vallée (orangers, manguiers, avocatiers,...). Les cochons se déplacent d'un fond de vallée à l'autre (Punaru'u et les vallées voisines de Papeno'o et de Taharu'u).
18-20 août 2009. Sortie terrain Mahinarama-Mille sources, Tahiti Nui (Société)
Sortie botanique avec Marie FOURDRIGNIEZ (consultante privée en écologie végétale, "Bio-Consulting") sur le "sentier des 1000 Sources" localisé sur le versant est de la vallée de la Tuauru (commune de Mahina), située au nord de l'île de Tahiti, pour un suivi phénologique de plantes endémiques remarquables.
PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Vue sur le mont Orohena (2241 m), plus haut sommet de Tahiti, et de la piste des Mille Sources (à gauche sur la photo) de plus de 5 km de longueur, construite vers 1965 entre 600 et 800 m d'altitude afin d'accéder à une cascade approvisionnant en eau douce la commune de Mahina.
PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). L'un des vallons humides et boisés situé sous la zone habitée de Mahinarama vers 580 m, héberge l'une des plus grandes populations connues de l'arbre endémique Planchonella tahitensis (syn. Pouteria grayana var. florencei, Sapotaceae), découverte en 1996 avec Henri JAY. Les arbres reproducteurs et juvéniles étaient "noyés" dans une forêt dense de miconia (Miconia calvescens, Mélastomataceae). Des éclairicies autour de certains arbres ont débutées en 2003 et un suivi phénologique est mené depuis 2002 : suite à un pic de fructification en mai 2002, seuls quelques rares fruits ont été noté en 2008, témoignant d'une défaillance reproductive.
PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Ce même vallon, fortement envahi par le miconia, le tulipier du gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae), le falcata Albizia moluccana (Fabaceae) et le café Coffea arabica (Rubiaceae), est l'un des rares sites connus sur Tahiti avec une population importante (plus d'une trentaine d'individus)de la grande orchidée terrestre indigène Corymborkis veratrifolia, espèce protégée par la règlementation. Celle-ci n'a été été observée en floraison qu'en janvier 2005 (en photo) mais sans production de graines.
PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Crotalaria sp. (Fabaceae), une herbacée introduite nouvellement naturalisée sur la piste des Mille Sources.
PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). L'arbre-pieuvre Schefflera actinophylla (Araliaceae) introduit comme plante ornementale est abondamment naturalisé sur les talus de la piste et les crêtes en contrebas, constituant une menace directe pour les rares érythrines de Tahiti.
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Inflorescence d'Erythrina tahitensis (Fabaceae), appelé "oporovainui" en tahitien selon Jean NADEAUD (1873), et connu des vallée de Fautaua et Tipaerui (photo prise en août 2003) sur le grand arbre découvert par le naturaliste Henri JAY, qu'il montre à la botaniste Marie-Hélène SACHET du Smithsonian Institution à Washington en juillet 1976 puis au botaniste Raymond FOSBERG en 1982... et à Jean-Yves MEYER en 1996.
PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Plantule d'Erythrina tahitensis trouvée au pied de ce grand arbre localisé sur une crête vers 600 m d'altitude, en sous-bois ombragé de forêt de transition mésophile à hygrophile dominée par les arbres indigènes Fagraea berteroana (Loganiaceae), Tarenna sambucina (Rubiaceae), Premna serratifolia (Verbenaceae) et Neonauclea forsteriana (Rubiaceae) envahi par le tulipier du gabon Spathodea campanulata, l'arbuste Tecoma stans (Bignoniaceae), l'arbre-pieuvre Schefflera actinophylla (Araliaceae) et quelques Miconia calvescens (Melastomataceae) et Rubus rosifolius (Rosaceae).
PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). L'un des rares arbres indigènes Hernandia moerenhoutiana (Hernandiaceae) connus en bordure de la piste, dans un vestige de forêt naturelle vers 660 m d'altitude, à Weinmannia parviflora (Cunoniaceae), Metrosideros collina (Myrtaceae), Fagraea berteroana (Loganiaceae), la fougère arborescente Cyathea medullaris (Cyatheaceae) avec les petits arbres Meryta lanceolata (Araliaceae), Geniostoma sp. (Loganiaceae) et Pandanus papenooensis (Pandanaceae).
8 septembre 2009. Sortie terrain vallée Tuauru, Tahiti Nui (Société)
Prospection dans la vallée de la Tuauru, située au nord de l'île de Tahiti (commune de Mahina), guidé par Elie POROI, membre de l'Association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati a Tau a Hiti Noa Tu", afin de retourner sur les traces de Charles DARWIN qui a parcouru ce site avec des guides tahitiens du 18 au 20 novembre 1835.
PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Panneau en langue tahitienne installé à l'entrée de la vallée par une association de riverains pour la protection de la vallée...et avertissant les visiteurs de l'interdiction de chasser les cochons sauvages.
PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). L'arbuste introduit Tephrosia candida (Fabaceae) en fruits, encore peu commun à Tahiti mais abondamment naturalisé sur les berges de la rivière Tuauru.
PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Ripisylve à Hibiscus tiliaceus (Malvaceae) envahie par le tulipier du Gabon Spathodea campanulata (Bignonaceae), grand arbre introduit dans les années 30 comme plante ornementale.
PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Les célèbres orgues basaltiques de la vallée où s'accrochent de petit arbres indigènes Metrosideros collina (Myrtaceae).
PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). Elie collectant un échantillon de Ophiorrhiza solandri sur les parois humides d'une grotte située en bordure de rivière, vers 125 m d'altitude.
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). La petite herbacée Ophiorrhiza solandri (Rubiaceae) endémique de Tahiti, en fleur et fruit, également découverte dans les lavatuves de la haute-vallée de la Faatuatia (commune de Hitia'a sur la côte est au vent de Tahiti) à 750 m d'altitude, toujours en saxicole sur paroi rocheuses humides et ombragées.
PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Vue du fond de la vallée, un "canyon" aux parois verticales qui ont tant impressionnées Charles DARWIN lors de sa randonnée effectuée il y a plus de 170 ans.
11 septembre 2009. Sortie terrain vallée Hamuta, Tahiti Nui (Société)
Sortie avec Elie POROI, Christian MALINOWSKI et Noëlla TUTAVAE de l'Association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati a tau a Hiti Noa Tu" dans la vallée de Hamuta (commune de Pirae), située au nord-ouest de Tahiti (Société), guidé par Sunny WALKER, l'un des propriétaires de la vallée et agriculteur. Celui-ci, soucieux de préserver les plantes remarquables sur le site, a demandé l'avis et l'expertise de l'Association afin d'ouvrir une piste carrossable lui permettant d'accéder dans le fond de la vallée.
PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Noëlla, Sunny, Christian & Elie.
PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Triplaris weigeltiana (Polygonaceae), grand arbre introduit à Tahiti dans les années 1940 comme essence ornementale et forestière, est devenu particulièrement envahissant dans les basses vallées de Fautaua et Hamuta jusqu'à 400 m d'altitude.
PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Sunny et une variété de Macropiper latifolium (Piperaceae) à tiges mauves, présente au Vanuatu (Vincent LEBOT, comm. pers.) et apparemment récemment introduite à Tahiti où elle est improprement appelée "'ava" ou "kava".
PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Ouverture de la piste au bulldozer dans la basse-vallée, envahie par le tulipier du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae), avec une touffe de bambou d'introduction polynésienne Schizostachyum glaucifolium (Poaceae) appelé "'ofe".
PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). Noëlla sous l'un de la vingtaine d'arbres Christiana vescoana (Malvaceae), espèce endémique de Tahiti et Moorea et légalement protégée en Polynésie française. La vallée de Hamuta héberge les plus grandes populations connues de ce petit arbre qui régénère naturellement en sous-bois de forêt secondaire..
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Variété de bananier sauvage Musa troglodytarum (Musaceae) d'introduction polynésienne appelé "fe'i", cultivée par Sunny.
PHOTO BAS MILIEU (cliché :Sunny WALKER). Liane Byttneria catalpifolia subsp. catalpifolia (Malvaceae) d'introduction polynésienne appelée "oronau", auparavant décrite comme une espèce endémique (Byttneria tahitensis) par le botaniste Jean NADEAUD, extrêmement rare à Tahiti et aux Marquises.
21 septembre 2009. Sortie terrain "UC Berkeley Class", Col des 3 Cocotiers, Mo'ore'a (Société)
Sortie avec Marie FOURDRIGNIEZ (consultante privée en écologie végétale et botanique, projet "Moorea Biocode") et les 22 étudiants "undergraduate" ("third, fouth and fifth year") de l'Université de Californie à Berkeley encadrés par David HEMBRY ("Graduate student instructor "et PhD candidate, UC Berkeley) et les prof. Patrick KIRCH et Brent MISHLER (UCB) sur la piste du "Col des 3 Cocotiers" pour un exposé-cours sur la flore et la faune de l'île de Mo'ore'a, les mécanismes de colonisation des îles, de spéciation et de r
PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : David HEMBRY, UCB). JYM et la classe 2009 de UCB devant le mont Rotui et les baies de Cook et de Opunohu. La formation-stage intitulée "Biology and Geomorphology of Tropical Islands", d'une durée de 9 semaines (cours, projet de recherche sur le terrain et rédaction d'un rapport sous forme d'article scientifique), est organisée dans la station de recherche biologique Richard Gump de Mo'ore'a depuis 1991.
PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Casse-croute au "Col des 3 Cocotiers" vers 430 m d'altitude avec la classe 2009 de UCB expérimentant pour la première fois une ascension de crête en climat tropical humide !
PHOTO HAUT DROITE (cliché : David HEMBRY, UCB). Petit arbre Glochidion manono (Euphorbiaceae) endémique de Tahiti et Mo'ore'a, coupé en bordure de sentier au Col des 3 Cocotiers où sont plantés actuellement des ananas et arbres fruitiers...
PHOTO MILIEU (cliché : JYM). Vue de l'inaccessible mont Mou'aroa (880 m) depuis le Col des 3 Cocotiers.
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). La classe en forêt hygrophile de basse et moyenne altitude ("lowland rainforest") pour un exposé sur l'anthropisation des vallées par les premiers migrants Polynésiens puis les colons Européens, associé à des notions de valeur patrimoniale ou culturelle attribuée à certaines espèces introduites naturalisées et d'ethnobotanique et de noms vernaculaires en tahitien.
PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Escargot arboricole endémique Partula taeniata (Partulidés) observé au dessus du Col des Trois Cocotiers vers 450 m d'altitude. Des populations résiduelles de cette variété endémique de Mo'ore'a, supposée éteinte comme la totalité des 7 à 9 taxons endémiques de l'île dans les années 80 en raison de l'introduction de l'escargot carnivore Euglandina rosea, existent encore sur l'île.
22 septembre-6 octobre 2009. Mission îles Cook 1 : mont Te Manga, Rarotonga
Ascension et prospection botanique et entomologique le 2 octobre du mont Te Manga (654 m), plus haut sommet de l'île de Rarotonga (îles Cook), avec Matiu PREBBLE, Nick PORCH (Australian National University, Canberra, Australia) et Janet WILMSHURST (Landcare Research, Lincoln, New Zealand). Les noms scientifiques des plantes sont ceux de la base de données sur la biodiversité des îles Cook, mise en place depuis 1990 par Gerald McCORMACK dans le cadre du "Cook Islands Natural Heritage Project" et hébergée sur le serveur du Bernice Puahi Bishop Museum de Honolulu (http://cookislands.bishopmuseum.org/default.asp).
PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Vue du sommet du mont Te Manga depuis le sentier montant sur la crête nord-ouest à partir de la vallée Tupapa.
PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Montée en sous-bois de forêt naturelle vers 300 m d'altitude dominée par Homalium acuminatum (Flacourtiaceae), petit arbre endémique des îles Cook (Rarotonga et Mangaia), avec la grande liane ligneuse indigène Entada phaseoloides (Fabaceae) aux tiges tortueuses et de rares arbres indigènes Pouteria grayana (Sapotaceae).
PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Fruits secs (akènes) de Fitchia speciosa (Asteraceae), petit arbre endémique de Rarotonga formant localement des populations quasi-monospécifiques ("espèce grégaire").
PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Janet photographiant une infrutescence de Meryta pauciflora (Araliaceae), petit arbre endémique de Rarotonga relativement commun sur le sentier de crête, attaquée par les rats comme les graines de Elaeocarpus floridanus (Elaeocarpaceae) et de Pouteria grayana.
PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). Petit escargot arboricole endémique Partula assimilis (Partulidae) observé vers 400 m d'altitude sur fronde de fougère indigène Davallia solida (Davalliaceae) épiphyte. Rarotonga est l'une des rares îles volcaniques hautes de Polynésie orientale sans la présence de l'escargot carnivore Euglandina rosea.
PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Matiu en forêt de nuages de crête, vers 550 m d'altitude, dominée par Fitchia speciosa, avec la liane ligneuse indigène Freycinetia impavida (Pandanaceae), les petits arbres indigènes Metrosideros collina (Myrtaceae), Ascarina diffusa (Chloranthaceae) et Weinmannia samoensis (Cunoniaceae) et plus rarement l'arbre endémique Myrsine cheesemanii (Myrsinaceae).
PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Inflorescence de Weinmannia samoensis (Cunoniaceae), petit arbre endémique des îles Cook et Samoa, auparavant considéré comme une espèce endémique (Weinmannia rarotongensis) par le botaniste Gerrit P. WILDER en 1931, et proche de Weinmannia rapensis endémique de l'île de Rapa en Polynésie française.
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Nick collectant grâce à un aspirateur à bouche les arthropodes tombés d'une branche moussue de Weinmannia ayant subie une pulvérisation d'insecticide ou "fogging". De petits charançons (Coléoptères Curculionidés) non encore identifiés au niveau du genre ont été découverts dans les feuilles de Freycinetia (Pandanaceae) dans le vallon sommital du Te Manga.
PHOTO EXTREME BAS DROITE (cliché : JYM). Inflorescence de Phaius tankervilleae (Orchidaceae), grande orchidée terrestre indigène commune à Rarotonga en forêt de nuages (vers 600 m d'altitude) et plus rare sur l'atoll soulevé de Mangaia.
PHOTO EXTREME BAS MILIEU (cliché : JYM). Graminée Isachne distichophylla (Poaceae) endémique de Rarotonga et des îles Hawai'i, observée vers 530 m sur crête en maquis sommital.
PHOTO EXTREME BAS GAUCHE (cliché : JYM). Vue des deux pics sommitaux dans la brume.
22 septembre-6 octobre 2009. Mission îles Cook 2 : 'Atiu et Mangaia
Mission pluridisciplinaire aux îles Cook (Rarotonga, 'Atiu, Mangaia) avec le paléobotaniste et palynologue Matiu PREBBLE, l'entomologiste Nick PORCH (Australian National University, Canberra, Australia) et la paléo-zoologue Janet WILMSHURST (Landcare Research, Lincoln, New Zealand) dans le cadre d'un programme de recherche intitulé "Using fossil insects and plants to recognize past human impacts on Pacific islands biodiversity" mené aux Australes (Polynésie française) et îles Cook, financé par l'Australian national Council, et autorisé par l'Office of the Prime Minister des îles Cook (permis de recherche n°15/09). Un total de 7 jours à 'Atiu (anciennement appelé "Enua Manu", littéralement le pays des oiseaux) a permis de prospecter la zone littorale et de "makatea" (récif soulevé) autour de cette île de 27 km² de surface et un sommet situé au centre de l'île de nature volcanique culminant à environ 70 m d'altitude.
PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Vue d'avion de la côte nord-est de l'île avec son aéroport construit sur le plateau calcaire ou "makatea", la zone littorale cernée de falaises et de rares plages, et le centre volcanique déboisé et replanté en essences ligneuses introduites (Acacia spp., Pinus caribaea, Syzygium cumini) où se situent les villages.
PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Falaises calcaires maritimes pouvant atteindre 10 m de hauteur avec une végétation basse dominée par les arbrisseaux Pemphis acidula (Lythraceae) et Chamaesyce fosbergii (Euphorbiaceae) et les herbacées Heliotropium anomalum (Boraginaceae) et Fimbristylis cymosa (Cyperaceae).
PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). L'arbrisseau indigène Corchorus torresianus Malvaceae) présents dans plusieurs îles de l'archipel des Cook et sur l'atoll soulevé de Ana'a aux Tuamotu, très rare sur falaises calcaires et arrière-plages en végétation littorale arbustive avec le petit arbuste Scaevola taccada (Goodeniaceae), l'arbrisseau Timonius polygamus (Rubiaceae), les herbacées Wollastonia biflora (Asteraceae) et Hedyotis foetida (Rubiaceae), et la liane Capparis cordifolia (Capparidaceae), espèces plus communes retrouvées notamment sur l'île de Rurutu aux Australes.
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). L'arbrisseau indigène Phyllanthus societatis (Euphorbiaceae), également présent sur l'île de Makatea aux Tuamotu, au port prostré sur le "makatea" de la pointe sud et ventée de l'île en mélange avec les arbustes indigènes Jossinia reinwardtiana (Myrtaceae) et Scaevola taccada et une forme naine de l'arbre indigène Pisonia grandis (Nyctaginaceae).
PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). La fougère Vittaria cf. rigida (Vittariaceae), espèce indigène nouvellement découverte pour l'île, est extrêmement rare en épiphyte sur grands Barringtonia asiatica (Lecythidaceae) en forêt sombre et humide au centre du plateau calcaire boisé.
PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Fruits mûrs de Pouteria grayana (Sapotaceae) trouvés au sol en forêt dense et haute à Elaeocarpus tonganus (Elaeocarpaceae), Hernandia moerenhoutiana (Hernandiaceae) et Guettarda speciosa (Rubiaceae). Les fruits charnus de ces arbres indigènes sont consommés et activement disséminés par le carpophage du Pacifique Ducula pacifica (Columbidae).
PHOTO EXTREME BAS GAUCHE (cliché : JYM). Vue du lac Te Roto et de la prairie humide environnante à Paspalum vaginatum (Poaceae) et Eleocharis geniculata et Mariscus javanicus (Cyperaceae) à partir de la falaise intérieure d'environ 20 m de hauteur bordant le plateau calcaire où l'arbre indigène Allophylus rhomboidalis, les lianes indigènes Jasminum didymum et Morinda myrtifolia (Rubiaceae) aux fruits charnus également disséminés par les oiseaux frugivores (Ducula pacifica, Ptilinopus rarotongensis) sont communes, mais également la passiflore introduite Passiflora rubra (Passifloraceae).
PHOTO EXTREME BAS DROITE (cliché : JYM). Fleurs de l'arbuste Ximenia americana (Olacaceae), une espèce indigène nouvellement découverte pour l'île de Atiu, était uniquement connu des atolls de Tongareva et Manihiki situés au nord des îles Cook. Une seule population de quelques individus a été observée au centre du "makatea" en lisière de forêt mésophile avec Pisonia grandis, Elaeocarpus tonganus, Guettarda speciosa, Glochidion sp. (Euphorbiaceae) et Xylosma suaveolens (Flacourtiaceae).
PHOTO EXTREME BAS MILIEU (cliché : JYM). Pandanus arapepe (Pandanaceae), espèce endémique insulaire à petits fruits ronds, en petits peuplements denses au centre du "makatea" en zone ouverte sur substrat calcaire érodé et tranchant appelé "feo".
Trois jours à Mangaia, l'île la plus australe de l'archipel des îles Cook, la seconde plus grande (52 km²) et plus haute (169 m d'altitude) après Rarotonga, n'ont permis de faire que quelques prospections localisées.
PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : Janet WILMSHURST, Landcare Research, Lincoln, New Zealand). Mangaia, comme 'Atiu, Miti'aro et Ma'uke, est une île composite composée d'un centre volcanique ceinturé d'un récif soulevé (appelé "makatea" par les habitants) avec des falaises calcaires atteignant 40 m de hauteur, surplombant des nombreuses zones humides intérieures transformées en tarodières.
PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). L'arbre endémique Homalium acuminatum (Flacourtiaceae) en forêt littorale avec les arbres indigènes Hernandia moerenhoutiana (Hernandiaceae) et Pandanus tectorius (Pandanaceae) récemment défrichée pour faire place à des plantations de santal d'Inde Santalum album (Santalaceae) !
PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Invasion des bords du sentier "Atuokoro-Tava'enga" tracé dans les années 1900-1950 pour la cueillette des oranges, par l'herbacée rampante Tradescantia zebrina (syn. Zebrina pendula, Commelinaceae) en forêt de makatea. Cette espèce introduite comme ornementale est connue pour être localement envahissante dans les forêts tropicales du Queensland en Australie et est naturalisée aux iles Tonga.
PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Découverte, en forêt de makatea entre 40 et 60 m d'altitude, de l'orchidée épiphyte Trachoma (Tuberolabium) papuanum, espèce indigène nouvelle pour l'île. Elle est également présente à Rarotonga en forêt humide de moyenne altitude, comme sur la crête du mont Te Manga vers 360 m d'altitude, et également à Tubuai (îles Australes) sur la crête sommitale entre les monts Tavaetu et Hanareho entre 320 et 330 m.
PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). La liane ligneuse Ventilago vitiensis (Rhamnaceae), rare en sous-bois de forêt dense sur plateau calcaire, est un espèce indigène uniquement trouvée à Mangaia aux îles Cook et présente à Tonga et Fidji.
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Comme d'autres espèces trouvées habituellement en forêt de montagne à Rarotonga ou dans les îles de la Société et des Marquises, le petit arbre indigène Streblus anthropophagorum (Moraceae) est présent en forêt humide de makatea à basse altitude.
PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Forme naine (< 3 m de hauteur) de l'arbre indigène Hernandia moerenhoutiana (Hernandiaceae) en fruits sur le plateau calcaire aux conditions climatiques et édaphiques extrêmes et où l'on trouve également des formes rabougries de l'arbre indigène Ficus prolixa (Moraceae) et de l'arbuste Geniostoma sykesii (Loganiaceae) endémique de Mangaia et Miti'aro.
PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Fruits et graines de la liane épineuse indigène Caesalpinia major abondante en végétation basse sur plateau calcaire.
PHOTO EXTREME BAS GAUCHE (cliché : JYM). Myoporum wilderi (Myoporaceae), endémique des îles Cook (Rarotonga, Mangaia et Mitiaro) et voisin de M. rapense endémique de Rapa, M. stokesii de Raivavae, M. rimatarense de Rimatara (espèce supposée éteinte) et de l'espèce récemment découverte sur les falaises calcaires de Rurutu lors de l'expédition scientifique pluridisciplinaire de 2003.
PHOTO EXTREME BAS DROITE (cliché : JYM). Cestrum diurnum (Solanaceae) en fruits, arbuste introduit naturalisé à Rarotonga et à Mangaia tout comme Cestrum nocturnum, et potentiellement envahissant. En l'absence d'oiseaux frugivores indigènes ou introduits sur l'île, leur dissémination reste limitée. L'île de Mangaia se distingue de 'Atiu par sa plus grande diversité en espèces introduites naturalisées dans la végétation.
21 octobre 2009. Sortie terrain mont Mou'aputa, Mo'ore'a (Société)
Prospection pour le programme "Moorea Biocode" sur le sentier du mont Mou'aputa dans l'île de Mo'orea avec les entomologues David HEMBRY (PhD candidate, http://nature.berkeley.edu/~hembry/) et April YANG (technician "Moorea Biocode Project", www.nmnh.si.edu/rtp/students/2008/students_2008_yang.html) de l'University of California at Berkeley, ainsi que les quatre étudiants "undergraduate" de la classe UCB 2009 à Mo'orea qui se sont lancés dans des sujets de stage sur la biodiversité terrestre : Annie MAGUIRE (reproduction des phaétons ou pailles-en-queue à brin blanc Phaeton lepturus), Rebecca WILCOX (prédation des oiseaux de mer nicheurs), Irene CHEN (impact du champignon pathogène anti-miconia) et Chris AHLGREN (écologie de Sophora tomentosa).
PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Vue sur le sommet du mont Mou'aputa ou "montagne percée", culminant à 830 m d'altitude, depuis la crête sommitale en forêt de nuages avec les fougères arborescentes Cyathea affinis (Cyatheaceae) et les arbres endémiques Weinmannia parviflora (Cunoniaceae), Myrsine sp. (Myrsinaceae).
PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Fleur de Sclerotheca forsteri (Campanulaceae), petit arbuste endémique de Mo'orea et de Tahiti, île où il est considéré éteint car non retrouvé depuis plus de 20 ans. Plusieurs individus reproducteurs et plantules sont présents à Mo'orea entre 700 et 800 m dans les vallons suspendus.
PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). David collectant des fruits de Glochidion nadeaudii (Euphorbiaceae), petit arbre endémique de Mo'orea, pour sa thèse de doctorat sur le mutualisme entre les espèces endémiques du genre Glochidion, l'une des plus importantes radiations évolutives chez les plantes en Polynésie française, et la communauté d'insectes pollinisateurs et phytophages dont la spécificité reste à déterminer, associé à une phylogénie moléculaire comparative.
PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Découverte d'une seconde population de Ophiorrhiza cf. tahitensis (Rubiaceae) vers 750 m d'altitude, après celle du vallon sommital du mont Tohi'ea.
PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). Psychotria sp. nov. (Rubiaceae), un petit arbre atteignant 4 m de hauteur, très rare dans les vallons humides sous le sommet vers 780 m, caractérisé par de grandes feuilles coriaces et vernissées.
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). Fruits mûrs de la grande orchidée terrestre endémique de Tahiti et Mo'orea Calanthe cf. taitensis (Orchidaceae), également trouvée dans les vallons humides d'altitude.
PHOTO BAS DROITE (cliché : JYM). Fruits pendants de Lepinia taitensis (Apocynaceae), petit arbre endémique de Tahiti et Mo'orea où il est plus commun mais également menacé par l'invasion du miconia. La petite population située vers 500 m d'altitude en bordure du sentier montant au sommet présente une régénération abondante en plantules.
PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). Tas de plumes d'oiseaux de mer (pétrel ou puffin) nichant dans des terriers en bordure de sentier sous le sommet. Comme sur le mont Rotui, la prédation exercée par des animaux introduits (rats, chats, cochons ou chiens et busards de Gould Circus approximans) est importante.
PHOTO EXTREME BAS MILIEU (cliché : JYM). Team au sommet : de gauche à droite sur la photo, David, April, Chris, Irene, Rebecca et Annie.
6 novembre et 8 décembre 2009. Sorties terrain Fare Mato, mont Aorai, Tahiti (Société)
Sortie sur le terrain sur le sentier partant du restaurant du Belvédère (vers 600 m d'altitude) pour rejoindre le refuge de Fare Mato (vers 1400 m) puis le mont Aorai culminant à 2066 m, avec Arnaud GARIDELLI, étudiant en Licence de Biologie (L3) à l'Université de Polynésie française (http://www.upf.pf/Actualite,376.html) en stage à la Délégation à la Recherche sur la succession végétale et les invasions sur glissement de terrain et zone déboisée en forêt de nuages.
PHOTO HAUT GAUCHE (cliché : JYM). Glissements de terrain et éboulements liés à l'érosion naturelle sur les pentes abruptes des crêtes du centre de l'île de Tahiti.
PHOTO HAUT MILIEU (cliché : JYM). Lentille d'érosion au dessus du sentier menant au mont Aorai vers 1200 m d'altitude avec une recolonisation par des espèces pionnières héliophiles : plantes indigènes (plantes à fleurs comme Melastoma denticulatum, Maoutia australis, fougères Histiopteris incisa, Paesia rugulosa) et introduites naturalisées (arbuste épineux Lantana camara, ronce Rubus rosifolius, herbacée Emilia fosbergii et fougère Pityrogramma austroamericana).
PHOTO HAUT DROITE (cliché : JYM). Vue du glissement de terrain situé sous le refuge de Fare Mato, vers 1320 m d'altitude, actuellement recolonisé par la fougère indigène Dicranopteris linearis (Gleicheniaceae) en son centre et l'arbre indigène Omalanthus nutans (Euphorbiaceae) sur ses bordures, avec un pin des Caraïbes Pinus caribaea (Pinaceae).
PHOTO MILIEU GAUCHE (cliché : JYM). Vue du même glissement en février 2002 (il y a plus de 7 ans) colonisé par la graminée introduite envahissante Melinis minutiflora (Poaceae) formant des tapis denses et quelques touffes de la cypéracée endémique Gahnia schoenoides (Cyperaceae). Notez l'absence du pin des Caraïbes, une espèce plantée et naturalisée autour du refuge de Fare Mato situé plus en amont.
PHOTO MILIEU DROITE (cliché : JYM). Mesure des rares individus juvéniles de l'arbre endémique de la Société Ascarina polystachya (Chloranthaceae), noyés dans les fourrés denses et haut de Dicranopteris linearis (Gleicheniaceae) avec la fougère indigène Paesia rugosula (Dennstaedtiaceae), semblant "bloquer" la succession végétale.
PHOTO MILIEU (cliché : JYM). Infrutescence de l'arbre indigène Metrosideros collina var. collina (Myrtaceae), une autre espèce ligneuse trouvée dans le transect permanent installé pour étudier la dynamique de la succession végétale.
PHOTO BAS GAUCHE (cliché : JYM). L'herbacée endémique Gahnia schoenoides (Cyperaceae) en fruits, abondante dans les stades précoces de la succession en 2002, puis en régression depuis 2007.
PHOTO BAS MILIEU (cliché : JYM). La grande fougère terrestre indigène Blechnum capense (Blechnaceae) est également présente dans le transect d'étude du sentier de l'Aorai, mais peu abondante par rapport aux zones plus ouvertes et perturbées comme sur le site déboisé en contrebas de la route menant au mont Marau à la même altitude.
PHOTO EXTREME BAS GAUCHE (cliché : JYM). La fougère arborescente endémique de la Société Cyathea epaleata (Cyatheaceae), l'une des trois espèces présentes à Tahiti avec C. affinis et C. medullaris, est peu commune en bordure de sentier au dessus de 1000 m d'altitude.
PHOTO EXTREME BAS DROITE (cliché : JYM). Psychotria paulae (Rubiaceae), une espèce nouvelle pour la science découverte en 1999 et en cours de description. Elle s'ajoute aux neuf espèces endémiques décrites présentes à Tahiti (et aux 27 espèces endémiques en Polynésie française). Proche du groupe des P. speciosa caractérisés par de grandes fleurs, elle s'en distingue par ses inflorescences pauciflores (1 à 3 fleurs) et ses fruits longuement pédicellés. Cette espèce n'est connue que d'une seule population située entre 900 et 950 m d'altitude, menacée directement par l'invasion des arbres introduits Miconia calvescens (Melastomataceae), Spathodea campanulata et Tecoma stans (Bignoniaceae).